• il y a 2 ans
Berlioz est devenu un collège «normal», comme le disent ses propres élèves. Pourtant, c’était loin d’être gagné au départ. Ce collège situé dans un quartier du XVIIe arrondissement parisien, tout près du périphérique, souffrait d’une très mauvaise réputation. Et pour cause : l’établissement s’était transformé en un véritable ghetto scolaire dans lequel se concentraient toutes les difficultés sociales. Résultat, les familles de milieux favorisés fuyaient le collège, entretenant ce cercle vicieux. Mais en 2017, une expérimentation menée par la mairie et l’académie de Paris – sous l’impulsion de l’ancienne ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem – va tout changer. Berlioz est couplé avec le collège Coysevox, situé à 600 mètres de là et dont la composition sociale est à l’extrême opposé de Berlioz, avec une grande majorité d’élèves de milieux favorisés. Les élèves du quartier n’ont depuis pas un seul mais deux collèges de secteur. A leur entrée en sixième, ces derniers entrent au collège Berlioz les années paires et à Coysevox les années impaires.

Dans cette vidéo, la journaliste au service Société Cécile Bourgneuf nous raconte la genèse de cette expérimentation et ses résultats aujourd’hui. Ce mariage forcé, qui a provoqué au départ l’ire de nombreux parents du côté de Coysevox, est désormais une évidence. Même cette mixité sociale scolaire demande un travail au quotidien pour rassurer les parents et faire travailler les enfants dans les meilleures conditions possibles.

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