POLITIQUE - Un premier déplacement en tant que ministre de l’Éducation qui fait grand bruit. Fraîchement nommée, Amélie Oudéa-Castéra a déjà provoqué l’ire des syndicats d’enseignants et des professeurs après avoir (maladroitement) justifié son choix de scolariser ses enfants dans un établissement privé parisien, lors d’un déplacement dans un collège des Yvelines.
« Mon fils aîné, Vincent, a commencé à l’école publique (élémentaire) à Littré (VIe arrondissement de Paris) », a-t-elle expliqué, avant d’évoquer sa « frustration » au vu « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées ». Et de préciser qu’elle avait ensuite scolarisé ses enfants au collège-lycée Stanislas. Cet établissement privé catholique a fait l’objet d’une enquête de Médiapart pointant « l’univers sexiste, homophobe et autoritaire du collège ».
« Mon fils aîné, Vincent, a commencé à l’école publique (élémentaire) à Littré (VIe arrondissement de Paris) », a-t-elle expliqué, avant d’évoquer sa « frustration » au vu « des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées ». Et de préciser qu’elle avait ensuite scolarisé ses enfants au collège-lycée Stanislas. Cet établissement privé catholique a fait l’objet d’une enquête de Médiapart pointant « l’univers sexiste, homophobe et autoritaire du collège ».
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00:00 Scolariser nos enfants à Stanislas était un choix de proximité.
00:05 Alors très bien, on va aller sur le champ du personnel.
00:22 Eh bien allons-y.
00:23 Moi je vais vous dire pourquoi nous avons scolarisé nos enfants à l'école Stanislas.
00:28 Je vais vous raconter brièvement cette histoire.
00:31 Celle de notre aîné, Vincent.
00:34 Vincent qui a commencé comme sa maman à l'école publique, à l'école littrée.
00:39 Et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi,
00:44 qui avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées.
00:49 Et à un moment on en a eu marre,
00:51 comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix,
00:55 d'aller chercher une solution différente.
00:58 On habitait rue Stanislas.
01:01 Scolariser nos enfants à Stanislas était un choix de proximité.
01:06 Et depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont non seulement bien formés,
01:12 avec de l'exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux,
01:16 mais qu'ils sont heureux, qu'ils sont épanouis, qu'ils ont des amis,
01:20 qu'ils sont bien, qu'ils se sentent en sécurité, en confiance.
01:25 Et c'est le cas pour mes trois petits garçons, mes trois enfants qui sont là-bas.
01:30 Alors je pense que, avant de stigmatiser les choix des parents d'élèves,
01:34 il est important de rappeler que l'école, c'est celle de la République,
01:39 et que la République travaille avec tout le monde,
01:43 dès lors qu'on est au rendez-vous de cette exigence et de ces valeurs.
01:48 Merci.
01:49 [Musique]
01:55 [SILENCE]