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00:00 Qu'est-ce que tu fais là ?
00:02 Mais je ne changerai jamais !
00:03 T'as oublié le ballon que je t'enjaissais ?
00:05 T'as pas été suffisamment déchiré sur Facebook ?
00:07 Allez vas-y lâche-moi là !
00:09 Ouais ouais...
00:11 Et puis regarde-toi, cette allure là, tu pourrais faire un effort enfin !
00:15 T'es dégueulasse !
00:17 Je voudrais vous briefer sur ma nouvelle chaîne YouTube, SympaSyndic.
00:20 Évidemment, il y aura des sous-titres en écriture inclusive,
00:23 des types, des tutoriels, des guidelines, et c'est que le début.
00:27 Si y'a des types et des guidelines, on est sauvés !
00:29 Avec la réforme des retraites qu'ils nous préparent, on a intérêt à y voir plus clair.
00:32 Mais te fatigue pas, ma génération n'en aura pas de retraite.
00:36 Oui mais je comprends, toi il te reste quoi ? 4-5 ans avant les couches ?
00:39 Merci !
00:45 Merci à Shirley Bousquet d'être là, merci Shirley.
00:47 Merci Armel d'être là, et merci Alexandre Pell.
00:50 Je suis content de vous voir, vraiment, je vous kiffe.
00:53 Alors Armel, on a fait "Qui veut gagner des millions ensemble" je me rappelle, il y a très longtemps.
00:57 Mais toi, t'es un talent extraordinaire.
01:00 Je te jure, Armel, on t'adore ici, bien sûr, vous aussi.
01:04 Récemment au théâtre avec Josette Balasco.
01:07 Elle est toujours comme ça ou pas ?
01:10 Elle est très posée en fait, dans la vie, elle est très posée.
01:13 J'avais fait l'émission avec elle, elle était à fond.
01:16 On avait perdu sur "Woofer".
01:18 C'est vrai, ouais.
01:19 Y'a des gens qui font des trucs avec de la pâte.
01:21 Oui, ils vont rien faire, mais du coup...
01:23 Je ne connaissais pas ce mot-là, moi non plus.
01:25 Contre l'UGIT.
01:26 Mais ça va bien, 20 ans après, on est une vieille dame, maintenant.
01:30 Alors, franchement, vous n'avez pas changé.
01:35 Chorlé, attends, ça fait des années que t'étais avec moi à la comédie, on se voyait tellement.
01:38 La porte ouverte à toutes les fenêtres.
01:40 C'est vrai ?
01:41 Bah oui.
01:42 On l'a fait ensemble aussi.
01:43 Ouais, Alexandre aussi.
01:44 Après, il faut s'en souvenir.
01:45 J'ai le look de "La O", maintenant, le dessin animé.
01:48 Avec les lunettes et les ballons.
01:50 Je te jure que t'as pas changé.
01:51 Oh, t'es mignon.
01:52 Franchement, Valérie, t'as toujours été frais.
01:54 Tu sais ce que t'as eu, toi ?
01:55 Et je te le dis, t'es un pote, je sais que je t'aime.
01:58 Toi, t'as eu de la chance.
01:59 C'est vrai, t'as raison.
02:00 Parce que t'as toujours eu la même têtée, c'est comme le commandant Cousteau.
02:02 T'as raison.
02:04 Et en plus, à chaque fois, on m'appelait Emmanuel Christophe.
02:08 C'est-à-dire que j'ai un physique passe-partout qui fait que ça ne change pas.
02:12 Tu ne sais pas qui je suis, vraiment.
02:14 C'est très agréable.
02:16 Je te jure, Alex, vous êtes trois, vous n'avez pas changé, de toute façon.
02:19 Ouais, là, j'ai changé.
02:21 Moi, je te préfère maintenant.
02:23 C'est trop mignon.
02:24 Je te le dis, je te préfère maintenant.
02:25 Voilà.
02:26 Alors, on va revenir sur le Prime d'hier soir.
02:27 C'est vrai que ça faisait du bien.
02:29 Franchement, ça faisait du bien et ça a cartonné.
02:31 Je suis très content pour vous, d'ailleurs, que ça ait cartonné.
02:33 Parce que j'avais lu un article, voilà, où il disait...
02:37 C'est un tech du Parisien qui disait que c'était sexiste, grossophobe...
02:40 De toute façon, tu ne peux plus faire de vannes.
02:42 Il y a un truc, c'est que tu dis un mec, ça devient n'importe quoi.
02:45 On va revenir déjà sur hier soir.
02:48 Merci donc, Carmel et Alexandre d'être avec nous.
02:50 Pour ceux qui ne le savent pas, vous étiez en couple dans la série.
02:52 On a les images, d'ailleurs.
02:53 Qu'est-ce qui se passe, Maëva ? Tu as un gros chagrin ?
02:56 Oui.
02:57 À cause d'un homme ?
02:58 Oui.
02:59 Encore un salaud qui a abusé de toi et qui t'a laissé tomber, tous les mêmes.
03:02 Non, c'est pas ça.
03:03 Ah bon ? Qu'est-ce qu'il t'a fait, celui-là, alors ?
03:05 J'arrive pas à le trouver.
03:08 J'ai pensé qu'on pourrait peut-être déjeuner ensemble.
03:11 Bah oui.
03:13 Bon, à midi, hein. Je passe te prendre.
03:16 Hé, c'est moi qui invite, hein !
03:18 Ça va valser, les tickets resto.
03:20 Est-ce que je peux te poser une question ?
03:21 Oui, mon canard.
03:22 Est-ce que tu acceptes de devenir mon mari ?
03:27 Oh, mon Dieu.
03:30 Là, c'était il y a 20 ans.
03:32 Donc, hier, on avait vu ce qui s'était passé, ce qu'ils étaient devenus.
03:36 On va revenir là-dessus dans un instant, parce qu'on va voir aussi des images de Shirley.
03:39 On regarde tout de suite vos premiers pas dans Caméra Café, à l'époque, mais juste avant.
03:43 Je voudrais dire, ma fille me demande, "Papa, est-ce que Ava peut venir dormir vendredi sans Simon et Elie
03:50 et samedi, s'il te plaît ?"
03:51 Oui, c'est oui, oui.
03:52 Je bosse, bordel !
03:55 TOUT LE DÉCOR !
04:07 Ah, ça soulage.
04:12 Bonjour, ma fille.
04:14 Bonjour, Hervé.
04:16 Ça va ?
04:17 Ouais.
04:19 Shirley Bousquet, salut.
04:21 À cette histoire, ça, c'est mon tout premier sketch.
04:25 C'est le tout premier de tout premier.
04:27 Ah, t'as bien démarré.
04:28 C'est vrai, on voit que tu as bien démarré.
04:31 Alors, hier soir, pour ce Prime Festival, tout commence donc 20 ans après.
04:34 Et à cause de ses combines et de son comportement avec les femmes,
04:36 Jean-Claude se fait virer dès le début du Prime.
04:38 Regardez.
04:39 Vous savez, Jean-Claude, je pense qu'il est temps pour vous de rebondir vers de nouvelles aventures.
04:45 Oh, mais carrément, Clara.
04:47 Le J.C. ne demande qu'à se déployer.
04:50 Et je dois reconnaître qu'après mes dernières évaluations clients...
04:54 C'est le sujet.
04:56 Parlons-en.
04:57 J'aurais-je fait quelque chose de mal ?
05:01 Bon, allez.
05:09 Et lui, continue, Jean-Claude.
05:11 Ouais, ta gueule !
05:12 Voilà.
05:13 Ça fait du bien.
05:19 Dites-moi, vous étiez content de retrouver Caméra Café ?
05:22 C'était un cadeau.
05:23 Ouais, c'est un cadeau.
05:24 Il va y en avoir... Je crois qu'il y en a un autre de prévu ?
05:26 On sait pas.
05:28 Alors, je vous le dis, je pense qu'avec le score...
05:30 Il croit au succès.
05:31 Oui, si j'étais producteur ou patron de chaîne, je recommanderais.
05:36 Tu as raison.
05:37 Je pense que Nicolas Taverneau, je le connais.
05:39 Je pense qu'il est déjà dessus.
05:42 C'est vrai.
05:43 Moi, je pense qu'il faudrait refaire des soirées spéciales comme ça.
05:46 Alexandre, t'écris toujours ou pas ?
05:49 Ouais, j'écris toujours.
05:50 J'écris toujours.
05:51 Moi, je pense qu'il faut faire...
05:53 Je l'ai proposé à Yvan.
05:55 C'est dire qu'en fait, on fait la rétrospective de l'année.
05:58 Donc, on fait toute la vraie...
06:00 Si tu prends la 2022, on est un peu tranquille.
06:03 On a l'Ukraine, on a le football.
06:06 Et tu vois, tout est à travers le prisme très actuel.
06:11 Et on voit, on s'aperçoit qu'on est tous un peu bidon.
06:14 Ça serait très fort.
06:15 Franchement, oui.
06:16 Gilles, comment tu as trouvé ?
06:17 Moi, j'ai trouvé ça très sympa, très drôle, plein d'humour.
06:20 Et alors, c'est vrai que par rapport aux articles que j'ai vus,
06:23 j'ai vu des trucs de fou.
06:24 Non, mais il y a eu un article totalement délirant.
06:27 C'est les téléspectateurs.
06:28 Pour moi, après, maintenant, les gens ont kiffé.
06:30 Je peux vous dire qu'hier, sur les réseaux, il y a plein de gens qui disaient
06:33 qu'ils étaient hyper contents de vous revoir et que ça leur a fait un bien fou,
06:36 surtout en ce moment.
06:37 Franchement, hier, à part le Western sur C8, il n'y avait pas grand-chose non plus.
06:42 On ne va pas se rapproter d'histoire.
06:44 C'est vrai.
06:45 Alors, ils ont parlé, le Parisien, affligeant, sexiste, grossophobe.
06:49 Caméra Café rate son retour sur M6.
06:51 Il doit être fâché avec le producteur, un truc comme ça.
06:53 Alors, par exemple, vous avez traité de l'affaire DSK
06:56 et vous avez été accusé de sexisme.
06:57 Regardez.
06:58 Ils ont voulu la peau de notre champion, de notre candidat,
07:01 et ils l'ont eue, DSK. Voilà.
07:03 Mais t'as raison, Vévère.
07:04 C'est les Américains, ça.
07:06 Ils comprennent rien à la séduction à la française.
07:08 En fait, ils sont jaloux qu'on ramasse un international.
07:11 C'est ça, t'appelles de la séduction, Jean-Claude.
07:13 Non, mais c'est vrai, elle a raison, Maéva.
07:15 Elle avait rien demandé, la pauvre Natifassou.
07:17 Fascinatou.
07:18 La fice à tout, Diallo.
07:19 Et puis, c'est tout.
07:20 C'est vrai, elle avait pas demandé à se faire tripoter
07:22 par les sales pattes d'un gros politicien visqueux.
07:24 Et verreux.
07:25 En plus.
07:26 Non, non, mais attention, ça, c'est de la diffamation.
07:27 Faites attention, les filles, je laisserai pas passer.
07:29 Laisse tomber, Vévère.
07:31 Les chiennes, elles aboivent et la caravane passe.
07:33 Aucune classe.
07:35 On va revenir sur les différents points.
07:39 Si vous êtes avec nous à 19h32,
07:41 on dirait que nous avons été pointés dans cet article.
07:43 Je vous jure, pour moi, c'est un scandale.
07:45 Mais comment on peut...
07:48 Ça veut dire qu'on fait plus de films ?
07:50 On fait plus de fictions ?
07:51 On fait plus de sketchs ?
07:53 Non, mais c'est incroyable.
07:55 C'est comme Sidi Coluche à l'époque du CRS arabe.
07:57 Ou Baudos.
07:59 Surtout, ce qui se passe, c'est que Jean-Claude,
08:02 c'est un abruti.
08:04 Il est pathétique.
08:06 Et donc, en fait, il y a forcément du second degré.
08:10 C'est pris qu'au premier degré.
08:12 Et en plus, les filles sont contre lui.
08:15 Et lui, il comprend même pas.
08:16 C'est la séduction à la française.
08:18 Parle-moi, ça me rend fou, ça.
08:20 On puisse dire que c'est un sketch sexiste.
08:22 C'est la bien-pensance qui lobotomise l'humour.
08:24 On a peur de tout, de ce qu'on va dire, de ce qu'on va risquer.
08:26 De quelle minorité on va forcément choquer.
08:29 Mais au CRS, en plus, ils font ça pour dénoncer les troupes.
08:31 C'est pareil.
08:33 Ils ont toujours ridiculisé leur personnage.
08:35 Ils ont montré leur personnage sur leur travers, les plus fous.
08:38 Et justement, on se moque d'eux parce qu'ils sont comme ça.
08:41 Sinon, ça se vide de sens et d'humour.
08:43 Dites la vérité, Gilles.
08:45 Vous qui êtes...
08:46 Oui, très à cheval là-dessus, en général.
08:48 On vous adore, mais vous êtes un petit peu mister relou.
08:51 Non, mais c'est vrai.
08:52 On ne va pas se raconter l'histoire.
08:54 Est-ce que vous avez été choqué par des sketchs ?
08:56 Dites la vérité, même s'ils sont là.
08:57 Alors, j'ai regardé.
08:59 Je me doutais potentiellement de ce débat.
09:01 Et j'ai regardé en replay, scrupuleusement.
09:03 Je m'arrêtais pour réécouter, etc.
09:05 Et honnêtement, non.
09:07 Alors, honnêtement, non.
09:09 Juste, juste le point, c'est sur le nom, le prénom, Nafisatou.
09:14 Parce que, voilà, juste ce qu'on a vu là.
09:16 Parce que c'est juste ça de tout.
09:17 Oui, mais Cyril, que ça de tout le prime.
09:20 C'est juste, voilà, l'hésitation sur...
09:22 Comme si c'était un prénom difficile à prononcer, etc.
09:24 Mais c'est tout. C'est ma sensibilité.
09:26 Merci, Gilles.
09:27 Mais j'ai adoré tout le reste.
09:28 J'ai adoré tout le reste, Cyril, franchement.
09:30 Alors, attends.
09:31 Il y a aussi, lors de vos sketchs sur le mariage pour tous,
09:34 vous avez aussi été accusé d'homophobie.
09:36 On a l'extrait.
09:37 On en parle après.
09:39 Qu'est-ce qu'on leur a mis dans la gueule, au QBB ?
09:41 T'es dans le cul !
09:42 Ah, les filles !
09:43 Oh, oh, oh !
09:44 Elle est terminée, la manif, là.
09:46 Non, mais attends, il était temps que ça change.
09:48 Viens, Maman.
09:49 Ça faisait trop longtemps que des vieux qu'ont frustré
09:51 essaient de nous apprendre comment s'aimer.
09:52 Mais bien sûr.
09:53 Bon, hé, hé, Goudroon !
09:54 Ça va, on est au bureau, là, chérie ?
09:56 Elles sont encore dans le mood, hein ?
09:58 Ben oui.
09:59 Ça veut dire quoi, ça ?
10:00 Ça va bien, oui ?
10:01 Allons, allons, allons.
10:02 "O tempora humores."
10:11 "Jesu, mariozef."
10:13 Oh, mon Dieu !
10:14 Oh, je...
10:15 "Jesu, mariozef."
10:16 Je comprends rien.
10:23 Je comprends pas, en fait.
10:24 Je comprends pas, mais...
10:25 C'est parce qu'il y a du latin.
10:26 Non, mais c'est...
10:27 Il faut pas chercher "Midi à 14h",
10:29 la journaliste a voulu se faire le programme très clairement.
10:31 Et OK, les personnages sont caricatureux,
10:33 mais ils dénoncent les stéréotypes.
10:35 Donc elle a pas du tout compris le principe.
10:37 En fait, les personnages ont très bien véni...
10:38 C'est la vraie voix, hein ?
10:39 Non, mais moi, je t'adore, c'est la vraie voix du gars.
10:43 Les personnages ont très bien vieilli,
10:44 c'est les journalistes qui ont mal vieilli, je trouve,
10:46 parce que...
10:47 Oh, l'encore !
10:48 C'est joli.
10:49 Bravo, bravo !
10:50 Je n'ai plus rien à faire, c'est trop bien.
10:52 Elle, elle a pris une confiance.
10:57 L'amour.
10:58 Elle a ramené le jour.
10:59 Elle va plus chaud ce soir.
11:00 C'est un truc de fou.
11:01 C'est pas un nom de couche.
11:02 Un chien.
11:03 C'est pas un nom de couche.
11:04 Bonsoir.
11:05 Les couches.
11:06 Les couches confiance.
11:11 C'est la confiance, t'as compris ?
11:13 Elle a pris la confiance.
11:14 Je te jure, Armel.
11:15 Armel, je te jure, c'est la vérité.
11:16 Mais je...
11:17 Je sais même pas ce que je veux dire.
11:19 Armel, Armel, je te jure, mais qu'est-ce que je te kiffe.
11:27 Mais franchement, mais c'est...
11:29 Vous avez kiffé, vous vous retrouvez, vous avez dû rigoler.
11:32 On était très heureux.
11:33 On était très, très, très, très heureux.
11:35 C'est-à-dire qu'on commençait à 8h, on était au maquillage,
11:38 et à minuit, une heure, on se faisait virer des restos.
11:41 C'était la colo.
11:42 C'était la colo, mais on mangeait à 12, à 10,
11:46 et ça partait dans tous les sens.
11:48 On avait 15 ans à rattraper,
11:50 donc c'était n'importe quoi tous les soirs.
11:52 On avait un choc spatio-temporel.
11:53 Ah ouais ?
11:54 Oui.
11:55 Quand on a découvert le décor et les camarades habillés,
11:57 on savait plus si on était en 2021 ou en 2001.
12:00 Et on a tous été élus.
12:01 Alors qu'on l'a tourné en 2022.
12:03 Elle est en 2021, apparemment, Armel.
12:07 Vous me faites penser vraiment que je voudrais faire une grosse interview d'Armel.
12:10 Non, mais tu vois...
12:12 A face à ma part, je pense que je vais annuler Olivier Véran.
12:16 Je suis à deux doigts.
12:17 Moi, j'ai une idée.
12:18 Je balance l'idée comme ça.
12:20 Moi, je m'en fous.
12:21 Moi, j'ai rien à gagner.
12:22 C'est pas moi qui produis.
12:23 Je vous le dis, c'est pas moi.
12:24 Voilà.
12:25 C'est pas moi, j'ai rien à moi.
12:26 Je suis pas au point 1 euro là-dessus.
12:27 Donc là, c'est une idée cadeau.
12:28 C'est une idée cadeau.
12:29 C'est-à-dire, voilà, après, ils font...
12:32 Après, si bien sûr, ils veulent me faire un petit cadeau...
12:35 Voilà, voilà.
12:36 Une boîte de chocolat.
12:37 Oui, une voiture.
12:38 Un café.
12:39 Une raquette.
12:40 Si les producteurs me regardent, un cours de paddle, un truc.
12:43 Ou une participation, un petit passage devant la machine.
12:45 Non, non, t'emmerde pas.
12:47 Je vais pas les faire chier.
12:48 C'est bon.
12:49 Non, non, non, non.
12:50 J'aurais dû me faire un amour, chérie, mais bon, non.
12:51 Pendant toutes les vacances, moi, j'aurais remis caméra café.
12:54 Et pendant l'été.
12:55 Parce que pendant l'été, il y a beaucoup de gens qui regardent la télé.
12:57 Bien sûr.
12:58 Pendant l'été, à la place de scène de ménage,
12:59 scène de ménage, c'est un carton.
13:00 Et à la place, à la fin, j'aurais mis caméra café.
13:03 Ils en commandent, je sais pas, 70, 80 dans l'année.
13:05 Ils sont déjà en famille, l'été, à la place de...
13:07 Ils le mettront l'hiver, enfin.
13:09 Ils peuvent décaler...
13:10 T'emmerde, arrête.
13:11 Tu poses des problèmes.
13:13 Tu viens à peine de revenir, tu poses déjà des problèmes.
13:16 Non, mais sans déconner.
13:17 C'est horrible.
13:18 Il veut pas que l'on travaille, toi.
13:21 Il veut pas que l'on travaille.
13:22 Non, mais si tu ne les aimes pas du tout.
13:25 Oui, je sais, je sais.
13:26 Oui, oui.
13:27 M6, ils en excluent deux, ça ?
13:30 Parce que s'ils veulent pas refaire un autre Prime,
13:32 vous vouliez pas vous faire un autre ?
13:33 Alors, c'est pas moi qui produit.
13:35 On revient à Molo.
13:36 Je voudrais que je le prenne sur C8.
13:37 J'aimerais bien, moi.
13:38 Alors...
13:39 S'ils en veulent pas, M6 ?
13:40 Oui, mais oui, mais j'ai pas grand-chose à gagner.
13:42 Parce que moi, je vais les revoir.
13:43 Ah oui.
13:44 Oui, mais l'argent que je vais leur donner,
13:48 c'est de l'argent que je ne vais pas vous donner.
13:50 Ah, non, non, non, mauvaise idée.
13:52 On peut peut-être trouver des cans de pâtes.
13:54 Non, oubliez, oubliez ici.
13:58 Sur M6, ils cartonnent.
14:00 Platez-vous sur M6.
14:01 Delphine Vaspiseur.
14:02 Oui, non, mais je voulais dire que de toute façon,
14:04 la nostalgie, c'est vraiment le pari gagnant.
14:06 Parce que les gens, ils ont besoin de sécurité.
14:07 Donc, que ce soit Caméra Café 20 ans après,
14:09 que ce soit Star Academy 20 ans après,
14:11 que ce soit Y'a que la vérité qui compte.
14:13 Mais même Daniel Moreau, 20 ans après.
14:15 Et en fait, on adore ça.
14:17 Et je lance un appel.
14:19 Si quelqu'un veut faire Sous le soleil 20 ans après,
14:21 en plus, je sais que Sous le soleil, vous étiez dedans.
14:22 Ah bon ?
14:24 Mais ce serait magnifique.
14:26 Ce serait magnifique.
14:28 Tout est à vous, en fait.
14:29 Qu'est-ce qui n'est pas à vous ?
14:30 La connerie.
14:32 Non, non, non.
14:34 Sous le soleil, c'est pas mal.
14:36 Avec Bernard Montiel.
14:38 Bernard Montiel, 20 ans après, il n'a pas changé.
14:40 Et puis surtout, il n'a pas travaillé depuis 20 ans.
14:42 Il est plutôt frais.
14:44 Est-ce que je l'ai mis, l'extrait où on disait qu'il était...
14:48 Non, tu l'as pas mis.
14:50 Vous alliez le mettre.
14:52 J'ai fait exprès.
14:54 Bravo, vous êtes sur le coup.
14:56 Merci.
14:58 Je suis très content de vous voir.
15:00 J'adore, ils amènent un peu de fraîcheur.
15:02 J'en ai marre de voir toujours les mêmes gens.
15:04 C'est tout ?
15:06 Oui, oui.
15:08 Ah, merci.
15:10 J'ai l'air...
15:12 C'est quand même spectaculaire comment elle a changé à ton contact.
15:14 Pourtant, ça ne fait pas longtemps.
15:16 Ça fait quoi ?
15:18 Elle a plus 30.
15:20 Ça fait deux ans.
15:22 Je salis.
15:24 Tu souilles ?
15:26 Non, je salis.
15:28 Tu souilles, c'est pareil, c'est le même mot.
15:30 Ah, là, là, là.
15:32 Là, on a...
15:34 Là, ça va, parce que je suis pas obtuse, Cyril.
15:36 Là, il y a de l'humour.
15:38 Il y a un décalage entre ce qu'on voit, la réalité, et les textes hyper bien écrits.
15:42 C'est fin, c'est sensible.
15:44 Moi, j'ai pas de problème avec ça.
15:46 Ce que je veux dire, c'est qu'il représente...
15:48 C'est le personnage.
15:50 C'est des beaufs.
15:52 C'est plutôt de la chipsophobie.
15:54 C'est contre les chips.
15:56 (rires)
15:58 J'ai bien Cyril idée.
16:00 (applaudissements)
16:02 Alors, vous avez été aussi accusé de racisme.
16:06 Hors de tout.
16:08 (rires)
16:10 Lors d'une scène avec le stagiaire qui arrive dans l'entreprise.
16:12 Regardez.
16:14 C'est Jean-Claude Camel, un stagiaire.
16:16 Vous le prendrez sous votre aide, Jean-Claude.
16:18 C'est par la mission locale de fêter le pinceau.
16:20 Pour s'il n'accuse pas, on le répond.
16:22 Allez, bonne journée, mon grand.
16:24 Bonjour.
16:26 Dis-moi...
16:28 Camel.
16:30 Oui, je me doute bien que c'est pas René.
16:32 Première mission pour t'intégrer dans la boîte.
16:34 Tu vois la grosse dame derrière ? Discrète, discrète, discrète.
16:36 Tu te rapproches d'elle, tu lui dis que c'est fini, entre elle et moi.
16:38 Que c'est pour son bien, que la vie continue, tout ça.
16:40 Et puis, tu rajoutes un peu de poésie de ton pays.
16:42 D'accord ? OK ?
16:44 - Vous êtes sérieux, là ? - J'ai rien de plaisanté.
16:46 Tu veux t'intégrer dans la boîte ou pas ?
16:48 Ça, voilà, c'est très drôle.
16:56 Je suis désolé.
16:58 Heureusement qu'il n'y avait pas de caméra café avec les réseaux sociaux
17:00 quand ils ont commencé il y a 20 ans.
17:02 Sinon, vous auriez été défoncés, vous auriez été carchérisés
17:04 par la pensée unique. Ça aurait été catastrophique.
17:06 Bruno Solow a répondu aux critiques et aux parisiens.
17:08 Regardez, c'était sur Sud Radio.
17:10 Regardez.
17:12 L'humour à la télévision, en fait, n'est plus possible ?
17:14 Il est effectivement sur scène, il est effectivement au cinéma.
17:16 La télévision, elle devient plus consensuelle
17:18 parce que rendue frileuse
17:20 par des gens qui réagissent
17:22 de manière terrible sur l'humour.
17:24 Mais pour autant, il peut exister.
17:26 Mais si c'est pour avoir à se justifier
17:28 systématiquement qui est à la radio,
17:30 qui est à la télé, qui est dans la presse, à chaque fois que vous faites
17:32 un humour blasphématoire, par exemple,
17:34 c'est insupportable.
17:36 À ce titre, je ne veux plus faire
17:38 la caméra café au quotidien.
17:40 Je n'ai pas l'énergie ni l'envie d'avoir
17:42 sans cesse un besoin de me justifier
17:44 par rapport à des choses que j'estime drôles.
17:46 Vraiment, je trouve que c'est
17:48 d'une malhonnêteté intellectuelle qui me sidère
17:50 au point que je suis prêt à demander
17:52 un droit de réponse que je n'obtiendrai sûrement pas.
17:54 Et puis finalement, fondamentalement,
17:56 demain je l'aurai oublié, je m'en fiche.
17:58 Je peux concevoir qu'on n'aime pas,
18:00 mais les arguments utilisés sont fallacieux
18:02 et malhonnêtes.
18:04 (Applaudissements)
18:06 - J'adore cette émission-là.
18:08 Les deux, je les aime.
18:10 - Oui, les arguments.
18:12 - Ils sont bien, très bons.
18:14 - C'est grave et triste ce qu'il dit, quand même.
18:16 C'est-à-dire qu'il en est à se censurer,
18:18 à dire "je ne veux plus" à cause d'un article
18:20 ou de ce que pourrait dire la presse
18:22 ou des gens mal intentionnés.
18:24 - Mais c'est pas à cause de gens comme toi, Gilles.
18:26 - Non, non, non. Excusez-moi, je ne dis rien aujourd'hui.
18:28 Pourquoi m'accuser ?
18:30 - Parfois, tu montes au créneau pour des trucs
18:32 qui ne sont tellement pas ni sexistes,
18:34 ni homosexuels, ni...
18:36 - Non, non, non.
18:38 - Je vais te dire la vérité.
18:40 - On ne peut pas se moquer des religions, par exemple,
18:42 et là, lui dit qu'on a le droit de se moquer des religions.
18:44 - Je te soupçonne. Vous me soupçonnez.
18:46 - Oui, je te soupçonne.
18:48 - De ne rien dire.
18:50 - Si Cyril avait défoncé le programme,
18:52 je ne sais pas si tu aurais dit autant bien sur le programme.
18:54 - Ah, non, pas ça.
18:56 - Mais s'ils n'avaient pas été là,
18:58 est-ce que tu leur aurais dit que tu n'aurais rien dit ?
19:00 - Non, honnêtement, j'ai regardé ce matin.
19:02 Je ne savais pas qu'il y aurait les invités, ce matin.
19:04 Je ne savais même pas si je travaillais.
19:06 Donc, j'ai regardé l'émission.
19:08 - Il est là tous les soirs.
19:10 - J'avais pas la table encore.
19:12 - Il y a ton nom sur le siège.
19:14 - Pardon ?
19:16 - Il y a son nom sur le siège.
19:18 - Je ne suis pas comme Fatou. Moi, je te prends tous les jours.
19:20 Pas comme ta meuf.
19:22 - J'ai regardé sans savoir et je me suis dit
19:24 si on en parle, je vais vraiment regarder.
19:26 Et non, ça ne m'a pas choqué.
19:28 Et Géraldine, c'est un procès d'intention que vous faites.
19:30 - Non, non.
19:32 - Qu'en penses-tu ?
19:34 - Moi, je suis atterré par les journalistes
19:36 qui se mettent à défoncer
19:38 un programme qui, d'abord, a été connu
19:40 il y a 20 ans.
19:42 Donc, c'est normal qu'ils reprennent aussi
19:44 des trucs fleuves de ce qui se faisait
19:46 il y a 20 ans pour notre plus grand plaisir.
19:48 Donc, ils sont d'autant moins
19:50 condamnables que l'ont déjà fait.
19:52 Moi, je me suis...
19:54 Un jour, je t'ai raconté une blague à toi
19:56 ici même.
19:58 - On m'a écouté une tournée, carrément.
20:00 Tu te souviens ?
20:02 Alors que j'en racontais depuis 30 ans.
20:04 Mais il y a un jour, tout d'un coup, on me dit "ah non".
20:06 - Il a été cher.
20:08 - Bon, il n'avait pas dit "Jacques Hadid".
20:10 - C'est vrai.
20:12 - Je te jure que c'est ça.
20:14 - Il y a une scène que je voulais vous montrer.
20:16 C'est Armelle, Alexandre ou Sylvain
20:18 annoncent enfin à sa mère votre relation.
20:20 C'est comme ça que vous avez décidé d'introduire le Covid
20:22 dans la série. Et c'était réussi.
20:24 Parce que c'est vrai que vous avez parlé de tout ce qui s'était passé aussi.
20:26 - Sylvain !
20:28 Tu es rentré de Chine.
20:30 - Plus rien ne s'oppose à notre union, Maïla.
20:32 - Elle est morte.
20:34 La vie va pouvoir commencer.
20:36 - Mais non, maman, on n'est pas mort.
20:38 On a placé un super séjour dans une petite bourgade
20:40 modeste de 11 millions d'habitants au Havre.
20:42 Et c'est là que j'ai su trouver les mots.
20:44 Sur un marché typique en déguisant
20:46 un pangolin farci.
20:48 - Brasse-moi, grosse pomme de terre.
20:50 - Je ne sais pas si c'est la grime de l'avion
20:52 ou quoi, mais je crois que je trouve une petite griffin.
20:54 (applaudissements)
20:56 - Voilà, c'est vrai que vous avez parlé d'actu aussi.
21:04 Et il y a un truc qui est ressorti.
21:06 Puce Prime, il y a un extrait qui a ressurgi sur Twitter
21:08 et qui fait énormément de buzz.
21:10 Il date de 2003.
21:12 On y voit une scène sur les retraites
21:14 qui est encore d'actualité aujourd'hui.
21:16 Regardez, on est en direct. Il est 19h54.
21:18 Regardez cet extrait et vous allez vous dire
21:20 "ça, c'était en 2003". Regardez.
21:22 - Dites, Jean-Guy, c'est vrai qu'il va falloir
21:24 qu'on travaille plus longtemps avant de partir en retraite?
21:26 - Ah oui, 40 années de cotisation ne suffiront pas.
21:28 Faudra 41, voire 42 ans.
21:30 - Mais comment que je fais si je me fais virer
21:32 à 50 ans comme tout le monde?
21:34 - Eh bien, vous attendez de retrouver du travail
21:36 pour cotiser à nouveau. - Mais à 50 ans,
21:38 je risque de canner avant de retrouver un job, moi.
21:40 - Comme ça, vous n'aurez plus à cotiser. Elle est pas belle, la vie?
21:42 - Si. Enfin, je...
21:44 Je sais plus. - Non, ne l'en faites pas.
21:46 Nous, on sait.
21:48 - Ah ouais.
21:50 - 2003.
21:52 - 2003.
21:54 - Mais c'est exactement ce qu'on aime,
21:56 Caméra Café. Moi, je suis déçu du parisien
21:58 parce que d'habitude, le parisien, c'est populaire.
22:00 Parisien, tu vas au café, tu prends un café,
22:02 un verre d'eau et le parisien... - Mais il y a des mecs qui...
22:04 Les pages politiques, c'est très bien fait.
22:06 - Oui, mais c'est très bien comme genre...
22:08 - Moi, je lis... Enfin, je lis pas.
22:10 - Oui, mais là, moi, je suis déçu parce que justement, on attend
22:12 jusqu'au convenant. On les attend comme ça, les personnages.
22:14 On les attend même 20 ans après. On les attend avec cet humour-là.
22:16 - T'as vraiment envie de te foutre en l'air.
22:18 - J'ai vraiment envie de me foutre en l'air.
22:20 C'est une chance que Shirley soit venue ce soir
22:22 parce que je serais déjà fou.
22:24 - Ah, c'est un truc incroyable.
22:26 - Shirley, je te cache pas que Raymond te kiffe un peu.
22:28 - Il m'a secoué ton pote.
22:30 - Non, non, parce que déjà, dans Caméra Café...
22:32 - Non, non, non.
22:34 - Il est pas bien, il est pas bien.
22:36 - Non, là, il m'a appelé, il dit bonjour.
22:38 - Il est déçu.
22:40 - C'est la timidité, alors.
22:42 - C'est pas ça du tout. Je l'ai dit à Géraldine. Je suis arrivé très en retard.
22:44 J'ai vu Armel, j'ai dit bonjour à Armel et je ne t'ai pas vue.
22:46 - Non ? - T'étais sur le côté avec ta veste verte.
22:48 - Ah, j'étais vraiment à côté. - T'étais pas vue.
22:50 - T'as dit "elle a pris cher".
22:52 - Et quand tu es rentrée, j'ai dit à Géraldine "mais quel con, je lui ai même pas dit bonjour à Shirley".
22:54 - Oui, oui. - "Mais quel con".
22:56 - Elle m'a dit "lève-toi, va lui parler".
22:58 - Mais je l'ai dit "c'est chouette, un speed dating".
23:00 - C'est très sympa.
23:02 - Surtout, touchez pas à Caméra Café.
23:04 Surtout, touchez pas à Caméra...
23:06 - Cyril. - Ah, Cyril.
23:08 - Ah, oui.
23:10 - Sur des gens qui réagissent, justement.
23:12 - Non mais c'est étonnant du Parisien.
23:14 Le Parisien, c'est le peuple, c'est populaire.
23:16 Et Caméra Café, c'est très populaire.
23:18 Ils sont arrivés 3e, c'est pas pour rien qu'ils sont arrivés 3e.
23:20 2 millions, c'est pas rien.
23:22 - Il y a une amie, proche, j'adore,
23:24 qui m'envoie un mot et qui, je trouve, elle a raison.
23:26 Elle me met en fait, quand ce sont les gens devant leur télé
23:28 qui donnent leur avis sur Twitter, bah c'est le jeu.
23:30 Ils s'expriment en toute subjectivité sur un ressenti.
23:32 Mais quand c'est la presse qui se doit d'être neutre
23:34 et impartiale, qui s'engouffre dans ces procès
23:36 et ces indignations à la volée sans aucun recul,
23:38 c'est ultra inquiétant.
23:40 Voilà. C'est pas l'avis de Jean-Marc 98 sur Twitter,
23:42 c'est le Parisien.
23:44 Il faut les boycotter.
23:46 Ça sort de la sphère privée et perso et ça gangrène
23:48 toute la sphère publique. Le journalisme est mort.
23:50 - Ils se reprennent.
23:52 - Ils se reprennent.
23:54 - Elle a pas complètement tort.
23:56 C'est n'importe quoi.
23:58 Parce qu'aujourd'hui, en plus, ils font des articles.
24:00 T'as 3 tweets, Ripoux, ils te font un article.
24:02 Je sais pas, y'a un truc.
24:04 T'as vu, y'a eu sur Yahoo, à chaque fois.
24:06 Y'a des trucs.
24:08 Cyril Hanouna a dit à Benjamin Castagnac qu'il avait des petits yeux.
24:10 Non, mais les tweets...
24:12 Les tweetos indignés.
24:14 - Yahoo, ils m'ont allumé, moi, Yahoo.
24:16 Ils m'ont dit que j'avais dit, ici, à l'antenne,
24:18 que j'avais honte d'être marocain.
24:20 J'ai jamais dit ça du tout.
24:22 J'ai reçu des tweets et des insultes, des menaces de mort.
24:24 - Non, mais ça, c'était moi.
24:26 - Bah, ça va, alors.
24:28 Je me suis fait cartonner avec des insultes de fou.
24:30 - C'est qu'ils prennent des titres.
24:32 Je te dis que le titre, parce qu'on va pas lire leur article,
24:34 on s'en fout un peu, on va pas se mentir,
24:36 on n'a pas que ça à foutre non plus.
24:38 Donc, voilà, ils prennent les titres,
24:40 et derrière, lui, ils ont mis "Raymond a honte d'être marocain".
24:42 - J'ai honte des Marocains qui avaient enlevé le drapeau.
24:44 Vous vous souvenez ? Ils étaient montés pour enlever le drapeau de la Belgique.
24:46 C'est ces gens-là que j'avais honte.
24:48 Mais moi, j'ai jamais honte.
24:50 Et ils m'avaient fait ça, et du coup, je m'étais fait matraquer.
24:52 - Vous savez pourquoi ils font ça ?
24:54 Parce que, pour eux, ils doivent remplir, je sais pas, 100 articles par jour,
24:56 rien que sur un site "Media or People".
24:58 Et pour eux, ils doivent trouver absolument du contenu,
25:00 et c'est par ces tweets qu'ils peuvent rentrer et critiquer le programme.
25:02 - T'as mangé Nicolas Pernicoff ?
25:04 (Rires)
25:06 (Applaudissements)
25:08 (Rires)
25:10 - Il est toujours aussi gay.
25:12 - Sur la caméra, oui, qu'est-ce qu'il veut ?
25:14 - C'est plus étrange de la part du Parisien, quand même.
25:16 Comme j'y ai travaillé longtemps.
25:18 - Bah oui.
25:20 - À mon avis, t'as laissé ta patte.
25:22 - En général, au service culture spectacle du Parisien,
25:24 quand ils traitent d'un spectacle ou d'une pièce,
25:26 ils ne descendent pas la pièce.
25:28 C'est-à-dire que, par exemple, au cinéma,
25:30 s'ils voient un film qui est nul, ils vont pas en parler.
25:32 Parce qu'ils considèrent que c'est un endroit
25:34 où les gens ont envie de rire, d'avoir du plaisir dans le journal.
25:36 - De moins en moins.
25:38 - Donc là, ça sent quand même soit un règlement de compte,
25:40 soit une envie de se payer un spectacle
25:42 pour une raison un peu limite.
25:44 - Armelle, Alexandre et Jéré,
25:46 est-ce qu'aujourd'hui, Armelle, voilà,
25:48 qui écrit, vous écrivez, voilà, vous jouez,
25:50 est-ce que quand vous écrivez, quand vous jouez des trucs,
25:52 maintenant, vous faites hyper gaffe,
25:54 vous vous dites "un ensemble, on va se faire tomber dessus"
25:56 ou est-ce que vous êtes toujours aussi naturelle, Armelle ?
25:58 - C'est vrai que c'est moins...
26:00 facile qu'avant.
26:02 - Ah oui, tu te poses des questions, quoi.
26:04 Tu te dis à chaque fois "je vais dire un truc,
26:06 on va me tomber dessus", parce qu'en fait,
26:08 ce qu'elle dit, voilà, ce que je viens de dire là,
26:10 c'est parce que les mecs, maintenant,
26:12 les vrais journalistes, ce sont les gars
26:14 derrière leur tel sur les réseaux sociaux.
26:16 Et les journalistes ne font que reprendre
26:18 ce qui est dit par un tel ou un tel
26:20 qui est chez lui et qui a le droit de donner son avis.
26:22 Voilà, mais c'est vrai que c'est ça, le problème.
26:24 - C'est même les interviews. Moi, maintenant,
26:26 j'ai peur de faire une interview,
26:28 parce que si je dis un truc de travers
26:30 ou quoi, c'est repris en boucle.
26:32 J'ai un petit exemple pour Marc Andreoni,
26:34 qui faisait le "j'ai dit quelque chose"
26:36 qui était, voilà,
26:38 c'était une info qui n'était pas la bonne.
26:40 Et après, ça a été repris en boucle,
26:42 en boucle, en boucle, comme quoi il avait arrêté le métier.
26:44 Il n'a pas arrêté le métier. En plus, en ce moment,
26:46 il cartonne, il est dans "Vortex" et tout ça.
26:48 Et ça le... ça le...
26:50 mine, lui, parce que...
26:52 - Après, ça a été repris partout et derrière...
26:54 - Ah oui, et c'est pas bon pour lui.
26:56 Alors non, Marc Andreoni, boss,
26:58 et comme ça, je rectifie.
27:00 - Moi, je fais un spectacle qui s'appelle
27:02 "Le Peltacle", où je parle de tout ça.
27:04 Je suis sur scène. Je ne m'interdis rien,
27:06 sauf si c'est pas drôle
27:08 ou si ça me fait pas rire.
27:10 Mais aujourd'hui, j'estime que...
27:12 Moi, je suis un enfant de canal, comme tu le sais.
27:14 J'ai écrit pour "Les Nuls", je suis auteur historique
27:16 des "Guignols". J'ai écrit pour "Age", "Groland"
27:18 et "Caméra Café", entre autres,
27:20 et pour "Team Seat". Et donc,
27:22 en fait, j'estime que sur scène,
27:24 on a réfléchi à ce qu'on a dit
27:26 et puis c'est toujours des gens qui ont des limites
27:28 qui veulent imposer leurs limites
27:30 à eux, aux autres. Moi, je pars
27:32 du principe que je suis responsable
27:34 de ce que j'écris et si les gens veulent
27:36 interpréter bien ou mal,
27:38 eh bien, ils font ce qu'ils veulent.
27:40 Et me permettrais-je de dire... Je suis tout à fait
27:42 d'accord avec Gilles quand il dit
27:44 que c'est le principe des journalistes,
27:46 surtout sur le spectacle, le cinéma,
27:48 de dire "on n'a pas aimé, on n'en parle pas".
27:50 Et après, je pense que
27:52 de tout ce qu'elle a pu dire,
27:54 malheureusement, je pense qu'elle est passée
27:56 à côté de son sujet. C'est-à-dire
27:58 qu'elle n'a pas compris, en fait.
28:00 Et je pense qu'elle n'a réellement pas compris.
28:02 Et donc, c'est la notion
28:04 que je mettrais, mais
28:06 j'ai trouvé que ta copine
28:08 qui vient de t'envoyer le message est extrêmement juste.
28:10 - Voilà ce qu'elle a dit sur les réseaux sociaux.
28:12 - Et la différence avec la presse.
28:14 - Ah oui, bah oui, j'ai des amis intelligents aussi.
28:16 (Rires)
28:18 - C'est moi.
28:20 - Ah oui. Je le dis.
28:22 Daniel, toi qui es
28:24 franchement plus conservatrice,
28:26 ça te dérange tout ça ?
28:28 - Bien sûr que non. C'est des personnages
28:30 affreux, bêtes et méchants.
28:32 C'est évidemment, ça dénonce au contraire.
28:34 Tout ce qu'ils disent, on est horrifiés.
28:36 Et voilà. Et donc, c'est la meilleure façon
28:38 de passer des messages. Donc moi, je vous dis bravo.
28:40 Enfin, ouais, elle n'a pas compris.
28:42 Mais malheureusement, ça va être une génération
28:44 qui va se poser tellement de questions,
28:46 qui va être tellement abreuvée par les réseaux sociaux
28:48 ou que les gens prennent un petit truc mal.
28:50 Et ce qui est très grave,
28:52 c'est ce qu'a dit Bruno Solos.
28:54 C'est que vous voyez, il ne veut plus faire une quotidienne.
28:56 On va être privés peut-être de ça,
28:58 à cause de ça.
29:00 - C'est la cause des réseaux sociaux et de la presse.
29:02 Les réseaux sociaux et la presse
29:04 accumulés, en fait, ça devient,
29:06 ça transforme l'humanité
29:08 en réunion de copropriétaires.
29:10 C'est-à-dire, c'est de la connerie
29:12 au maximum, quoi.
29:14 (Rires)
29:16 (Applaudissements)
29:18 (Applaudissements)
29:20 (Applaudissements)
29:22 - Géraldine, est-ce que tu trouves que Gilles Verdin a changé
29:24 depuis qu'il a une nouvelle coiffure ?
29:26 - Oui, très bien. C'est dans la bonne direction.
29:28 Non, mais moi, en fait, ça me fait penser... On est tous des boomers,
29:30 en fait, autour de cette table, à part peut-être Delphine,
29:32 qui est beaucoup plus jeune, et Maxime.
29:34 Moi, on se reconnaît dans ces personnages, et j'ai l'impression
29:36 que quand on a 50 ans et plus, en fait, on est choqués
29:38 de rien. Mais moi, je pense que c'est la nouvelle génération
29:40 aujourd'hui qui est beaucoup plus réactive
29:42 sur les réseaux sociaux et qui s'indigne
29:44 pour tout et pour n'importe quoi.
29:46 Et c'est ça qui me fait peur, moi. - Et qui n'a pas vécu.
29:48 - Voilà. - Qui n'a pas vécu. - Et j'ai peur
29:50 de cette jeunesse-là, aujourd'hui, qui peut pas rire de tout
29:52 comme nous, en fait. C'est ça qui me fait peur.
29:54 - Et puis, je crois que le programme a cartonné
29:56 sur les jeunes. - Bien sûr. - Mais attends, mais...
29:58 - Le programme a cartonné. - C'est rassurant, du coup, alors.
30:00 - C'est rassurant. - Du coup, je suis plus inquiète.
30:02 - Daniel a adoré.
30:04 - Je te sens bien. - Daniel a adoré.
30:06 - C'est vrai que, Gérardine, si on voyait ça, nous...
30:08 - La dernière fois, Delphine s'est vénère parce qu'il y a un gars
30:10 qui avait râpé une carotte.
30:12 - Non, non.
30:14 - Il avait des carottes râpées, elle a dit "Ouais, vous maltraitez
30:16 les carottes." - Ah oui.
30:18 - Si on voyait ça en tant que nouveau programme, nous qui sommes
30:20 la jeune génération, avec, effectivement,
30:22 cette jeunesse révoltée
30:24 et très engagée, peut-être que ça nous ferait
30:26 vraiment réfléchir. Mais moi,
30:28 autant, j'étais jeune, mais je me souviens qu'à 7, 8 ans,
30:30 9 ans, j'avais déjà vu ça, donc ces personnages,
30:32 je les connais, et forcément, 20 ans après,
30:34 j'attends ces mêmes personnages un peu beaufs,
30:36 un peu pieds dans le plat.
30:38 - Oui, les attentes, pareil, c'est beau.
30:40 - C'est pour ça que c'est pas gênant. - J'ai une autre amie aussi qui a réagi,
30:42 qui me dit "Si les gens s'enlevaient les doigts du cul, ça serait tellement mieux."
30:44 - Ah, d'accord.
30:46 - C'est notre délire.
30:48 C'est notre délire.
30:50 (Musique)