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Transcription
00:00 -C'est toujours un quai pour les enfants.
00:02 C'est pas un jeu. On peut pas jouer avec la santé mentale des enfants
00:05 quand ils sont si jeunes.
00:06 On peut pas savoir ce qui va se passer dans 5 ans, dans 10 ans.
00:09 On peut pas s'amuser à cacher des trucs sur le canapé,
00:12 faire des trucs pour gratter 30 balles avec des chaussettes sales.
00:15 On peut pas. Moi, j'ai envie de dire à monsieur,
00:17 au lieu de me traiter de cochon ou de pigeon sur les réseaux,
00:19 reprends ta famille en main.
00:21 Reprends-toi, joue le rôle du père, joue le rôle de l'homme
00:25 et ne mets pas tes enfants en difficulté comme ça.
00:27 Autant, si elle a envie de faire ça
00:29 et qu'elle a envie de t'appeler de tous les noms,
00:30 qu'elle a envie de te griffer, laisse-la dans son délire.
00:32 Mais toi, reprends-toi.
00:34 J'ai envie de te demander de te reprendre.
00:36 Parce que tu peux pas laisser tes enfants dans une difficulté comme ça.
00:38 -Il y a un envers. -Ils vont vous répondre.
00:40 -Est-ce qu'on peut répondre par rapport au reportage ?
00:42 Moi, j'ai bien réprécisé.
00:44 -C'est marrant, je t'ai pas parlé.
00:45 -Il va te répondre après.
00:46 -Depuis hier, vous avez dit beaucoup de choses qui adressent à moi.
00:49 -Et après, Alexandre va vous répondre.
00:50 -Et après, Alex, il a des choses à vous dire aussi,
00:52 notamment à toi. -On l'entend pas, Alex.
00:54 -Tu vas l'entendre, t'inquiète pas.
00:55 -Parce que sur les raisons, je m'entends.
00:57 -Par contre, tu me laisses pas parler.
00:58 Hier, tu t'es fait plaisir, je t'ai pas l'air.
01:00 -Il va vous parler après. -Alors, s'il te plaît.
01:01 -Alors, déjà, par rapport au reportage,
01:03 je pense qu'il faut recadrer certaines choses.
01:05 Je l'avais précisé à ton rédacteur hier.
01:07 Il m'a dit "Non, on le dira pas ce soir, tu le diras demain."
01:10 Donc, le reportage qui a été tourné, effectivement,
01:12 il y a beaucoup de scènes très illustratives,
01:14 notamment les petits accessoires dans le coffre du convertible
01:17 qui ne sont pas un tiroir à simplement tirer, on est bien d'accord,
01:19 c'est un convertible qui est verrouillé,
01:21 que les enfants ne savent absolument pas ouvrir d'une part, d'autre part.
01:24 Nos accessoires ne sont pas rangés là du tout.
01:27 D'habitude, ils sont dans un sac en hauteur,
01:29 dans nos étagères, dans notre chambre.
01:31 On a tourné ce reportage sur une faible amplitude d'horaire,
01:34 en fait, en journée, quand les enfants étaient à l'école.
01:36 Nos contenus, nous, nous les tournons le soir,
01:38 quand les enfants sont couchés avec une porte verrouillée.
01:41 Et en fait, pour que ce soit représentatif, illustratif,
01:44 et comme Jéréme Star, avant tout, est mon ami,
01:47 on a toujours un petit peu, nous,
01:48 cette façon d'avoir du deuxième degré et de la déconnade dans nos tournages.
01:51 Là, les accessoires ont été placés à cet endroit-là,
01:54 expressivement, pour donner une illustration à la situation.
01:58 Tout comme la fameuse séquence où ça se dit "on est nus",
01:59 on ne l'est absolument pas.
02:00 D'ailleurs, Prevala, puis c'est toi qui l'as, je crois, dans ton téléphone.
02:03 C'est Alex qui l'a dans son portable, on a la vraie séquence,
02:05 parce qu'en fait, quand on dit "Jéréme, filme-nous",
02:09 on a la vraie séquence où Jéréme nous filme,
02:11 mais on voit qu'on n'est absolument pas nus.
02:13 C'est juste pour illustrer ce qu'on tourne comme contenu,
02:17 encore une fois, le soir, quand on est seul, à la porte, à la clé.
02:21 -Tu le feras même dans une grotte au 4e sous-sol,
02:22 ils vont les voir !
02:24 Ils vont les voir, tes vidéos !
02:25 On a l'impression que tes enfants ne verront jamais ces vidéos,
02:28 parce que tu parlais pas en même temps.
02:30 -C'est un plaisir armage, ça !
02:31 -Je l'ai parlé, mais laissez-la parler !
02:33 -Mais tu t'es fait plaisir, hier soir !
02:34 -Mais non, je me fais pas plaisir, je suis triste, peu importe la situation !
02:36 -T'es triste de quoi ? T'as juste la rage, t'aimes personne !
02:39 Comme Guillaume, il me fait rigoler, il était bien content,
02:41 moi, d'autre, que je fasse des stories sur son émission de radio
02:43 qui sort au mois de septembre, gratuitement !
02:44 "Combien je te veux te payer ?" "Bah non, quand même, je t'offre les stories !"
02:48 Je m'en fous !
02:49 Il était bien content que je fasse la promotion de son émission sur mon radio !
02:52 "Stop, les propriétaires, stop !"
02:55 Il me donne la purité de la bien-pensante !
02:57 C'est pareil !
02:58 Alors vous parlez que mes gosses ont se fait retabasser dans la cour d'école.
03:00 Je vais vous poser un contre-exemple tout simple.
03:03 Tout simple.
03:04 Le porno, c'est accessible aux plus de 18 ans.
03:07 Le football, c'est quelque chose qui concerne tous les gamins.
03:09 Mon fils de 5 ans, il aime le foot, il va en faire, d'ailleurs.
03:11 Donc dans la cour d'école, si votre cher mari, votre cher époux
03:15 va avoir des propos, va te donner des propos, comme c'est déjà arrivé,
03:18 très controversés ou très critiqués par rapport à telle ou telle équipe
03:21 ou telle ou telle personne,
03:22 puis que dans la cour d'école, on va dire
03:23 "Ouais, ton père, il a dit ça sur telle équipe, moi, je suis pour un tel,
03:25 je lui en mets une."
03:26 Alors par contre, si des gamins de 6 ou 7 ans ont accès au porno,
03:29 il y a un vrai problème.
03:30 Alors soit il y a un problème d'éducation
03:32 dans le cas où les parents parlent de porno devant les enfants,
03:35 ce qui n'est pas admissible ni acceptable,
03:37 parce que je vois pas à quelle heure un gamin de 6 ou 7 ans a accès au porno,
03:40 pour m'expliquer.
03:41 Et s'il a accès au porno par le biais d'un code mail...
03:43 -Elle est ados, elle est ados totale.
03:45 -En même 9 ans, c'est 18 ans.
03:46 -Non, non, non.
03:47 -C'est moi qui donne les paroles.
03:49 -Je peux pas finir.
03:50 -Elle nous apostrophe.
03:51 -D'abord Guillaume.
03:52 -Pardon, mais...
03:53 -Attends, je finis.
03:54 J'ai pas fini avec Mme Maillet.
03:55 Si on a accès au porno en dessous de 18 ans,
03:58 ce n'est pas normal non plus, en fait.
03:59 -Nous, nos gamins, à part Léo, personne n'a accès à Internet.
04:02 Personne !
04:03 Donc dans la cour de récré, c'est bizarre, nos gamins...
04:05 -On va pas faire les fous-culs !
04:07 -Non, mais attends, s'il te plaît !
04:08 -On a toutes vu...
04:09 -Toi qui dis que ton fils vient avec un gode dans la main le soir,
04:11 de quoi tu parles, Barbie ? T'as des enfants ?
04:13 S'il te plaît ! T'as des enfants ?
04:15 (Hurlement)
04:18 -La tête de mode. -Stop !
04:20 -Le coup comme ça, c'est inadmissible !
04:22 Vous êtes avec vous, ton cadre, à juger,
04:23 vous avez le droit de vues ou de mort sur nos gamins !
04:25 -Oui, on leur va le dire ! Non, on leur est dit "mais ça va pas !"
04:27 Nous, nous...
04:28 Non, non, non, c'est honteux, ce que vous êtes à dire !
04:30 Depuis hier soir, nous deux, on vous voit,
04:33 mais en fait, vous n'avez qu'une chance,
04:35 vous n'avez qu'une chance, c'est qu'on n'était pas là hier !
04:38 -On va tous en même temps !
04:39 -Vraiment, c'est honteux !
04:40 -Laissez-la finir !
04:41 -Non, mais attends, s'il te plaît !
04:42 -L'admissible !
04:43 -Tout le monde va répondre après !
04:44 -Tu sais même pas de quoi tu parles !
04:45 On est toujours les mêmes parents qu'on était il y a un an !
04:47 -Amandine, calme-toi, ma chérie ! -Top !
04:49 -Calme-toi ! Déjà Guillaume !
04:50 Déjà Guillaume, après Gérardine, après Kéline !
04:52 -Tu feras un sondage, c'est lamentable !
04:53 -Je préfère laisser tomber, c'est trop mauvais, tout ça !
04:55 -Voilà, bah t'as raison !
04:56 -Pas que ce que tu connais ! -J'ai l'impression que vous êtes choqués
04:58 que les gens soient choqués !
04:59 Mais vous vous dites quoi, qu'on va mettre la Légion d'honneur ?
05:01 -Non ! -Vous croyez que c'est bien, ça ?
05:02 -Ah non, pas ça !
05:03 -Vous vous attendiez à quoi ?
05:04 -Vous avez vu ce qu'il dit ?
05:05 (acclamations)
05:09 -Non mais excusez-moi !
05:10 Il faut quand même recontextualiser les choses !
05:13 -Il y a une tolérance, il y a un respect !
05:16 -Laissez-les parler, Amandine !
05:17 Vous tournez des contenus à caractère pédopornographique
05:20 pour 29,99 euros sur une plateforme,
05:23 vous la filmez sur le canapé familial,
05:25 qui est le canapé où vos enfants mangent des miels pops le matin...
05:27 -Ils mangent à la cuisine, mes enfants !
05:29 -Bien sûr que si !
05:30 Vous filmez ça en plus, et en plus,
05:32 vous venez prendre votre enfant similaire
05:33 comme une espèce de caution qui vous donnerait le droit
05:36 de tourner n'importe quelle vidéo dégueulasse !
05:37 Mais bien sûr que ça nous choque ! Vous croyez quoi ?
05:39 -Et moi, j'ai une autre question à vous poser.
05:40 Vos autres enfants, ils en pensent quoi ?
05:42 Ceux qui ont 10 ans ? -Mais ils n'ont pas l'âge
05:43 d'en penser quoi que ce soit ! -Et je pense, malheureusement,
05:45 pour vous, et je ne vous le souhaite pas,
05:46 mais que les conséquences de la grammatique
05:47 vous donnent un conseil.
05:49 L'argent que vous gagnez, mettez-le de côté,
05:50 parce que ça va vous coûter cher en psy !
05:51 -Ils n'ont pas l'âge de savoir quoi que ce soit !
05:54 -Géraldine, comment ça vous a été tout ça pour vous ?
05:56 -Tout simplement, je suis très très très gênée.
05:59 Je suis désolée pour toi, Léo.
06:01 J'ai l'impression que vous êtes des bêtes de foire.
06:03 Franchement, je me sens absolument pas à ma place.
06:05 Je ne sais pas bien que votre fils soit là.
06:08 Non, mais c'est mon travail.
06:09 -Mon fils, c'est lui qui a voulu venir.
06:10 -Je suis désolée. -Ce sont ses souhaits,
06:12 c'est pas le mien.
06:13 -Je pense que vous êtes vraiment dans les a priori,
06:15 et ça, c'est très grave. -Non, pas du tout.
06:16 -Vous faites des gênes ? -Bah si !
06:17 -Non, mais écoutez-moi, s'il vous plaît.
06:19 Parce que je pense que vous allez très très mal,
06:21 et je pense que vraiment, je me fais beaucoup de soucis.
06:23 -Elle a raté sa vocation de psy, bordel !
06:24 -Non, je pense que vraiment, vous allez mal.
06:26 Et ne me prenez pas de haut !
06:27 C'est vous qui prenez les gens de haut à dire "oui, si, oui, ça,
06:30 oui, ils vont pas venir, oui, sur la côté de la plaque,
06:32 oui, ils vont se faire tabasser".
06:34 -Je vous parle avec beaucoup de bienveillance.
06:35 -C'est pas possible, en fait, de dire des choses comme ça.
06:37 -Je pense que vous êtes là pour le buzz, pour le clash,
06:39 pour le scandale.
06:40 Vous êtes le Benjamin Lédic du cul.
06:42 -Bien sûr ! -Vous faites peur.
06:43 Bien sûr !
06:44 J'ai beaucoup de peine pour Léo.
06:46 J'ai beaucoup de peine pour Léo.
06:47 -Alors, il va vous répondre. -Non, mais ça me regarde pas.
06:49 -Mais il va vous répondre, c'est lui qui a voulu...
06:51 -Bien sûr qu'il va répondre. -Il a 17 ans !
06:53 -Vous avez une misogynie féminine, vous, on a déjà remarqué.
06:55 Au fil des épisodes, au fil des émissions,
06:57 on voit bien que vous avez une misogynie féminine.
06:58 Horrible ! C'est vous qui avez besoin de consulter, vraiment.
07:01 Nous, on va très bien, en fait, c'est vous qui montez
07:03 tous vos épingles sur les réseaux sociaux
07:05 et qui avez monté la haine avec vos débats à la con.
07:08 Clairement ! -Les débats à la con, c'était PMP.
07:09 Vous avez le droit de taimer. -Non, en revanche, Léo...
07:13 Léo, même s'il me dit qu'il a 17 ans et qu'il est très content
07:17 et qu'il trouve ça très bien, ça lui pose pas de problème,
07:19 même s'il me dit ça, eh bien, permettez-moi de penser
07:23 que je douterais de sa parole et que j'aurais peur pour lui
07:25 et qu'une maman aujourd'hui qui dit, en gros,
07:28 "On met pas les godes là et on met les fouets là",
07:30 je trouve que c'est pas normal.
07:31 -C'est pas normal que vous croyiez que les parents n'ont pas de sexualité ?
07:34 Vous savez combien de parents n'aient pas de sexualité ?
07:36 -On est pas sur Internet, on est pas dans l'ordinaire.
07:39 -2 millions de personnes, c'est la vie de votre école.
07:41 -Mais il se fait pas merder à l'école, lui, c'est super.
07:44 -Moi, je doute de votre bienveillance,
07:45 vous avez une animosité qui se reflète sur votre visage.
07:48 -Kéli, est-ce que tu veux répondre ?
07:50 -Non, maintenant, c'est clair.
07:51 -Kélia veut pas voir.
07:52 -C'est pas la peine. -Ca va mal se terminer.
07:55 -C'est bon, c'est bon. -C'est ça, on verra.
07:57 -Léo et Alexandre...
07:58 -Avec des gens comme vous, qui montent en épingle, oui.
08:01 -Léo et Alexandre... -Ils montent des scénarios en épingle.
08:04 -J'aimerais qu'on parle à Léo.
08:06 -Pauvre Léo.
08:07 -Comment tu te sens, toi, Léo ? Laissez-le parler.
08:10 -Moi, je me sens bien.
08:11 Après, c'est sûr que ça amène à se poser des questions,
08:14 que mes parents aient fait un choix pareil.
08:18 Ils m'en ont parlé avant, et comme ils m'ont dit,
08:21 si j'aurais mis un frein à ça, ils l'auraient pas fait.
08:24 Et moi, à travers ça, eux aussi, ils voyaient en plus de ça
08:27 une liberté d'agir, d'être et de penser,
08:29 parce que nous, on est tous élevés dans une liberté d'être et de parler.
08:34 On essaie d'avoir le moins de tabou possible
08:35 pour qu'on ait rien à se reprocher, rien à cacher,
08:38 qu'on puisse parler tout avec nos parents.
08:40 Et moi, j'ai des professeurs, et ça, je peux le dire,
08:42 ils savent même pas c'est quoi, le sexe,
08:44 donc c'est sûr, ils vont pas aller chercher, eux, sur Internet,
08:47 des vidéos de mes parents à poil.
08:48 D'ailleurs, même moi, ça m'est pas trippé
08:49 de voir mes parents niquer sur Internet,
08:51 donc je vais pas le chercher.
08:52 -Moi, ça me fait pas rire, Cyril.
08:53 -Mais vous êtes odieux !
08:55 -Vous êtes odieux !
08:56 -Laissez-le, l'attaquer pas Léo, le pauvre.
08:58 -C'est tragique. -L'attaquer pas Léo, le pauvre.
09:00 Vivien, déjà, c'est compliqué pour lui.
09:03 C'est bon, on n'est pas là pour enfoncer Léo qui a 17 ans.
09:07 -Vous êtes très étriqué.
09:08 Dans votre truc, faut penser comme vous,
09:09 sinon, dès que tout le monde pense comme moi.
09:10 -Non, pas que moi.
09:11 -Pas qu'Gine Bernet.
09:13 (acclamations)
09:14 -Non. -Alors, laissez-le.
09:16 -Tout le monde, on va arrêter.
09:17 -S'il vous plaît, s'il vous plaît.
09:18 -Non, non. -Alors, pas Gine Bernet.
09:20 -Alors, vous, et quand vous traitez votre concordeuse ?
09:22 -Pas Gine Bernet, qui n'a pas de canapé.
09:24 Non, non, juste.
09:25 Léo, Léo, juste.
09:26 Quand on dit que c'est...
09:28 Est-ce que, toi, ça te dérange ou pas du tout ?
09:31 Est-ce que, dans ta vie de tous les jours, ça a changé quelque chose ?
09:33 Dites-nous la vérité.
09:34 -Dans ma vie de tous les jours, non, ça a rien changé,
09:35 dans le sens où, dans tous les cas,
09:38 même si mes parents, ils sont orientés sur d'autres activités,
09:42 eux, ils sont heureux de faire ce qu'ils font,
09:45 donc moi, je suis content pour eux.
09:46 Après, forcément, je me suis dit...
09:48 "Putain, peut-être qu'on va me faire chier à l'école,
09:49 peut-être qu'on va se foutre de ma gueule et tout."
09:51 Non, moi, j'ai pas vu, j'ai pas constaté...
09:54 Je peux constater ça, non, parce qu'après, forcément,
09:57 déjà, c'est déplatant, c'est sécurisé,
09:59 c'est fait en sorte pour que tout ne fuite pas partout non plus,
10:01 et dans le pire des cas...
10:03 -Quand ça fuite, c'est traqué.
10:04 -Quand ça fuit, c'est traqué.
10:05 -Il y a beaucoup de gens pour suivre.
10:06 J'ai une liste comme ça tous les jours.
10:08 Parenthèse pour les leaks, les fuites.
10:10 En fait, les délinquants, c'est pas nous.
10:12 Nous, on est sur des plateformes cadrées, sécurisées,
10:13 encadrées par la loi,
10:14 on est soumis à un régime de l'Ursaf et on paie des impôts.
10:17 Les leaks, donc les fuites, tous les médias sont traqués,
10:20 tous les jours, les plateformes...
10:21 J'ai embauché quelqu'un récemment pour traquer les fuites
10:24 sur le web et les plateformes adjacentes,
10:27 parce qu'avec tout ce merdier, tout ce buzz, tout ce bordel,
10:30 évidemment, il y a des petits malins,
10:31 ils prennent les contenus, ils les achètent,
10:32 ils les repartagent.
10:34 C'est eux, les délinquants, c'est pas nous.
10:35 Ne mélangeons pas tout, en fait.
10:37 C'est eux, les délinquants, c'est pas nous.
10:38 Quand vous vous faites traquer, c'est pas de votre faute
10:39 parce que vous avez un simple vitrage.
10:41 -Amandine, laisse parler Léo et...
10:43 -Non, mais j'entends "lol" quand on parle de fuites.
10:45 -Léo, donc aujourd'hui, toi, Léo,
10:48 tu leur dis quoi à tes parents ?
10:50 Tu leur dis si ça va...
10:52 -Moi, mes parents, ils ont décidé de faire ça.
10:55 Après, voilà, c'était leur choix.
10:56 Moi, je respectais leur choix,
10:58 et puis ils m'ont expliqué pourquoi ils voulaient faire ça,
11:00 ils m'ont expliqué ce qu'ils voulaient en tirer, en fait.
11:03 -Qu'est-ce qu'ils voulaient en tirer ?
11:04 -Bah... Comment dire ?
11:07 D'exprimer... Déjà, de... Comment dire ?
11:10 Pas de banaliser ça, mais plus de...
11:13 Qu'il y ait moins de tabou à propos du sexe vis-à-vis ça,
11:15 de vulgariser la chose.
11:17 -C'est de l'argent aussi, on va pas se raconter une histoire.
11:18 -C'est de la monétisation de contenu,
11:20 comme des influenceurs,
11:21 comme les influenceurs, tout simplement.
11:23 -Vous êtes des influenceurs, en teub.
11:25 Non, mais voilà, c'est vrai.
11:27 -Non, mais c'est de la monétisation de contenu,
11:31 effectivement, mais qui n'est absolument pas interdite.
11:34 -Alors, Alexandre, qu'on n'a pas entendu depuis qu'il est venu.
11:37 Quand Raymond te dit, Alexandre...
11:40 -Tu l'as dit, déjà ?
11:41 -Je lui ai dit, parce que c'est beau de faire des vidéos
11:44 sur Internet pour faire le beau sur Internet,
11:46 mais moi, je lui dis juste, fais attention à tes enfants,
11:49 reprends ta famille en main.
11:50 Si t'as une femme qui part dans tous les sens
11:52 parce qu'elle veut ta lumière,
11:53 essaye-toi de reprendre les choses,
11:55 de dire, voilà, faut que je fasse attention,
11:57 de pas me laisser embarquer dans n'importe quoi.
11:59 Les enfants, ils ont 3 ans, ils ont 6 ans,
12:00 évidemment qu'ils parlent pas aujourd'hui,
12:02 évidemment que tu as un enfant de 3 ans qui va pas venir...
12:04 "Parents, convocation !
12:05 C'est pas bien, ce que vous faites avec le canap' !"
12:07 Ils ont 3 ans ! Je pense à après, moi !
12:09 -Mais on fait rien d'interdit.
12:10 -Et je te regarde dans les yeux,
12:12 c'est beau de faire des trucs sur Instagram,
12:14 mais reprends ta famille en main, tu dois être l'homme,
12:15 tu dois être le patriarche,
12:17 fais attention de pas te faire engrainer
12:18 par ta femme qui est en train de faire n'importe quoi.
12:21 -Non mais en fait, toi, t'es hyper objectif.
12:23 -Je te parle pas ! -On est très objectifs, hein !
12:26 (acclamations)
12:28 -S'il vous plaît.
12:29 S'il vous plaît.
12:31 -Moi, je te participe, en fait !
12:33 -S'il vous plaît.
12:34 S'il vous plaît, s'il vous plaît.
12:37 S'il vous plaît, s'il vous plaît.
12:39 -Non mais on aimerait qu'Alexandre lui réponde, Amandine.
12:42 -Alexandre. -Mais là, ton homme,
12:43 il va parler comme un homme, putain !
12:45 -Alexandre. -Il fait des vidéos sur Internet,
12:47 laisse-le parler ! -C'est vrai, Amandine.
12:49 -Vous allez pas faire que...
12:50 -Il y a des macarons dans la chambre d'hôtel !
12:52 -Pas que ça, dans la vie ! -Mais il nous suit, c'est un fan !
12:54 C'est un fan dans le délire, en fait !
12:56 -Il est abonné, lui, je pense.
12:57 -Alors, Alexandre, qui a envie de s'exprimer.
12:59 -T'as pas peur pour tes enfants, Alex ?
13:00 -Non, moi, j'ai pas peur pour mes enfants,
13:02 parce que, franchement, on sera toujours là pour eux,
13:04 puis qu'on est là pour eux.
13:06 Et le truc, c'est qu'on fait ça le soir,
13:10 ça passe à la journée.
13:11 -Mais même si tu le fais au moins...
13:12 -On s'occupe, on les amène à l'école, on fait des sorties,
13:15 on va dans les bois, on vit avec eux.
13:17 Tu vois, en fait, on fait des sorties, on n'est pas des...
13:20 -Vous achetez des yaourts, des îles flottantes ?
13:21 -En fait, tu le laisses pas parler !
13:22 -Laisse parler ! -T'es irrespectueux !
13:24 En fait, t'as le seum ! Tu peux pas nous plairer, c'est tout !
13:27 T'es pas objectif ! T'es pas objectif !
13:29 -On fait des contenus le soir. -Alexandre, vas-y.
13:31 -On fait des contenus le soir. -Elle l'a dit.
13:33 -Voilà. -Elle l'a laissé pas parler !
13:34 -C'est nous. -On colle !
13:36 -C'est notre truc à nous.
13:37 Nos enfants, ça n'a rien à voir. Pourquoi nos enfants ?
13:40 Nos enfants, on se lève le matin, on s'occupe d'eux.
13:42 Voilà, stop ! Pourquoi mélanger tous les enfants avec les contenus ?
13:46 Non, là, vous mélangez tout, c'est ça, le truc.
13:48 Quand je vous entends dire "ouais, il faut leur enlever les enfants",
13:51 oui, il faut leur enlever... -J'ai dit non, y a un.
13:53 -T'as dit non, mais tu nous tailles !
13:55 -C'est dégueulasse ! Nous, nos enfants, on les aime.
13:57 Nous, on a 8 enfants. Si on a fait 8 enfants,
14:00 c'est pas pour les laisser de côté et puis faire de la merde.
14:02 On s'occupe de nos enfants. -Mais je veux parler !
14:04 -On s'occupe de nos enfants. Il faut arrêter de juger.
14:07 Vous jugez. Vous savez pas ce que vous dites,
14:09 que vous jugez. Et moi, je trouve ça pas normal,
14:10 de juger les gens comme ça, juste parce qu'on fait des contenus
14:15 pour adultes le soir, dans une plateforme privée.
14:17 -Moi aussi, je veux parler. -C'est privé.
14:18 Si quelqu'un... Voilà, c'est sur YouTube et tout,
14:21 ça veut dire que c'est des délinquants, comme elle disait,
14:22 qui les ont fait...
14:24 Ça veut dire qu'il y a du trafic, là-dedans.
14:25 Ça veut dire que les gens gagnent de l'argent sur nous.
14:27 Nous, on n'y peut rien. Nous, on fait de nos contenus, c'est tout.
14:29 -Des victimes, en fait. -Des victimes. Chut, oh !
14:31 -Ah bah oui, on se fait subtiliser nos contenus.
14:33 Les gens sur les plateformes signent une charte d'utilisation.
14:35 Ils n'ont pas le droit de faire ça.
14:36 -Il y en a un qui est d'accord avec vous ici,
14:38 c'est Gilles. J'aimerais avoir son point de vue.
14:40 -Alors, je trouve que la manière dont mes collègues...
14:42 -Le parti de cette vidéo. -Chut, oh ! Laissez parler, les gens.
14:43 -Je vais laisser parler pendant 10 minutes, Géraldine.
14:45 -Vous m'énervez, ce soir. -Je trouve que la manière
14:47 dont mes collègues jugent et lynchent cette famille
14:49 est indigne, honteux et ahurissant.
14:51 -Merci, Gilles. -Parce que là, c'est du parti pris.
14:53 (Hurlements)
14:56 -Allez, Gilles. -C'est du parti pris total.
14:58 Même les paroles sensées du jeune Léo de 17 ans
15:02 ne vous font pas taire. -Ferme le fort, tu sais !
15:04 -Vous n'êtes pas les parents de Léo, et heureusement pour Léo !
15:07 Mais quels parents serez-vous ? C'est ahurissant, ce que vous faites.
15:10 -Tu peux laisser parler, là !
15:11 (Hurlements)
15:13 -C'est l'insulte ! C'est l'insulte !
15:16 C'est l'insulte des faibles ! -Pas toi, Géraldine !
15:18 Pas toi ! -C'est l'insulte des faibles !
15:20 -Pas toi ! Pas toi, Géraldine !
15:22 -Voilà !
15:23 "À l'insulte des faibles, je répondrai par l'amour d'une famille
15:26 pour ses enfants." -Mamie !
15:27 (Hurlements)
15:29 Juste, s'il vous plaît ! Mamie, ne te mêle pas de ça !
15:31 Ne te mêle pas de ça ! Toi non plus, ne te mêle pas de ça !
15:33 -T'as oublié ta gueule ! -Géraldine, pas toi !
15:35 -C'est plus fort que moi, là ! -Pas toi ! Alors...
15:38 -Pas de la démagogie de Gilles Verdez !
15:39 -Non, non ! -C'est de Mme Maillet,
15:42 la bien-pensante ! -Ah !
15:43 -La bien-pensante de Wich ! -Vos partis pris en amartes !
15:47 Vos partis pris en amartes !
15:48 (Hurlements)
15:49 -S'il vous plaît !
15:50 Léo, moi, la question, est-ce que t'es heureux dans ta vie ?
15:53 -Voilà, c'est ça. -Moi, je suis heureux dans ma vie.
15:56 Que ce soit dès que... -T'es un boum dans ta gueule !
15:59 (Rires)
16:00 -Laisse-le finir, Léo !
16:01 -Quand ils ont commencé à faire ça ou avant,
16:04 elle a pas changé, en fait.
16:05 J'ai toujours été content dans ma vie, j'ai des parents qui sont là pour moi,
16:08 et s'il y a des gens qui peuvent pas le comprendre et qui peuvent encore juger,
16:10 je les emmerde et c'est tout. -Bravo !
16:12 -Alors, juste, Léo, je voulais parler d'un truc important, quand même,
16:16 c'est que ça rapporte énormément d'argent.
16:17 On a vu que ça vous a rapporté près de 26 millions.
16:19 -Fallait que j'aire les comptes, hein !
16:20 J'ai pas d'autre comptable, encore ! T'es un jour un remarquant !
16:22 -Oui, mais est-ce que votre vie a changé ?
16:24 Est-ce que vous avez plus de...
16:26 -Moi, je vais te dire, depuis que je suis gamin,
16:29 que ce soit pour moi ou mes frères, moi, tu vois, à Noël, à mes anniversaires,
16:32 j'ai toujours demandé les dernières consoles, les trucs les plus chers,
16:35 je les ai toujours, que ce soit avant ou après,
16:37 ou maintenant. -Même quand on avait pas d'argent.
16:38 -C'est pas une question d'argent, c'est pas "je prends leur parti
16:41 parce qu'ils gagnent plus d'argent ou autant d'argent",
16:44 c'est pas une question d'argent.
16:45 Moi, mes parents, s'ils sont épanouis dans leur travail,
16:46 s'ils sont heureux dans ce qu'ils font,
16:48 bah tant mieux. Moi, ma vie, elle a pas changé,
16:50 et eux, ils sont heureux dans ce qu'ils font,
16:51 donc je vois pas où est le problème.
16:52 -Alors...
16:54 -Le problème, il est dans le cerveau de certaines personnes,
16:55 je pense. -Mathieu ?
16:56 -Moi, je veux juste dire un mot.
16:58 Quand je sais pas, moi, j'ai pas d'enfant,
17:00 quand je sais pas, je demande à ceux qui savent.
17:02 Ceux qui savent, c'est psychiatres et pédopsychiatres.
17:04 Alors, j'ai regardé sur Internet, pardon,
17:06 juste l'impact que ça peut avoir pour des enfants
17:09 de voir leurs parents faire l'amour.
17:11 -Mais nous, on va pas ! -J'entends bien.
17:13 -Il y en a plein, des bien-pensants, des femmes parfaites,
17:15 où ils sont chopés après les balles, ça nous dégage bien.
17:18 -Il a 17 ans, il est déjà grand.
17:19 -Un jour, ça fuit, pour ceux qui ont 3-6 ans.
17:20 -Mais ça fuit, c'est du porno, encore une fois.
17:22 -Donc, ça fuit, c'est pas de votre faute, mais peu importe.
17:24 -Chez Daniel aussi, ça fuit.
17:25 -Quand ça aura fuité, que ce soit de votre faute ou pas,
17:29 les gamins l'auront vu.
17:30 Et selon les pédopsychiatres, c'est un véritable traumatisme
17:33 que de voir ses parents faire l'amour,
17:35 comme on l'a vu tout à l'heure pour cette gamine de 5 ans
17:37 qui a vu son père se faire battre.
17:39 Pensez 3 secondes, vraiment, si vous pouvez,
17:41 et je donne pas de son, j'en ai pas,
17:42 donc je demande à ceux qui savent, pédopsychiatres,
17:44 pensez à 3 secondes à ces gamins de 3 ans.
17:46 -Et combien de gamins descendent de leur chambre ?
17:48 Parce que ça, on en voit plein sur les forums de maman.
17:50 Moi, j'ai été enceinte pendant plus de 10 ans,
17:53 donc crois-moi au lieu que les forums parentaux,
17:54 je les ai côtoyés, fréquentés de près pendant longtemps.
17:56 Et postpartum, etc.
17:58 Combien de parents se sont...
18:00 Voilà, je dis "merde, purée, le gamin Sylvester Niel
18:02 a ouvert la porte, il nous a surpris."
18:04 -C'est pas pareil de voir son père, de voir ses parents faire l'amour.
18:07 C'est pas pareil.
18:08 -Mais c'est encore pire.
18:10 Mais personne n'a vu quoi que ce soit, en fait.
18:12 -A quelle heure des enfants ont accès à Internet ?
18:15 -Mais peu importe si un jour, ils ont un cerf.
18:17 -Mais à quel âge ?
18:18 -Merci, mais pas.
18:20 -A l'âge où ils sauront, comme Léon Cousset,
18:21 tu crois que lui va nous chercher sur Internet ?
18:23 -Amandine...
18:24 -Sans déconner, sans blague,
18:26 faut quand même sacrément tordu pour chercher ça sur Internet.
18:29 -Si je devais écrire un livre sur vous,
18:30 je dirais "De postpartum à postpartouze".
18:32 (Rires)
18:33 -Non, on ne fait pas de partouze.
18:35 -Non, non, je rigole.
18:37 -On ne fait pas de partouze, non.
18:38 -Est-ce que je peux vous laisser le dernier mot ?
18:39 -Qu'est-ce que vous auriez à dire à Raymond ?
18:41 -Pourquoi toujours moi ?
18:42 (Rires)
18:43 -Non, moi, je pense que...
18:44 -Parce que t'as plus d'enfants.
18:46 -Moi, j'ai rien à lui dire. Toi, t'as qu'à lui dire.
18:47 -Moi, j'aimerais bien.
18:48 -Il est plus objectif que tout ce monsieur
18:50 parce qu'il nous aime pas.
18:51 C'est vrai que c'est compliqué de parler
18:52 avec quelqu'un qui n'est pas Marcel et Objucine.
18:53 -La poissonnière, là.
18:54 -La poissonnière.
18:56 -On n'a pas changé.
18:57 -Moi, j'aime bien le poisson, c'est plein de sos,
18:58 mais Gat, j'adore.
18:59 (Propos inaudibles)
19:17 -Alors, pour Raymond le petit cochon,
19:20 je vais te faire un code promo.
19:22 -Un code à quoi ?
19:23 -A moins de 20.
19:24 -Il est fan, hein ?
19:25 -On a pas le temps, là.
19:27 -Un code promo.
19:29 -Un code promo pour...
19:30 -Vous avez vu vos têtes ?
19:31 -Mais oh !
19:32 -Pourquoi tu...
19:33 -Je veux regarder du plomb.
19:35 (Rires)
19:36 -Pourquoi t'es sur nos soirées du jour, toi ?
19:38 -Je vais relaisser.
19:39 Si je veux regarder du plomb...
19:40 -Mais attends, mais attends.
19:42 Moi, tu sais, moi, je vais te dire un truc.
19:43 -Je vais voir des gens beaux.
19:44 -Je pars.
19:45 Je te réponds, là.
19:46 Je vais te dire un truc, parce que t'as vu ta gueule,
19:48 tu te trouves beau, toi ?
19:49 Écoute-moi, écoute-moi.
19:50 Déjà, c'est un truc, les gens que j'aime pas,
19:51 je vais pas les voir sur Internet.
19:53 -Qu'est-ce que tu fous sur nos stories ?
19:54 Qu'est-ce que tu fous sur nos stories ?
19:55 -On me les envoie !
19:56 -Parce que tu regardes, moi, je m'intéresse pas.
19:58 -Oh, s'il te plaît.
19:59 -Moi, s'il te plaît, j'aimerais laisser le mot de la fin.
20:01 -Il passe sa vie sur nos stories.
20:02 -J'aimerais laisser le mot de la fin à Léo, s'il te plaît.
20:03 -Il doit avoir un peu de calme.
20:04 -Le mot de la fin, Léo.
20:05 -T'es bête.
20:07 -Il sait tous les jours, il sait tout ce qui se passe.
20:08 -Y a que Léo qui est bien.
20:09 -Non, c'est Léo, déjà.
20:10 Vas-y, apprends à parler.
20:12 -C'est Léo, c'est Léo.
20:13 -Il parle et il s'aime pas quand il s'appelle.
20:14 -Y a que Léo qui est bien.
20:15 -Allez, Léo, le mot de la fin.
20:16 -Euh...
20:17 -Deb.
20:19 -Voilà, même...
20:20 (Rires)
20:21 -Pars-toi, j'assure.
20:22 -Vraiment, j'y vais.
20:23 -Vas-y, Léo, le mot de la fin.
20:25 Léo.
20:26 -Ouais.
20:27 Après, voilà, de mon point de vue,
20:28 même si mes parents, voilà, ils ont changé d'activité,
20:30 ils sont comme ils sont, ils resteront comme ils sont.
20:33 Moi, ils m'ont élevé, ils sont toujours...
20:35 C'est toujours mes parents.
20:36 Même s'ils font ça maintenant, c'est toujours mes parents,
20:38 et je sais qu'ils sont toujours là pour leurs gosses.
20:40 Donc même si un jour, y a des problèmes avec les gamins,
20:43 que ça soit à l'école, que ça soit sur Internet ou quoi,
20:45 y a des mesures qui seront prises et qu'ils feront quelque chose pour ça.
20:48 Même s'ils ont décidé de faire ça, forcément, y a des enjeux,
20:50 forcément, ça amène à se poser des questions.
20:52 Et je pense pas qu'une telle vague de haine, en fait,
20:56 une telle vague de...
20:57 Les gens se mettent à notre place, en fait.
20:59 Ils parlent pour nous sans savoir qu'est-ce qu'on vit, en fait.
21:01 Et ça, je trouve ça un peu dégueulasse.
21:03 -Vas-y, Léo.
21:05 [Musique]

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