• l’année dernière
À Saint-Brévin-les-Pins, près de Nantes, l'ambiance s'envenime autour du projet d'implantation d'un nouveau centre d’accueil pour demandeurs d'asile. Des menaces de mort sur le maire et des pressions sur les parents pourrissent le débat local. Des pressions d'autant plus importantes qu'un autre projet, en Bretagne, a été annulé suite à ce type d'intimidations.

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Transcription
00:00 Le CADA de Saint-Brévin devrait ouvrir à la fin de l'année.
00:03 Les opposants espèrent stopper ce projet de centre d'accueil des demandeurs d'asile situé près d'une école.
00:09 Ils craignent l'agression des enfants par des migrants.
00:13 Des anti-CADA dopés par l'abandon du centre qui devait être implanté à Calac en Bretagne.
00:20 On peut faire plier le maire dans son envie d'imposer comme ça,
00:27 unilatéralement je dirais son projet.
00:30 Sauf que c'est l'État qui pilote le projet.
00:33 Le maire, favorable à l'accueil des migrants,
00:35 rappelle que le terrain a été vendu à l'unanimité du conseil municipal.
00:40 Je ne pense pas que l'État arrêtera ce projet.
00:42 Pourquoi ?
00:45 Je crois que c'est un projet qui est au niveau national,
00:47 où il faut multiplier les centres d'accueil pour les demandeurs d'asile.
00:52 Ils disent qu'ils ont gagné à Calac
00:53 et qu'ils ont augmenté la pression sur la commune de Saint-Brévent.
00:57 Il y a une espèce de mainmise qui a été faite par les parties d'extrême droite.
01:04 Un certain nombre de parents d'élèves ont reçu des mails à leur adresse personnelle
01:08 disant que si par exemple leurs enfants allaient se faire violer par des migrants,
01:12 c'est eux qui seraient responsables.
01:14 La commune accueille des migrants depuis 2016
01:17 sans qu'aucun incident n'ait été signalé.
01:21 [Musique]

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