Réforme des retraites : à l’Assemblée, bataille de sièges et échanges musclés pour débuter

  • l’année dernière
Ce lundi, le texte de la réforme des retraites est arrivé en commission des Affaires sociales. Les premiers échanges (tendus) ont donné le ton des jours à venir.

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00:00 Alors on va commencer déjà par ouvrir les chakras de bon matin quand même.
00:03 Apparemment il y aurait un petit problème de place.
00:18 Il y a de la place ici.
00:22 Je tiens à vous dire chers collègues qu'il y a encore de la place à ma droite.
00:26 Peut-être pourrions-nous faire une demande de déplacer la commission des affaires sociales
00:30 dans une salle plus grande afin de permettre à tous les collègues qui le souhaitent
00:34 de participer à nos travaux sur un sujet d'une telle importance.
00:37 Moi j'aime bien le collectif mais là on se sent quand même plus encerclés que collectif.
00:43 On est très très comprimés.
00:44 Je pense que dans une meilleure salle on sera en capacité de mieux se parler.
00:47 Est-ce que pour l'ambiance madame la présidente vraiment je pense que c'est important ?
00:50 Je trouve ça assez incroyable que la seule discussion
00:54 soit sur la taille de la salle.
00:56 Vraiment très honnêtement c'est se moquer du travail de la commission des affaires sociales
01:00 et je l'engrête.
01:01 Qui est contre ?
01:10 La compte est déjà là. Qui est contre ?
01:16 Gardez bien s'il vous plaît, on compte parce que...
01:21 Non ! Ce monsieur Descadres a dit exactement ce que nous pensions.
01:29 C'est que vous êtes au service de la finance plutôt que de la France.
01:32 C'est que vous êtes au service aujourd'hui avec ce projet
01:35 très clairement des fonds de pension plutôt que des salariés français.
01:38 Vous décidez de privilégier les régimes spéciaux des bourges
01:45 et vous décidez de déclarer la guerre aux cheminots, aux électriciens gaziers.
01:51 Aux agents de la RTP en épargnant ceux qui font du pognon en dormant.
01:57 Maintenant il faut vraiment ouvrir les yeux sur notre système économique et social.
02:01 Oui à la paresse et oui à la réduction du temps de travail.
02:04 Très bien, monsieur Corbière.
02:10 Pas de provocation.
02:12 Il y a un débat, un contre-débat mais personne ne méprise personne.
02:17 Madame Pannot, vous avez un bel organe comme moi.
02:20 Je vous entends sans micro jusqu'ici.
02:23 Je vous entends jusqu'ici.
02:24 Madame la présidente Pannot, s'il vous plaît,
02:26 je passe la parole à monsieur Corbière et lui seul à la parole.
02:30 Alors, petite information, ce matin nous avons examiné 58 amendements
02:47 pour la matinée, il ne nous reste plus que 5 503 amendements à examiner.
02:56 Très bien.
02:57 Allez.
02:58 [Musique]

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