Porte-Parole de la CGT 94, Benjamin Amar revient sur les mobilisations contre la réforme des retraites, notamment pendant les vacances scolaires : «Il y a l’expression d’une colère inédite».
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00:00 comme j'étais en train de vous le dire, on a une mobilisation profondément ancrée et enracinée, y compris dans des endroits où ça n'est pas le cas.
00:08 Donc ça veut dire que ça, c'est à prendre en compte. Vous m'avez posé une question de "Est-ce qu'on va continuer ?"
00:12 Je vous dis oui, vu les circonstances, et étant donné justement la mobilisation enracinée dans des endroits où elle ne l'est pas,
00:20 tout ceci veut dire qu'il y a l'expression d'une colère inédite et qui finalement prend en compte de manière comme un peu, vous savez,
00:29 des couches sédimentaires, c'est-à-dire ce sont des couches qui s'accumulent contre la politique du gouvernement,
00:34 et il est évident qu'on ne s'interdit rien et que la CGT a toujours dit, notamment dans un certain nombre de fédérations,
00:42 que les vacances scolaires ne seraient pas une trêve. Je vais vous dire qu'on mesure bien, que tout le monde mesure bien,
00:51 mais je pense que quand on regarde les enquêtes d'opinion, c'est le cas. Est-ce qu'il vaut mieux des vacances impactées,
01:00 des vacances gênées par les mouvements de grève ou est-ce qu'il faut travailler deux ans de plus ?
01:07 Trouvez-moi un français qui va vous dire "Bon écoutez, moi tant pis, je préfère avoir mes vacances et tant pis pour les deux ans de travail en plus".
01:17 Non, ça n'existe pas. Donc effectivement, d'abord, ce n'est pas un problème.
01:20 Merci Benjamin Amart.
01:22 Ce n'est pas complètement inédit.
01:24 [Musique]
01:27 [SILENCE]