Georges Fenech : «On a dans notre système d'aménagement de peine une forme de dévitalisation de la sanction»

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Georges Fenech : «On a dans notre système d'aménagement de peine une forme de dévitalisation de la sanction, les peines ne font plus peur»

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00:00 Pour les peines qui vont jusqu'à un an d'emprisonnement, c'est 14 jours par mois.
00:05 Pour les peines qui sont supérieures à un an, c'est six mois par an.
00:10 Six mois par an.
00:12 C'est-à-dire que quelqu'un qui est condamné par une cour d'assise à 10 ans de réclusion,
00:17 il fera que cinq ans.
00:18 Et encore, si jamais il fait des efforts particuliers, tant mieux.
00:22 Soins, quoi que ce soit, il peut sortir au bout de quatre ans.
00:25 Donc on a dans notre système d'aménagement de peine,
00:31 ce que je considère moi être une forme de dévitalisation de la sanction,
00:35 ce qui fait que les peines ne font plus peur.
00:38 Véritablement, je parle des récidivistes, je parle pas des primo-délinquants.
00:42 Et on peut se poser la question, parce que est-ce qu'on n'a pas une responsabilité collective,
00:46 nous tous, dans ce système d'aménagement de peine qui ne correspond plus à la réalité
00:51 de l'enseauvagement que nous vivons actuellement dans notre pays.
00:55 On s'interroge, voilà un individu qui est sorti d'une cour d'assise,
00:59 qui a donc purgé, je préfère le terme purgé, exécuté,
01:01 il a purgé sa peine avec les réductions de peine,
01:04 qui doit comparaître devant une autre cour d'assise.
01:06 Donc il a un profil particulièrement dangereux, cet individu.
01:11 Et il est dans la nature, en réalité.
01:13 C'est ça la question.
01:14 Il devait compter.
01:15 [Musique]
01:18 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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