Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse, parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui me donne l'énorme.
00:08De mes amours, mes humeurs, mes tendresses, de mes retours, mes fureurs, mes faiblesses,
00:16parlez-moi de moi, parfois avec rudesse, mais parlez-moi, parlez-moi de moi.
00:24Bonsoir à tous ! Bonsoir à tous ! Sabrina Medjeber, Geoffroy Lejeune, Olivier Dardigolle,
00:30Gilles-Louis-Golnadès, une chanson à ses élèves de Guy Béart et de Jeanne Moreau.
00:35Pourquoi ? Parce qu'on est vraiment entrés dans la starak de la vie politique,
00:40ou dans le bonheur et dans le prêt de la vie politique.
00:43Ce matin, j'ai écouté toutes les Passations du pouvoir, je n'ai jamais vu ça.
00:46Les gens, maintenant, ne parlent plus que d'eux, de leur père, de leur mère, de leurs émotions.
00:51C'est la starak, c'est-à-dire qu'il y en a un qui a parlé de la France, c'est Bruno Retailleau.
00:55Lui, il a parlé de la France. Les autres, ils parlent d'eux.
00:58Très bien, pourquoi pas, parlez-moi de moi, il n'y a que ça qui m'intéresse.
01:01Passation du pouvoir, c'était aujourd'hui.
01:05En entrant dans ce ministère, je pense à mon arrière-grand-mère, je pense à ma grand-mère,
01:14je pense à ma belle-mère, je pense à ma tante, à ma soeur,
01:19qui furent toutes AESH, institutrice, professeure, directrice d'école, principale de collège.
01:28Je pense à cette lignée de hussardes de la République qui m'ont fait tant aimer notre école.
01:34Gabriel Attal et Michel Barnier ont évoqué leur mère.
01:40Je voudrais évoquer la mienne, qui m'a appris petit un proverbe italien, éloge de la nuance.
01:58Il faut du vent dans les églises, mais pas au point d'éteindre les bougies.
02:05Je m'appelle Priska Tevneau, ça je pense que vous le savez largement,
02:10mais je m'appelle aussi Priska Balasso-Bramanen.
02:14Je suis la fille de deux immigrés qui m'ont appris l'amour de la France,
02:19le respect de notre République et le choix du silence face aux polémiques.
02:24Je m'appelle Gérald Moussa-Jean Audarmanin.
02:28Mon père, à la maternité de Valenciennes, voulait écrire Moussa Audarmanin,
02:34du nom de mon grand-père, tirailleur algérien qui avait servi la France.
02:40Après tant d'années de fonction élective, je remercie mes électeurs de Tourcoing,
02:45que je vais retrouver à l'Assemblée nationale avec beaucoup de fierté,
02:49il est assez évident, si nous sommes honnêtes, que si je m'étais appelé Moussa Audarmanin,
02:54je n'aurais pas été élu maire et député, et sans doute n'aurais-je pas été mis à l'intérieur du premier coup,
03:01comme ma jeunesse m'a porté à ces responsabilités fortes.
03:09C'est un peu caricatural, sans doute, parce qu'il parle aussi de leur mère,
03:15mais ça en dit tellement de l'époque, avec cette fausse émotion.
03:21Moi, j'en peux plus pour tout vous dire, parce que ce n'est pas ce que je demande à un homme politique.
03:25Je ne lui demande pas de parler de sa mère, en clair.
03:28Je ne lui demande pas de me faire pleurer non plus.
03:30Je laisse ça aux artistes, aux journalistes s'ils veulent, aux écrivains, tout ce que vous voulez.
03:34Un homme politique, je lui demande de bosser et d'avoir des résultats.
03:37Vous êtes super dur avec l'astaraque, parce que l'astaraque, c'est beaucoup moins larmoyant que ça.
03:41C'est ça, et ça pose un vrai problème, parce que ce sont tous des héros de téléréalité,
03:50je ne veux pas être désagréable, mais en fait, j'en ai marre, parce qu'il n'y a pas de résultats à côté.
03:55On va sûrement revenir sur Gérald Darmanin.
03:58Moi, je trouve ce qu'il a dit gravissime.
04:00Mais Anne Jeuneté, c'est intéressant ce qu'elle dit.
04:02Ma mère, ma belle-mère, ma grand-mère, etc.
04:04Alors qu'elle, elle n'a rien à voir avec l'éducation nationale.
04:08Rien à voir.
04:09Et alors, elle te dit, ma mère était…
04:11Là, c'est politique, parce qu'évidemment, elle va chercher au sein de sa famille
04:14un lien qui la rapproche de l'éducation nationale,
04:17alors qu'elle n'a rien à voir avec l'éducation nationale.
04:19Elle n'est absolument pas son domaine de compétences,
04:21et c'est pour ça qu'elle évoque sa famille.
04:22Parce que sinon, elle n'aurait pas de légitimité à être là, en quelque sorte.
04:27Bon, alors c'est vrai que la sortie de Gérald Darmanin a fait beaucoup parler,
04:31pour le coup, parce qu'elle a eu beaucoup de réactions.
04:34Jordan Bardella a dit, il serait intéressant que Gérald Darmanin explicite ses propos.
04:37Qui considère-t-il comme raciste ?
04:39Les habitants de Tourcoing ?
04:40Les membres de l'institution polifère ?
04:42Les Français en général ?
04:43Cette déclaration est une injure à la France qui lui a tout donné.
04:46Julien Audoul dit, Ramayad, Rachida Dati, Azouz Begaz, Myriam El Khomri,
04:51Kofi, Yann Yan, Fadel Ammar, Najat Vallaud-Belkacem.
04:55Gérald Darmanin reprend les odieuses et diffamatoires accusations
04:58de Jean-Luc Mélenchon sur le racisme d'État.
05:00Pas étonnant que la France est soumise et soutenue, Darmanin, aux législatives.
05:05Bon, d'abord, est-ce qu'il a raison, quand il dit ça ?
05:07Est-ce qu'il a raison ?
05:08Ben non, il n'a pas raison.
05:10Sur l'image, c'est intéressant.
05:14Il y a Rutman Nassrouj juste à côté de lui.
05:16Rutman Nassrouj, qui devient ministre, en fait, aujourd'hui.
05:18Donc, il a tort de dire ça.
05:20Je ne comprends pas, d'ailleurs.
05:21Vous regardez la composition de l'Assemblée nationale, du Sénat,
05:24des grands corps constitués, bien sûr qu'on peut s'appeler Moussa
05:27et avoir une carrière fulgurante.
05:29Mais ça peut aussi poser un certain nombre d'obstacles.
05:33Mais pourquoi il a dit ça, alors ?
05:34Mais je pense qu'il a en partie raison.
05:36Ça ne veut rien dire, en partie.
05:37Non, il a raison ou il a tort.
05:39Ce que je veux dire, c'est qu'on peut s'appeler Moussa
05:41et avoir un itinéraire fulgurant
05:44et arriver au plus haut niveau, très certainement.
05:46Mais avec, d'après moi, des obstacles plus importants.
05:51Encore aujourd'hui.
05:53J'estime que lorsqu'on devient ministre de la République,
05:56finalement, les obstacles ont été obérés.
05:59Je ne vois pas pourquoi, d'un coup d'un seul,
06:01il rentre en dissonance identitaire,
06:03se réclamant d'une binationalité,
06:05qui aurait été un frein quant à son accession...
06:07C'est Louisliam qui n'a pas parlé.
06:08Mais au-delà, d'ailleurs, de M. Darmanin,
06:11au-delà de cette façon de parler...
06:14Non, mais...
06:15C'est quelque chose...
06:16Évidemment, il y a 20 ans, 30 ans, tu n'imaginais pas...
06:19Oui, mais malheureusement, je pense que c'est là
06:22pour remplir le vide.
06:25La réalité, c'est que,
06:26comme ils n'ont pas grand-chose à dire,
06:29ils parlent d'eux.
06:31C'est tout.
06:31Et de leur émotion.
06:32Ça monte là, oui.
06:33On est quand même dans l'ère de la vacuité.
06:37On peut apprécier Gérald Darmanin.
06:39Il a un bilan.
06:40Oui, en plus, c'est un bon ministre.
06:42C'est un bon ministre, Gérald Darmanin.
06:45Ça ne se renouvellera pas.
06:47Il a beaucoup parlé aujourd'hui.
06:49J'avoue, oui.
06:50Il est très européen.
06:52Il était chez Cyril Hanouna.
06:53Il est chez nous ce soir.
06:55Donc, il est en pleine forme.
06:57C'est un homme, si vous voulez, qui...
06:59Ce n'est pas très correct.
07:01Continuez.
07:02Il ne fait plus sous de radio.
07:04Ça suffit.
07:07Ce que je voulais dire plus sérieusement,
07:09c'est que ça m'étonne et que ça me déçoit un peu
07:11de M. Darmanin, que j'aime beaucoup.
07:13Que je considère comme un bon ministre de l'intérieur.
07:19Oui, il l'a été, d'ailleurs.
07:20Il l'a été.
07:21Et donc, c'était le dernier à devoir dire ça.
07:23D'abord, parce que c'est faux.
07:25On l'a prouvé.
07:26M. Odoul a donné quelques exemples.
07:28Il a été très injuste envers M. Papendiaïe.
07:31Il avait oublié M. Papendiaïe, n'est-ce pas ?
07:34Mais non, la réalité...
07:36Maintenant, il se trouve que les parents de M. Darmanin
07:38ont préféré quand même le prénommer Gérald, en premier.
07:41Voilà.
07:42Moi, mes parents ne m'auraient pas prénommé Moïché.
07:46C'est comme ça.
07:47C'est un usage.
07:48Ce n'est pas une obligation.
07:50Mais c'est un usage.
07:51Voilà en tout cas ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
07:53Je trouve qu'ils se trompent.
07:54C'est dommage.
07:55Mais ils conservent mon estime et mon affection.
07:59Johan.
08:00Là où Olivier a raison, c'est qu'on ne peut pas dire
08:02qu'il n'y a pas de racisme en France.
08:03Bien sûr qu'il y a du racisme en France.
08:04Mais ce que sous-entend Gérald Darmanin,
08:06c'est qu'il y a un racisme qui est généralisé,
08:10une sorte de racisme d'État.
08:12Et ça, évidemment, ça entretient,
08:15ça crée éventuellement du séparatisme
08:17et du communautarisme.
08:18Ça donne du grain à moudre à la France insoumise.
08:22C'est en cela que j'en veux à Gérald Darmanin
08:24et je crois que c'est plus qu'une erreur,
08:26c'est une faute d'avoir dit ça
08:27de la part d'un ministre de l'Intérieur.
08:29Et on pourrait même ajouter,
08:31parfois même c'est un atout aussi
08:33de porter un prénom qui n'est pas un prénom franco-français.
08:36C'est-à-dire que les partis politiques,
08:38et tous les partis politiques d'ailleurs,
08:39sont heureux de mettre en avant une certaine diversité
08:41dans leur liste, dans leur candidature, etc.
08:43Mais même Darmanin le rappelait de temps en temps
08:45pour montrer qu'il n'était pas raciste.
08:47Donc en fait, il peut arriver même que ce soit l'inverse
08:49de ce qu'il a dit.
08:50Bon, voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
08:52Premier Conseil des ministres,
08:53aujourd'hui 39 membres.
08:55Alors ça, ça m'a fait un peu sourire
08:56parce qu'on demande des économies aux Français.
08:5839 membres, dont des ministres qui ne servent à rien.
09:01J'ai vu qu'il y avait un ministre
09:02de la Coordination gouvernementale.
09:05J'ai vu un ministre de l'Intelligence artificielle.
09:08On a besoin d'un ministre
09:09de l'Intelligence artificielle en France ?
09:11Ce n'est pas le plus délirant, Pascal.
09:13Vous voyez, on peut imaginer que c'est un enjeu nouveau,
09:15donc il faut le prendre à Valcart.
09:17Oui, enfin bon.
09:18Et on n'a pas de ministre, en revanche, du handicap.
09:20Dédié au handicap.
09:22Donc ça, c'est assez étrange.
09:23On peut peut-être écouter Elodie Huchard
09:26pour ce premier Conseil des ministres.
09:30Une rentrée des classes express
09:31pour ce gouvernement Barnier 1.
09:33À peine 30 minutes pour ce Conseil des ministres
09:35ce lundi à 15h.
09:37En ce qui concerne l'état d'esprit de l'Elysée,
09:39on nous assure que c'est bien Michel Barnier
09:41qui est aux commandes,
09:42que c'est pour l'instant le gouvernement
09:44qui réunit la plus large majorité à date,
09:46mais qu'il saura être respectueux
09:47de toutes les forces présentes à l'Assemblée nationale.
09:50On a vu des ministres qui aimaient
09:52se faire prendre en photo devant le perron de l'Elysée,
09:54d'autres plus discrets,
09:56qui se frayaient un chemin beaucoup plus rapidement.
09:58Et puis Michel Barnier, il a déjà été très clair,
10:00il veut que ses ministres ne soient pas trop
10:02dans la communication,
10:03qu'ils ne fassent pas de déplacements inutiles.
10:05Mais en revanche, il leur demande des résultats
10:07et de l'action.
10:08Et surtout, il leur demande d'être solidaires,
10:10collectifs, d'aider la porte-parole à sa tâche.
10:13Parce que Michel Barnier le sait,
10:14il a réuni des figures qui viennent de la gauche,
10:16de la droite et des macronistes.
10:18C'est donc la solidarité et la collégialité
10:20aussi va être un vrai défi pour Michel Barnier.
10:23J'ai là le trombinoscope,
10:25c'est un gouvernement d'anonymes.
10:27Antoine Armand, ministre de l'économie,
10:30il a 33 ans, personne ne le connaît,
10:32Geneviève Darrieussecq, Paul Christophe,
10:34je ne sais pas si vous connaissez Paul Christophe,
10:36Patrick Hetzel, Astrid Passeneuillan-Bouvet,
10:40Valérie Letart, pourquoi pas d'ailleurs.
10:43Mais c'est un gouvernement d'anonymes, disons-le.
10:45Il n'y a pas de poids lourd, il n'y a pas de stars,
10:47et visiblement on ne voulait pas de stars.
10:49Emmanuel Macron, un temps nouveau s'ouvre
10:52pour la vie de notre pays.
10:54Chacun, chacune autour de la table est dépositaire
10:56d'une mission plus grande que lui, au-delà des divergences.
10:58Le pays a besoin d'audace, de projet et d'ambition.
11:02Je demande de l'engagement et du courage.
11:04Là-dessus, on peut le rejoindre.
11:06Et puis, il y a deux vedettes,
11:08il y a une personnalité connue qui est Rachida Dehati,
11:10et puis il y a une vedette, c'est Bruno Retailleau.
11:13Bruno Retailleau qui a donné une interview assez longue
11:15qui va être une cible, et catholique pratiquant.
11:18C'est d'ailleurs quand même très spécial.
11:20Quand je lis sous la plume d'un journaliste du Monde
11:24que c'est un homme politique catholique,
11:27il se trouve qu'il est catholique,
11:29il ne s'en plaint pas, il n'en a pas honte,
11:32mais il croit en la République laïque, il me semble.
11:35Moi, je n'ai pas lu que Mme Rima Hassan
11:38était une députée musulmane.
11:40Ça ne viendrait pas à l'idée de la présenter
11:42comme une députée musulmane.
11:43C'est étrange comme formulation.
11:45Pour le moins.
11:47Il y a une interview assez longue d'ailleurs
11:49de Figaro aujourd'hui.
11:50Il sera demain matin, Bruno Retailleau
11:52avec Sonia Mabrouk.
11:55Je crois d'ailleurs qu'il est ce soir
11:58dans le journal de TF1.
12:01Il est invité du journal de 20h.
12:05Qu'a-t-il dit au Figaro ?
12:07Je ne suis pas là pour faire semblant,
12:08mais pour faire vraiment.
12:10Moi, j'ai entendu sa passation de pouvoir.
12:12Lui, c'est une vraie passation de pouvoir.
12:14Il n'a pas parlé de sa mère, de sa grand-mère, etc.
12:16Il a parlé vraiment des sujets de la France.
12:18Je suis aussi animé par le même esprit de vérité
12:20que le Premier ministre.
12:21Jamais je ne raconterai d'histoire au français.
12:23Ils sont fatigués du tout à l'égo.
12:25Pour le moins.
12:26L'immigration, quand elle n'est pas maîtrisée,
12:28n'est une chance pour personne,
12:29ni pour la France, ni pour les immigrés.
12:30Le vrai sujet, c'est le nombre.
12:32Trop, c'est trop.
12:33Il dit des choses, très clairement.
12:35L'année dernière, si l'on compte
12:36les premiers titres de séjour
12:37et les demandeurs d'asile,
12:38la France a accueilli 470 000 étrangers supplémentaires,
12:40l'équivalent de la ville de Toulouse,
12:42sans compter les entrées illégales.
12:44Qui peut croire sérieusement devant un tel flux
12:46qu'il est possible de bien intégrer,
12:48alors que nous ne parvenons pas à loger dignement,
12:50à instruire correctement.
12:51Les Danois, les Italiens, les Suédois,
12:52ils l'ont compris.
12:53Même les Allemands,
12:54qui renforcent leur contrôle aux frontières, etc.
12:55Donc, je vous propose de l'écouter.
12:57Que nous a dit le peuple souverain ?
12:59C'est la question qu'il posait ce matin.
13:01Que nous a dit le peuple souverain ?
13:04Et notamment au premier tour
13:06de ces élections législatives.
13:08Il nous a envoyé un message
13:10que nous devons entendre,
13:12et comme l'a dit le Premier ministre,
13:13sans aucun sectarisme.
13:16Chaque électeur vaut le même poids démocratique.
13:19Ce message, il est clair.
13:22Les Français veulent plus d'ordre.
13:27D'ordre dans la rue, d'ordre aux frontières.
13:29Et cette demande,
13:31elle ne nous vient pas des Français de droite ou de gauche.
13:35Elle nous vient de l'immense majorité des Français.
13:38Elle nous vient d'abord des Français les plus modestes.
13:42De celles et ceux qui n'ont pas les moyens
13:44de se protéger des conséquences terribles
13:47de tous ces désordres.
13:49Parce qu'ils n'ont pas assez d'argent
13:51pour mettre leurs enfants dans les bonnes écoles.
13:53Parce qu'ils n'ont pas assez de moyens
13:55pour mettre leurs familles dans les beaux quartiers.
13:59Et puis il y a une phrase qui restera,
14:01avec l'ordre.
14:04Trois priorités,
14:06vous les retiendrez facilement.
14:09La première, rétablir l'ordre.
14:12La deuxième, rétablir l'ordre.
14:15La troisième, rétablir l'ordre.
14:18Parce que je crois à l'ordre.
14:21L'ordre comme condition de la liberté.
14:25Quand il n'y a pas d'ordre,
14:27c'est la liberté d'abord qui est menacée.
14:29Je crois à l'ordre comme la condition de l'égalité.
14:33La loi du plus fort s'exerce contre le plus faible.
14:37Je crois à l'ordre comme la condition de la fraternité.
14:41Comme une possibilité de la concorde civile.
14:46Il dit rétablir l'ordre.
14:49À un mètre de lui, il y a Gérald Darmanin.
14:52Si moi je suis Gérald Darmanin,
14:55je suis aux commandes depuis combien de temps ?
14:574 ans et demi.
14:58Je me suis dit, comment rétablir l'ordre ?
15:00C'est-à-dire que l'ordre n'est pas rétabli en France ?
15:02Non pas. Les chinois sont là.
15:04J'étais un peu surpris.
15:09En même temps, je comprends ce qu'il veut dire.
15:11Rétablir l'ordre complètement, c'est sans doute ce qu'il veut dire.
15:13Et qu'il n'est pas complètement rétabli.
15:15Mais quand même, si vous êtes le ministre de l'Intérieur à côté,
15:19vous prenez ça comme une... Non ?
15:23L'ordre n'existait pas du temps des gouvernements de droite.
15:28On ne peut pas dire.
15:30Du temps des gouvernements de droite,
15:32qui ont précédé M. Hollande,
15:35il n'y avait pas d'ordre non plus.
15:37Vous êtes sérieux ?
15:38Je suis très sérieux.
15:39Ça n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé avant 2012,
15:42avec ce qu'il se passe aujourd'hui.
15:44Je ne suis pas l'avocat le plus désigné pour défendre M. Macron.
15:47Je dis simplement que lorsque M. Retailleau parle de manque d'ordre,
15:52il ne vise pas M. Darmanin.
15:55Et M. Darmanin n'a pas à se sentir personnellement visé.
15:58Le désordre précédé...
16:01De toute manière, je vais vous dire quelque chose.
16:03C'est très bien ce qu'il dit.
16:05Il signerait chaque mot, mais il n'y arrivera pas.
16:08Je vous dirais peut-être pourquoi...
16:10Dites-le maintenant.
16:11Je vais vous dire pourquoi.
16:13Dites-nous pourquoi.
16:15Jusqu'à 20h55, allez-y.
16:17Vous ne savez pas ?
16:19Je vais vous dire pourquoi.
16:21Ce n'est pas seulement parce qu'il va lui manquer,
16:24malheureusement et très certainement, une majorité.
16:26C'est parce qu'il y a des contre-pouvoirs
16:30qui sont infiniment plus puissants et sans contrôle
16:33que son malheureux pouvoir politique.
16:35Je vous l'ai dit.
16:36Pouvoir médiatique, pouvoir judiciaire,
16:38pouvoir constitutionnel.
16:40Si on ne résout pas ça, on ne s'en sortira pas
16:43et le désordre continuera.
16:45Yohann Ouzahy.
16:47D'abord, évidemment qu'il visait aussi Gérald Darmanin.
16:49Parce que quand vous prononcez ces mots
16:51à côté d'un ancien ministre de l'Intérieur
16:53qui est en train de partir,
16:54vous savez que c'est en partie destiné à lui.
16:57Mais Gérald Darmanin a été un ministre apprécié,
17:00notamment des policiers et tous les syndicalistes.
17:02Ils se disent, nous avons aimé Gérald Darmanin.
17:04Seulement, les chiffres concernant la criminalité,
17:06ils sont très mauvais depuis que Gérald Darmanin
17:08est à Place Beauvau.
17:10Les chiffres concernant la délinquance
17:11ne sont pas bons non plus.
17:13L'insécurité dans ce pays n'a pas reculé.
17:15L'immigration, naturellement.
17:18Donc, remettre de l'ordre.
17:20Il est temps de remettre de l'ordre.
17:21C'est pour ça qu'il fallait un ministre de Droit,
17:23pardon, Place Beauvau.
17:24Parce que l'ordre, c'est un mot que vous n'entendrez
17:26jamais dans la bouche d'un homme de gauche.
17:28Ça n'existe pas.
17:29Ce mot-là, à gauche, n'existe pas.
17:31Parce qu'il a existé avec Clémenceau,
17:33mais il y a bien longtemps.
17:34On va marquer une pause.
17:35Juste une chose.
17:36On va marquer une pause, mais juste une chose.
17:38J'ai eu un coup au cœur.
17:41Quand j'ai appris ça.
17:43J'ai eu un coup au cœur,
17:45parce que j'ai lu Télérama,
17:47et il y a une enquête sur le quotidien,
17:49les coulisses de quotidien.
17:50Je pensais que c'était vraiment...
17:52Moi, je tombe de haut.
17:53Je tombe de haut.
17:54Parce qu'on partageait pas les mêmes valeurs.
17:56Moi, je pensais quand même...
17:57Il y avait une fraternité.
17:58La fraternité, le sens du social.
18:01Je ne sais plus à qui me fier.
18:03On a tendance à se dire
18:04que les donneurs de leçons sont irréprochables.
18:06Là, moi-même, ça m'a fait de la peine.
18:10Parce que, par exemple,
18:11des jeunes gens qui ont mis en cause la direction
18:16ont été blacklistés.
18:17Je vous le dis.
18:18Comme je l'ai lu.
18:19Une mobilisation inédite.
18:20Débrayage d'une heure.
18:21Ils ont été virés après.
18:23Blacklistés par Yann Barthez et ses amis.
18:26Et Laurent Blanc,
18:27qui serait, paraît-il,
18:28qui se conduirait d'une manière un peu dictatoriale.
18:32Donc, il y a un grand papier.
18:34Vraiment.
18:35Un ancien monteur de bangoumi.
18:37Exactement.
18:38On parle de hors-sema.
18:39Ce n'est pas le JDD.
18:40Voilà.
18:41Donc, c'est marche ou crève.
18:43J'allais bosser avec une boule au ventre
18:45jusqu'au jour où je me suis dit
18:46que ce n'était plus possible,
18:47raconte un employé de quotidien et de bangoumi.
18:51Franchement, n'exagérons pas,
18:53réagit le producteur Laurent Blanc.
18:55Nous avons une quotidienne à gérer.
18:56C'est dur.
18:57Et tout le monde n'est pas forcément taillé pour.
18:58Alors, on accompagne.
18:59Ou on oriente sur autre chose.
19:02Ce qu'il y a de pire dans ce papier de télérama,
19:04c'est que tous les témoignages sont anonymes.
19:06Toujours.
19:07Pourquoi ?
19:08Parce que si jamais quelqu'un
19:09ose s'en prendre à Laurent Bon ou à Barthez,
19:12il ne trouve plus jamais de boulot dans ce milieu.
19:14Ah non, ne dites pas ça.
19:16Je n'arrive pas à le croire.
19:19Je suis désolé de vous l'avouer.
19:20Mais je pensais que…
19:21On ne va pas rentrer dans un bon monde.
19:22Je pensais que c'était le camp du bien.
19:24Je pensais que nous avions affaire à des gens
19:27qui se comportaient,
19:29qui partageaient les primes,
19:32le travail et l'amitié.
19:34Le pain, le vin.
19:36Et j'aperçois que ce sont des horribles patrons.
19:41Tels que Zola les décrivait jadis.
19:43Ou quasiment.
19:44Non, là franchement, je suis…
19:46Mon cœur a saigné.
19:48Il est 20h25.
19:49Nous revenons dans une seconde.
19:53Au gouvernement d'ailleurs,
19:55hier, il y avait quelque chose d'agréable
19:57et d'apaisant dans la forme,
19:59dans le discours de M. Barnier.
20:02C'est vrai.
20:03Quelqu'un n'est dans l'oreille pas le parquet,
20:06donc ça peut nous changer.
20:08Moi, je trouve la chose la plus agréable,
20:09c'est l'humilité affichée.
20:10Oui, oui.
20:11Et puis quelque chose d'un côté un peu vintage,
20:13qui peut être rassurant.
20:15Sur le fond, vous aurez remarqué
20:17qu'il n'a pas parlé des dépenses publiques.
20:19Pas un mot sur les dépenses publiques.
20:20Ça va être compliqué.
20:21Oui, mais c'est quand même pendant 25 minutes.
20:23Et la seule chose qu'il dit,
20:25la seule annonce claire,
20:27c'est j'ai augmenté les impôts pour les riches.
20:29On ne sait pas si c'est ISF d'ailleurs.
20:31Contribution exceptionnelle.
20:32On ne sait pas.
20:33Oui, mais toutes les contributions sont exceptionnelles.
20:35L'ACSG, c'est une contribution exceptionnelle à 2%.
20:38On est à 12% avec Crocard.
20:40Mais j'en ai marre des contributions exceptionnelles.
20:42Elles ne sont jamais exceptionnelles.
20:43Une fois qu'elles sont rentrées, elles ne sortent plus.
20:45Ça, c'est vrai.
20:46Qui peut contester ça ?
20:47Tout est exceptionnel pour vous.
20:49Vous, il faut vous faire payer.
20:51On va vous faire payer, vous.
20:53ISF, arrêtez.
20:54Arrêtez, vous allez voir.
20:56ISF a été supprimé.
20:57Mais ça ne sert à rien.
20:58Ils vont bouger sur la FlaTax.
21:00Franchement, j'espère qu'ils ne feront pas ça.
21:02S'il y a quelque chose sur lequel il ne faut pas bouger,
21:05la FlaTax, c'est à 30% aujourd'hui.
21:07Il parle d'un 33%.
21:13On a réussi l'exploit d'être le pays le plus taxé qui va taxer plus.
21:16Oui, c'est fascinant.
21:17Et c'est un gouvernement de droite.
21:18Et c'est la première décision qui est prise.
21:20C'est Michel Barnier qui l'annonce.
21:21Et c'est la première décision.
21:22C'est la seule chose qui est claire.
21:23Allez, on va faire taxer les riches.
21:25Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
21:27Ecoutez M. Barnier, cette fois sur l'immigration, hier.
21:32On va faire des choses pratiques pour maîtriser et limiter une immigration
21:36qui devient souvent insupportable et qui, d'ailleurs, conduit à ne pas bien accueillir
21:40ceux qu'on accueille chez nous.
21:41Et c'est aussi un problème d'humanité, comme je viens de le dire.
21:44Il n'y aura pas de sectarisme.
21:45Il n'y aura pas de sectarisme.
21:46Il y aura des mesures pratiques comme tous nos voisins en prennent.
21:48On va essayer de les prendre aussi en bonne intelligence avec eux.
21:51Il a dit deux mots qui sont toujours les mêmes.
21:54Fermeté et humanité.
21:56Donc quand j'entends ça, traduction, il ne se passera rien.
22:01Il ne faut pas d'humanité ?
22:02L'humanité, c'est d'accueillir tout le monde.
22:04Je ne pense pas qu'il y ait une loi Retailleau sur l'immigration.
22:07Je ne pense pas qu'on aille vers…
22:09Ils vont certainement essayer de réintroduire dans la loi actuelle
22:13les articles qui ont été retoqués,
22:15ou une partie des articles retoqués par le Conseil constitutionnel.
22:18Nous verrons si ça passe.
22:20Je ne vois pas pourquoi ce qui a été retoqué une fois ne passerait ce poucet.
22:23Ce n'est pas de ça dont je vous parle.
22:24Et le fait de parler d'humanité…
22:25Il y a une crise de l'accueil, c'est évident.
22:27Enfin, si je peux me permettre, l'humanité…
22:29Oui.
22:30Contrôler déjà l'immigration, c'est une très grande preuve d'humanité par rapport aux Français.
22:34Oui, mais je trouve que pour un membre de droite,
22:37il parle donc d'une mise à contribution exceptionnelle des hauts revenus
22:40et des grandes multinationales.
22:42Et il évoque la question de l'immigration en ayant un mot sur la dimension
22:48« nous accueillons dans des conditions catastrophiques »,
22:51qui est une véritable honte, et c'est vrai.
22:53C'est plutôt un langage équilibré.
22:55Mais ce n'est pas ça que j'attends.
22:56En fait, tout est résumé dans le…
22:57Mais je sais qu'on n'attendait pas ça.
22:58Moi, j'attends…
22:59Je sais que vous n'attendez pas ça.
23:00J'attends des choses très claires.
23:01Mais c'est Michel Barnier, ce n'est pas…
23:02Mais…
23:03En fait, c'est Michel…
23:04Ce n'est pas ce que les…
23:05Quand je dis « je », c'est ce que les Français attendent de stopper l'immigration.
23:08Est-ce que vous l'entendez ?
23:09Oui.
23:10De stopper l'immigration.
23:12Voilà.
23:13Alors, il peut y avoir des étudiants, bien sûr.
23:15Il peut y avoir, à la marge, des gens qui viennent travailler.
23:18Mais ils ne veulent plus parce qu'ils sont en danger sur le sol de France
23:22et que vous ne savez pas les accueillir.
23:24Et c'est pourquoi on ne fait pas un référendum sur ce sujet,
23:26parce que c'est écrasant.
23:28On n'est pas sur 50, 60, 70 %.
23:30On est sur 80 % des gens qui disent exactement ce que je dis.
23:35Il n'y a pas une personne qui dit, à la marge, il doit y avoir 20 % des gens.
23:39Ça ne compte pas.
23:40À l'extrême-gauche, c'est 80 %.
23:42On a souvent des sondages qui donnent 80 %.
23:45C'était le cas, par exemple, pour ne pas faire la réforme de la retraite sur une 4 ans.
23:49Et si vous dites « est-ce qu'il faut une justice fiscale ? »,
23:52il y a certainement 80 % des gens qui disent oui d'accord.
23:54Vous prenez quand même les sondages qui vous intéressent.
23:56Très honnêtement, on a été cohérent plutôt sur ce plateau à dire que justement,
23:59il ne fallait pas s'obstiner.
24:00Moi, je trouve que c'est très mauvais signe qu'Olivier soit content
24:02des premiers mots de Michel Barnier.
24:05Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Mauvais signe.
24:07Il dit ce qu'il veut, mais le fait que tu sois content est très mauvais signe.
24:09Parce que ça fait très longtemps, ça va bientôt faire 15 ans,
24:13que les Français attendent sur la fiscalité,
24:16en gros payer moins d'impôts et l'immigration, stopper l'immigration,
24:19un virage assez radical.
24:20On a quelqu'un qui pourrait, qui a d'ailleurs par le passé professé ces solutions-là.
24:24Campagne interne.
24:25Oui, campagne interne.
24:26C'était son projet présidentiel.
24:28Ce n'est pas véritablement son ADN.
24:29Il pourrait l'annoncer.
24:30Il dit l'inverse.
24:31Et c'est Olivier Dardicolle qui est content.
24:32Moi, je pense que c'est un problème.
24:33Écoutons ce que disait François Mitterrand sur l'immigration.
25:03On est contre que dire ça aujourd'hui serait considéré comme d'extrême-droite,
25:28par Jean-Luc Mélenchon et ses amis ?
25:30Il disait aussi que les étrangers étaient chez eux en France.
25:33Il a tout dit.
25:34Mais je remarque d'ailleurs, la gauche n'y est pour rien.
25:36Le regroupement familial, ce n'est pas quelque chose de gauche.
25:40Il a été décidé sur le coin d'une table.
25:43On parle des 80% de Français qui ne sont pas d'accord.
25:46Les Français n'ont pas été consultés.
25:48Je suis désolé.
25:49Il n'y a pas de non-mérité.
25:50La réalité, elle est là.
25:51La responsabilité de la droite.
25:53Ce que vous dites n'a pas de sens.
25:55On est en 76, 77 ou 78.
26:00C'est bizarre.
26:01Moi, ça ne m'a pas plu.
26:02Je dois être un visionnaire.
26:04Ça ne m'a pas plu.
26:06Vous vous souvenez de l'état dans lequel vous étiez quand ça a été décidé ?
26:09Je me souviens que mon ami Devedjian repose en paix.
26:13Je me souviens que je lui avais dit que les accords de Schengen, c'était épouvantable.
26:17Ça n'a rien à voir.
26:18Schengen, c'est 20 ans plus tard.
26:20C'est l'erreur.
26:22La droite a commis des erreurs tragiques.
26:25Schengen, le regroupement familial, c'est la droite.
26:28Ce n'est pas la gauche.
26:29Quand on fait venir cette population...
26:32Sabrina Benjammer, s'il vous plaît, qui n'a pas parlé.
26:34Olivier Dartigan.
26:35Monsieur Gilles-William Gaulebert a absolument raison.
26:38Il a absolument raison puisque ce regroupement familial était très juste et légitime à l'époque
26:43puisque la France était un pays industrialisé.
26:46Aujourd'hui, les quartiers font vivre des économies parallèles et des sociabilités parallèles.
26:53Le regroupement familial, aujourd'hui, il est, pour la plupart du temps,
26:58simplement un déplacement de clans d'un pays vers un autre
27:01qui se manifeste par notamment l'endogamie du mariage.
27:04Ça, c'est la première des choses.
27:05La deuxième des choses que l'on attend des politiques en la matière,
27:09c'est qu'on nous bassine avec l'immigration depuis des années et des années.
27:13On n'entend jamais parler de la mesure de résorption des OQTF, par exemple,
27:17exécutée au nombre de 8.
27:19On ne les entend jamais sur une révision constitutionnelle
27:21par rapport aux droits primaires et droits dérivés européens,
27:23notamment par rapport à la CEDH.
27:25On ne les entend jamais sur les possibilités opérationnelles
27:28de contrôler humainement les frontières.
27:31Donc, moi, j'estime que parler de maîtrise de l'immigration, c'est très bien,
27:35mais on attend de sa première part de ses politiques des mesures fermes et pragmatiques.
27:39Bon, dernier mot et après on parle de la justice avec Monsieur Migaud.
27:42Il faut qu'on s'arrête justement sur le mot qu'a utilisé Monsieur Retailleau.
27:45Il dit l'immigration qui est devenue insupportable.
27:47Ce mot-là, il est important quand même.
27:49Ça veut dire quoi insupportable ?
27:50Ça veut dire d'abord qu'une partie des Français, à tort ou à raison,
27:52ont l'impression d'être dépossédés de leur pays
27:55et insupportable ensuite financièrement,
27:57qu'on n'a plus les moyens d'accueillir des centaines de milliers d'immigrés tous les ans.
28:00Et il y a un mot qu'il n'a pas prononcé non plus.
28:02Si on parle d'immigration, pardon, mais il faut quand même prononcer le mot frontière
28:05parce que l'un ne va pas sans l'autre.
28:07Quand on parle d'immigration et qu'on ne parle pas de frontière,
28:09c'est déjà que la solution, on ne l'a pas franchement trouvée, il me semble.
28:12Monsieur Migaud.
28:14Monsieur Migaud.
28:17Quand on parle très bien Sonia Mabrouk.
28:19Monsieur Migaud qui sera donc le nouveau ministre de la Justice
28:24qui est a priori pas forcément sur la même ligne que Monsieur Retailleau.
28:28Ce qui va être facile pour travailler puisque je crois qu'il ne voulait pas,
28:32par exemple, il ne voulait pas des peines planchées.
28:35C'est un ancien du PS.
28:38Il a été nommé par Nicolas Sarkozy à la Cour des comptes.
28:40Il a un côté savanorole parce qu'il était à la haute autorité de la transparence.
28:45Si tu n'avais pas déclaré le 103 que tu avais acheté à 14 ans
28:49et si tu n'avais pas encore la facture, tu étais quasiment en prison.
28:53Et suite à l'affaire Cahuzac quand même.
28:57Oui, mais ça fait partie des choses.
29:00Profile.
29:01Il y a des effets pervers parfois à tout ça.
29:03Monsieur Migaud, écoutons-le.
29:05Vous me direz ce que vous en pensez.
29:08C'est votre nouveau ministre, Monsieur l'avocat.
29:10C'est pour ça que je lui dois le respect et la crainte.
29:13Écoutons-le, Monsieur Migaud.
29:15La défiance dans nos institutions est un mal injuste mais réel qui ronge le vivre ensemble.
29:23Ne reconnaît pas les efforts accomplis et ni l'intérêt général.
29:27Alors que celui-ci devrait primer par-dessus tout.
29:30Accroître cette confiance ne se fera pas seul et à tout le moins pas sans l'institution judiciaire elle-même
29:38et la communauté qui l'a fait vivre ou l'avait rappelée.
29:41Magistrats, greffiers, agents pénitentiaires, agents d'insertion et de probation,
29:45agents de la protection judiciaire, de la jeunesse, agents administratifs, professions juridiques et judiciaires
29:51mais aussi les associations qui oeuvrent à nos côtés, les chercheurs et universitaires qui réfléchissent
29:57à améliorer notre justice et toutes les bonnes volontés seront les bienvenues.
30:03Moi je trouve qu'il commence mal parce qu'il commence par dire que c'est injuste
30:06qu'on ait une forme de défiance sur l'institution et que ça abîme le vivre ensemble.
30:11Alors ça c'est le genre de discours qu'on ne peut pas entendre en fait.
30:14Parce qu'on veut faire taire les gens au nom du vivre ensemble.
30:17On a le droit de trouver que cette institution fonctionne mal.
30:21Mais vous avez le sens de l'euphémisme.
30:24Oui.
30:25La justice ne fonctionne plus.
30:27Un avocat qui le dit.
30:28Non mais excuse-moi, j'ai quand même un tout petit peu l'expérience.
30:33La justice n'est pas paralysée, elle est en thrombose.
30:37D'accord ?
30:38Et je ne parle pas des jugements sur le fond.
30:41Mais la réalité, moi, je n'étais même pas avocat.
30:46La justice était déjà totalement à gauche.
30:49Quand Alain Perfit, je suis arrivé en même temps qu'Alain Perfit si j'ose dire.
30:52Quand Alain Perfit, le premier ministre de droite de la justice.
30:55Il n'a pas été premier ministre.
30:57Ministre de la justice.
30:58Monsieur Alain Perfit.
30:59Qu'a fait ?
31:00La loi Sécurité et Liberté.
31:02La loi Sécurité et Liberté.
31:03C'était excellent.
31:04Mais qu'est-ce qu'on n'a pas entendu ?
31:06Y compris de la part d'avocats qui n'étaient pas forcément à gauche.
31:10Je veux dire qu'il faut comprendre.
31:12Monsieur Dupond-Moretti, ce n'est pas un type de droite.
31:16Eh bien, quand il est arrivé, alors même qu'il avait quand même la cote chez les détenus.
31:23Les syndicats de magistrats et pas seulement de la syndicat de la magistrature ne l'ont pas supporté.
31:29C'est très difficile d'être ministre de la justice en France et qu'on veut la réformer.
31:34Une justice symbolisée, oui.
31:36Une justice même parfois clochardisée dans certaines juridictions aussi.
31:40Reste que nous avons une justice qui au quotidien rend des décisions.
31:44Très idéologisée, monsieur.
31:46Sur mille euros de dépenses publiques, il n'en consacre que quatre à ce ministère.
31:54Ah non, mais je ne vous dis pas le contraire.
31:56Je ne vous dis pas que ça ne serait pas bien.
31:57Il y a un sujet.
31:58Il y a un sujet, mais ce n'est pas le seul.
32:00Si vous pensez qu'en enrichissant uniquement la justice...
32:03Réglons déjà celui-là.
32:04Ce n'est pas celui-là.
32:05Geoffroy Lejeune qui n'a pas parlé.
32:06Moi, j'en veux un peu pour poursuivre le procès de la droite qu'avait commencé Gilles William.
32:10J'en veux un peu à la droite de ne pas s'être emparé de ce ministère en réalité.
32:13Je me demande si ce n'est pas le plus important aujourd'hui.
32:15Si ce n'est pas plus dur.
32:16Oui, mais tu vas te coltiner toute la magistrature de gauche.
32:19Il va falloir le faire à un moment donné.
32:20Allez-y, bonne chance.
32:21Imaginez l'inverse.
32:22Retaillou, ministre de la justice, avec tous les problèmes qu'on connaît, qu'on commente ici en permanence.
32:26Et Didier Migaud, ministre de l'Intérieur.
32:27Les policiers, si c'est Didier Migaud leur ministre, ne vont pas arrêter de courir après les délinquants.
32:31Je pense que ça aurait eu moins de conséquences d'avoir un ministre de l'Intérieur de gauche
32:34et un ministre de la justice de droite que l'inverse.
32:36Les ministres de droite voulaient un ministre qui marche et qui soit facile entre guillemets.
32:43Donc l'Intérieur est de ce point de vue-là plus facile.
32:46La justice, c'est un ministère difficile, parce que vous allez avoir le syndicat de la magistrature
32:51et tous les magistrats qui idéologisent.
32:54Ils ne seront pas plus gentils avec M. Mélenchon.
32:57Les impôts, on en a parlé hier.
33:00On ne va pas s'étendre.
33:01C'est quand même fascinant que les impôts augmentent.
33:04Mais bon, on en a beaucoup parlé.
33:06L'éducation nationale.
33:07Alors Mme Anne Jeunetet, c'est la quantième ministre de l'éducation.
33:11Je n'ai rien contre Mme Anne Jeunetet.
33:13On est d'accord Yoann ?
33:14Elle n'a aucun rapport avec l'éducation nationale.
33:17Elle était à Singapour où, paraît-il, elle s'occupait des expatriés.
33:22Où elle recevait les gens.
33:24C'est Gabriel Attal qui a demandé.
33:30Mais comment c'est possible de mettre quelqu'un qui ne connait rien dans le domaine dans lequel il va agir ?
33:36Sachant que Annie Gennevard, qui maintenant est à l'agriculture, est une spécialiste depuis 15 ans.
33:40Elle travaille que là-dessus.
33:41Elle aurait été incroyable.
33:43Ou même, mais celui qui aurait été le meilleur, c'est François-Xavier Bellamy.
33:47C'est catholique.
33:48Vatican.
33:49Non, non, non.
33:51Il y en a beaucoup qui n'ont pas voulu y aller.
33:53François-Xavier Bellamy aurait été parfait.
33:55François-Xavier Bellamy aurait été candidat pour l'éducation.
33:57Et puis Karl Olive n'est toujours pas ministre des Sports.
34:00Je ne sais pas pourquoi, manifestement.
34:02Comment ?
34:03Je ne sais pas pourquoi.
34:05Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
34:07Il y a un ministre des Sports ?
34:08Oui, absolument.
34:10C'est le maire de Châteauroux.
34:11C'est pourtant mon domaine de prédilection.
34:13Je fais attention.
34:14Et il n'y a pas de ministre, alors c'est extraordinaire aussi,
34:16il n'y a pas de ministre dédié au handicap alors qu'on sort des paralympiques.
34:20C'était cause nationale.
34:21Il y a un ministre qui est chargé de l'autonomie.
34:23C'est Paul Christophe.
34:24Exactement.
34:25Il est chargé de l'autonomie et donc du handicap.
34:27C'est un énorme mot d'après les Jeux paralympiques.
34:29Et Othmane Nassrou, il est secrétaire d'État à la Citoyenneté et pas à la laïcité.
34:33Oui, évidemment.
34:35Parce que la laïcité, par ailleurs, c'est islamophobe.
34:37Et aux luttes contre les discriminations.
34:39Non mais c'est islamophobe.
34:43Je ne suis pas d'accord avec ça.
34:44Je trouve que ça aurait été très bizarre d'avoir un secrétaire d'État à la laïcité.
34:47C'est comme si vous aviez un secrétaire d'État à la fraternité ou à l'égalité ou à la liberté.
34:50C'est quelque chose qui est tellement…
34:53On meurt aujourd'hui.
34:55Ça aurait été un gadget absolu.
34:56Je suis d'accord.
34:57C'est important aussi de prendre en compte ce problème d'un point de vue institutionnel.
35:00Le Liban.
35:01On ne va pas réformer 1905 tout le temps.
35:02Non, pas réformer 1905.
35:04Mais au moins qu'il y ait une équipe qui soit dédiée aux atteintes à la laïcité,
35:07notamment à l'école, qui visiblement a échappé à Mme Jeuneté.
35:10On va parler de drame avec cette jeune fille philippine qui est morte dans le bois de Boulogne.
35:16Et vous avez vu cette affaire abominable.
35:19Les proches avaient signalé la disparition de Philippine, 19 ans, dès vendredi soir.
35:23Un corps a été identifié samedi, alors que le ou les meurtriers sont encore recherchés.
35:27Le corps retrouvé dans le bois de Boulogne, à Paris.
35:30C'est une étudiante.
35:31Quand vous voyez le bois de Boulogne, quand vous passez, effectivement, c'est un secteur.
35:37Je n'en dirais pas davantage parce que l'enquête est en cours.
35:40Mais il y a beaucoup, effectivement.
35:43Comment dire ça ?
35:46On sent que ce n'est pas un quartier tranquille.
35:48Ce n'est pas très bien fréquenté, disons.
35:50Je ne vais pas aller au-delà parce que l'enquête est évidemment en cours.
35:54Et on va laisser la police faire son travail.
35:58Voyez en revanche le sujet de Viviane Hervier.
36:01Des étudiants qui n'ont pu entrer à l'intérieur de l'université Paris-Dauphine
36:05se sont figés sur les marches au moment de la minute de silence en hommage à Philippine.
36:11Le corps de la jeune femme a été retrouvé samedi au bois de Boulogne,
36:14à une centaine de mètres de la faculté.
36:17Beaucoup sont venus avec une rose blanche pour lui rendre hommage.
36:20J'ai assisté à l'hommage de l'extérieur, je n'étais pas à l'intérieur.
36:23Mais j'ai entendu des gens qui disaient qu'il y avait beaucoup de pleurs
36:26et que c'était vraiment lourd d'émotion.
36:28C'était rempli, sur les deux étages, les premiers étages, c'était rempli, rempli.
36:32Avec des élèves, des professeurs ?
36:34Tout le monde.
36:35Des gens ont parlé, des gens qui la connaissaient.
36:37Elle était très sympa, j'ai même vu sur LinkedIn des professeurs qui ont dit
36:41qu'elle était très assidue, qu'elle était toujours au premier rang dans les cours,
36:45qu'elle était présente et qu'elle travaillait dur.
36:48Et le fait que tout ça se finisse par un assassinat...
36:53Vendredi soir, ses parents ne la voyant pas arriver,
36:56alors qu'elle devait passer le week-end en famille,
36:58avaient signalé sa disparition à la police.
37:00Le lendemain, une cinquantaine de proches ont organisé une battue dans le bois de Boulogne.
37:05Ce sont eux qui ont découvert son corps dans l'après-midi et qui ont alerté la police.
37:09Certains étudiants, surtout des jeunes femmes, appréhendent désormais de circuler seules.
37:14Entre nous, on se dit de faire attention, qu'on ne sait pas ce qui lui est arrivé,
37:17on ne sait pas si c'est quelqu'un au sein de Dauphine
37:20ou si c'est arrivé de façon aléatoire.
37:22Comme on ne sait pas, il faut faire attention.
37:24Les enquêteurs poursuivent leurs investigations.
37:26Pour l'instant, aucune interpellation n'a eu lieu.
37:29Et ça s'est passé évidemment à l'université de Dauphine,
37:32qui juxte le bois de Boulogne.
37:36Je ne sais pas si vous avez un commentaire sur ce sujet dramatique.
37:41Dans l'actualité également, et cette fois à l'étranger,
37:45on va évoquer le Liban, avec les frappes israéliennes,
37:50que vous allez pouvoir commenter.
37:52L'armée israélienne a indiqué lundi soir avoir mené une frappe ciblée à Beyrouth,
37:55après de multiples frappes dans la journée,
37:57visant des cibles du mouvement terroriste Hezbollah au Liban.
38:00On écoutera monsieur Bompard,
38:02parce que pour monsieur Bompard, le Hezbollah n'est pas une organisation terroriste.
38:08Écoutons d'abord le sujet.
38:13Des routes saturées et des klaxons qui retentissent.
38:17La panique est palpable sur les routes au sud du Liban.
38:20Des milliers d'habitants fuient en direction du nord pour se mettre à l'abri,
38:23sur les consignes du porte-parole de l'armée israélienne ce matin.
38:27Nous conseillons aux civils des villages libanais situés à l'intérieur
38:31ou à proximité de bâtiments et de zones utilisées par le Hezbollah à des fins militaires,
38:36telles que ceux utilisés pour stocker des armes,
38:39de se mettre immédiatement à l'abri, pour leur propre sécurité.
38:45Depuis ce matin, Israël frappe massivement le sud du Liban
38:48pour cibler les fièvres du Hezbollah.
38:51Ici à Saïda, les routes en direction du nord sont saturées
38:54et les zones réputées sûres pour les déplacer du sud ces derniers mois
38:57se retrouvent trop proches de la ligne de feu.
39:00Certains tentent donc de rejoindre la capitale à 47 kilomètres de là.
39:04Il y a eu des frappes là-bas, alors nous sommes montés dans la voiture
39:07et nous sommes venus ici et nous ne savons pas ce qui est resté derrière.
39:10Où allez-vous maintenant ?
39:12Nous allons à Beyrouth.
39:14Il n'y a plus personne, tout le monde a fui.
39:16Nous avons pris nos affaires et nous sommes partis.
39:18S'il y a une possibilité de retour, nous reviendrons.
39:21L'armée israélienne a annoncé que les frappes ne cesseraient pas.
39:24Elle a laissé deux heures aux habitants de la plaine de l'Abéka
39:27pour quitter les lieux avant de bombarder massivement,
39:30car des entrepôts d'armes du Hezbollah s'y trouveraient en quantité.
39:34Je vous propose d'écouter Monsieur le Président de la République qui s'est exprimé.
39:39Après l'explosion du port de Beyrouth du 4 août 2020,
39:43j'étais venu, deux jours plus tard, exprimer la solidarité indéfectible
39:48des Français pour le peuple libanais.
39:50À nouveau, le Liban est frappé par le chagrin et la peur.
39:54Le chagrin pour toutes les victimes civiles des attaques de cette semaine,
39:58pour leurs proches endeuillés.
40:01La peur aussi, celle qu'à la crise économique,
40:04qu'à la crise politique, qu'à la crise sociale qui vous affecte,
40:07s'ajoute maintenant la guerre.
40:10Alors que votre pays n'en finit pas de surmonter les épreuves,
40:14le Liban ne peut vivre dans la peur d'une guerre imminente.
40:18Et je vous le dis très clairement, comme je l'ai dit à tous,
40:21nous devons refuser cette fatalité.
40:23Et cette vidéo que vous voyez, qui était destinée aux Libanais,
40:26avait été postée après les explosions des Blippers,
40:31puisqu'elles datent du 20 septembre.
40:33Et puis ce matin, Monsieur Bonpart s'est exprimé,
40:35il était avec Sonia Mahombrou et je vous propose de l'écouter.
40:38Ce n'est pas la position de la France.
40:40La France ne considère pas l'ESBOLA comme une organisation terroriste.
40:43Moi, je suis aligné avec la position de la diplomatie française.
40:46Donc pas l'ESBOLA en tant que tel.
40:49Mais est-ce que la branche militaire l'est ?
40:51Mais ça, c'est la position de l'Union Européenne.
40:53Mais est-ce que vous êtes d'accord sur cette ligne ?
40:55Sonia Mahombrou, avant de parler de ça, si vous voulez bien,
40:58il s'est passé la semaine dernière des actes
41:01qui ont été salués par une partie des observateurs politiques en France
41:04qui me stupéfait.
41:07On n'arrive pas à lui faire sortir même le mot terroriste.
41:11Ils sont de l'autre côté maintenant.
41:13Même par rapport au ESBOLA, on n'est pas le rabat.
41:15Même par rapport au ESBOLA, classé par l'Europe terroriste,
41:18on ne peut pas leur faire sortir.
41:20Et la position de la France, ce n'est pas de reconnaître l'ESBOLA comme une organisation terroriste ?
41:23C'est la position de l'Europe, donc de la France, très sincèrement.
41:26Mais on a, pire que Bonpart, je l'ai dit hier dans l'émission avec Drey,
41:31le fait que le président de la République n'ait pas dit un mot
41:35quand les Israéliens ont éliminé le responsable de la mort
41:40de 58 parachutistes français.
41:44Ça en dit long sur l'état de la France.
41:46Maintenant, la vision médiatique et politique, c'est incroyable.
41:50Ce qu'on voit là, si vous voulez, c'est que l'ESBOLA terroriste
41:55a attaqué le 8 octobre.
41:5760 000 Israéliens sont obligés de partir.
42:00Il faudrait pour contenter, en vérité, pour contenter une partie de l'opinion publique,
42:04il faudrait que les Israéliens renoncent au dôme de fer
42:07et qu'ils aient autant de morts ou peut-être davantage que les autres.
42:11Ils auraient encore tort, mais ils auraient moins tort.
42:14Ils ciblent autant que faire se peut le ESBOLA.
42:18Ça ne va pas encore.
42:20La réalité, elle est là, si vous voulez.
42:22Et je dis, je maintiens que ça en dit long,
42:26non seulement sur l'anti-israélisme pathologique,
42:29mais sur la détestation de l'Occident en général
42:32et de la France en particulier.
42:34Mais ce que dit la France insoumise est cohérente avec elle-même.
42:38Elle considère que les membres du Hamas et du ESBOLA
42:42ne sont pas des terroristes, mais des justiciers.
42:45Qu'ils sont là, effectivement, pour combattre Israël
42:49et par extension l'ensemble du peuple juif
42:52qui sont les oppresseurs et les agresseurs.
42:55Alors ça n'est pas dit de cette manière-là, mais la réalité est celle-ci.
42:58Les terroristes ne sont pas considérés comme tels.
43:00Ils pleurent d'ailleurs la mort des membres du ESBOLA.
43:03Ils l'ont dit. On a Henri Maassan qui va soutenir,
43:05qui est allé soutenir le numéro 1 du Hamas
43:07dans une manifestation jusqu'en Jordanie.
43:09Elle est allée jusqu'en Jordanie pour soutenir le Hamas.
43:12Donc ce ne sont pas des terroristes.
43:13Encore une fois, ce sont des justiciers.
43:15On est à nouveau dans la haine d'Israël.
43:18274 morts lors d'une conférence de presse.
43:23Le Liban a précisé que le bilan était de 274 morts.
43:27Et on est maintenant à 356, vous voyez, dont 24 enfants.
43:31Si le bilan est vrai.
43:33Pardon de ne pas considérer forcément
43:36le ministre libanais de l'Information comme sincère.
43:40On a le droit de se poser la question sur la réalité des chiffres.
43:43Oui, on peut se poser la question sur le fait que ces opérations,
43:45que ce soit à Gaza ou au Liban, font des victimes civiles.
43:49On peut l'imaginer.
43:51Mais c'était une évidence absolue.
43:52Il y a les photos satellitaires qui tournent en ce moment
43:5560% des bâtiments sont détournés.
43:58Ce qui est intéressant, ce n'est pas tant la position de la France insoumise qu'on connaît.
44:05C'est la position d'Emmanuel Macron.
44:07Et notamment ce qu'il va dire devant l'ONU.
44:10C'est-à-dire la position française portée par Emmanuel Macron
44:15est plutôt une position voulant travailler et ne désescalade.
44:19Ah bon ?
44:20Oui, il me semble.
44:22Bon, il nous reste quelques minutes et peut-être peut-on...
44:25Alors, nous assistons au suicide d'Israël, a tweeté Rima Hassan.
44:29Elle devrait être contente.
44:31Il nous reste quelques minutes et peut-être pouvons-nous terminer avec plus de légèreté.
44:37D'abord, je vous avais dit, j'en ai parlé ce matin, mais très rapidement,
44:41le Parisien a 80 ans.
44:43Et j'en ai parlé parce que ça m'a amusé.
44:45Alors évidemment, c'est sans doute anecdotique.
44:5280 personnalités à écrire dans le quotidien.
44:5580 personnalités.
44:56Bon, et ce qui m'a frappé, je le disais ce matin,
44:59c'est que tous ces gens sont les plus consensuels du monde.
45:01Nico Saliagas, Gad Elmaleh, Tony Estanguet, Sylvie Thelier, Patrick Bruel.
45:05Alors, il y a des journalistes.
45:06Thomas Soto.
45:07Il y a également notre excellent confrère David Pujadas.
45:11Il y a Flavie Flamand.
45:13Il y a Ophélie Meunier.
45:15Et puis, il y a Michel Drucker.
45:16Mais il y a beaucoup de gens.
45:17Il y a Alexandre Bompard qui représente les patrons.
45:19Mais vous n'avez pas Michel Onfray.
45:23Vous n'avez pas Sonia Mabrouk.
45:24Vous n'avez pas Philippe De Villiers.
45:26Vous n'avez pas Gilles-William Golnadel.
45:28Ça, c'est pas normal.
45:29C'est ça que je trouve fascinant.
45:33Il n'y a pas non plus de personnalités d'extrême-gauche dans tout ce que vous citez.
45:36Pour être juste.
45:37Mais vous n'êtes pas d'extrême-droite.
45:39Je ne vous classe pas.
45:43Il n'y a pas de pensée conservatrice.
45:45Il n'y a pas de pensée libérale de patron.
45:47Il y a quelque chose de pur politiquement correct.
45:52C'est ça que je veux dire.
45:55C'est formidable.
45:57Le pays va bien.
45:58Tout est bien.
45:59C'est merveilleux.
46:00Tout le monde se croit obligé de dire que tout va très bien.
46:04Moi, je trouve ça très bien d'être positif.
46:06J'essaye de l'être toujours et tout le temps.
46:08Mais pour moi, c'est sale politiquement.
46:11La ligne électorale du Parisien n'est pas de dire que tout va bien.
46:13Justement, vous avez raison.
46:15Vous avez parfaitement raison.
46:16Mais quand tu choisis 80 personnalités,
46:19tu te rends compte que c'est tellement difficile
46:21de donner la parole, par exemple, à Gilles William
46:24ou à Sonia Mabrouk.
46:27Parce que l'étiquette...
46:29Ou Laurence Ferrari.
46:31J'aurais pu citer Laurence aussi.
46:33C'est ça qui est terrible.
46:34C'est Madame Jeuneté, par exemple.
46:36Madame Jeuneté, ministre de l'Éducation nationale.
46:38Il y a 4 jours, elle a commencé par critiquer Bruno Retailleau.
46:40Assez vivement, oui.
46:42Elle le disait juste avant d'avoir été nommé ministre.
46:45Et elle disait qu'elle signe.
46:47Vous vous rendez compte ?
46:48Un catholique pratiquant dans le gouvernement, mon Dieu.
46:50Elle disait qu'il faudrait que nous soyons très vigilants.
46:53Très vigilants.
46:54Et ça, c'est ce qu'on appelle la bataille des idées.
46:56Et cette bataille des idées,
46:58elle est menée par la gauche depuis 50 ans dans le pays.
47:01Elle n'est pas menée par la droite.
47:02Non.
47:03Je peux vous raconter une chose, Bruno Retailleau ?
47:06Est-ce que la droite mène la bataille des idées ?
47:09Non.
47:10On est seul au monde.
47:12Je voulais dire deux choses.
47:14Et j'aime bien le Parisien, moi, en plus.
47:16Ils disent du bien de nous, ils sont gentils comme nous.
47:18La vérité, c'est que 80% des médias sont comme ça, en fait.
47:21Avec les mêmes personnalités qui auraient pu être invités aux autres anniversaires.
47:24Et sur Retailleau, parce qu'on en parle,
47:26j'ai découvert pendant l'émission que Libération consacre ce soir un article
47:29au fait de savoir si oui ou non Bruno Retailleau a aidé, en 1997,
47:33le Puy-du-Fou à tricher dans Interville.
47:35Je vous jure que c'est vrai.
47:37Mais Retailleau, ça va être une cible.
47:39Bruno Retailleau, ils ne le lâcheront pas.
47:43Mais là, on est 1997, Interville avec le Puy-du-Fou.
47:46C'est un mot extraordinaire.
47:48Et alors ?
47:49Il y a eu tricherie ou pas ?
47:51On n'en sait rien, mais c'est comme axe d'attaque.
47:54Ce matin, j'ai cité une professeure dont je n'ai oublié le nom à l'instant
48:00qui disait que ce gouvernement, c'est Saint-Nicolas du Chardonnay à la sortie de la messe.
48:04C'est une professeure qui est à Sciences Po, qui est dans l'université, etc.
48:07Vous imaginez une professeure dire ça, par exemple, sur une présence musulmane dans un gouvernement ?
48:13Non.
48:14Bon, et Marc Lavoine ?
48:16Vous savez que ces critiques viennent de la Macronie, quand même, beaucoup.
48:18Donc, ça ne va pas tenir.
48:20Mais c'est...
48:22Ça ne va pas tenir.
48:23La bataille des idées, en France, on en parle sur Instagram, etc.
48:27Bien sûr que la Macronie, elle incarne absolument ça.
48:30Emmanuel Macron, c'est l'enfant de ça.
48:32Mais on n'est pas au niveau des idées.
48:34Moi, je suis pour la bataille des idées.
48:35Bon, Marc Lavoine.
48:36Parce que ça, ça fait parler.
48:38Alors, qu'est-ce que ça fait causer ?
48:40C'est une vidéo qui est relayée, mercredi 18 septembre.
48:45Ils ont officialisé leur histoire à la vue des caméras.
48:48Alors, ils sont ensemble depuis quelques jours, si j'ai bien compris.
48:51Le duo se trouvait au théâtre des Champs-Elysées, dans l'huitième,
48:54pour assister au concerto pour la paix d'Omar Harfouch.
48:57Et, visiblement, tout le monde a été frappé que Marc Lavoine,
49:01voilà, il semble...
49:04Très amoureux.
49:05Oui, mais ce n'est pas ça que les gens ont retenu.
49:07C'est la présidence de madame.
49:09Voilà, c'est qu'elle est peut-être plus, comment on dit, sur son camp à soi.
49:13Surtout là, maintenant, là où elle dit ça suffit.
49:15On l'a retenue.
49:16Voilà, on a le sens.
49:17Voilà, regardez, c'est...
49:21Certains y ont vu quelque chose.
49:23Je ne sais pas s'ils ont raison ou pas.
49:25Vous la trouvez réticente ?
49:27Non, je trouve qu'effectivement,
49:30il est un peu pressant, si vous voulez mon avis.
49:34Et qu'il met...
49:35Non, il met en valeur...
49:36Il y a un côté...
49:38Voilà.
49:39Ça fait penser au boom de notre adolescence quand même,
49:41quand on arrivait à avoir la belle de la classe.
49:44Elle sait se défendre quand même, j'imagine.
49:47Comment ?
49:48Oui, il avait peut-être bu un verre.
49:50Malaisant.
49:51Non, mais vous...
49:53Personne ne dit ce qu'il voit dans cette image.
49:56Je voulais dire, il y a un côté un peu trop fait pour Marc Lavoine, c'est ça ?
49:58Un peu.
49:59Très bien.
50:00Trophée.
50:01Trophée, la femme trophée.
50:02La femme trophée, c'est ça.
50:03C'est un peu ce que...
50:04Certains...
50:05C'est très précis.
50:06Non, mais c'est vrai que tout le monde a vu cette image comme ça.
50:07Voilà, tout le monde a vu cette image comme ça.
50:09Voilà, c'est-à-dire que...
50:11Je suis d'une innocence totale.
50:13Mais oui, parce que...
50:14Vous ne le voyez pas comme ça ?
50:15Non, je ne le voyais pas comme ça.
50:16Je le voyais démonstratif, amoureux, sans doute un petit peu, oui,
50:20mais je ne le voyais pas en tant que trophée.
50:24Eh bien, c'est sur ce dernier mot, qui rentrera peut-être dans l'histoire de la télévision,
50:29que nous allons fermer notre émission, avec notre ami, aujourd'hui, Julien Pasquet,
50:35qui était en pleine forme dans les couloirs de la maison.
50:40Voilà.
50:41Vous n'êtes pas passé dans les couloirs...
50:43Oula, oula, oula.
50:44Vous n'êtes pas passé dans les...
50:45Non, mais ce n'est pas ça.
50:46Qu'est-ce qu'il y a ?
50:47Vous n'êtes pas passé dans les couloirs de la maison.
50:48Vous n'avez pas vu ce qu'il a fait.
50:49Arrêtez, Pascal.
50:50Qu'est-ce qu'il a fait ?
50:51Qu'est-ce qu'il a fait ?
50:52Il y a une chose qui est bien avec Pascal, c'est que quand on a un ami comme lui,
50:55on n'a pas besoin d'ennemis.
50:56Qu'est-ce qu'il a fait ? Il faut le dire, là, les Français attendent.
50:59Il s'est un peu énervé contre une paroi.
51:01À la suite d'un résultat décevant.
51:03J'ai laissé parler ma colère.
51:06Lui aussi est démonstratif.
51:08Mais ce sera réparé.
51:10Demain, je viens avec de l'enduit et une poêle.
51:13Je vais m'occuper de tout ça, je suis désolé auprès de la direction,
51:16et ce sera réparé, j'assumerai les conséquences de mes actes.
51:19Voyage au bout de l'enduit.
51:20N'est-ce pas ?
51:22Ça va ?
51:23Et vous ?
51:24Je vais faire une dédicace à Geoffroy Lejeune.
51:27Est-ce que ce soir…
51:29Ça ne vous rappelle rien ?
51:30Non.
51:31C'était ça la tricherie d'Interville ?
51:32Ah oui, bien sûr, c'était Olivier Chiabodo.
51:33Olivier Chiabodo qui faisait le chiffre avec son doigt, comme ça.
51:36Est-ce que ce soir, Olivier Dartigold est avec vous ?
51:40J'aimerais qu'il soit avec nous, mais il est réservé à l'heure des pros.
51:43Ah bon, parce que comme il est européen à 14h,
51:46j'essaierai la nuit à 15h.
51:48Ah ben là, il ne dit pas non.
51:50Je lui mets un petit rond de serviette quand il veut, Olivier.
51:53Il ne dit pas non.
51:55Vous avez l'outil essentiel de tous les journalistes de France depuis 24h, Pascal ?
51:58Voilà.
51:59C'est ça l'outil essentiel.
52:01On l'a tous.
52:02Vous l'avez montré déjà à l'antenne ?
52:03Je l'ai montré, bien sûr.
52:04Impossible de présenter une émission et de comprendre ce qui est en train de se passer
52:08sans ce petit trombinoscope.
52:09Et puis j'essaie d'apprendre les noms par cœur.
52:12J'ai du mal.
52:13C'est plus dur que pour les matchs de foot, parce qu'ils sont 39.
52:17Pascal ?
52:18Je veux remercier.
52:22Il y a beaucoup de choses à avoir ensemble ce soir.
52:24Évidemment qu'on va faire un panorama de ce gouvernement
52:26et se poser les premières questions après ce premier Conseil des ministres express.
52:3020-25 minutes, il a duré à peine.
52:32Restez avec nous.
52:33Dès 21h, on aura une image en direct.
52:35C'est le premier déplacement dans un commissariat de Bruno Retailleau.
52:38Il a fait le 20h de nos confrères de TF1.
52:40Là, ils seront à la Courneuve ce soir.
52:42Prise de parole face à la presse.
52:44On vivra tout ça ensemble.
52:45Autre affaire hors politique qu'on évoquera ensemble,
52:49c'est le décès de cette jeune fille philippine
52:52qui a été retrouvée dramatique et sordide dans le Bois de Boulogne
52:55par ses proches ce week-end.
52:57Le maire du 16e arrondissement sera avec nous,
52:59puisque vous savez que le Bois de Boulogne fait partie du 16e arrondissement.
53:02Elle viendra nous parler surtout de cette émotion très forte
53:05dans le quartier et la sidération des habitants.
53:07Merci beaucoup.
53:08Et puis vous pourrez évoquer peut-être Quotidien, si vous le souhaitez,
53:11parce qu'on en a parlé tout à l'heure.
53:13C'est vrai que de savoir que Quotidien,
53:16qui est une émission qu'on imaginait à l'abri
53:19de ce genre de turpitude...
53:21Ça m'a estomaqué.
53:23Ça nous a d'abord peiné.
53:27Ça nous a d'abord peiné.
53:29Et ensuite, ça nous a fait réfléchir.
53:32Voyez-vous, est-ce que la vérité parfois,
53:36celle qu'on perçoit...
53:38Mais Gilles William le vit très mal, je le vois.
53:40C'est lui qui a le discours le plus sévère.
53:42C'est lui le plus pervers.
53:44Merci en tout cas, chers camarades.
53:47On était ce soir avec Laurent Pratte,
53:50qui était à la réalisation.
53:51David qui était à la vision.
53:52Anatole qui était au son.
53:54Merci à Benjamin Nau, à Robin, à Félix Perola.
53:56Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
53:59Julien Pasquet, jusqu'à minuit ?
54:00Tout à fait, Charles.
54:01Jusqu'à minuit.
54:02Je vais rester, moi.
54:03Eh bien, bonne soirée.
54:04Avec Olivier d'Artigolle en guest star.
54:05Et Olivier d'Artigolle présentera le journal de la nuit
54:08de 2h du matin.
54:09À demain.