"Changer l'emplacement d'une ville" pour faire face à l'érosion du littoral: la seule solution pour Gaël Garreau, médiateur naturaliste

  • l’année dernière
Le chantier pour détruire le "Signal", un immeuble situé à Soulac (Gironde), a commencé ce vendredi. À cause de la montée des eaux, ce bâtiment de 1967 ne se retrouve qu'à quelques mètres de la houle de l'Atlantique. Un signal d'alarme pour toutes les villes côtières, qui voient, chaque année, leurs littoraux grapillés par la montée des eaux. Pour Gaël Garreau, médiateur naturaliste, "la solution envisageable à long terme, c'est de changer l'emplacement d'une ville". 

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Transcript
00:00 La problématique de cette protection aujourd'hui,
00:02 elle est à la fois institutionnelle, individuelle.
00:05 Quand on a construit par le passé,
00:07 ce qui est exemple de cet immeuble qui est le Signal,
00:09 qui est vraiment un symbole,
00:11 on n'imaginait pas, on imaginait en fait avec notre toute puissance d'ingénierie
00:17 qu'on serait capable de contrevenir à tous ces événements
00:20 qui malheureusement font qu'aujourd'hui cet immeuble doit être détruit.
00:24 Donc on est vraiment sur une problématique qui est au cas par cas,
00:28 parce que toutes les communes concernées n'ont pas les mêmes problématiques d'érosion.
00:32 Il y en a en érosion très forte, Soulac en est un exemple,
00:35 Lac-Hano un petit peu plus au sud.
00:37 D'autres n'ont pas encore d'érosion,
00:39 parce que ces profils d'érosion peuvent changer aussi.
00:42 Donc on est vraiment sur du cas par cas.
00:44 Et aujourd'hui, la solution la plus envisageable à long terme,
00:50 que tout ce qui peut avoir notamment montée des eaux en raison du changement climatique,
00:54 mais aussi les phénomènes et les mécaniques naturelles d'érosion,
00:57 c'est souvent un retrait, c'est-à-dire changer l'emplacement d'une ville.
01:01 Et on finira certainement par y arriver assez rapidement.
01:05 Finalement, le signal est un premier symbole.

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