• il y a 2 mois
Bruno Retailleau réalise son premier déplacement en tant que ministre de l'Intérieur au commissariat de la Courneuve (Seine-Saint-Denis).

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Transcription
00:00Comment lutter contre le narcotrafic ? Vous allez continuer les opérations Plasnet ?
00:04C'est un point que je veux étudier parce que je pense qu'il faut être très pragmatique.
00:08C'est ce que le Premier ministre m'a demandé. Ou c'est positif, ou c'est pas positif.
00:12En tout cas, j'avais pris l'initiative, moi, il y a moins d'un an, au Sénat, de créer une commission d'enquête.
00:18Le narcotrafic, c'est entre 3 et 6 milliards. C'est énorme. C'est en train de gangréner des parties du pays.
00:23Et on voit bien qu'il y a un lien très étroit entre le narcotrafic et l'ultraviolence.
00:30Donc on a fait des propositions. Il y en a une trentaine. Elles ont été d'ailleurs transcrits dans une proposition de loi.
00:36Parmi ces propositions, il y a un parquet national. Il y a un statut pour le repenti. Il y a aussi un statut pour ceux qui sont les informateurs.
00:45Il y a aussi la préconisation d'enquête de patrimoine. Vous savez, je le disais tout à l'heure, Al Capone est tombé sur une enquête fiscale.
00:52Il ne faut rien s'interdire. Simplement, il faut prendre les leviers qui fonctionnent.
00:57Mais le narcotrafic est un vrai souci. Et il faut s'y atteler, encore une fois, sans esprit de système, doctrinel, et essayer de voir ce qui fonctionne.

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