Élus du Grand-Est et de la région Île-de-France ont réaffirmé leur volonté de travailler main dans la main pour faire avancer ce dossier.
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00:00 Nous sommes une grande région nucléaire et nous l'assumons pleinement.
00:03 Nous avons aujourd'hui trois centrales d'activité,
00:05 le genre Cad9 et Chaud dans les Ardennes,
00:10 et nous réclamons un EPR2 ici à Dejean,
00:14 parce qu'encore une fois, toutes les conditions seront réunies.
00:16 En même temps, je le souligne parce que beaucoup ne le savent pas,
00:19 nous sommes également la première région de France aujourd'hui
00:23 en production d'énergie renouvelable,
00:25 puisque en 2021, 28,6% de l'énergie que nous avons consommée
00:30 était d'origine renouvelable.
00:32 C'est-à-dire qu'on peut parfaitement, sur un territoire comme le nôtre,
00:35 allier la puissance nucléaire et le développement des énergies renouvelables.
00:39 Ce qui compte, c'est que les atouts pour la candidature de nos gens à un EPR2
00:44 soient valorisés.
00:45 Quels sont ces atouts ?
00:46 Le réserve foncière, le niveau d'eau tenu justement par l'établissement public des Grands Lacs
00:53 sous la présidence de Patrick Collier, qui offre des garanties.
00:56 Et puis évidemment, la nécessité pour une grande région comme le Grand Est et l'île de France
00:59 d'avoir accès à une source d'énergie qui soit non polluante, de qualité et fiable.
01:03 Et lorsque sur la centrale nucléaire, vous avez les deux présidents de région,
01:07 moi-même plus modestement et tous les acteurs locaux et les représentants de l'État
01:11 qui disent "on a tous les atouts pour avoir un EPR2 ici",
01:14 derrière, vous voyez ce que ça veut dire.
01:16 Derrière, c'est 10 000 emplois dans la construction,
01:19 c'est 3 000 emplois plus grande permanence.
01:22 Et là, sur les 30-40 années de vie, ce n'est pas tellement pour nous qu'on travaille aujourd'hui,
01:25 nous servons de nos gens, il n'est pas pour les contemporains de cette période,
01:28 il est pour les générations qui suivent et qui bénéficient d'un territoire
01:31 pour lequel les uns et les autres à leur période ont apporté leur contribution,
01:35 tout comme nos prédécesseurs l'avaient fait pour que cette centrale de nos gens puisse s'installer ici.
01:39 On peut raccourcir les délais, si on le fait, évidemment,
01:42 on tiendra notre engagement vis-à-vis des jeunes générations qui nous disent quoi ?
01:45 "Quand est-ce que vous sauvez la planète ?"
01:47 Alors nous, on dit "on va faire une nouvelle centrale à nos gens",
01:50 "on va faire un nouveau train électrifié, on va faire la Seine à grand gabarit pour les barges",
01:56 mais à quelle date ?
01:59 Et c'est toujours ce que nous demandent nos administrés, ils nous disent "mais ce sera quand ?"
02:03 Première chose, c'est que quand le Grand Est et l'Île-de-France sont main dans la main, rien ne nous résiste.
02:08 Et la deuxième chose, moi je suis très reconnaissante à la région Grand Est,
02:12 parce qu'elle a toujours été à mes côtés,
02:15 pour notamment cette question de l'électrification de la ligne, côté Île-de-France.
02:19 La troisième raison pour laquelle je suis à nos gens,
02:21 c'est parce que l'Île-de-France importe 87% de son électricité de l'extérieur,
02:26 et nous n'aurons jamais de centrale nucléaire en Île-de-France.
02:29 Donc nous avons besoin qu'il y ait des vraies capacités d'énergie qui se développent à nos portes,
02:34 et Michel Barouin, le père de François Barouin, a été visionnaire en inscrivant dans le destin de nos gens une centrale,
02:41 donc nous avons besoin que cette centrale puisse avoir de nouveaux projets, avec EDF bien sûr et ses équipes.
02:47 Merci à tous.
02:49 Merci. Merci d'avoir laissé la place.
02:51 Merci à tous !