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Transcription
00:00 - Donc déjà, pour toutes les personnes qui disent que ce n'est pas un métier,
00:03 c'en est bien un.
00:04 D'ailleurs, nous avons fait notre premier tournage professionnel
00:07 qui a été diffusé aujourd'hui sur un des plus grands sites pornographiques français.
00:10 - Alors c'est quoi un tournage professionnel ?
00:12 - Eh bien, notre premier tournage X.
00:17 - Donc pour un site pornographique, c'est ça ?
00:19 - Pour un site pornographique français.
00:20 - Donc c'est plus maintenant, c'est plus seulement sur les réseaux ?
00:23 - Non.
00:23 Alors après, de toute façon, c'est jamais sur les réseaux.
00:25 Les plateformes privées sont très cadrées, attention.
00:27 Ça n'a rien à voir avec les réseaux sociaux.
00:29 - Et la proposition de... C'est quoi ?
00:31 Alors on ne va pas les citer.
00:33 C'est de prénom. Voilà.
00:35 - C'est un grand site français.
00:37 - Comment ils vous ont approché ?
00:40 - Ils nous ont approché parce qu'on travaille pour une de leurs plateformes privées
00:43 qui est donc, en gros, une des sociétés adjacentes de la Maison-Mère
00:50 qui est donc le gros site français qui génère le plus de contenu.
00:54 - Et ils vous ont dit quoi ?
00:56 - Ils nous ont demandé tout simplement si on acceptait de tourner avec eux.
01:00 - Pour faire un film ?
01:01 - Oui, exactement.
01:01 - Il y a un scénario ?
01:04 - Non, pas spécialement.
01:05 Non, en fait, non, justement.
01:06 C'est ça qui est toujours dans la même, on va dire, lignée.
01:11 - Dans la même lignée, oui.
01:11 - Voilà. Parce que non, il n'y a pas de scénario du tout.
01:14 On est toujours un peu dans...
01:15 - Ça, c'est de la bonne nouvelle.
01:16 - D'accord.
01:16 - Dans le libre-arbitre, on fait ce qu'on veut, en fait.
01:18 Et non, il n'y a pas de scénario du tout.
01:19 - Donc là, c'est quoi ? C'est une vidéo...
01:21 Voilà, donc ce site vous a proposé de faire une vidéo pour eux,
01:23 une vidéo qui...
01:24 Voilà, de vos ébats.
01:26 - C'est ça, oui.
01:27 Oui, oui.
01:28 Bah, c'est du X, quoi.
01:29 Voilà.
01:29 - Vous êtes tous les deux ou il y a d'autres gens qui passent une tête ?
01:31 - Ça, ça fait partie de nos limites et de nos...
01:33 - Donc vous êtes que tous les deux, personne ne passe une tête ni une caca ?
01:35 - Non, personne.
01:37 - Non, personne.
01:39 - Et d'ailleurs, même toutes les personnes qui étaient...
01:41 Parce qu'au départ, il y a eu des interviews, etc.
01:43 Parce qu'il y avait d'autres personnes.
01:44 - Oui, c'est ça.
01:45 Parce que j'ai vu qu'il y avait des personnes avec moi d'autres.
01:46 - Exactement.
01:47 Donc il y a eu une interview, donc une interview comme...
01:49 Voilà, une interview tout à fait sauf.
01:51 - Donc c'est chacun chez soi et les moutons sont bien gardés.
01:53 - Exactement.
01:53 Et tout le monde est parti à partir du moment où on devait se retrouver
01:57 tout simplement tous les deux parce que ça, c'est quelque chose
01:58 qu'on ne veut absolument pas.
02:00 - Donc aujourd'hui, c'est votre métier.
02:01 Vous venez de dire aux téléspectateurs qu'aujourd'hui...
02:03 - Oui, bien sûr que c'est notre métier.
02:04 - Donc votre métier, c'est...
02:05 Maintenant, vous êtes...
02:06 Quand vous montrez ce que vous faites dans la vie, vous dites "acteur de film X".
02:09 - Ça ne s'appelle pas comme ça, le nom...
02:12 - Ardeur.
02:13 - Ardeur.
02:13 - Ça ne s'appelle pas comme ça, mais en tout cas, oui, c'est notre métier.
02:16 C'est un métier qui est en tous les cas répertorié dans le code du travail,
02:20 qui est soumis au régime de l'Ursa.
02:22 - Donc ça y est, maintenant, vous vous lancez à fond là-dedans, quoi.
02:25 - Mais oui, parce que ça nous épanouit.
02:26 On est heureux comme ça, en fait.
02:27 Et personne n'a...
02:28 - C'était bien votre film, votre film.
02:29 Vous l'avez tourné aujourd'hui ?
02:30 - Non, ben non.
02:31 Il est sorti aujourd'hui, donc on ne l'a pas tourné aujourd'hui.
02:32 On l'a tourné le jour du dernier plateau, justement.
02:34 - D'accord.
02:35 Et c'est chez vous ?
02:38 - Non, non, c'est pas chez nous, non.
02:40 - C'est dans un décor ?
02:41 - Oui, bien sûr.
02:41 - Ah, d'accord.
02:42 Et donc, vous avez été tourné là-bas.
02:43 Vous avez été bien payé ou pas pour le film ?
02:45 - On a été payé.
02:45 Après, bien ou pas, ça, ça nous regarde nous.
02:47 - Bon, ah oui, non, mais c'est...
02:48 Voilà.
02:49 C'est en fonction du nombre de vues derrière que vous êtes payée ou bien...
02:51 - Ah ben, les nombres de vues derrière, on ne peut pas le savoir.
02:53 Personne n'a pu le décrypter.
02:53 - C'est en fonction de ça que vous êtes payée ou bien vous êtes...
02:55 Il y a un avaloir, par exemple ?
02:56 - Non, il n'y a pas d'avaloir.
02:57 C'est pas comme quand on écrit un livre, pas du tout.
02:59 - D'accord, donc c'est tout maintenant ?
03:00 - On a eu un cachet, qu'on a...
03:01 Voilà, tout simplement.
03:02 Et combien, on ne dira pas.
03:04 Mais effectivement, on a été rémunérés puisque c'est un travail comme les autres.
03:06 - Vous avez eu un cachet, vous, également ?
03:08 - On est mariés, on a un compte commun, donc...
03:09 - Même pas un Viagra, un truc comme ça ?
03:10 Non, non, non.
03:12 Non, non, non, d'accord.
03:13 Là, c'est sûr.
03:14 Donc, vous avez eu un cachet, tous les deux.
03:16 Donc, Amandine et Alexandre, voilà, vous disent que maintenant,
03:19 ils sont professionnels.
03:20 Gilles ?
03:21 - Moi, je suis ni étonné ni choqué.
03:23 Je l'ai dit depuis le début.
03:24 Maintenant, c'est leur métier, c'est leur libre arbitre.
03:26 Je sais qu'ils sont heureux comme ça.
03:28 Et j'ai trouvé, effectivement, qu'ici, il y avait une sorte d'acharnement contre eux.
03:31 Alors, peut-être que je suis minoritaire.
03:33 Mais moi, je vous soutiens et vous avez raison si ça vous épanouit.
03:35 Et personne n'est forcé de regarder.
03:37 C'est-à-dire qu'on ne vous a rien imposé sur ce tournage.
03:40 Personne n'est forcé de regarder.
03:41 Si ça ne vous plaît pas, vous regardez pas.
03:43 Moi, je...
03:45 Pas que je vous soutienne dans cette aventure, je ne regarderai pas.
03:47 Mais je vous comprends tout à fait parce que je sais que vous êtes heureux là-dedans.
03:49 Donc, le principal, c'est d'être heureux.
03:51 Bravo à vous.
03:52 Voilà.
03:52 - Merci.
03:52 - D'accord.
03:53 - C'est pour ça qu'on ne changera jamais notre fusil d'épaule, en fait.
03:55 Parce qu'on a eu l'impression que pendant 3 soirs, on était sur un procès.
03:59 Non mais, on était sur un procès, là.
04:01 Franchement, on se serait cru d'assises pendant 3 jours d'affilée.
04:03 Enfin, c'est incroyable.
04:04 - Pourquoi vous vouliez revenir aujourd'hui à Mandine ?
04:06 Parce que c'est vous aussi qui nous avez demandé.
04:07 Qu'est-ce que vous avez...
04:08 Parce que là, je vous sens beaucoup plus calme, beaucoup plus posée.
04:11 - Oui. Parce que c'est vrai qu'au bout de 3 soirs, déjà, le lundi a déjà été très compliqué
04:15 parce qu'on n'était pas là pour se défendre.
04:16 Donc, effectivement, déjà, je suis arrivée...
04:18 En plus, je suis très sanguine.
04:19 Donc, je suis arrivée mardi, déjà, remontée à bloc.
04:21 - Vous avez commis l'orange.
04:22 - Le mercredi...
04:23 Oui, voilà.
04:25 Le mercredi, on nous a dit qu'une psy...
04:28 Une pseudo...
04:28 Enfin, la pseudo-psy, du coup...
04:30 - Non, elle est psy.
04:30 Elle est géniale.
04:32 - Bah, c'est ton avis, c'est pas le mien.
04:33 Elle devait nous défendre.
04:34 Elle nous a absolument pas défendus.
04:35 - Si, si.
04:35 - Parce qu'elle a voulu vous défendre, en fait.
04:37 Oui, après, vous...
04:37 - Oui.
04:38 Bon, elle a retourné sa veste.
04:39 Elle a retourné sa veste à l'instant T.
04:41 Et là, clairement, là, moi, à ce moment-là, clairement, oui, j'ai pété un pont.
04:44 Et donc, je n'ai plus laissé la place à la parole de personne
04:47 parce que j'ai trouvé que c'était clairement inapproprié de sa part
04:52 par rapport à ce qu'on m'avait annoncé
04:54 et même par rapport à ce qu'elle m'a dit, elle, avant de rentrer en plateau.
04:57 Moi, je l'ai pas du tout trouvée légitime, mais comme beaucoup de gens, d'ailleurs.
04:59 - Alors, moi, je la trouve...
05:00 Elle est...
05:00 Je l'adore, hein.
05:01 - J'adore.
05:01 - Bah, chacun ses goûts, hein.
05:02 - Franchement, je vous jure qu'elle est forte.
05:03 - On a le droit.
05:03 - Elle voulait vraiment vous aider.
05:04 Alors, là, donc, vous ne dites pas que vous dépassez les limites, maintenant,
05:07 en faisant des vidéos sur un site ?
05:09 - Au contraire.
05:09 - Non, vous passez à autre chose ?
05:11 C'est une étape supérieure, en fait ?
05:12 - Parce qu'en fait, on fait toujours très attention
05:14 à qui on confie, justement, ce type de contenu.
05:17 - D'accord.
05:18 - Là, il faut savoir qu'en 2023, il va y avoir une loi,
05:21 donc, qui va être adoptée de la part du gouvernement,
05:22 justement, pour interdire l'accès aux mineurs aux sites pornographiques
05:26 qui laissent encore les mineurs accéder aux films et aux contenus
05:30 qui sont présents sur ces sites-là.
05:31 - Vous avez annoncé à vos enfants, à votre plus grand, ce projet de faire ce film.
05:35 - Bah, il le savait déjà, hein.
05:36 Mais Léo, de toute façon, voilà, Léo, il a 17 ans.
05:38 Léo, en fait, on ne lui cache rien.
05:39 Léo, c'est le premier outré, en fait, de l'indignation des gens.
05:43 Et en fait, c'est le premier à trouver ça affligeant,
05:45 de la façon dont on a été traité ici pendant trois heures d'affilée.
05:47 - Vous allez faire d'autres films ?
05:48 - On ne sait pas si on a des propositions, tant que ça rentre dans...
05:52 - Là, ça rentre.
05:53 Là, ça rentre, là, ça rentre.
05:55 En l'instant, ça rentre.
05:56 - Pas de mauvais jeu de mots.
05:57 - On a vu les extraits, ça rentre.
06:00 - Arrête, Cyril, t'es chiant, là.
06:02 - Ça rentre, ça sort, voilà, ça...
06:04 - Tant que ça rentre, on va dire, dans nos...
06:07 Voilà, dans nos principes à nous, en fait.
06:09 À partir du moment où il n'y a personne d'autre et que c'est mon mari et moi, oui.
06:12 - D'accord, ça, c'est vraiment...
06:13 C'est la règle...
06:14 - C'est la règle d'or, mais oui.
06:15 - La règle d'or. - Ça ne bouge pas.
06:16 - Et alors, Alexandre, est-ce que vous êtes content de ce premier film ?
06:20 - Oui, de toute façon, ça s'est bien passé, oui.
06:22 - Vous espérez combien d'entrées ?
06:24 - Ah, je sais pas.
06:26 Je sais pas du tout.
06:28 On verra.
06:28 - Non, vraiment, non, non.
06:29 Vous êtes content ?
06:30 Vous vous avez accepté tout de suite, vous aussi ?
06:31 - Oui, de toute façon, on a parlé du jeu.
06:33 - Ça ne change pas non plus énormément, non ?
06:36 - Bah non, parce qu'en fait, on est mariés, femmes, en fait...
06:39 - Alors, Géraldine, qu'est-ce que t'en penses de ce nouveau projet ?
06:42 - On a le droit de dire ce qu'on en pense ou...
06:43 - Amandine, elle peut tout entendre, oui.
06:45 - Ah, moi, tranquille, j'ai fait du yoga ce matin.
06:47 - C'est bien.
06:48 Tant mieux, parce que je vous trouve plus en forme que la dernière fois.
06:50 - Ah, j'étais très en colère, un bout de 3 fois.
06:52 - Plus apaisée, plus sobre, et tant mieux si vous allez mieux.
06:57 - Je vais toujours bien, j'étais en colère.
06:58 - Quoi penser ?
06:59 Moi, je sais pas.
07:00 - Parce que maintenant, il se professionnalise.
07:02 - Oui, oui, mais de toute façon...
07:02 - C'est-à-dire qu'avant, il avait une teub amateur,
07:03 maintenant, il a une teub professionnelle.
07:06 - Non, mais t'abuses, là !
07:07 - Tu rigoles, ça va.
07:08 - T'exagères.
07:09 - On rigole, ça va.
07:10 - Déjà, juste au préalable, je voulais vous dire que si on vous critique
07:12 votre projet de vie, c'est pas qu'on vous aime ou qu'on vous aime pas.
07:15 Moi, je suis pas là pour aimer les gens ou pas les aimer.
07:17 Quand je suis ici, je suis là pour donner mon avis, mon opinion,
07:19 et après, on est d'accord ou on n'est pas d'accord.
07:21 Donc, Gilles adore et grimpe au rideau.
07:23 Moi, au contraire, je suis plus...
07:25 - Tu n'oublies pas ce genre d'expression pour soi.
07:27 - Je suis plus, on va dire...
07:28 Je suis plus critique, voilà.
07:30 Donc, ça, c'est...
07:31 Oui, moi, je continue à être choquée.
07:33 Pas du tout par rapport au fait que vous jouiez dans des films pornos.
07:36 J'ai toujours considéré, et je l'ai dit ici,
07:38 lors de la première émission, que c'était un vrai métier.
07:41 C'est pas ça.
07:42 C'est juste, moi, ce qui me choque,
07:43 c'est que vous avez accédé à la notoriété grâce à vos enfants.
07:47 - Ça, on l'a pas prémédité, encore une fois.
07:48 - Oui, non, mais voilà.
07:49 Mais oui, mais je sais, mais sauf que...
07:50 - Et nous, on avait déjà notre délire...
07:51 - Sauf que vous avez nous bloquée dans ce destin-là, pour moi,
07:53 parce qu'à partir du moment où vous avez accédé à votre notoriété
07:55 grâce à vos 8 enfants,
07:57 eh bien, je considère qu'en fait, vous vous êtes prisonniers de ça.
07:59 - C'est pas grâce aux 8 enfants, je pense pas.
08:01 - Si, parce que famille nombreuse XXL, c'est quand même...
08:04 Si vous n'en étiez qu'un, vous n'auriez pas fait cette émission, par exemple.
08:06 - Je pense quand même que c'est notre caractère à tous les deux,
08:10 et c'est en fait l'alchimie de notre couple
08:11 qui a fait qu'on a duré et perduré dans cette émission
08:14 et qui fait qu'on a été, du coup, une figure phare du programme.
08:17 - Oui, mais sauf que maintenant,
08:18 vous en faites un business de cette passion-là.
08:19 - Non, on fait un business de ce qui nous anime, nous.
08:21 Et nous, du coup, on ne monétise pas nos enfants
08:23 comme bon nombre d'influenceurs.
08:24 - Mais revenez, c'est pour encore parler.
08:25 C'est pour faire la promo de votre film
08:26 qui va sortir sur cette plateforme très connue.
08:28 - Pas du tout, il est déjà sorti.
08:29 - Donc voilà.
08:30 - Je voulais même pas en parler au départ.
08:31 - Moi, personnellement, je serais exactement sur la même...
08:35 - Pas du tout.
08:36 - Sur le même, on va dire, la même vidéo.
08:38 - Vous pensez quoi, vous deux, de ce nouveau projet ?
08:40 - Non, mais moi...
08:41 - Cette nouvelle étape.
08:42 - Moi, je suis toujours très, très gênée pour mes enfants.
08:43 - Oui, j'ai compris.
08:44 - D'accord.
08:45 - Parce que malgré tout,
08:46 l'exposition à la pornographie a des conséquences néfastes.
08:49 - Vous avez le droit, pour les mineurs,
08:51 tant sur leur développement psychologique
08:52 que sur leur représentation de la sexualité...
08:54 - Mais encore une fois, les enfants n'auront pas accès à ça.
08:56 - Amandine, amande.
08:57 - Les enfants finiront par avoir accès à ça.
09:00 Ils finiront par avoir ces images-là.
09:02 - En âge de...
09:03 - Ils auront de la culpabilité, ils pourront pas vous en parler.
09:06 Et forcément, ça va forcément biaiser leur sexualité.
09:08 - Non, pas du tout.
09:09 - Géraldine, vous pensez qu'ils sont...
09:10 - Vous êtes absolument dans des a priori qui sont illégitimes.
09:12 - Non, c'est pas moi qui le dis, c'est un peu un goût, mais si vous voulez...
09:14 - Oui, mais la preuve que ce n'est pas le cas,
09:16 on a un fils de 17 ans qui s'est exprimé.
09:18 - Oui, mais pardonnez-moi, moi, je me permets pas, votre fils,
09:20 il a été absolument charmant et je l'ai trouvé très digne et très courageux.
09:23 - Et mon fils, c'est lui qui a voulu venir.
09:25 C'est pas nous qui nous en demandez.
09:27 - Très bien, mais je considère...
09:28 - Quand même, chez nous, les enfants, ils ont une liberté de pensée,
09:30 une liberté de parole.
09:31 - Très bien, mais je considère malgré tout que c'est très dangereux pour lui.
09:33 - C'est votre avis.
09:34 - Mais absolument.
09:35 - Je suis pas là pour donner mon avis, je suis pas là pour donner le vôtre.
09:37 - Géraldine, vous pensez qu'ils sont...
09:38 Amandine et Alexandre, vous pensez qu'ils ont demandé de venir ce soir
09:40 pour faire la promo de leur nouveau film ?
09:42 - Bah oui, bien sûr.
09:43 - Vous pensez ?
09:44 - Pas du tout.
09:45 Vous voulez même pas en parler, au départ.
09:46 - C'était juste parce qu'elles voulaient vous montrer qu'elles...
09:48 - Non, c'était juste vraiment pour pouvoir nous exprimer de façon légitime.
09:52 - C'était ça, hein.
09:53 - Ce nouveau projet.
09:54 - C'est pas le film.
09:55 - Guillaume ?
09:56 - Pas du tout, hein.
09:57 - Tu crois pas trop, mais...
09:58 - Moi, je reste sur mes positions, je pense que c'est pas un métier.
09:59 Ce n'est pas un métier, ce que vous faites.
10:00 Je pense que vous avez été utilisés par une plateforme
10:02 qui surfe sur votre buzz.
10:03 Et moi, pardon, mais j'en peux plus d'entendre les mots
10:05 "business", "chef d'entreprise", "commerce".
10:08 On dirait des patrons du CAC 40, pardon.
10:10 Mais vous dites...
10:11 - Ah non, surtout pas.
10:12 - On vend des contenus digitaux à nos abonnés.
10:13 Pardon, la chaussouche que vous vendez, c'est votre cul.
10:15 Je suis désolé.
10:16 - Mais c'est vrai.
10:17 Ce n'est pas un travail.
10:18 - Alors, attendez.
10:19 Ne parlez pas de bourse.
10:20 - Le jour où c'est un débit, on s'en sera pas amérités.
10:23 - Arrêtez de faire croire que c'est un travail.
10:26 Ce n'est pas un boulot.
10:27 - Tu l'as dit, ils en parlent en temps de travail.
10:29 - C'est un métier.
10:30 - Je pense que c'est pas ça.
10:32 - C'est des patrons du chat de 40.
10:35 - C'est un métier.
10:38 - C'est un métier, Guillaume.
10:41 - Oui.
10:42 - Acteur porno professionnel, c'est un métier.
10:45 - Mais personne ne vient au monde d'acteurs pornos.
10:48 - J'ai regardé vos vidéos, elles coûtent 3 euros.
10:51 En fait, ça me fait de la peine pour vous.
10:53 - Non, sur le site.
10:54 - Vous payez des impôts.
10:55 - Non, mais regardez vos vidéos.
10:56 - Bien sûr qu'on paye des impôts.
10:57 On est soumis au régime de l'urgence.
10:58 - Bien sûr.
10:59 - On est soumis au régime de l'urgence.
11:00 - Bien sûr.
11:01 - Et 3 euros, c'est le visionnage unique sur la plateforme du site
11:04 qui diffuse le film en question.
11:05 - Et moi, j'ai peur que vous alliez dans une escalade.
11:07 - Mais nous, c'est notre plateforme à nous.
11:08 Et nous, croyez-moi qu'on n'a pas été payés 3 euros d'une part
11:10 et d'autre part.
11:11 - Est-ce qu'il y a eu un deal avec la plateforme ?
11:12 - Pour notre plateforme à nous, ce n'est pas 3 euros.
11:13 - Est-ce que vous l'avez dit ce soir à la plateforme ?
11:15 Est-ce que vous l'avez dit ce soir ?
11:16 Ne vous inquiétez pas, on va faire TPMP, ça va être bien pour les vues.
11:18 - Jamais de la vie.
11:19 - Eux, ce qui est sûr, c'est qu'ils ont profité de ça.
11:20 - Jamais de la vie.
11:21 - Ce n'était pas le premier motif.
11:22 - Voyons.
11:23 - Non.
11:24 - Vous êtes naïve alors.
11:25 - Nous, notre motivation pour venir ce soir, c'était pour pouvoir nous exprimer,
11:26 en fait, sans se faire insulter et juger.
11:27 - Voilà, c'est ça.
11:28 - Comme on l'a été pendant 3 soirs d'affilée.
11:29 - Mais on ne vous a jamais insulté ni jugé.
11:30 - Ah, ben, il faut faire regarder les répliques, je crois.
11:31 - Oui, on ne l'insulte pas, on dit ce qu'on pense.
11:32 - Oui, ben, vous pouvez le faire dans le respect.
11:33 - On l'a toujours fait dans le respect.
11:34 - Là, c'est bien, c'est respectueux, ce soir.
11:50 - On ne l'a pas toujours fait dans le respect.
11:51 - Vous êtes dans le respect des règles.
11:52 - Non, le film, ce n'est pas du tout notre argumentaire pour venir ce soir.
11:53 - Bien sûr.
11:54 - Absolument pas.
11:55 Au contraire, je voulais justement mettre en avant le fait que le gouvernement, cette
11:56 année, allait mettre en place, justement, une...
11:57 Comment dire ?
11:58 - Une application.
11:59 - Non, pas...
12:00 Oui, une application, en tout cas, une obligation de tous les sites pornographiques en France
12:01 qui obligeront à justifier de l'identité et de l'âge des utilisateurs en France.
12:02 - Vous trouvez que c'est des infos sur...
12:03 - Non, mais sérieux.
12:04 - Les utilisateurs, en tout cas, ceux qui accèdent au site.
12:05 - Sur informations.gouv.tub.
12:06 - Non, mais arrête.
12:07 - Bravo, ça.
12:08 - Ils sont pas sur les sites avec lesquels on travaille.
12:09 - Vraiment.
12:10 - En tout cas, ils sont pas du tout...
12:11 Ils sont déjà, en tout cas, ils ont déjà appliqué ça depuis longtemps.
12:12 - Qu'est-ce que tu en penses, Mélanie ?
12:13 - Non, non, il ne faut pas dire n'importe quoi.
12:14 - La pornographie, les acteurs pornographiques, c'est un métier.
12:15 - C'est un métier.
12:16 - C'est un vrai travail.
12:17 - Voilà.
12:18 - C'est un métier.
12:19 - Voilà.
12:20 C'est quelque chose de différent.
12:21 Néanmoins, je pense et je reste...
12:32 - Donc maintenant, il devient un professionnel.
12:33 Donc qu'est-ce qu'on pense ?
12:34 - Je reste sur la même ligne de choix.
12:35 - Ce qu'elle a dit, à mon avis.
12:36 - Personne ne vient au monde avec son métier dans les mains.
12:37 - Éduquer des enfants, c'est aussi un métier et je pense qu'il faut aussi avoir une responsabilité.
12:38 - Et oui.
12:39 - Maintenant, qu'ils soient heureux, qu'ils kiffent leur vie et qu'ils protègent leurs
12:41 enfants.
12:42 Prenez un maximum d'argent pour protéger vos enfants pour plus tard.
12:45 S'ils ont besoin de vous, vous serez là.
12:46 Soyez heureux, kiffez.
12:47 Voilà.
12:48 Moi, je reste sur ma position.
12:49 Je trouve que c'est... on veut tous faire des choses dans la vie.
12:52 Mais quand on a des enfants, il faut aussi assumer ses enfants et préférer...
12:55 - La dernière fois, je peux te dire un truc, la dernière fois.
12:56 - On les assume et on les protège.
12:57 - La dernière fois, Amandine, elle m'a dit un truc à la fin de l'émission.
13:00 Elle m'a dit...
13:01 Tout le monde a dit que mon fils était génial.
13:03 Eh ben, c'est moi qui l'ai élevé.
13:05 Donc pourquoi ils disent que j'élève mal mes enfants ?
13:07 Parce que tout le monde dit qu'il est génial ici.
13:08 - Mais parce qu'une fois de plus, on n'a pas le...
13:10 - Ce serait un délinquant, ce serait de ma faute.
13:11 - Dans le calme et dans le respect, on n'a pas le retour.
13:14 Aujourd'hui, c'est facile de dire nos enfants ne verront pas nos vidéos.
13:17 Ils ont 3 ans, ils ont 6 ans, ils ont 10 ans.
13:19 - J'ai pas dit ça.
13:20 - On est dans le respect ou pas ?
13:21 Donc c'est facile aujourd'hui de dire ils ne verront pas les vidéos.
13:25 Tu ne peux pas savoir s'ils les verront ou pas.
13:27 Donc moi, je pars de ce principe-là.
13:28 Je me dis que moi aussi, je voulais aussi faire des choses.
13:30 Mais j'ai 2 enfants et j'ai préféré assumer mes 2 enfants.
13:33 Et je ne suis pas parti dans n'importe quel délire de faire tout et n'importe quoi.
13:37 Je pense que se lancer, c'est mon choix perso.
13:39 Je ne le juge pas.
13:40 Soyez heureux.
13:41 Mais se lancer dans le X avec 8 enfants comme ça, une fois que tu as reconnu...
13:44 - 8 enfants.
13:45 - Comment ?
13:46 - 8 enfants.
13:47 - Tu recommences.
13:48 - Oui, 8 enfants.
13:49 - 8 enfants, c'est...
13:50 - Se lancer une fois que tu as...
13:51 - C'est les mêmes.
13:52 - 8 enfants.
13:53 Je pense que c'est ne pas penser à eux.
13:55 Je peux me tromper.
13:56 Je ne suis pas psychiatre.
13:57 Je peux me tromper.
13:58 Maintenant, soyez heureux.
13:59 Faites votre vie.
14:00 Amandine, je t'invite plein de bonheur.
14:01 - Tant mieux.
14:02 Tant mieux.
14:03 Tant mieux.
14:04 - Si je peux vous permettre, je peux dire une chose.
14:07 Je pense qu'ici, vous tous, autour des tables, en tant que personnalité publique, vous êtes
14:12 aussi amenés aux critiques, aux divergences d'opinion.
14:17 On peut aussi très bien attaquer vos enfants parce que tel ou tel parent...
14:20 Bon, a priori, vos enfants sont grands et tant mieux, mais s'ils étaient petits, ce serait
14:23 également la même chose.
14:24 - Non mais Amandine, être témoin de la sexualité.
14:26 - Tu peux éviter de me couper, par contre, s'il te plaît ?
14:27 - Non mais être témoin de la sexualité de vos enfants.
14:28 - Personne n'est témoin de rien, en fait.
14:29 - Mais il finit par parler.
14:30 Vous pensez qu'il y a une zone blanche, c'est que vous, vos enfants, vous avez un confort.
14:33 - Il y a un âge pour tout, Géraldine, il y a un âge pour tout.
14:35 Regarde Léo a 17 ans, on lui en a fait part avant.
14:37 Justement, on lui a mis son aval avant.
14:40 - Mais il finira par voir ses images.
14:41 - Parce qu'on respecte notre enfant.
14:42 - Il finira par voir ses images.
14:43 - Mais les images, il ne les cherche pas.
14:44 - Il finira par les voir.
14:45 - Mais pas du tout.
14:46 - Il finira par les voir.
14:47 - Il faut voir les voix pour les voir.
14:48 - Parce qu'il y a des gens qui seront mal intentionnés.
14:49 - Elle ne te tombe pas dessus comme ça.
14:50 - Non, surtout pas, non.
14:51 - Tu es très étriqué et en fait, le dialogue n'est pas possible.
14:52 - Juste pour lui répondre dans le calme et dans le respect, c'est que là, quand elle
15:00 dit nous, on est exposés, nos enfants.
15:02 - Oui, mais bien sûr.
15:03 - Est-ce que tu connais les enfants de Valérie ?
15:04 - Mais non, mais dans l'école, tout le monde le sait.
15:05 - Mais non, parce que nos enfants ne sont pas passés à la tête.
15:06 - Mais dans l'école, tout le monde le sait.
15:07 - Mais dans l'école, tout le monde le sait.
15:08 - Mais comment ils peuvent le savoir ?
15:09 - Mais arrête, mais ça, c'est d'un IT.
15:10 - Non, non, non, non.
15:11 - C'est d'un IT, c'est de la mauvaise foi.
15:12 - Amandine, Amandine, tu as raison là-dessus.
15:13 Gilles, on sait qui est ta fille dans l'école, on sait que c'est ta fille d'une verdesse.
15:20 - Oui, bien sûr.
15:21 - Moi, mes enfants, on sait qui sont...
15:22 - Il faut pas être naïf et il faut pas être naïf et de mauvaise foi.
15:23 - Non, mais non, mais non, mais...
15:24 - Désolé.
15:25 - Non, mais non, mais...
15:26 - On sait qu'ils sont connus, c'est normal.
15:27 - Les gars, ça dit le parrain.
15:28 - Non, mais non, mais...
15:29 - Une école, ça reste une école, à moins que tu fasses l'enseignement de l'hôpital.
15:30 - Non, mais ça a la raison.
15:31 Les enfants, on sait qui sont les enfants.
15:32 - Les enfants sont pas parrains.
15:33 - Nos enfants ne sont pas malheureux, nos enfants ne sont pas harcelés.
15:34 Et c'est votre haine que vous répondez.
15:35 - Je vois pas ma mère qui se domise sa maman, quand même.
15:36 - Qui ?
15:37 - Attendez, mais vous rêvez complètement.
15:38 - Qui ?
15:39 - Qui a fait ça ?
15:40 - L'évigence, c'est un papa qui se domise une maman.
15:41 - Qui a fait ça ?
15:42 - Ma mère.
15:43 - Montrez-le-moi.
15:44 - Et alors, sinon, on vient...
15:45 - Mais vous avez le droit de le faire.
15:46 - Mais nos enfants, je le vois pas.
15:47 C'est toi qui envoyez ces mots-là à 20h, à 20h30.
15:48 - À 21h4.
15:49 - Qui va générer, justement, encore une fois, tout un montage en épingle sur les
16:02 réseaux sociaux.
16:03 - Non, au contraire, ça fera avoir peut-être des vues pour une vidéo.
16:04 - Non, tu es...
16:05 Tu es pas bienveillante, donc j'ai pas envie de parler de toi.
16:06 - Non, non, non, mais moi, je suis bienveillante.
16:07 - Moi, j'ai fait mon yoga, je suis zen.
16:08 - D'accord.
16:09 - Mais non, mais moi, je suis très bienveillante.
16:10 Je vous déjoue que moi, ça me fait aller pour les enfants.
16:11 - Non, tu n'es pas bienveillante.
16:12 Et tu le sais, tout le monde le dit que tu ne l'es pas.
16:13 - Mais si...
16:14 - Je pense qu'il y a des gens qui sont bienveillants.
16:15 - Non, mais...
16:16 - Tu as le droit de pas être d'accord, mais par contre, tu nous manques de respect
16:17 tout le temps.
16:18 - Non.
16:19 - Et là, stop.
16:20 - Mais non.
16:21 - Moi, je te dis stop.
16:22 Je n'ai plus envie d'échanger avec toi.
16:23 - Amandine...
16:24 - Stop.
16:25 - Non.
16:26 - Vous avez dit que c'est pas une question de respect ou de pas respect.
16:27 - Non, mais quand je dis stop, en fait, c'est stop.
16:28 - Ça, c'est un manque de respect.
16:29 - C'est Cyril.
16:30 Cyril, vous dites stop ou pas.
16:31 - Allez-y, Géraldine, finissez.
16:32 Après, Amandine va vous répondre.
16:33 - Non, je lui répondrai pas.
16:34 - Non, alors vous lui répondrez pas.
16:35 - C'est pas une question de respect ou pas respect.
16:36 - Parce qu'elle est toujours dans l'attaque, en fait, et dans le dénigrement.
16:37 C'est pas possible.
16:38 - Je vous dis juste pourquoi je trouve ça choquant pour vos enfants.
16:39 Et vous me dites que vos enfants...
16:40 - Mais en fait, c'est vous qui avez fait quelque chose de choquant, parce que nos enfants n'ont
16:41 pas accès, encore une fois.
16:42 - Chut.
16:43 - Ils n'ont pas accès au porno.
16:44 - Vous dites juste...
16:45 - Point barre.
16:46 Je vous dis juste que tous les enfants ont accès au porno.
16:47 - C'est bon, c'est bon, Géraldine.
16:48 - Non, les monstres, pas les nôtres.
16:49 - Non, c'est bon, Géraldine.
17:10 - C'est bon, c'est bon.
17:34 - C'est bon, c'est bon.
18:02 - C'est bon, c'est bon.
18:26 - C'est bon, c'est bon.
18:54 - C'est bon, c'est bon.
19:04 - C'est bon, c'est bon.
19:14 - C'est bon, c'est bon.
19:40 - C'est bon, c'est bon.
19:50 - C'est bon, c'est bon.
20:00 - C'est bon, c'est bon.
20:22 - C'est bon, c'est bon.
20:48 - C'est bon, c'est bon.
20:58 - C'est bon, c'est bon.
21:08 - C'est bon, c'est bon.
21:28 - C'est bon, c'est bon.
21:48 - C'est bon, c'est bon.
22:08 - C'est bon, c'est bon.
22:28 - C'est bon, c'est bon.
22:48 - C'est bon, c'est bon.
23:08 - C'est bon, c'est bon.
23:28 - C'est bon, c'est bon.
23:48 - C'est bon, c'est bon.
24:08 - C'est bon, c'est bon.
24:28 - C'est bon, c'est bon.

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