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La députée Sandrine Rousseau était l'invitée d'Apolline de Malherbe sur BFMTV et RMC ce mardi, au lendemain des premiers débats à l'Assemblée sur le projet de loi retraites.

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Transcription
00:00 J'espère qu'il y aura du monde et j'espère surtout que la détermination sereine que j'ai sentie dans les précédentes manifestations soit encore présente.
00:09 Parce que ce qui m'a vraiment frappée dans les précédents cortèges, c'est à quel point les gens étaient calmes,
00:14 mais absolument déterminés à ce que cette réforme ne passe pas et je voudrais leur dire que nous serons à l'Assemblée sur la même tendance.
00:21 Et dans un sens, je voudrais là encore revenir sur ce que dit Laurent Berger,
00:24 puisque à propos de ce calme que vous reconnaissez tous et que tout le monde, y compris vos opposants politiques, y compris au gouvernement, ont reconnu,
00:31 ces manifestations qui se sont faites dans le calme, au fond, Laurent Berger dit que ne pas répondre à ces manifestations calmes,
00:38 c'est donner un blanc-seing à celles qui se sont faites dans la violence.
00:41 Il dit "les Gilets jaunes, ils étaient beaucoup moins nombreux que nous et vous leur avez lâché du lest".
00:45 Au fond, est-ce que ce n'est pas de la part du gouvernement un appel presque à ce que si vous étiez plus violents, vous seriez plus entendus ?
00:52 - Ah ben ça, le gouvernement doit prendre ses responsabilités face à cela, en effet.
00:55 Et je pense que s'il s'entête dans son enfermement et dans son incapacité à comprendre que cette réforme est rejetée extrêmement massivement par les Français et les Françaises,
01:04 alors oui, il est possible qu'une partie du mouvement se radicalise, comme dans n'importe quel mouvement.
01:08 Et là, il y a une masse, mais une masse qui est encore une fois calme, mais déterminée.
01:14 Il faut qu'ils l'entendent.
01:15 Et moi, je suis très, très surprise du fait que dans les échanges que nous avons eus hier à l'Assemblée, il y avait deux types de discours.
01:21 Il y avait les discours de la NUPES qui parlaient de la vie des gens.
01:24 Et il y avait les discours du reste de l'hémicycle qui parlaient comptabilité, qui parlaient argent, finance, petit bout de financement ici ou là,
01:33 alors que profondément, ce dont on parle, c'est de la vie des gens.

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