La concentration en spermatozoïdes a sensiblement diminué entre 1973 et 2018.
De plus, les données laissent penser que ce déclin mondial se poursuit à un rythme accéléré depuis le début du XXIe siècle.
D’après cette étude publiée en novembre 2022, la concentration de spermatozoïdes dans le sperme des hommes est en baisse constante depuis plusieurs décennies et ce phénomène s’observe à l’échelle mondiale.
La concentration moyenne de gamètes dans le sperme est passée de 101 millions par millilitres (M/ml) en 1973 à 49 M/ml en 2018, soit une baisse de 51,6% en 45 ans.
"Ce déclin considérable et persistant [est] aujourd'hui reconnu comme un problème de santé publique." Auteurs de l'étude
Ces conclusions se sont basées sur une quarantaine d’études dont certaines menées en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.
Elles reprennent celles de l’étude menée en 2017 par la même équipe de chercheurs mais qui s’était concentrée uniquement sur les pays occidentaux.
Selon d’autres études, si la concentration de spermatozoïdes descendait en dessous de
40 M/ml, cela représenterait un risque important pour la fertilité.
Néanmoins, les causes du déclin n’ont pas été clairement identifiées, ce qui ne permet pas d’émettre des recommandations pour contrer davantage ce problème de reproduction masculine.
Parmi les facteurs hypothétiques : l’obésité, le manque d’activité physique, la pollution et l’exposition quotidienne à des produits chimiques.
L’étude ne prend également pas en compte la mobilité des spermatozoïdes qui constitue un autre facteur déterminant de la fertilité masculine.
De plus, les données laissent penser que ce déclin mondial se poursuit à un rythme accéléré depuis le début du XXIe siècle.
D’après cette étude publiée en novembre 2022, la concentration de spermatozoïdes dans le sperme des hommes est en baisse constante depuis plusieurs décennies et ce phénomène s’observe à l’échelle mondiale.
La concentration moyenne de gamètes dans le sperme est passée de 101 millions par millilitres (M/ml) en 1973 à 49 M/ml en 2018, soit une baisse de 51,6% en 45 ans.
"Ce déclin considérable et persistant [est] aujourd'hui reconnu comme un problème de santé publique." Auteurs de l'étude
Ces conclusions se sont basées sur une quarantaine d’études dont certaines menées en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique.
Elles reprennent celles de l’étude menée en 2017 par la même équipe de chercheurs mais qui s’était concentrée uniquement sur les pays occidentaux.
Selon d’autres études, si la concentration de spermatozoïdes descendait en dessous de
40 M/ml, cela représenterait un risque important pour la fertilité.
Néanmoins, les causes du déclin n’ont pas été clairement identifiées, ce qui ne permet pas d’émettre des recommandations pour contrer davantage ce problème de reproduction masculine.
Parmi les facteurs hypothétiques : l’obésité, le manque d’activité physique, la pollution et l’exposition quotidienne à des produits chimiques.
L’étude ne prend également pas en compte la mobilité des spermatozoïdes qui constitue un autre facteur déterminant de la fertilité masculine.
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