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Après la défaite du Paris Saint-Germain à Monaco samedi (1-3), 80 supporters environ ont fait le déplacement au centre d'entraînement du club dimanche matin.

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Transcription
00:00 Vous voyez les gars, ça veut dire qu'aujourd'hui les mecs ils se représentent même du club.
00:03 Ils viennent, ils prennent leur salaire.
00:04 Paris c'est la ville lumière et le football, ils en ont rien à foutre.
00:07 Ça c'est pas possible.
00:08 - Marc Gignos, le capitaine d'équipe, il n'a même pas les dons pour les supporters.
00:13 - Merci tonton.
00:15 Merci.
00:16 Mais je rappelle encore une chose.
00:18 Là on est là de manière pacifique, on n'est pas là pour casser, on est tous d'accord là-dessus ?
00:21 - Ouais !
00:23 - On n'est pas là pour prendre des photos ou je sais pas quoi.
00:25 On est juste là pour faire créer notre mécontentement.
00:26 Et on va leur faire comprendre.
00:27 Après s'ils ne veulent pas comprendre, tant pis.
00:30 S'ils se font stipler sur le terrain et qu'ils ne veulent plus venir applaudir après, c'est leur problème.
00:33 En tout cas nous on leur a fait passer le message.
00:35 Vous voyez encore hier, encore hier, il y a des frérots qui se déplacent au stade.
00:39 Il y a des frérots qui se déplacent au stade.
00:41 Notre capitaine, il ne se permet même pas d'aller les applaudir.
00:44 - Exactement.
00:45 - C'est pour ça qu'ils veulent montrer leur respect.
00:47 - Ils ne sont pas là.
00:48 - Les gars, les gars, les gars, les gars, les gars, les gars, les gars, les gars, les gars.
00:50 - C'est dans le bain.
00:51 C'est dans le bain, par exemple, pour une couleur.
00:53 On est tous vénères. Il n'y a pas de soucis. Je suis tous d'accord avec vous.
00:55 Je suis d'accord avec toi, frérot.
00:56 Juste, on n'est pas là pour insulter. On est là juste pour faire comprendre.
00:59 Je suis d'accord avec toi, frérot.
01:00 On sait ce qu'on pense. On pense pareil, frérot.
01:02 Mais juste, dans la paix, entre guillemets, on fait passer le message.
01:07 Ok ?
01:08 Le manque de respect, c'est fini.
01:10 Maintenant nous on veut des gens qui viennent, qui nous respectent et qui se battent pour le maillot.
01:13 S'ils viennent pour leur salaire, qu'ils le disent.
01:15 Alors dans ces cas-là, quand tu vas se faire stipler, qu'ils ne viennent pas pleurer.
01:18 On est d'accord là-dessus ?
01:20 Vas-y les gars. En tout cas, merci à tous d'être venus.
01:22 Merci à vous.
01:23 On veut passer le message.
01:24 C'est ça, ces petits jeunes-là. C'est impossible. C'est impossible.
01:36 Parce que là, je vois les visages. On a tous plus de la trentaine, je pense.
01:39 Bon, il y a des petits jeunes, mais en général, je vois des personnes qui ont plus de la trentaine.
01:42 Donc on sait c'est quoi le PSG. On sait ce que ça représente pour nous.
01:45 Au-delà d'être une famille, le PSG, c'est une mentalité, c'est une vie. C'est quelque chose.
01:48 Ce n'est pas rien. On ne va pas se permettre de venir et piétiner nos couleurs.
01:51 Et nous, on est là, on ferme nos gueules, on ferme nos gueules, on ferme nos gueules.
01:53 Déjà qu'on a interdit le stade, parce que ça coûte hyper cher.
01:56 Maintenant, on nous interdit en plus de parler.
01:58 On nous interdit en plus de siffler les joueurs, parce que maintenant, on n'a plus le droit de les siffler.
02:02 Les mecs, c'est les seigneurs. Quand on les siffle, ils bouffent.
02:04 Ça, ce n'est plus possible, les gars. Ce n'est plus possible.
02:06 Ça veut dire, les gars, le PSG, ok d'accord, ça appartient au Qatar, mais ça nous appartient aussi.
02:11 C'est nous qui faisons le but de cœur.
02:12 Paris, Paris, Paris, c'est nous.
02:32 Vous voyez, le PSG, en ce qui est économique, ça nous apporte ça fort.
02:37 Maintenant, l'action, elle est pacifique. Libre à ceux de faire passer le message que j'ai envie de faire passer.
02:44 En tout cas, moi, je pense que le message que j'ai envie de faire passer, il est plus commun.
02:46 C'est ce que je viens de dire.
02:47 Respect de nos couleurs, respect de l'institution, et qu'on arrête de nous prendre pour des idiots à nous envoyer à droite à gauche.
02:53 On est d'accord là-dessus ?
02:54 Vas-y, les gars.
02:55 Force à vous, et vas-y, on verra ce qu'il va se passer.
02:58 Si vous voulez plus, vous n'avez pas la réponse, vous êtes tirés le cœur.
03:01 Si vous en avez plus, envoyez-nous, on va vous rappeler les choses.
03:04 Merci à vous, les gars.
03:08 Il est l'heure.
03:10 On a arrivé à la rachat.
03:12 On est d'accord.
03:14 Il est l'heure.

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