François Kalfon : «Le sujet du jour, c’est d’abord d’arrêter les mensonges institutionnels»

  • l’année dernière
Membre du bureau national du PS, François Klafon considère que «le sujet du jour, c’est d’abord d’arrêter les mensonges institutionnels. Je pense notamment à la question des 1200 euros qui a été dénoncée par tous, parce qu’il n’y a pas 1200 euros de minimum retraite, on est bien lin de là. C’est ensuite de n’entendre pas simplement la rue, parce qu’opposer la rue à l’opinion n’a aucun sens dès lors que vous avez 90% des salariés qui ne sont pas d’accord avec cette réforme des retraites.»

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00:00 C'est comme si on était en 95, tous les gens qui ont le recul sur les mouvements de retraite,
00:04 tous les autres mouvements ont commencé par du blocage.
00:06 Samedi, il y a eu une manifestation qui a rassemblé des manifestations,
00:11 250, plus d'un million de personnes, il n'y avait pas une seule grève à la SNCF.
00:14 Donc le gouvernement qui finalement veut nous refaire le coup de juin 68,
00:20 alors que mai 68 n'est pas terminé, c'est hors sujet.
00:23 Ce qui est par contre le sujet du jour, c'est d'abord d'arrêter les mensonges institutionnels,
00:28 je pense notamment à la question des 1200 euros qui a été dénoncée par tous,
00:32 parce qu'il n'y a pas les 1200 euros de minimum retraite, on est bien loin de là.
00:37 Et c'est ensuite d'entendre, pas simplement la rue,
00:39 parce qu'opposer la rue à l'opinion n'a aucun sens,
00:42 dès lors que vous avez 90% des salariés de ce pays qui ne sont pas d'accord avec cette réforme des retraites,
00:47 70% des Français, on remet l'ouvrage sur le métier.
00:51 Et celui qui est ici ce soir est quelqu'un qui est favorable au principe même de réforme de retraite.
00:57 Moi je soutiens dans sa portée la réforme Touraine qui a permis d'allonger la durée de cotisation.
01:03 Mais enfin le mot qui revient tout le temps de tous ces Français qu'on a vus,
01:07 et beaucoup ne sont absolument pas encartés comme on dit, c'est le mot "injustice".
01:11 C'est-à-dire que suivant qu'on soit puissant ou misérable, on est plus ou moins mis à contribution.
01:16 Donc cette espèce de prise d'aïkido du ministre du Travail sur le blocage,
01:20 pardon, mais ce qui bloque le dialogue, c'est ce gouvernement.
01:24 [Musique]
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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