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Ce matin, Damien Thévenot reçoit le comédien Philippe Bas à l'occasion de la diffusion le soir même du téléfilm La vengeance sans visage aux côtés d'Aurore Delplace. Il y incarne le rôle de l'agent de la BRI, Luc Ferraz qui va tenter d'arrêter un gang de braqueurs aux côtés de Marie. 

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Transcription
00:00 Vous êtes vous ce soir aux alentours de 21h10.
00:02 Moi, je vous conseille de regarder notre chaîne France 2 pour y découvrir notre invité Philippe Bass.
00:07 Bonjour Philippe.
00:08 Bonjour Damien, ça va ?
00:09 Et vous ?
00:10 Oui, ça va merci.
00:11 Vous êtes un matinal, ça va ? On ne vous a pas fait lever trop tôt ?
00:13 Oui, je suis plutôt un matinal.
00:15 Ça tombe bien, parfait.
00:16 Bienvenue dans Télémath.
00:17 On vous retrouve ce soir.
00:18 Et donc c'est nouveau, vous devez vous dire on est samedi, une fiction sur France 2.
00:21 Et oui, vous aurez une fiction ce soir.
00:22 Et quelle fiction sur notre chaîne ? Ça s'appelle La Vengeance.
00:25 Sans visage, vous serez aux côtés de la comédienne Aurore Alplas, Philippe.
00:29 Alors, c'est un polar, c'est un thriller.
00:31 Que peut-on dire en deux mots ? Vous êtes un commandant de la BRI qui va enquêter sur
00:36 un braquage ?
00:37 Oui, alors comme ça, quand on le dit comme ça, ça sonne un peu comme quelque chose
00:41 d'assez urbain.
00:42 Mais en fait, c'est une enquête où il y a pas mal de nature, de grands espaces.
00:46 Et surtout, il y a des séquences en altitude de parachutes, de wingsuits.
00:50 C'est-à-dire, c'est du parachute qu'on fait avec des ailes, comme ça.
00:52 Et ça donne un espèce de… un aspect un peu atypique pour ce genre de téléfilm.
00:58 C'est vrai.
00:59 Regardez quelques images de ce qui vous attend ce soir sur notre chaîne.
01:01 Tu vas t'éclater ? Oui.
01:06 Un transfert de valeur est planifié sous trois semaines.
01:09 Il y a un an, quelqu'un a donné au braqueur le jour et l'heure du transfert.
01:14 Au départ ! À terre !
01:15 Trouve-moi tout ce que tu peux sur une certaine Marie-Alice Delorme.
01:19 Elle était dans le coma au moment du braquage.
01:21 Vous savez, les vols sont souvent le fait d'une fuite.
01:23 Ou d'une complicité.
01:24 Alors, c'est vrai que vous en parlez, ces images sont absolument spectaculaires.
01:30 Alors, je crois, il me semble, que vous avez appris le parachutisme pour Le Sentier des
01:36 loups.
01:37 Est-ce que c'est vrai ? Pour une précédente fiction ?
01:38 Oui, exactement.
01:39 C'est bien ça ? En fait, c'était une fiction suivante.
01:42 Pas précédente.
01:43 J'ai tourné ce téléfilm avant.
01:44 C'est pour ça que je n'ai pas pu sauter en parachute.
01:46 En fait, pour tout dire, on a eu une idée, avec Claude Michel-Rom, l'auteur et le réalisateur
01:52 du film, on a eu une idée de trouver chez ce personnage, ce commandant de l'abbaye
01:55 qui lui avait un passif de parachutiste.
01:57 Il avait surtout une grande négrose et surtout une grande, comment dirais-je, une espèce
02:01 de phobie du parachute, à la suite d'une mauvaise expérience.
02:04 Donc, du coup, c'était intéressant de développer cet aspect de ce personnage qui,
02:08 au bout du compte, à un moment donné de l'histoire, va être face à ses plus grandes
02:11 peurs.
02:12 Bien sûr.
02:13 Alors, ça donne lieu à des séquences absolument spectaculaires.
02:15 On va regarder quelques images.
02:16 On a le droit de révéler des secrets.
02:18 Là, pour le coup, ce n'est pas vous.
02:19 Vous êtes doublé, je suppose, dans les images qu'on va voir.
02:21 Pas moi, heureusement.
02:22 Mais vous auriez pu quand même, ou vous n'êtes peut-être pas en wing comme ça ?
02:26 En wing, non, mais j'aurais pu six mois après.
02:29 Ah oui ? Donc, ça s'est joué à quelques mois après, quoi.
02:32 Oui, parce que je n'ai pas fait la formation, mais disons que l'expérience de ce téléfilm
02:34 m'a donné envie.
02:35 Puis après, dans une fiction suivante, justement, là, j'ai vraiment sauté.
02:39 Oui.
02:40 Mais en même temps, pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'on regarde ces images qui sont
02:43 vraiment spectaculaires.
02:44 Pourquoi je vous dis ça ? Parce que vous êtes quand même de la trompe de ces comédiens
02:49 qui, en général, font vraiment des cascades.
02:52 Ce muscle… Non, mais vous ne faites pas les choses à moitié.
02:54 Vous ne pourrez pas concevoir d'être doublé systématiquement.
02:57 C'est-à-dire que quand on a le choix, on essaie de faire un peu ce que le personnage
03:02 fait.
03:03 Comme ça, c'est plus sympa pour le public.
03:04 Il peut le voir.
03:05 Donc, ce ne sont pas des grandes cascades.
03:06 Je ne suis pas Tom Cruise, Nivelle Mando.
03:07 Mais disons que ça donne un plus, quoi.
03:10 C'est sympa.
03:11 Puis on transpire avec le personnage.
03:12 Puis des fois, on ne s'en rend même pas compte.
03:13 Oui, on est vraiment, du coup, dans le personnage.
03:15 C'est ça, oui.
03:16 C'est sympa quand on est acteur de faire les choses.
03:18 Ce qui est sympa avec vous, Philippe, c'est que vous faites les transitions.
03:21 Donc, ça, c'est super sympa.
03:22 Parce que je voulais vous parler de cet acteur-là, Jean-Paul Belmondo, justement.
03:27 Quand on parle comédien merveilleux, cascadeur.
03:30 Vous aviez souvent rendu hommage sur votre fil Instagram à Belmondo.
03:36 Est-ce que c'est un des comédiens qui vous a donné envie de faire ce métier, ce beau
03:38 métier ? Oui, parmi ceux qui m'ont donné envie de
03:41 faire ce métier, bien sûr.
03:42 Mais en fait, je dirais que c'est davantage le cinéma et le théâtre qui m'ont donné
03:45 envie de faire ce métier.
03:46 Et après, des exemples comme lui.
03:48 C'était quelqu'un qui était tellement… J'ai eu la chance de déjeuner une fois
03:51 avec lui grâce à mon ami Antoine Dullery.
03:54 Et c'était quelqu'un qui même à un certain âge, avec tout ce qu'on faisait
03:57 de sa vie, c'était quelqu'un de bonne humeur, qui donnait une énergie très bonne,
04:01 très aimable.
04:04 Très solaire, Jean-Paul Belmondo.
04:05 Exactement.
04:06 Et il accueillait toujours très bien les gens qui venaient le voir dans la rue, lui
04:08 demander une petite photo.
04:09 Ah oui, c'est sympa.
04:10 Et puis, les gens l'adoraient.
04:11 Bien sûr.
04:12 C'est normal.
04:13 Harold Lloyd.
04:14 Il était incroyable.
04:15 Alors, pourquoi Harold Lloyd ? Vous l'adorez, vous le vénérez.
04:19 Pour vous, c'est un génie ? Oui, ce sont des acteurs un peu comme Chaplin.
04:23 C'est des gens qui mettaient en scène leurs propres séquences.
04:26 On le voit dans cette photo.
04:27 Alors là, il y avait eu un trucage.
04:29 Ils avaient fait ça, ils étaient sur un toit d'immeuble.
04:31 Et avec la perspective, on a l'impression que c'était vraiment au-dessus du vide.
04:34 Ah oui, alors qu'il y avait juste une fois dessous.
04:37 Mais quand une maison lui tombe dessus et qu'il passe à ça, là, il n'y a pas
04:40 de trucage.
04:41 Il y a une façade de maison qui lui tombe dessus pile poil.
04:44 Et là, s'il y a une erreur, il meurt.
04:47 C'est sûr.
04:48 Non, puis c'était à la fois… Je m'inscris davantage dans le divertissement que dans
04:53 la culture.
04:54 Après, c'est différent quand on fait du théâtre.
04:56 Mais là, ce genre de choses, je trouve ça extraordinaire.
05:00 Ça donne du plaisir aux enfants quand ils le regardent.
05:02 C'est-à-dire que ça passait sur Antenne 2.
05:04 Il y avait des choses d'Harold Lloyd qui passaient.
05:05 Je me souviens, j'étais plus jeune.
05:06 Et c'était très bien.
05:07 Est-ce qu'on peut dire que Bruce Lee, quelque part, il a donné un sens à votre jeunesse
05:14 ou donné un cap ?
05:15 Complètement.
05:16 Complètement.
05:17 Disons que j'étais très fan de ces films-là quand j'ai eu la chance de pouvoir les
05:20 découvrir en cassette parce que mes parents avaient acheté un magnétoscope quand j'ai
05:25 eu 13 ans.
05:26 Et donc, c'était merveilleux pour moi de découvrir ces films.
05:28 Et puis, ça m'a donné envie d'aller vers les arts martiaux.
05:31 C'est ça.
05:32 Vous vous cherchez un peu comme tout ado, je suppose.
05:33 L'école, ce n'était pas de top.
05:34 Non, j'étais un élève médiocre.
05:38 Mais disons que j'ai pu me structurer, puis apprendre des choses et rencontrer des amis,
05:42 m'ouvrir à la vie et puis commencer à franchir certaines étapes que je n'aurais jamais
05:46 pu faire à l'école grâce aux arts martiaux.
05:47 Et le sport en général permet ça d'ailleurs.
05:50 On a justement, regardez, on vous a piqué deux photos sur votre Instagram.
05:53 On vous voit.
05:54 Donc, vous avez un super niveau au karaté.
05:56 Vous êtes quoi ? Ceinture noire ?
05:58 Oui.
05:59 Là, j'avais 19 ans.
06:00 Alors, attention.
06:01 On va voir si je ne me trompe pas.
06:02 J'espère que je n'ai pas…
06:03 Là ?
06:04 Oui, c'est moi.
06:05 Je suis le 13e.
06:06 C'était les championnats de France.
06:07 Et c'était Toubal en premier.
06:08 Alex Biamanti qui a fait une carrière incroyable.
06:09 Et mon ami, là, de voix envelue, je ne me souviens plus de son prénom.
06:13 Ça va, on va revenir.
06:15 Ne vous inquiétez pas.
06:16 Camara.
06:17 Et c'est l'air de rien.
06:18 On n'était pas mauvais.
06:19 On se tapait bien.
06:20 Mais c'était du…
06:21 Et là, voilà, j'ai 48 ans.
06:22 Et vous en faites encore aujourd'hui ?
06:24 Oui, oui, je fais toujours du sport.
06:27 Je pratique beaucoup de sport.
06:29 De la boxe pieds-poing en loisir.
06:31 Vraiment de l'anglaise, tout ça.
06:32 Je fais pas mal de vélo.
06:33 On va en parler d'ailleurs.
06:34 Mais oui, je fais du sport en général, beaucoup, oui.
06:37 Bien sûr.
06:38 Dernière photo.
06:39 Alors regardez, c'est pour vous mettre sur une piste, Philippe, regardez.
06:42 Est-ce que cette photo qui va arriver… Elle va arriver.
06:45 Ah, Francis.
06:46 Francis.
06:47 Allez, Francis.
06:48 Il a cru en vous.
06:49 Vous n'étiez pas de prof ?
06:50 Oui, non, ce n'était pas mon prof.
06:53 Moi qui ai loupé tous les concours dans ma vie.
06:56 J'ai tellement loupé que j'en ai passé très peu, en fait.
06:58 J'ai dû en passer deux.
06:59 Ah, bon, ça va alors.
07:00 En théâtre, j'ai passé le concours de la classe libre qui permettait aux gens qui
07:04 n'avaient pas de… d'avoir des cours gratuits pendant deux ans avec l'élite.
07:08 Et j'ai eu la chance d'être choisi.
07:10 Et ensuite, j'ai rencontré Francis lors de ma première pièce de théâtre qui était
07:13 une pièce de Jean Giraudoux, « La guerre de Troyes n'aura pas lieu », avec Boris
07:16 Terral, avec une très très belle distribution.
07:18 Et Francis a toujours été quelqu'un de… Il avait senti ce que j'étais.
07:22 J'étais quelqu'un de très… Comment dire ? D'assez sauvage.
07:25 Vraiment, à peine on touchait, ça brûlait.
07:29 À fleur de peau.
07:30 Oui, oui, vraiment.
07:31 Et c'était quelqu'un qui avait senti ça tout de suite.
07:32 Il avait une grande humanité, alors que moi je pensais que… Bon, je le voyais avec…
07:36 J'étais tellement ignorant, je le voyais avec un préjugé stupide, comme on est quand
07:40 on est jeune.
07:41 Et donc, c'est quelqu'un de formidable.
07:42 Je l'ai encore croisé.
07:43 J'espère tourner très bientôt avec lui.
07:44 Eh ben on l'embrasse, Francis, il nous regarde ce matin.
07:46 Vous restez avec nous, Philippe ? Ah ben oui, je pars pas.
07:47 On marque une toute… Restez là ! On marque une petite pause et on revient pour la suite
07:51 de votre Télématin.
07:51 Ciao.

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