Déportée à Auschwitz à 3 ans, Lidia Maksymowicz témoigne

  • l’année dernière
"Il faut parler de ceux qui n'ont pas survécu, on ne doit pas les oublier."

À 3 ans, Lidia Maksymowicz a été déportée au camp d'extermination d'Auschwitz où elle a subi les traitements atroces du docteur Mengele. C'était en 1943. 80 ans plus tard, elle témoigne.

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Transcript
00:00 Je me souviens de l'événement où je suis restée dans un wagon de pauvres,
00:05 pressé, sans nourriture, sans boire et sans garder des conditions sanitaires.
00:14 C'est ainsi que les transports de l'Europe entière sont transportés à Auschwitz-Birkenau.
00:20 Et quand les portes du wagon s'ouvrent, nous sommes poussés sur le terrain,
00:26 et nous avons devant nous le gouvernement de l'USSR, avec des armes à notre direction.
00:31 Certains gardent des chiens dans les prisonniers qui s'échappent vers nous en criant.
00:38 Ils font des commandes,
00:40 en criant en langue étrangère pour nous.
00:44 Le fume qui se produit au-delà des chemins,
00:50 nous ne savons pas que ce sont des crematoria.
00:53 Les gens sont en train de se faire ennuyer.
00:56 Ils sont en train de se faire ennuyer.
00:58 Ils sont en train de se faire ennuyer.
01:01 Ils sont en train de se faire ennuyer.
01:05 Parce que l'homme est faimant,
01:06 mouillé et effrayant.
01:08 C'est le mois de juillet 1943.
01:11 Il y a une froide froide.
01:13 Les températures sont moins de 20 degrés.
01:18 Ils nous tatouent un numéro très primitif sur les mains.
01:23 Depuis ce moment, nous n'avons pas de nom, de nom et de origine.
01:28 Même un petit enfant de 3 ans
01:32 est en prison politique
01:35 avec ce numéro que je porte à cette heure.
01:38 C'est un peu de malheur qui ne permet pas
01:41 de se rappeler de ces temps-ci, même si c'est un jour.
01:44 Je suis en train de m'éduquer très rapidement
01:46 en langue étrangère, en allemand.
01:49 Je me suis aussi très rapidement appris
01:53 que le pire moment que nous aurons à vivre
01:57 est le moment où le docteur Mengele
01:59 arrive au barrack et choisit ses enfants pour travailler.
02:03 En regardant ceux qui sont arrivés plus tôt,
02:07 je m'essaie de me cacher, comme eux.
02:10 Il y a une petite distance sous la plus basse couche.
02:14 On s'en va,
02:16 car on pense que si je ferme les yeux,
02:19 ils ne m'en prendront pas.
02:21 Parce que quelque chose de mauvais se passe là-bas,
02:24 et certains ne reviennent pas.
02:27 Il s'est donc découvert que ce sont des laboratoires
02:31 qui se trouvent à la crematorium.
02:34 Pas tous les enfants reviennent au barrack,
02:36 car ils sont tués à l'endroit,
02:39 les têtes sont séparées du phénomène,
02:42 et les organes et les squelettes sont préparés
02:45 pour les appels des scientifiques allemands.
02:48 Le but de tous ces expériments
02:52 qui ont été réalisés par le Dr Mengele
02:56 était simplement de nourrir un homme
02:59 avec des qualités incroyables,
03:02 avec lesquelles allait être installée toute l'Europe.
03:08 Quand je suis retournée de Dr Mengele,
03:11 j'étais comme sans vie.
03:12 Le corps était transparent,
03:14 et il se coulait avec des soja.
03:17 Les yeux étaient coulés avec des médicaments
03:20 pour obtenir le colore bleu d'un enfant.
03:24 Je regarde certainement autrement la mort
03:28 que ceux qui n'étaient pas dans la cremation.
03:32 Car ce que l'enfant devrait avoir
03:35 dans son enfance, je n'ai pas eu.
03:38 Même quand ma mère adoptive voulait me couper
03:41 ou me montrer sa tendance, je me suis retournée.
03:45 Chaque main qui était enlevée
03:48 a fait un mal dans ma vie à l'étage.
03:54 Et ma vie est marquée par cette visite à l'étage.
04:00 Je pense que c'est mon devoir et ma mission
04:05 de parler de ceux qui n'ont pas su vivre
04:10 et de ne pas oublier.
04:12 *Bruit de tonnerre*
04:14 Merci à tous !

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