Aurélien Pradié: "Il n'y a pas de candidat naturel" pour 2027 chez les Républicains

Aurélien Pradié, vice-président des Républicains, est l’invité de BFMTV-RMC ce jeudi.

Transcript

00:00 Je souhaite que pour que la droite gagne en 2027, elle ait quelque chose à dire au pays.

00:04 La question, ce n'est pas seulement le choix de notre chef.

00:06 Le choix est déjà fait visiblement.

00:08 C'est-à-dire que Sioty, Éric Sioty, a fait un ticket, comme on dit, avec Laurent Wauquiez.

00:12 Il a dit dès maintenant qu'il n'y avait pas de débat, que pour lui il y avait un candidat naturel.

00:16 Il y a un candidat naturel ?

00:18 Il n'y a pas de candidat naturel. Il y a le candidat qui s'imposera demain.

00:21 D'ailleurs, Éric Sioty lui-même a dit qu'il soumettrait au vote des adhérents la désignation de Laurent Wauquiez.

00:27 Si nous voulons nous reconstruire après avoir fait moins de 5% à la présidentielle, ce sera en se remettant profondément en question.

00:34 Donc ressortir Laurent Wauquiez ne vous paraît pas forcément être la meilleure façon de s'en remettre en question.

00:38 C'est à Laurent Wauquiez de le décider.

00:39 J'ai admiré Jacques Chirac en 1995 qui parlait à tous les Français.

00:43 On juge ce qu'on veut de ce qu'il en a fait après.

00:45 J'ai admiré Nicolas Sarkozy en 2007, avant que ça tourne mal, qui respectait les Français qui travaillaient dur.

00:51 C'est ça la droite.

00:52 Et cette droite populaire qui parle au peuple, qui respecte tous les Français, c'est le chemin que nous devons retrouver.

00:57 Ce qui est quand même frappant, c'est qu'à chaque fois vous dites "j'ai admiré le candidat Chirac, le candidat Sarkozy",

01:03 mais tout de suite vous dites "bon après, ça a un peu vrillé".

01:07 Oui, voilà pourquoi sûrement nous avons déçu les Français.

01:10 Nous les avons déçus parce que les promesses n'ont pas été tenues.

01:13 Mais comment faire en sorte de ne plus les décevoir ?

01:14 En reconstruisant, et j'assume d'être parfois un peu le perturbateur, celui qui dit des choses que d'autres n'ont pas envie d'entendre.

01:20 Si nous voulons demain reparler à tous les Français, il nous faut tout rebâtir de fond en comble.

01:24 Ça commence peut-être par la réforme des retraites.