• l’année dernière

Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste

TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00 On apprend qu'en fait la fête avait commencé le jeudi.
00:02 Le jeudi, donc l'accident a eu lieu...
00:04 A eu lieu le vendredi.
00:05 Le vendredi, la fête a eu lieu, a démarré le jeudi...
00:07 Elle a démarré à Paris, avec justement l'idée, c'était une fête autour du chemsex.
00:12 Donc c'est cette drogue, enfin c'est cette drogue qui permet d'avoir 72 heures d'activité phénoménale.
00:18 Le chemsex, donc c'est quoi ? C'est comme on a un appareil de gage ?
00:20 C'est une relation sexuelle sous chemical.
00:22 D'accord, sur chemical, et donc ils prennent plusieurs drogues pour...
00:25 Non, c'est une drogue qui s'appelle la 3-MMC.
00:28 3-MMC.
00:29 Combiné à la cocaïne, ça donne des effets...
00:32 C'est ce dont je parlais tout à l'heure.
00:33 Combiné à...
00:34 Ça donne des effets, paraît-il, extraordinaires.
00:36 Et donc pendant 3 jours, on est très performant et on ne dort pas.
00:39 Donc ils commencent le jeudi à Paris.
00:42 Ils se dirigent ensuite vers la maison de Seine et Marne.
00:45 Ils n'ont pas dormi.
00:46 Le vendredi arrive, ils n'ont toujours pas dormi.
00:48 La fête continue et effectivement...
00:49 Vous dites "la fête", c'est quoi ?
00:51 C'est des relations sexuelles.
00:52 Ah d'accord, la fête c'est des relations sexuelles.
00:54 Oui, ça Pierre Palmade l'avait expliqué en 2019.
00:56 Il a été devenu addict au chemsex.
00:59 C'est pas la fiesta de Patrick Sébastien.
01:01 Ça n'a rien à voir, c'est pas du tout le même délire.
01:03 Il ne baisse pas 48 heures.
01:05 Si, justement.
01:06 Si, si, si, c'est entendu.
01:08 La drogue plus l'alcool leur permet d'avoir des rapports qui durent des heures et des heures
01:12 avec des risques éventuellement cardiaques notamment.
01:15 Et pour le coup, des blackouts.
01:17 Cette drogue en plus augmente l'endurance visiblement.
01:20 Ne t'inquiète pas, le 8 marche, on prend le répar.
01:22 Non mais ne t'inquiète pas parce qu'on a un petit rendez-vous.
01:26 Benjamin.
01:28 Et donc le vendredi, en fin d'après-midi, ils ont faim.
01:32 Et c'est là où ils décident d'aller faire des courses.
01:34 Le centre commercial se trouve à 1 km de son domicile.
01:38 Et donc ils partent, ils prennent la voiture, ils vont faire des courses.
01:41 Et c'est sur le chemin du retour que l'accident a lieu.
01:43 D'accord, donc la fête a démarré dès le jeudi.
01:46 Vous écrivez qu'il était défoncé en faisant ses courses quelques minutes avant l'accident.
01:51 Oui.
01:52 Il l'a dit aux enquêteurs.
01:54 C'est-à-dire défoncé, c'est-à-dire dans un état ?
01:56 C'est-à-dire qu'il était, ça fait plusieurs semaines, plusieurs mois qu'il est dans un état bizarre
02:02 parce qu'il a une vraie addiction à cette drogue qui est le 3-MMC.
02:05 Et ça, voilà, quand on redescend, comment être bien ? En recommençant.
02:11 Ah oui d'accord, ça ne s'arrête pas.
02:12 Visiblement non.
02:14 Et c'est quoi les effets sur le corps ? Après, parce qu'il y a des effets secondaires, j'imagine bien.
02:18 Il y a des modifications physiologiques, du rythme cardiaque, de la pression artérielle, de la contraction musculaire,
02:24 de l'aesthétisation des pupilles.
02:26 Par intraveineuse.
02:28 Il est adepte du SLAM.
02:30 Quoi ?
02:31 Ça, je n'ai pas eu le temps de l'écrire, mais il est adepte du SLAM.
02:34 Le SLAM, c'est ce qu'on…
02:35 Les médecins qui savaient le faire où ?
02:37 Non, mais…
02:38 C'est cette pratique de chemsex où justement, on prend cette drogue par intraveineuse.
02:43 D'où les marques qui ont été constatées sur son corps à l'arrivée à l'hôpital.
02:47 Vous dites aussi que son véhicule n'était pas assuré.
02:49 Oui.
02:50 C'est vrai cette histoire, mais c'est un scandale.
02:51 C'est un truc de fou.
02:52 Ouh là, tu vas te faire…
02:53 Véhicule pas assuré en plus, mais c'est…
02:55 Oui.
02:56 Quand on est dans des états seconds, on ne pense peut-être pas aux choses les plus
02:59 importantes qu'il faut faire dans la vie.
03:00 Oui, mais il n'a pas assuré le soir même.
03:02 Le véhicule, il avait depuis longtemps, non ?
03:04 C'est un véhicule assez récent.
03:06 D'autant plus qu'ils ont déjà fait le trajet Paris-Maison de Campagne, déjà défoncé, j'imagine.
03:09 Alors moi, j'ai une proche qui… parce que je l'avais dit il y a deux jours.
03:13 Elle veut dire qu'il travaille à la mat' mute.
03:14 Non, non, j'ai une proche de Pierre Palmat qui m'a appelée pour m'engueuler en me disant
03:18 que ce n'était pas vrai, que le véhicule était assuré.
03:21 Elle va vous appeler aussi.
03:22 Oui.
03:23 Donc apparemment, vous allez recevoir un coup de fil.
03:25 Alors, la première qui est allée à son jeu, vous dites que c'est Muriel Robin.
03:30 Oui.
03:31 Muriel Robin, c'est sa mère adoptive.
03:33 C'est sa mère de…
03:34 Enfin, c'est celle qui l'a accueillie dans le métier.
03:37 C'est celle qui lui a mis le pied à l'étrier.
03:39 Je crois que Jean-Marie Bigard en sait quelque chose.
03:41 Oui, bien sûr.
03:42 Et donc, elle l'a toujours aidée, elle l'a toujours préservée, elle a toujours été là pour lui.
03:46 Et elle apprend effectivement que Pierre Palmat a été victime d'un accident très grave de la route.
03:51 Son réflexe, comme une mère, c'est d'aller à l'hôpital pour dire ce qui s'est passé.
03:55 Et après, quand elle va comprendre, le jour d'après, quand elle va avoir les analyses toxicologiques
03:59 qui vont être révélées par la presse, qu'il conduisait sous l'emprise de stupéfiants,
04:04 je pense qu'elle a regretté d'avoir été à son chevet.
04:07 Peut-être pas, peut-être pas.
04:09 Si, je crois savoir qu'elle est très bouleversée.
04:12 Comment ?
04:13 De cet homme qu'elle a toujours aidé, combien de fois elle lui a dit "Pierre, fais gaffe, tu te fais du mal tout seul,
04:19 mais ça pourrait vraiment faire du mal à d'autres gens".
04:22 Et là, voilà, pour elle, c'est intolérable.
04:25 Peint, en se révélant, Pierre Palmat aurait tout de suite demandé à avoir son téléphone.
04:29 Oui, le samedi, effectivement, il voulait savoir où était son téléphone,
04:32 parce qu'il ne le trouvait pas, parce qu'il ne savait pas, parce que c'était l'urgence, il avait trouvé son téléphone.
04:37 Son téléphone, il ne l'a pas forcément.
04:38 Il n'a pas tout oublié, du coup.
04:40 Non, parce qu'il souvient son code et tout ça.
04:42 Non, mais c'est possible, ça.
04:44 C'est vrai, il a raison, il se souvient de son code de téléphone, c'est possible qu'on ait des...
04:48 Neurologiquement et avec des substances, tout est possible.
04:51 Il y a une différence entre ce qui est possible et ce qui est probable.
04:54 Oui.
04:55 C'est dénié.
04:57 Je l'ai perdu.
04:59 Je parie avec le père Fouras.
05:00 Franchement, non, mais ce qui est possible, ce qui est probable...
05:05 Tout est possible, maintenant, voilà.
05:09 Il ne faudra qu'un examen clinique que je n'ai pas...
05:12 Elle veut dire que c'est possible, mais en vrai, que ce n'est pas probable du tout.
05:16 C'est peu probable.
05:17 C'est l'anthétasmésie.
05:18 Neurologiquement...
05:19 Par TNP, elle leur dit comme ça.
05:21 Si vous me posez la question neurologiquement, est-ce que c'est possible ?
05:24 Oui.
05:25 Est-ce que c'est probable ?
05:26 Très peu.
05:27 Peu.
05:28 D'accord.
05:29 Très peu, peu.
05:30 Très bien.
05:31 J'ai une question que j'aimerais bien me poser.
05:33 Les deux passagers Fouillard, eux, est-ce qu'ils ont toute leur mémoire ?
05:38 Non, eux aussi.
05:39 Ils ont toute leur mémoire, mais ils sont très peu loquaces.
05:41 Ils se cassent, ils m'en viennent.
05:42 Il y en a un qui dit qu'il s'est endormi.
05:44 Moi, ce que je veux savoir, c'est pourquoi la voiture change de trajectoire.
05:47 Eux, ils sont là, à ce moment-là.
05:49 Est-ce qu'on batifole avec un copain, on lui dit "Oh, j'aime bien tes cheveux",
05:52 puis il te fait un écart ?
05:54 Visiblement, il s'endort, Jean-Marie.
05:56 Il s'endort, il se serait endormi.
05:58 Visiblement, il a un petit coup de boue, il s'endort, et la voiture fait ça.
06:01 D'accord.
06:02 C'est ça, Benjamin ?
06:03 Semblerait, oui.
06:04 J'ai pas plus d'éléments sur ça.
06:06 Le trajet est très court, il faut quand même préciser.
06:09 Ce qui paraît étonnant, parce qu'on va faire des courses au supermarché A3,
06:14 on s'endort, effectivement, sur un trajet très court.
06:17 La question que les enquêteurs veulent savoir, parce qu'ils posent plein de questions à Pierre Palmade
06:22 sur la drogue et l'utilisation des drogues.
06:24 Et ce qu'ils veulent vraiment savoir, c'est s'ils allaient faire des courses au supermarché
06:28 ou s'il y avait un autre motif aux courses.
06:31 Et notamment, vous aviez révélé, Cyril, le premier jour, que l'un avait voulu acheter des seringues.
06:37 Vous vous souvenez, vous aviez expliqué ça. Il avait été repéré comme ça.
06:40 Est-ce que ces seringues étaient justement destinées à l'injection, lors de la fête, de la drogue ?
06:45 Oui, oui, on faisait pas un gâteau.
06:48 Non mais Mathieu, c'est ce que les enquêteurs veulent savoir.
06:51 Elle était pas diabétique.
06:52 Non mais c'est ce que les enquêteurs cherchent à savoir.
06:54 C'est s'il y avait, au cours de cette fête, une volonté d'aller s'approvisionner ailleurs, sur des matières stupéfiantes.
07:03 Il l'a reconnu.
07:04 Voilà, c'est ça. Où est-ce qu'ils allaient chercher de la drogue, etc.
07:07 Oui, Jean-Mi.
07:08 Le fait de s'endormir au volant, en plus, sur un kilomètre,
07:11 honnêtement, en tant qu'ancien consommateur, j'ai vraiment du mal à y croire.
07:14 Parce que quand on prend de la cocaïne, on n'arrive plus à dormir.
07:16 On est obligé, pratiquement, de se taper la tête contre une mueur pour arriver à dormir.
07:19 Parce que justement, le premier effet, c'est qu'il n'y a plus de fatigue, plus d'effet de l'alcool,
07:22 et que vous ne pouvez pas dormir pendant les deux jours qui suivent, pratiquement,
07:25 même si vous n'en prenez plus, parce que vous êtes en état.
07:27 La drogue fait que vous ne pouvez pas dormir.
07:29 Oui, alors là, c'est des suppositions, parce qu'il y avait aussi beaucoup d'alcool.
07:32 Non, il n'y avait pas d'alcool.
07:35 Ceux qui se sont endormis, ils n'avaient pas bu d'alcool ?
07:37 Non, non.
07:38 Il n'y avait pas d'alcool, apparemment.
07:39 Mais Pierre Palman n'a pas dit qu'il était endormi.
07:41 C'est juste l'un des passagers qui s'est endormi.
07:45 Non, mais toi, Jean-Mi, tu dis que c'est impossible ?
07:47 C'est plus dur de s'endormir que de résister.
07:52 C'est sûr, on ne dort pas. C'est un des problèmes.
07:55 C'est le principe de la cocaïne.
07:57 C'est de ne plus être bourré, de ne pas avoir besoin de dormir.
08:00 Benjamin, vous avez fait une enquête. Qu'est-ce que vous pouvez dire de cette enquête ?
08:04 Je vois que le monde du spectacle est très gêné aux entournures,
08:09 parce que quand il a fait cette émission, La Fine Équipe, au mois de novembre,
08:13 il y avait beaucoup de gens du monde du spectacle qui ont participé.
08:16 Et tous les coups de fil qu'on a pu passer, personne n'a souhaité s'exprimer.
08:20 Tous ses collègues comédiens s'enferment dans un silence.
08:24 Oui, tout le monde savait.
08:26 Personne n'est surpris. Tout le monde savait que Pierre Palman n'allait pas bien.
08:31 Tout le monde savait que Pierre Palman était drogué depuis 30 ans.
08:34 Il l'a dit. Il a fait des interviews. Il a fait des livres.
08:36 Il a fait des sketchs sur ça.
08:39 Donc c'est très étonnant.
08:41 Est-ce qu'on aurait dû en parler plus ? Est-ce qu'on aurait dû dire
08:45 « il n'a pas le droit de monter sur scène parce qu'il est drogué ? »
08:47 Ça, moi, je n'en sais rien.
08:48 Mais en tout cas, le monde du spectacle a été très prudent.
08:51 Oui, très très prudent.
08:53 Oui, mais en même temps, on dit toujours cette phrase,
08:54 qui est juste « abandonne ceux qui s'abandonnent ».
08:56 Je pense que beaucoup de personnes et de ses amis ont essayé de l'aider.
08:59 Quand la personne refuse, il y a un moment où tu ne peux plus rien faire pour elle.
09:04 Abandonne ceux qui s'abandonnent.
09:06 C'est vrai.
09:07 Je travaillais avec Marie-Stel.
09:08 Il a dit lui-même qu'il avait fait, il l'a dit en garde à vue,
09:10 deux cures de désintoxication dans les dernières semaines,
09:13 qui n'ont pas servi, il les a interrompus à chaque fois.
09:16 Et là, maintenant, la question pour répondre à votre question de tout à l'heure,
09:20 Cyril, c'est qu'est-ce qui va se passer à la fin des garde à vue ?
09:22 Peut-être mis en examen, c'est une hypothèse possible.
09:25 Ça, c'est fort possible qu'il soit mis en examen.
09:27 Voilà.
09:28 C'est très très très probable.
09:29 Exactement.
09:30 Et s'il était mis en examen, est-ce qu'il serait placé sous contrôle judiciaire
09:33 ou placé en détention ?
09:34 Plutôt détention provisoire.
09:36 Oui.
09:37 Les gens disent plutôt détention provisoire dans des cellules médicalisées comme la phrène.
09:40 Absolument.
09:41 Il faudrait l'accord des médecins pour cela, parce qu'il est très surveillé.
09:43 D'accord.
09:44 Ah oui, donc ce serait direct…
09:45 C'est possible, c'est possible.
09:46 Là, comme il n'a pas été très loquace, est-ce que la seconde partie de la garde à vue,
09:50 ça peut durer 48 heures, est-ce qu'il va être plus loquace ?
09:53 Déjà, il a reconnu consommation de drogue, etc.
09:56 Donc, la mise en examen paraît possible et peut-être une détention, effectivement.
09:59 Et pour les deux complices ?
10:01 Pour le moment, eux, ils ne parlent pas, effectivement, la thèse de l'endormissement.
10:05 Il faut voir, c'est très possible aussi qu'ils soient mis en examen et placés en détention
10:10 pour non-assistance en personne en danger.
10:12 Rappelons qu'ils risqueraient tous les deux 7 ans de prison.
10:14 Il y avait deux…
10:15 Il est aussi de voir s'ils font partie d'un réseau de prostitution aussi, parce que,
10:19 voilà, il y a des choses… enfin, ils ont été payés pour assister à cette soirée.
10:23 Oui, il y a des relations tarifaires, oui.
10:24 Alors, ce qui est étonnant, ce qui avait étonné BFM, c'est que s'ils étaient restés dans la voiture,
10:29 enfin, pardon, mais ils ne risquaient rien.
10:32 Ah oui ?
10:33 Oui.
10:34 Si tu es en voiture et un accident, tu ne conduis pas, ils ne risquaient rien du tout.
10:37 Ah oui, c'est ça.
10:38 Donc, pourquoi ils ont fui ?
10:39 Si tu es chargé jusque-là et que les flics vont arriver, tu as une petite tendance à te barrer.
10:44 Non, oui, mais quand tu s'es arrêté dans Paris, tu étais à côté, tu es bourré, il ne t'arrive rien.
10:49 Non, mais tu imagines, c'est un carnage total, tu ne sais même pas s'il y a des morts ou pas,
10:54 donc tu n'as juste qu'une envie, c'est de te sauver.
10:57 Mais ils ne risquaient rien du tout.
10:59 Il y en a un qui était en situation irrégulière, l'autre déjà connu pour des trafics de stupéfiants.
11:03 Il y en a un.
11:04 Ils avaient peut-être de la drogue sur eux.
11:06 Ils étaient chargés.
11:07 Une autre possibilité, s'il n'est pas mis en examen, c'est aussi l'hospitalisation d'office.
11:12 C'est-à-dire qu'en psychiatrie, il y a trois types d'hospitalisation.
11:15 L'hospitalisation libre, l'hospitalisation à la demande d'un tiers, il y a un proche qui dit
11:19 "mon fils se met en danger, je prends la responsabilité de l'hospitaliser".
11:22 Et puis l'hospitalisation d'office, qui est un acte de loi, où il serait dans une unité fermée, ce qui est possible.
11:29 Ce qui conviendrait aussi, oui.
11:30 Myriam, vous voulez dire un dernier mot ?
11:31 Non, c'est ce que je voulais dire.
11:33 Très bien.
11:34 Désolée.
11:35 Je suis spécialiste des stupéfiants.
11:38 Mais dire aux parents de bien surveiller leurs enfants, il y a des signes qui peuvent être connus.
11:43 Dans le temps, on appelait ça la drogue des riches.
11:45 La cocaïne, ça valait plusieurs centaines d'euros.
11:47 C'était le showbiz.
11:48 Maintenant, on vous en trouvait à Paris à 40, 50 euros.
11:51 50 euros, 60 euros.
11:52 Avant, c'était 700 euros, 800 euros le gramme.
11:55 Maintenant, on vous en trouve à 50 euros.
11:56 Et le crack, c'est toujours…
11:57 Maintenant, tout le monde en parle dans tous les milieux.
11:58 C'est une catastrophe.
11:59 Donc, vraiment, attention, faire surveiller ses enfants.
12:01 C'est bien que vous le disiez, vous, Jean-Mihien.
12:03 Comment ?
12:04 C'est bien que vous le disiez.
12:05 Bien sûr, évidemment qu'il faut surveiller.
12:06 Vous, vous avez arrêté complètement l'école.
12:09 Oui, j'ai arrêté complètement.
12:10 Mais ça tient aussi le fait que je sois parti dans le sud.
12:11 Je ne vois plus personne, je ne vais plus dans les fêtes.
12:13 Je suis chez moi avec mon chien.
12:15 Vous êtes plus heureux maintenant ?
12:16 Oui, je suis bien plus heureux maintenant.
12:17 Votre chien n'est pas dealer ?
12:19 Non, c'est un chien renifleur.
12:21 C'est important de le dire.
12:24 [Musique]

Recommandations