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00:00Le maire de Cannes, David Lysnard, a déclaré qu'il était nécessaire de réduire l'immigration légale en France.
00:04Il souhaiterait diviser le nombre d'entrées par huit, c'est ce qu'a dit David Lysnard.
00:09Est-ce que, qui est d'accord avec lui ou pas ?
00:12Êtes-vous d'accord avec lui ou pas ? On vous pose la question également chez vous à 20h27.
00:15Voilà, oui, oui, non, oui, oui, non, oui, oui, oui, non, oui, oui, non, oui, oui, d'accord, d'accord.
00:22Alors, on a du oui, on a du non, on va démarrer, moi je propose qu'on démarre, comme ça c'est fait, par guénoling.
00:29Est-ce que vous en pensez, Fabrice Division ?
00:31Vous êtes chez vous, hein ?
00:33Vous avez vu comme il est gentil ?
00:34Ah oui, tout à fait.
00:35Vous avez vu ça ? Vous avez vu ça ? Voilà.
00:38Thomas ?
00:39Moi, je pense qu'au contraire, on a besoin de plus d'immigration de travail.
00:43Il nous manque 80 000 auxiliaires de vie, il nous manque 70 000 développeurs web, 87 000 aides-soignants,
00:4914 000 couvreurs, 8 000 soudeurs, enfin, il y a plein de métiers dans lesquels on a vraiment des gros, gros besoins,
00:55et en fait, on est en pénurie de main-d'œuvre.
00:57Cependant, je ne suis pas en train de proposer que ce soit un open bar, parce que souvent, quand on parle de plus d'immigration,
01:02on a peur de ça.
01:03Moi, ce que je propose, c'est qu'on fasse comme au Canada.
01:05Déjà, est-ce qu'on ne peut pas faire travailler déjà ceux qui sont là ?
01:08Mais justement, ça suppose, alors il y a la formation professionnelle qui est un sujet supplémentaire,
01:13mais en plus de ça, ce qu'on pourrait faire déjà pour commencer, c'est comme au Canada,
01:17l'immigration de travail, elle est faite avec des quotas par métier.
01:21C'est-à-dire qu'on fait venir des gens pour bosser en France dans les domaines où on n'a pas les compétences en France
01:26parce qu'on n'en a pas formé assez.
01:27Et ce qu'on pourrait faire aussi pour les Français qui ne se trouvent pas de boulot,
01:31c'est de mieux les former vers des trucs qu'ils recrutent en ce moment.
01:34Parce qu'encore une fois, il y a plein de métiers d'ouvriers,
01:38il y a plein de métiers aussi très diplômés comme médecin, etc.,
01:41où on manque de personnel, soit parce qu'on n'a pas assez de Français qui réussissent les examens,
01:45soit parce qu'on n'a pas assez de Français qui sont volontaires.
01:47Mais en attendant, là, tout de suite, on a besoin d'immigration de travail pour combler les manques.
01:52J'ai fini.
01:53C'est surtout qu'il y a beaucoup de Français qui ne sont pas assez payés aussi surtout.
01:58Bien sûr.
01:59Aujourd'hui, moi, je pense que le principal problème, ce sont les salaires.
02:03Il faut que les Français gagnent plus.
02:05C'est pour moi le nerf de la guerre.
02:07Excusez-moi.
02:08Et ça rejoint en fait un petit peu tout.
02:09Et puis, je vais vous dire, Thomas Guénolé, je pense déjà qu'il faut essayer de trouver du travail à ceux qui sont déjà là.
02:14Si vous en faites rentrer encore, ça va être encore des gens qui n'ont pas de travail.
02:19Déjà, vous savez ce qu'il faut faire ?
02:21C'est comme un magasin.
02:23C'est comme dans une entreprise.
02:24Il faut déjà travailler sur ceux qui sont déjà là et essayer de les faire travailler selon leurs compétences.
02:32On n'a pas assez de Français qui ont la compétence dans les métiers d'intention.
02:35Je ne parle pas que des Français.
02:36Je parle aussi des gens qui sont interdits et qui sont en situation régulière et qui ne sont pas dangereux.
02:41On va les former. Je suis d'accord avec vous là.
02:43Je vous le dis.
02:44Et ensuite, peut-être, on en fera rentrer d'autres.
02:46Pour l'instant, vous voyez bien que c'est impossible.
02:49Il va falloir...
02:50Ça prendra trop de temps, excusez-moi.
02:51Il faut réguler l'immigration.
02:53Donc, vous...
02:54Ça prendra trop de temps, en fait.
02:55Heureusement, Thomas Guénolé, que vous n'êtes pas au gouvernement.
02:58Cette phrase, ça prendra trop de temps.
03:00Donc, si ça prend trop de temps, on préfère encore en faire rentrer.
03:03Ce n'est pas ça.
03:04Un médecin, ça prend entre 7 et 10 ans à former.
03:07On a besoin de médecins tout de suite.
03:08Donc, il faut de l'immigration et de médecins.
03:09C'est logique.
03:10Après, tu devrais voir l'équipementation des étrangers.
03:13Alors, s'il y a bien un sujet où il ne faut pas dire ça,
03:15c'est l'immigration de médecins.
03:16Mais enfin !
03:17Mais enfin !
03:18Mais enfin !
03:19Vous avez pris le pire exemple.
03:21Le pire exemple.
03:23Pour le coup, ce n'est pas de bol.
03:25S'il y a un sujet que je connais par cœur,
03:27c'est la question de l'immigration de médecins de santé.
03:29Les médecins diplômés étrangers sont chez moi,
03:31à mon cabinet depuis au moins 15 ans.
03:33Je les connais.
03:34S'il y a un truc qu'il ne faut surtout pas faire,
03:36c'est venir favoriser une immigration médicale.
03:39Surtout pas.
03:40Il faut absolument ouvrir les vannes.
03:42Si vous voulez des médecins du numéro du closus
03:44et réfléchir à faire de l'internat dans le privé.
03:46Mais surtout pas faire venir des médecins étrangers.
03:48Pour deux raisons.
03:49D'abord, parce qu'ils vont avoir un problème.
03:52Ensuite, c'est de la main-d'œuvre bon marché
03:54qui sert effectivement les hôpitaux de province
03:56et qui bossent nuit et jour
03:58pour deux fois et demi moins que les PH.
04:00Et ensuite, effectivement, deuxième élément,
04:02vous avez une injustice profonde
04:04à destination des étudiants en santé
04:06qui, eux, se ramassent comme des mères chaque année
04:08avec des concours complètement débiles.
04:10Vous savez pourquoi ?
04:11Vous savez ce qu'il se passe Fabrice ?
04:13Il y a énormément de gens qui ne font plus médecine en France
04:15qui vont le faire à Madrid.
04:16Ma fille est en médecine à Rome.
04:18Exactement, Portugal et Madrid.
04:19Ma fille est en médecine à Rome.
04:21Exactement.
04:22Parce que c'est devenu n'importe quoi.
04:24C'est absolument n'importe quoi.
04:26Je suis d'accord avec vous.
04:28Le problème, c'est que faire venir des médecins étrangers
04:30par ailleurs, c'est déposséder les pays
04:33dont ils viennent de talent.
04:35Il va falloir arrêter de piller les pays étrangers.
04:38Premier élément.
04:39Et on ne parle pas que de médecins.
04:40Les autres, il faut les former.
04:42Il faut former déjà ceux qui sont là.
04:44On ne va pas faire rentrer d'autres gens
04:46sans déjà former ceux qui sont là.
04:48Faisons les travailler.
04:50Si vous voulez qu'on débatte de la formation professionnelle,
04:52c'est avec plaisir parce qu'il y a des vrais problèmes là-dessus.
04:54C'est vrai.
04:55Mais pardon Thauvin, mais je pense que David Lissnard
04:57ne parle pas que des gens qui viennent en France
04:58avec un projet sérieux.
04:59Il parle aussi des gens qui se font naturaliser
05:01et qui n'ont rien comme projet.
05:03Il parle de gens dont on parlait
05:04qui ont des passeports, qui ne parlent pas français,
05:06qui ne viennent pas bosser en France,
05:07qui viennent jouir du système de santé.
05:09C'est ça le problème.
05:10Et je ne pense même pas qu'il faille faire
05:11un calcul mathématique de diviser par 8.
05:12C'est juste durcir les conditions d'immigration.
05:14Évidemment qu'on a besoin d'immigrés, de talents,
05:17de gens qui ont envie de travailler,
05:18qui ont envie de bosser, qui ont envie de payer les impôts,
05:19qui ont envie d'être français.
05:20Mais il y a une telle majorité, je pense,
05:23de gens qui immigrent en France pour les mauvaises raisons
05:25que oui, effectivement, il faut la baisser
05:27cette immigration dans ces cas-là.
05:28Mais voilà.
05:30– Je propose, on prend Gilles Bernays ?
05:32– Allez, ça sera fait.
05:33– Allez.
05:35– On le fait maintenant ?
05:37– On fait le doublé comme ça.
05:38– Allez, d'accord.
05:39On fait le doublé de covalence.
05:40L'immigration, c'est une chance pour la France.
05:42Vous le dites tous les jours.
05:43– Ce n'est pas le débat ?
05:45– Il ne faut surtout pas diviser.
05:47Moi, je suis pour qu'il n'y ait plus de division.
05:49– Voilà.
05:50– Il ne faut surtout pas qu'il y ait
05:52d'étudiants étrangers en moins.
05:54Il faut surtout que la société devienne multiculturelle.
05:57Moi, je suis pour l'immigration.
05:59J'espère que des immigrés vont gagner encore.
06:02– Moi, j'ai une question à vous poser.
06:04Quand vous dites ça, c'est vraiment parce qu'on vous a demandé de le dire.
06:10– Oui, on m'a demandé de le dire.
06:11– C'est-à-dire qu'il y a un scénario.
06:13Il y a un moment, il y a un type, on dit, il joue l'imbécile ce soir.
06:16C'est toi.
06:17Et voilà.
06:18Il y a un rôle.
06:19Mais rassurez-moi sur ce point, vraiment.
06:21J'insiste vraiment.
06:22Rassurez-moi.
06:23Personne, naturellement, ne peut tenir ce genre de propos par lui-même.
06:27Ce n'est pas possible.
06:29– Mais c'est une question.
06:31C'est juste une question.
06:33– Ce n'est pas un reproche, c'est une question.
06:35– Et la réponse, c'est quoi ?
06:38Oui, ce n'est pas grave.
06:39– Je suis choqué.
06:40– Ce n'est pas grave.
06:41– C'est-à-dire que vous estimez que quelqu'un pourrait me faire dire des choses ?
06:46– Pas du tout.
06:47– Arrêtez.
06:48– Non, ce n'est pas une blague.
06:50Je vous pose la question.
06:52Je vous pose la question de savoir.
06:54– Je ne suis pas sûr que ce soit une blague.
06:56Je ne suis pas sûr que ce soit une vanne.
06:57– Je vous pose la question.
06:59– Mais je pense…
07:00– Ne faites pas de volgues énonés.
07:02Mettez votre susceptibilité de côté, d'accord ?
07:04– Non, je n'en ai pas.
07:05– Deux.
07:06– Je n'en ai pas.
07:07– Deux.
07:08C'est une vraie question.
07:11Rassurez-moi.
07:12Ce propos n'a pas vocation à être sérieux.
07:15– Si ?
07:16– Non, ce n'est pas possible.
07:17– Pourquoi ?
07:18– Non, non, non.
07:19– Société multiculturelle, il faut plus d'étrangers que d'immigrés.
07:22– Je ne crois pas que quelqu'un puisse tenir ce genre de propos sérieusement.
07:25– Il y a combien de chômeurs en France ?
07:27– Presque 3 millions.
07:28– Exactement.
07:29– Pourquoi on ne forme pas déjà tous les chômeurs ?
07:32– Parce qu'ils ne veulent pas bosser, ou les immigrés.
07:35– Exactement.
07:36– Qu'est-ce que vous dites ?
07:37– Vous dites non.
07:38– Non, non, non.
07:39– Dans la restauration, dans l'hôtellerie, c'est ce qu'on disait la dernière fois.
07:41– Parce que c'est plus la tradition.
07:42– Ils ne sont pas d'accord.
07:43Mais pourquoi ?
07:44Pourquoi ils ne veulent plus bosser ?
07:45C'est les salaires.
07:46– Non, attendez.
07:47– Si tu les payes plus, ils vont vouloir bosser.
07:49– Non.
07:50– Simplement.
07:51– Non plus.
07:5239% des immigrés sont au chômage contre 29% de la population française.
07:59Donc nous avons un problème.
08:01Votre immigration de travail, ça ne marche pas.
08:04Il n'y a pas d'immigration de travail.
08:06Mettez-vous dans le crâne une bonne fois pour toutes.
08:08Les gens ne viennent pas en France pour bosser.
08:10– Moi j'ai proposé le système du Canada.
08:11– Ça c'est n'importe quoi.
08:12Les gens ne viennent pas en France pour travailler.
08:15Ça n'existe pas.
08:16Les motifs d'immigration, je vous les ai déjà donnés ici,
08:19c'est de l'immigration économique et de l'immigration de regroupement familial.
08:22C'est faux de dire que les gens viennent pour travailler,
08:25on a besoin de machin.
08:26Les gens, quand ils arrivent en France,
08:28sont au chômage de manière plus importante que la population française.
08:32Premier élément.
08:33Deuxième élément.
08:34La population française a augmenté de 1,64% depuis mai 68 en gros
08:40et on est à 2,2% pour les immigrés.
08:42Ça veut dire quoi ?
08:43Que la population immigrée augmente plus vite que la population française.
08:46Est-ce que ça vous laisse entrevoir ?
08:48Est-ce que ça veut dire multiculturel ?
08:49Multiculturel à force, ça va devenir uniculturel.
08:53C'est ça en fait.
08:54Le problème il est là.
08:55C'est quand vous avez une population étrangère
08:56qui augmente plus vite que la population française,
08:58à un moment donné vous avez une crainte naturelle
09:01qui est effectivement, peu importe comment vous l'appelez,
09:03mais un remplacement d'une façon ou d'une autre.
09:06– Gilles Verdet répondez là-dessus.
09:07– N'importe quoi.
09:08– Gilles Verdet.
09:09– C'est-à-dire que vous estimez,
09:10là vous êtes dans la submersion migratoire, excusez-moi.
09:12– Pas du tout.
09:13– Vous estimez que les immigrés vont nous faire perdre notre identité.
09:15– Pas du tout.
09:16– C'est ce que vous voulez dire.
09:17– Je suis en train de vous dire.
09:18– Il faudra des millénaires.
09:19– Je suis exactement en train de vous dire.
09:20Si vous écoutiez deux minutes au lieu d'être dans l'idéologie pure.
09:22– Mais j'écoute tout ce que vous dites, monsieur Division.
09:24– Non, alors si vous écoutez, c'est que vous ne comprenez rien, c'est pire.
09:26– Vous voulez, allez-y.
09:28– A mon avis, tu vas avoir une sale note à l'intérieur toi.
09:31– Le truc c'est que je suis en train d'essayer de vous expliquer
09:34que ce que vous dites là sur l'immigration de travail c'est faux.
09:38Donc déjà premier élément.
09:39Donc déjà votre argument, poubelle.
09:41Ok, un.
09:42Deux.
09:44Vous ne pouvez pas dire qu'à partir du moment où la population étrangère
09:48croit plus vite que la population française,
09:50il ne va pas y avoir un problème à un moment donné.
09:52– Vous connaissez l'assimilation, l'intégration ?
09:54– Mais quelle assimilation et intégration ?
09:56– Ça ne marche pas.
09:57– Quel problème ?
09:58– Mais enfin, je vais vous le dire quel problème.
10:01Il y a un truc qui s'appelle, là, le patriotisme et l'identité nationale.
10:05– Oh là là.
10:06– Je sais bien que…
10:07Attends, il y a un truc qui me fait marrer dans ce pays.
10:09C'est que le patriotisme c'est bien en Ukraine,
10:11c'est bien partout dans le monde, sauf chez nous.
10:13– Exactement.
10:14– Alors, il y a des gens qui vont…
10:15L'Ukraine se bat pour son territoire, d'accord,
10:17elle se bat pour son identité,
10:19mais nous quand on dit qu'on veut préserver notre identité…
10:21– Vous mettez ça sur le plan, une invasion, c'est intéressant.
10:23– Non mais attendez, oh, oh, oh.
10:25Alors non, non, non, non.
10:27Ça je n'ai pas laissé de dire.
10:28– Ah oui.
10:29– Alors je vais vous dire un truc.
10:31J'ai dit que vous ne parliez pas, je parle le plus bien.
10:33Mais le sophisme à deux balles, c'est bon.
10:35Remettez votre perruque et lâchez-moi.
10:37– Et ça, ça passe.
10:39Et ça, ça passe tranquille.
10:40– Remettez votre perruque.
10:41– Et ça, ça passe tranquille.
10:42– Remettez votre perruque et lâchez-moi.
10:44– Ça, ça vous va.
10:49– Surtout que c'est un chauve qui te dit ça.
10:51– Il jouait le jeu, il jouait le jeu.
10:52– D'accord, c'est très bien.
10:54C'est encore là qu'il est le plus crédible.
10:56– Non, non, il jouait le jeu.
10:57– Très bien, tu continues.
10:59– C'était sympa.
11:00– Ou alors, s'il te plaît.
11:01– Jean-Michel Maire, Jean-Michel Maire.
11:02– Oui, non mais, je reconnais à Thomas et à Gilles une vision…
11:05– A qui ?
11:06– A Thomas et à Gilles.
11:08– Il ne dit même plus les mots.
11:10– Thomas !
11:12– Thomas !
11:14– Ah, j'en ai marre.
11:16Qu'est-ce que j'en ai marre.
11:18– Non mais, qui s'appelle Thomas ?
11:20– Thomas, Thomas, Thomas.
11:21– Il ne dit même plus les mots.
11:22– Pour en faire, ça s'appelle Thomas, c'est pour ça.
11:23Donc, je reconnais à Thomas et à Gilles d'avoir beaucoup d'ambition pour la France.
11:26C'est vrai que les chiffres sont malheureusement têtus.
11:28Il y a actuellement 90% des délits, par exemple dans les transports en commun en Ile-de-France,
11:32qui sont commis par des étrangers.
11:34En augmentant l'immigration, on pourrait peut-être passer 93, 94, 95%.
11:38Donc, c'est ambitieux pour vous de vouloir augmenter la criminalité.
11:41Malheureusement, ce n'est pas ce que veulent les Français.
11:43Je suis désolé pour vous.
11:44– Mais, indépendamment de ça…
11:45– Il n'y a pas de lien de causalité.
11:46– Si, c'est vrai.
11:47– Il n'y a pas de lien de causalité.
11:48– Si, je suis du ministère de l'Intérieur.
11:49– Il n'y a pas de lien de causalité, je te l'ai déjà dit.
11:50– À la limite, admettons que vous ayez raison sur ce point.
11:52Je ne sais pas, mais admettons.
11:53– Il y a un lien causal.
11:54– Le fait est que ce n'est pas le débat.
11:56Le débat, c'est que choisir.
11:57C'est-à-dire qu'à un moment donné, se dire non, stop, je ferme les frontières
12:01et je décide que je préfère, effectivement, privilégier une certaine idée de mon pays
12:05par rapport à une autre, c'est tout à fait légitime.
12:08C'est légitime partout dans le monde, sauf en France.
12:10Mais enfin, vous ne connaissez rien.
12:12Allez aux États-Unis voir un peu.
12:14Allez aux États-Unis voir un peu comme c'est facile d'y entrer aux États-Unis.
12:17Allez voir un peu comme c'est super facile.
12:19Regardez…
12:20– Très très bon exemple, parce que les États-Unis sont multiculteurs.
12:21– Le patriotisme…
12:22– C'est un échec en fait.
12:23– C'est un très bon exemple.
12:24– Géraldine, Géraldine, Géraldine.
12:25– Vous avez pris un grotesque.
12:26– Géraldine, je ne m'avancerai pas sur ce mot.
12:28– Les États-Unis sont multiculturels, vous le savez.
12:30– C'est toujours pareil avec Thomas et Gilles.
12:32En fait, il y a la loi et l'esprit de la loi, il y a les chiffres et l'esprit des chiffres.
12:35– Et la réalité.
12:36– Et pardonnez-moi, en fait, la réalité aujourd'hui, c'est qu'en fait, on ne peut plus.
12:39C'est-à-dire que même tu peux me sortir tous les chiffres que tu veux.
12:41Tu m'as cité tout à l'heure 87 000 aides-soignants.
12:43Mais les aides-soignantes, en fait, moi j'en vois beaucoup en ce moment.
12:46Et les aides-soignantes, en fait, il faut que les Français qui sont au chômage bossent
12:49et qu'elles soient mieux payées, évidemment, mieux considérées.
12:52Que les gens qui aillent dans les EHPAD considèrent les aides-soignantes
12:54et ne considèrent pas que ce sont des esclaves.
12:56Et le problème, c'est qu'il ne faut pas faire venir plus d'immigration.
12:59Et je suis d'accord qu'il faut régulariser, enfin non, il ne faut pas régulariser.
13:02Il faut limiter le regroupement familial parce que c'est un problème.
13:05C'est un problème évident.
13:06– Non, c'est un droit dans les droits de l'homme, mais ok.
13:08– Il faut le réduire, il y a de l'abus.
13:10Ensuite, il faut arrêter avec les frontières passoires parce qu'il y a un vrai problème.
13:14Et oui, arrête de faire tes grands yeux écarqués comme une chouette.
13:16– Je n'ai pas le droit de parler, donc du coup, j'utilise mes expressions.
13:19Comme je n'ai pas le droit de te répondre, j'utilise mes expressions passoires.
13:21– Bravo Géraldine, bravo Géraldine.
13:22– Et ensuite, dans quelle folie et dans quelle utopie vous avez vu aujourd'hui
13:26que le multiculturalisme, ça fonctionne.
13:28– Américain, sûr.
13:29– Il n'y a pas un pays au monde où ça fonctionne.
13:31Il y a des émeutes, c'est du communautarisme, c'est du séparatisme religieux,
13:34c'est de revendications.
13:35– Oui, 95% d'accords fabriqués, divisés au Géraldine Maillet.
13:39– Et même les pays de gauche.
13:40Les pays de gauche, aujourd'hui, sont tous en train de revenir là-dessus.
13:42C'est catastrophique.
13:43– Moi, j'ai un chiffre sur les États-Unis, un chiffre.
13:46Tu dis multiculturel, c'est formidable, les États-Unis.
13:50Le médicament que prend mon mari qui coûte 500 euros à produire,
13:54qui coûte 4 800 euros à l'achat si on n'était pas en France.
13:57Il coûte 27 000 dollars aux États-Unis, 27 000 dollars.
14:01Donc quand tu dis, au moins les États-Unis, c'est un pays multiculturel,
14:04ça veut dire que ce n'est pas du tout le pays de la liberté.
14:07Et beaucoup de Noirs crèvent la bouche ouverte là-bas.
14:09– Merci.

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