Ce vendredi est le dernier jour des débats sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Le projet de loi sera ensuite débattu au Sénat.
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00:00 J'entends beaucoup de choses depuis ce matin, et après-dîner, on entend n'importe quoi.
00:04 On entend des mises en cause du ministre qui a pointé, Madame Simonnet, le fait que vous regrettiez
00:09 que les jeunes des quartiers viennent créer leur entreprise, créer leur activité sur une plateforme.
00:14 Nous, nous encourageons leur activité. Nous encourageons leur émancipation.
00:18 Nous encourageons leur autonomie. Et je vais vous dire, ils ne vous ont pas attendus.
00:23 Ils ne vous ont pas attendus pour faire valoir leurs droits. Nous avons voté...
00:26 Vous ne l'avez pas fait. Nous avons voté une loi qui permet de reconnaître le statut des travailleurs de plateforme,
00:31 qui permet de les protéger, qui permet d'articuler le droit national avec le droit européen.
00:35 Et grâce à cette loi, grâce aux ordonnances prises par la ministre Borne, alors ministre du Travail,
00:40 ils se sont organisés il y a quelques semaines avec les manbonnes.
00:43 Nous étions avec les organisations représentatives des chauffeurs, avec les organisations représentatives des plateformes
00:49 pour signer un premier accord sur la course minimum. Vous n'étiez pas là pour vous féliciter d'un prix minimum.
00:54 Vous n'étiez pas là pour vous féliciter de la progression des droits.
00:57 Nous, nous les accompagnons. Nous les accompagnons avec l'ARP pour faire valoir leurs droits,
01:02 pour reconnaître leur qualité d'indépendant et dans ce cadre-là, faire confiance au dialogue social et créer des droits nouveaux.
01:08 Nous n'avons pas le discours misérabiliste que vous avez.
01:10 Si vous entretenez le misérabilisme, c'est parce que le jour où il n'y a plus de misère, il n'y a plus de France insoumise.
01:15 (Applaudissements)