• l’année dernière
Transcription
00:00 (bruit de la mer)
00:29 (voix de l'interprète)
00:31 Peut-être il était sous l'ombre de la baraque, le baraquement 34, où nous venons de passer.
00:39 C'était justement le baraquement défense.
00:41 Oui.
00:42 Là on est dans l'infirmerie.
00:47 Ceux qui ont les tenues rayées sont les infirmiers, et les autres sont les malades.
00:56 Il a enveloppé l'appareil dans un papier journal.
00:59 Il a juste fait un trou pour l'objectif, évidemment, et un trou pour la molette.
01:05 Il ne voyait pas, il ne visait pas quand il faisait la photo, c'est très important.
01:09 Il a fait la photo avec son corps, et pas avec son oeil.
01:12 Donc peut-être que petit à petit, il est devenu de plus en plus hardi dans son activité de photographe flambéant.
01:17 On constate exactement chez lui, mais on sait à quel point c'était dangereux.
01:20 Moi je suppose que c'est à peu près à cet endroit-là, en fait.
01:25 Et donc là il y avait une ouverture pour qu'il puisse faire la photo.
01:28 Ici il y avait aussi des ouvertures de ventilation, ou au contraire servant à mettre le cyclone B.
01:33 Ici, dans cette chambre, il y en avait deux dans ce mur.
01:36 Et le troisième était déjà dans l'autre chambre à gaz.
01:41 Si on pouvait reconnaître un visage, si on pouvait identifier une de ces femmes,
01:51 cette image serait irregardable.
01:54 [Bruit de l'espace]
01:58 [Bruit de l'espace]