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Revivez le final du relais masculin des Championnats du monde de biathlon.

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00:00 les mains sur le visage.
00:02 Allez, dernier tir de ce relais pour aller jouer le titre mondial sur
00:06 cette course. Quentin seul face aux cibles avec toujours encore
00:10 une vingtaine de secondes d'avant sur Johannes.
00:12 Oui ! Il l'a fait ! Il l'a fait !
00:22 Et toute l'équipe de France est encore tournée dans la fin de journée
00:26 à réussir à blanchir ses cinq cibles. La France a une chance du monde du relais.
00:31 Et oui, il fallait le chercher parce que pour l'instant,
00:33 Johannes n'est toujours pas sur ce pas de tir.
00:35 Il a encore 35 secondes de retard sur Quentin.
00:38 Il n'a pas commencé à tirer.
00:40 Il y aura au moins 45 secondes, 50 secondes de retard.
00:43 Ils sont champions du monde.
00:44 Quentin a été incroyable. Ils ont tous été incroyables sur cette course.
00:47 Bravo les gars.
00:48 Patrick Pavre et Jean-Paul Giacchino qui sont en train de se prendre dans les bras.
00:51 Mais Johannes Peu qui a essayé, qui part sous l'attaque.
00:53 Johannes Peu qui veut partir sous les regards de ses coéquipiers.
00:56 Vettier-Christiafesse sur la lègre et Détarier-Peu.
00:58 Et eux, ils ont peur. Ils ont peur.
01:00 Emilien Chaclac qui vient de se prendre la tête entre les mains.
01:03 Combien il y a ? Il y a 32 secondes !
01:05 Il n'y a pas 52 secondes, il y a 32 secondes !
01:07 J'espère que ça va tirer. Il ne va y avoir vraiment plus rien du tout sur cette ligne d'arrivée.
01:11 C'est la médaille de bronze.
01:13 Allez, on se concentre 5 minutes sur cette médaille de bronze
01:15 parce que de toute façon, la réalisation va rester sur le pas de tir.
01:18 En attendant, il faut trouver la piste et voir si Quentin Pillon-Maillet
01:21 peut tenir la distance sur Johannes Peu.
01:23 Attention, le Suédois qui est en train d'ouvrir une porte pour le check.
01:27 Maresech, il vient de s'installer, mais Maresech, il a dépensé beaucoup d'énergie.
01:31 Dans le dernier tour, c'est dur de vous commenter ce tir-là.
01:34 On a tellement envie de rebasculer sur la piste
01:36 et de voir Quentin Pillon-Maillet sur cette piste en tête.
01:38 On l'espère. La médaille de bronze pour les Suédois.
01:40 Il avait 35 secondes de retard avant de tirer Johannes sur Quentin.
01:47 Et il en a plus que 32. Il a tiré presque encore plus vite que le Français
01:51 qui a pourtant fait un dernier tir incroyable.
01:54 Je les regarde justement ces temps de tir.
01:56 Il a tiré en 15 secondes. Il a tiré en 15 secondes 9 sur ce dernier tir.
02:00 Quentin, lui, a tiré en 19,8 secondes.
02:02 Allez, Quentin, là, il ne faut vraiment pas traîner
02:05 parce que derrière, on a une fusée. On a un malade qui est capable de revenir.
02:08 Quentin Pillon-Maillet, pour l'instant, on ne voit pas Johannes Peu.
02:12 Arrivez derrière, vous aussi, vous sentez cette menace.
02:14 Vous aussi, vous avez peur de voir Johannes Peu ressortir et arriver derrière ce virage.
02:19 Pour l'instant, il n'y est pas encore.
02:20 Et Quentin Pillon-Maillet est bien devant. On regarde le tir de Benedikt Doll.
02:24 Mais ce sera une place d'honneur, vous l'avez compris,
02:26 pour cette équipe d'Allemagne, malheureusement, à domicile.
02:28 Il n'y aura pas de podium. Il y aura la France, la Norvège et la Suède sur le podium.
02:32 Est-ce que ce sera dans cet endroit-là ?
02:33 Est-ce que Johannes Peu va passer devant Quentin Pillon-Maillet ?
02:36 Allez, ce serait beau de les voir gagner comme ça, les Français, à la régulière.
02:39 Ce qui est dangereux pour nous, c'est les portions plates.
02:43 C'est là que Johannes est plus fort que les autres.
02:46 C'est là qu'il arrive à faire des énormes écarts.
02:48 On va bientôt passer avec Quentin à l'intermédiaire des 28,6 km.
02:52 Pour l'instant, on suit bien sûr le tir de l'Allemagne.
02:55 Mais il ne reste plus rien en termes de médailles à aller chercher sur cette course.
02:59 Et Quentin, il arrive à cet intermédiaire des 28,6.
03:03 Pour l'instant, je n'aperçois pas Johannes derrière.
03:05 Et Oscar Lombardo qui ont le sourire dans cette aire d'arrivée.
03:08 Il a donné une petite clope sur Emilia Jacquin.
03:12 Mais non, c'est fait. Ils sont en train de lui dire ça.
03:15 Et c'est sans doute également ce qu'on est en train de dire à Quentin Pillon-Maillet
03:18 au bord de cette piste de ne rien lâcher.
03:20 Alors, c'est 32,9 secondes.
03:22 Et vous le voyez, il le voit, il l'a dans le viseur, Johannes Peu.
03:25 S'il lève un peu les yeux, il va voir la combinaison bleu-blanc-rouge de Quentin Pillon-Maillet.
03:29 C'est un truc de fou, là, ce dernier tour.
03:34 Je suis en train de regarder.
03:35 Il est encore loin.
03:36 Il a mis 15 secondes dans le tour précédent, Johannes à Quentin.
03:39 Ça veut dire que ça peut tenir normalement pour le Français.
03:41 Il arrive à résister.
03:42 Toujours 27 secondes d'avance sur Johannes.
03:44 Allez, ça va le faire pour l'équipe de France.
03:46 Quentin ne va pas craquer maintenant.
03:48 Il y a trop d'envie.
03:49 On va aller les chercher, ces Norvégiens.
03:51 On se plaignait de ne pas avoir vu la seule médaille individuelle dans cette équipe de France.
03:55 Mais les bleus sont en train de s'offrir la plus belle sur le relais.
03:58 Quentin Pillon-Maillet pour parachever l'extraordinaire Poulon.
04:02 Aujourd'hui, de toute une équipe.
04:03 Une équipe dans laquelle, pieds de là, ont aussi leur part de responsabilité pour la victoire du jour.
04:08 Eric Perrault et Oscar Lombardo.
04:09 On ne les oublie pas, les remplaçants aujourd'hui de cette équipe de France.
04:12 Qui vont pouvoir eux aussi vibrer, eux aussi s'enflammer.
04:15 Comme vous, comme nous, sur l'arrivée de Quentin Pillon-Maillet.
04:17 Quentin, c'est là qu'il faut être solide.
04:19 Cette partie, tout à l'heure, on a analysé la technique de Johannes.
04:22 Garder de la vitesse.
04:23 Essayer de limiter l'écart.
04:25 Garder au moins 20 secondes d'avance.
04:27 Pour que Johannes n'ait plus aucun espoir.
04:29 Qu'il se dise, c'est terminé, c'est trop loin.
04:31 Je ne reviendrai pas, Quentin est trop fort.
04:33 Il est là, il vient de passer l'intermédiaire.
04:34 On ne voit toujours pas Johannes.
04:35 Il commence à apparaître.
04:37 Mais ça semble bon.
04:39 Quentin est capable de résister.
04:41 Il est trop loin, Johannes.
04:43 Il a regardé là-haut, il a regardé devant.
04:45 Il se dit, il est loin.
04:46 Il est loin quand même, Quentin.
04:48 Allez, le chrono qui défile.
04:50 Que les secondes défilent le plus vite possible.
04:52 Encore plus vite que d'habitude.
04:53 Il y aura toujours au moins 25 secondes de retard.
04:55 La France va être championne du monde.
04:57 Johannes ne pourra rien faire cette fois-ci.
04:59 Il le disait au micro Tanguy il y a quelques jours sur le papier.
05:02 La victoire est pour nous.
05:03 Mais dans le biathlon, rien n'est fait.
05:05 Tout est possible.
05:06 Et bien eux, ils ont prouvé que c'était possible.
05:08 Les Français vont être champions du monde.
05:10 Il a relâché.
05:11 300 ans après, en tolsthe 2020.
05:13 Il a relâché, on a gagné.
05:14 Johannes abandonne.
05:15 Regardez, il ne skie plus.
05:17 C'est terminé.
05:18 Il n'y aura pas de sept titres pour lui.
05:21 Car cette fois-ci, c'est la France qui va aller le chercher, ce type.
05:24 Quentin, tu ne nous refais pas le coup de la dernière fois.
05:26 Cette fois-ci, tu vas bien au milieu pour aller chercher la ligne d'arrivée.
05:29 Pour aller chercher ce titre de champion du monde.
05:31 Bravo les gars.
05:32 Ce qui est fabuleux sur cette jour, c'est que tout le monde, tout le monde,
05:35 a fait un relais extraordinaire.
05:38 Antonin a parfaitement lancé la machine.
05:41 Fabien et Emilien ont continué.
05:43 Et Quentin termine avec ce dernier de serre majestueux.
05:45 La victoire, champion du monde pour l'équipe de France.
05:47 Il regarde derrière lui, Quentin.
05:49 Puis on va y aller.
05:50 Il va peut-être se demander s'il a le 3-10-3.
05:52 Oui, regardez, tout le staff va être là pour l'accueillir.
05:55 Quentin Frion-Bayet, il va passer cette ligne en première position.
05:59 Et Yoann F.B. doit redonner à son rêve de grand chelette,
06:03 le sourire qui se dessine sur le visage de Quentin Frion-Bayet,
06:06 qui va même pouvoir s'offrir ce petit chèque avec ses camarades,
06:10 avec Vincent Vittol.
06:11 Les Bleus sont champions du monde.
06:13 Dites-leur que c'est impossible.
06:15 Et ils le feront.
06:16 C'est ce qu'ils font aujourd'hui.
06:18 Antonin Guigona, Fabien Claude, Emilien Jacquelin
06:21 et Quentin Frion-Bayet sont le 3 du monde.
06:24 Champion du monde !
06:26 (Applaudissements)
06:35 Quel bonheur sur cette course !

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