Pierre Lellouche : «Pour Volodymyr Zelensky, la venue de Joe Biden en Ukraine est la marque ultime de soutien»

  • l’année dernière
«Pour Volodymyr Zelensky, la venue de Joe Biden en Ukraine est la marque ultime de soutien», a expliqué Pierre Lellouche dans l'émission 90 Minutes Info. 

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00:00 que si les Américains ont effectivement prévu l'invasion russe de façon très précise
00:07 et leur service de renseignement se sont pas trompés à la différence d'autres,
00:11 suivez mon regard, l'intention de Biden au début c'était surtout de ne pas s'en mêler.
00:17 Il avait dit nous ferons des sanctions économiques sans précédent, mais il est hors de question
00:23 de faire plus que ça.
00:24 D'ailleurs il avait rappelé les quelques conseils militaires américains en Ukraine,
00:28 ils avaient sorti du pays.
00:30 Donc là depuis l'échec russe devant Kiev vers le mois de mars, les Américains sont
00:35 rentrés massivement dans la guerre avec des systèmes d'armes de plus en plus sophistiqués
00:41 et cette visite elle est extrêmement spectaculaire.
00:44 Un an du début de cette guerre, cette invasion de cette guerre, il n'y a pas d'autre mot.
00:51 L'Amérique arrive en disant le président américain, 80 ans, il s'est fait 10 heures
00:58 d'avion et 10 heures de train pour passer 2 heures à Kiev et pour dire voilà, nous
01:04 sommes là.
01:05 On est dans la pure tradition des westerns américains où quand les petits ne peuvent
01:12 pas se défendre, le shérif arrive et dit voilà, moi je suis là et je serai à vos
01:17 côtés.
01:18 C'est extrêmement spectaculaire pour Zelensky naturellement, c'est la marque ultime de
01:24 soutien et qui doit entraîner la mobilisation de l'ensemble des amis de l'Amérique.
01:30 Donc ce n'est pas un geste anodin, c'est politiquement très fort.
01:35 Après il faut voir comment va se dérouler la suite de l'histoire.
01:39 Si tout se passe bien et que la Russie est défaite, Biden triomphera.
01:46 Si les choses se passent moins bien et qu'il faudra encore livrer des armes et que ça
01:51 s'installe dans la durée, qu'on est dans des situations plus confus, c'est ce qu'évoquait
01:55 le président de la République à son retour de Munich dimanche, alors ce sera plus compliqué.
02:01 Mais là Biden prend une position très très forte face à Poutine.
02:08 C'est ça qui en même temps ne laisse pas de m'inquiéter, c'est que cet affrontement
02:16 qui était sous-jacent jusqu'à présent entre l'Amérique et la Russie devient ouvert.
02:21 Un an après, Biden dit "c'est ma guerre, je suis là".
02:27 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
02:30 [SILENCE]

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