Christophe Maé : "La Corse a changé ma vie"

France Bleu

l’année dernière

Christophe Maé nous confie son amour pour la Corse, son coin de paradis. Après une enfance de carte postale à Carpentras, le chanteur nous révèle comment l'Île de beauté a changé sa vie et pourquoi les Corses sont uniques à ses yeux. Place(s) à la France de Christophe Maé !

#ChristopheMaé #Carpentras #Corse

Place(s) à, c’est l’occasion de découvrir une personnalité de façon plus intime à travers des lieux auxquels elle est attachée. Aujourd'hui, on découvre les souvenirs à travers la France de Christophe Maé.

Retrouvez tous les épisodes de notre série Place(s) à : https://www.francebleu.fr/infos/medias-people/place-s-a

00:00 - Place(s) à Christophe Maé
00:11 - Son enfance en Carpentras
00:36 - Ma découverte de La Corse
01:01 - "La Corse a changé ma vie"
02:21 - "À Dinard, je suis comme un enfant"
02:52 - "Je peux me perdre plusieurs heures en cuisine"
03:29 - "Il n'y a pas un autre endroit où je me verrais vivre"

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Transcript

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00:00 Le mot qui me vient spontanément, c'est l'authenticité,

00:03 l'authenticité des personnages comme l'authenticité des paysages.

00:07 Alors, je suis né à Carpentras, dans le Vaucluse.

00:14 Le Carpentras de mon enfance, c'est le cœur de la Provence, j'ai envie de dire.

00:18 Les champs de la Vande, les Oliviers, l'huile d'olive, l'ail, les marchés.

00:22 Quand tu grandis à un endroit, tu n'arrives pas à te rendre compte

00:25 vraiment où tu es.

00:26 C'est en voyageant avec les années, la chance de voyager énormément.

00:29 Je me suis rendu compte que finalement, on était des privilégiés

00:32 parce qu'on a la chance de vivre dans un endroit où on est en vacances.

00:35 La première fois que j'ai mis les pieds en Corse, c'était pour jouer.

00:41 C'était dans le nord de la Corse, c'était à Calvi, chez Tahoe, exactement,

00:45 à la Citadelle, un endroit magnifique, sublime.

00:48 La personne qui a le mieux parlé de la Corse, c'est Jean-Benoît Meusson.

00:53 Tout ce qu'il y a de plus beau dans le monde est réuni ici.

00:56 C'est pour ça que j'ai choisi cet endroit.

00:57 Comment résumer mieux la Corse que ce que Jean-Benoît Meusson a dit ?

01:00 Pour parler de la Corse, c'est ma terre de cœur, une terre de porte-bonheur.

01:08 Je rencontre ma femme, je rencontre mon ami Dovatia,

01:12 qui me produit dans L'Aura Soleil, première comédie musicale.

01:16 Donc là, ça faisait une dizaine d'années que je faisais des piano-barres.

01:18 Et c'est vrai que je fais ces deux rencontres magnifiques

01:21 dans la même semaine.

01:22 La Corse, je ne peux pas l'oublier.

01:24 Le mot qui me vient spontanément, quand je parle de la Corse,

01:28 c'est l'authenticité, l'authenticité des personnages,

01:30 comme l'authenticité des paysages.

01:33 Là-bas, à chaque fois que tu dis bonjour à quelqu'un, tu parles avec,

01:37 c'est des gens très attachants et inspirants.

01:40 Moi, j'ai eu la chance aussi de faire le tour de la Corse par la mer,

01:44 découvrir les calanques de piano.

01:46 C'est encore un autre paysage, c'est encore autre chose.

01:48 Il y a quelques années, j'ai découvert, c'est un chanteur qui m'emmène là-bas,

01:53 un chanteur corse qui s'appelle Jean-Pierre Martielès.

01:55 Il me dit, viens, je vais te faire découvrir le plateau du Cochon.

01:58 Ça, c'est dans le sud, c'est dans les hauteurs de l'Hospédal.

02:02 Quand on part de Porto Vecchio,

02:05 il y a l'Hospédal, un petit village et puis on arrive

02:07 au-dessus, il y a un endroit qui s'appelle le plateau du Cochon.

02:11 Et là, tu arrives, c'est incroyable.

02:13 La beauté du paysage avec des chevaux sauvages, des cochons.

02:17 Enfin, il faut le vivre, il faut y aller. C'est tout.

02:23 C'est un gars que je vais voir, qui s'appelle Paul Ecole,

02:25 avec qui j'écris depuis quelques années maintenant.

02:27 Et il vit du côté de Dinard.

02:31 Quel endroit magnifique, quoi.

02:34 Comme un enfant, je vais là-bas, mais je regarde la marée,

02:36 la marée basse, la marée haute.

02:37 Et c'est vrai qu'il y a quelque chose qui est très apaisant.

02:39 Et même si tu regardes toujours au même endroit,

02:41 tu n'as jamais la même vue.

02:42 Donc c'est assez incroyable de voir d'un coup tous ces bateaux coucher.

02:46 Tu repasses quelques heures après, mais c'est un autre décor.

02:49 C'est assez incroyable.

02:52 J'ai toujours aimé ça, mais c'est venu sur le tard.

02:54 Depuis que j'ai des enfants, forcément,

02:56 c'est prendre plaisir, de régaler les tiens, quoi.

02:58 Donc là, tu comptes pas le temps.

03:00 Tu regardes pas l'heure.

03:01 Et c'est vrai que ça peut m'arriver de me perdre en cuisine pendant 2-3 heures.

03:05 De parler de mon plat favori,

03:10 enfin, le truc que je préfère, c'est quelque chose qui est assez simple,

03:15 mais c'est une viande au beurre.

03:18 Avec des pommes de terre en papillote.

03:20 Et ça, c'est...

03:21 Si tu m'invites, tu me fais ça et tu me régales.

03:23 Quand je suis loin de la maison,

03:28 forcément que ça me manque énormément.

03:31 Mon chez-moi, c'est mon pays.

03:33 J'ai écrit une chanson d'ailleurs sur ça.

03:35 Un titre qui s'appelle "Mon pays".

03:36 On était en tournée au Canada et quel accueil.

03:39 On a été reçus là-bas.

03:40 C'était extraordinaire.

03:42 Les salles pleines, c'était incroyable.

03:44 Nationale, c'était incroyable.

03:45 C'était pas évident tous les jours parce qu'il faisait -35°C.

03:48 On était en plein mois de mars.

03:50 Mais voilà, ça a été magnifique.

03:52 Mais à un moment donné, mon chez-moi me manquait.

03:55 Forcément, quand je suis loin de la maison,

03:57 je me dis qu'il n'y a pas un autre endroit où je me verrais vivre.

04:01 Sous-titrage Société Radio-Canada

04:04 ♪ ♪ ♪

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