Chloé Nabédian : "Je ne reconnais plus le lac de mon enfance"

  • l’année dernière
Figure engagée contre le dérèglement climatique, Chloé Nabédian nous dévoile ses coins de France préférés. Du lac de son enfance dans le Tarn à l'architecture de Tours, en passant par son coup de cœur pour Lille, Place(s) à la France de Chloé Nabédian !

Place(s) à, c’est l’occasion de découvrir une personnalité de façon plus intime à travers des lieux auxquels elle est attachée. Aujourd'hui, on découvre les souvenirs à travers la France de Chloé Nabédian.


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00:00 - Place(s) à Chloé Nabédian
00:15 - Son enfance dans le Tarn
00:38 - Ses vacances dans les Pyrénées et en Bretagne
01:11 - Sa prise de conscience environnementale
01:40 - Ses études à Tours
02:25 - Son Top 3 des spécialités régionales
03:26 - Lille, sa ville coup de cœur
03:47 - Son message d'espoir pour l'environnement

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Transcript
00:00 La première chose qui m'a interpellée, c'est quand les gens s'arrêtaient au passage piéton.
00:03 Je ne comprenais pas en fait pourquoi les voitures s'arrêtaient,
00:05 puisque j'étais habituée à Paris à plutôt faire l'inverse.
00:08 Et je me suis dit, ça va être sympa ces deux prochaines années.
00:10 Je suis née à Castres et j'ai grandi dans le petit village de la Bastille de Rouerrou dans le Tarn.
00:21 C'était un petit village de 1000 habitants jusqu'à mes 5 ans.
00:24 Et ensuite, je suis partie à Toulouse et j'ai vécu à côté de Toulouse à Fenouillet.
00:29 Exactement, c'était à peu près à 20 minutes, une demi-heure.
00:33 Et j'ai fait après toutes mes études jusqu'à mes 18 ans à Toulouse avant de partir à Paris.
00:37 Je partais souvent en vacances à Font-Romeu,
00:44 parce qu'on avait un chalet là-bas dans les Pyrénées depuis que j'étais toute petite.
00:48 Et donc on passait nos hivers, nos étés très souvent là-bas.
00:52 Et aussi au Pouliguin en Loire-Atlantique,
00:56 pour ne pas dire la Bretagne parce que je sais qu'il y a encore un combat entre les deux.
00:59 Mais pour moi, c'est un peu la Bretagne encore, le Pouliguin.
01:03 Et j'y retourne encore aujourd'hui.
01:05 C'est plein de souvenirs d'enfance que j'ai là-bas
01:07 et surtout les niniches qu'on mange chaque été lorsqu'on y va.
01:11 C'est à ce moment-là effectivement où j'ai pris conscience
01:17 que notre environnement dans lequel on évolue est extrêmement important.
01:21 Et qu'il évoluait, il a beaucoup évolué dans le Tarn.
01:24 Lorsque je retourne au lac de la Raviale, il n'a plus du tout le même visage
01:28 que ce que moi j'avais dans mes souvenirs d'enfance.
01:30 Et puis on voit ces paysages se transformer, s'assécher.
01:34 Et ça, ça me fait vraiment mal au cœur parce que c'est une région
01:36 où il y a beaucoup d'agriculteurs et donc les conséquences sont assez terribles là-bas.
01:39 J'ai fait mon école de commerce effectivement là-bas, c'était l'ESC Tour.
01:45 Et c'était vraiment à taille humaine.
01:47 Je me rappelle de cette place Plumereau où on prenait tous des verres
01:51 et on se retrouvait avec cette architecture très historique, absolument magnifique.
01:55 Et c'était vraiment un moment de break en plus parce qu'avant j'étais à Paris,
02:00 je suis retournée à Paris, donc c'était un peu une sorte de parenthèse
02:03 qui était la bienvenue parce que ça me fatiguait un petit peu
02:06 d'être dans cette effervescence parisienne.
02:09 Donc c'est arrivé au bon moment.
02:11 Et je me rappelle, la première chose qui m'a interpellée,
02:14 c'est quand les gens s'arrêtaient au passage piéton.
02:16 Je ne comprenais pas en fait pourquoi les voitures s'arrêtaient
02:18 puisque j'étais habituée à Paris à plutôt faire l'inverse.
02:21 Et je me suis dit, ça va être sympa ces deux prochaines années.
02:24 À Toulouse, c'est le cassoulet.
02:29 Donc c'est une base.
02:30 Donc ça, le cassoulet, c'est sûr.
02:34 Alors je vais peut-être en surprendre plus d'un,
02:35 mais moi, ma grand-mère, quand elle était petite,
02:37 justement à la basse-cidre, elle me faisait des cuisses de grenouille
02:40 revenues à l'ail et au persil.
02:42 Et c'est extrêmement bon.
02:45 Donc ça, c'est vraiment quelque chose que j'adore.
02:47 Et c'est un peu ma Madeleine de Proust.
02:49 J'en fais pas tout le temps, mais c'est très bon.
02:52 Je vous conseille d'essayer.
02:53 Et en troisième spécialité,
02:57 alors je ne sais pas si c'est une spécialité de Paris,
02:59 mais moi, je les ai découvertes à Paris,
03:00 ce sont les religieuses au chocolat.
03:02 Parce que je trouve qu'elles sont incroyablement bien faites à Paris.
03:05 Et c'était aussi vraiment, quand je venais à Paris,
03:08 il fallait que je prenne une religieuse au chocolat.
03:10 C'était obligatoire.
03:11 Au numéro un, je pense, parce que je suis vraiment trop fan de Kinder.
03:18 D'ailleurs, chaque année, j'ai droit à mon calendrier de l'Avent, Kinder.
03:20 J'ai droit pour Pâques à mon oeuvre géante, Kinder.
03:23 Donc je suis vraiment toujours aussi fan.
03:25 Récemment, j'ai découvert la ville de Lille.
03:32 Et j'avoue que ça a été un gros, gros coup de cœur.
03:34 J'ai trouvé la ville absolument magnifique.
03:36 Il y avait une énergie de dingue qui se dégageait là-bas.
03:38 Et je n'avais pas trop envie de vivre dans une ville en dehors de Paris.
03:43 Mais s'il y avait une ville que je devrais choisir,
03:45 je pense que ça serait vraiment Lille.
03:46 Si j'ai vraiment un message à faire passer, c'est qu'il faut reprendre espoir.
03:53 Je sais que la situation n'est pas forcément très gaie.
03:57 On nous annonce des choses, et à raison,
04:00 qui ne sont pas du tout positives pour notre avenir.
04:02 Mais s'il y a une chose dont je suis certaine,
04:04 avec toutes les recherches que j'ai pu faire ces dernières années,
04:07 toutes les rencontres également avec les chercheurs sur ce sujet,
04:10 c'est que les solutions existent.
04:12 [Musique]
04:21 [SILENCE]

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