Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Thomas Dubruel, directeur commercial de Dacia France, Patrice Bessone, Président national Mobilians ESR Education et Sécurité Routières, Loik Le Floch Prigent, ancien PDG d’ELF et Jonathan Poulet, Directeur d’activité chez Tym.
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00:00 -SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07 -Il va falloir que cette voiture soit étonnante. -Vous voyez l'automobile derrière moi ? -On va pas s'en galer pour une bagnole !
00:13 -Eh bien, elle est absolument impeccable. -Nous avons les piquets. -Ce qu'on appelle les piquets. -L'auto, monsieur Fernand. L'auto !
00:20 -Eh bien, avec ça, nous accumulons de l'argent. -Ah ouais ? -Sympa.
00:24 -Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France. Au sommaire de cette émission, la Dacia Sandero domine l'Europe avec 6 562 exemplaires vendus dans l'Hexagone en janvier 2023.
00:35 -La Dacia Sandero domine le classement des ventes de voitures, un succès qui dépasse même les frontières françaises.
00:40 -Le Model Star était également la voiture la plus vendue en Europe en janvier 2023. Thomas Dubreuil est avec nous, le directeur commercial de Dacia France.
00:48 -On en parlera avec lui dans quelques instants. -Et pour conduire une Dacia, il faut avoir le permis de conduire. C'est obligatoire et c'est vraiment très obligatoire.
00:56 -Rappelons-le, on a souvent parlé des problèmes dans les auto-écoles pour faire passer ou repasser le permis au candidat et candidat qui avait échoué.
01:03 -Eh bien, les choses s'améliorent avec une plateforme professionnelle, Rendez-vous Permis. On en parlera avec Patrice Besson, président national de Mobiliance ESR, éducation et sécurité routière.
01:13 -Essence et diesel, Total plafonne ses prix jusqu'à fin 2023. Total énergie a annoncé le plafonnement à 1,99€ le litre gazole.
01:23 -Et pour aussi le SP95 jusqu'en 2023, le patron Total a-t-il cédé sous la pression d'Emmanuel Macron ? La naïve de Loic Lefloch, président sera avec nous, ancien PDG d'Elf.
01:35 -Et on en parlera bien entendu avec lui. -Et ensuite, on parlera scooter team. C'est la nouvelle marque française de scooters électriques.
01:41 -L'entreprise propose un nouveau mode de déplacement écologique et économique avec trois gammes de scooters équivalant à 50 ou 125 cm3.
01:49 -Le choix de la liberté sans conditions. Jonathan Poulet, directeur d'activité chez Team, sera en notre compagnie.
01:55 -On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France.
02:01 -Et on le disait cette année, Lassandero, le modèle phare de la marque Dacia et modèle plus populaire du groupe Renault, offre des perspectives spectaculaires.
02:08 -On en parle avec Thomas Dubruel. Merci d'être avec nous. Vous êtes le directeur commercial de Dacia. -Bonsoir.
02:15 -Incroyable performance. On en parle tout de suite parce que c'est vraiment l'événement de Dacia aujourd'hui en 2023.
02:22 -On est content des résultats qu'on a eu en janvier et j'ai envie de vous dire l'année dernière aussi. En fait, on est la marque qui monte en ce moment avec une vraie croissance sur le marché français.
02:34 -On a fait ça en 2021, on a commencé. L'année dernière, en 2022, on a cru de 5% alors que le marché lui-même était faible en décroissance de 10 points.
02:45 -Donc des progressions en part de marché qui sont importantes avec 4 produits piliers, j'ai envie de vous dire, parce que vous avez parlé de Sandero.
02:55 -Oui, bien sûr, mais on va parler des autres aussi. Je voulais juste rebondir en disant mais qu'est-ce qu'elle a de plus que les autres ?
03:00 -Eh bien écoutez, je crois que c'est plus la marque qui a une promesse qui est forte et unique sur le marché et qui est finalement assez simple.
03:09 -C'est qu'on promet à nos clients le rapport prix-prestation qui est le meilleur du marché en faisant des voitures essentielles.
03:17 -C'est quoi des voitures essentielles ? Vous allez me dire, la voiture essentielle, c'est des voitures, on demande aux clients ce qui est important pour eux,
03:23 -on met les équipements dans la voiture sans superflu, sans superflu, et finalement on propose aux clients toujours la voiture avec le meilleur rapport prix-prestation.
03:33 -Et on fait ça sur chacun de nos modèles.
03:35 -Thomas Dubreuil, pour les plus anciens comme votre serviteur qui ont plus de 50 ans, Dacia au départ, c'était les Dacia 1300 qui étaient les Renault 12 fabriquées en Roumanie.
03:44 -C'est absolument extraordinaire cette transformation. Vous avez été racheté en 99 par Renault. Comment s'est faite cette métamorphose, pour utiliser un terme un peu poétique ?
03:54 -Oui, alors l'histoire commence en 2004 vraiment avec le lancement de la Logan et en 2005 sur le marché français.
04:01 -Exactement. -Et pour bien vous cacher, c'était un peu chelou la Logan au début.
04:05 -La Logan, elle avait un point fort, c'est qu'elle n'était pas chère. Elle n'était pas chère du tout parce qu'on disait on va faire une voiture à 5-6 000 euros.
04:13 -Aujourd'hui on n'est plus du tout dans cette philosophie-là. La Logan de 2004 et la Sandero dont vous avez parlé tout à l'heure d'aujourd'hui, ce ne sont plus du tout les mêmes voitures.
04:21 -Parce que la philosophie a changé. On n'est plus du tout dans l'approche low-cost, pure, on est dans cette essentialité dont je vous parlais.
04:28 -En fait les voitures sont bien équipées aujourd'hui, mais encore une fois, sans superflu parce qu'on ne met dans la voiture que les choses qui nous semblent essentielles pour le client.
04:35 -Donc il y a plein de choses qu'on ne met pas. On fait des vrais choix. -Qu'est-ce que vous ne mettez pas par exemple ?
04:39 -Par exemple, je ne vais pas mettre de réglage électrique des sièges dans une Sandero. Parce qu'un réglage électrique des sièges, un, ça va avoir un poids,
04:47 -donc ça met du poids dans la voiture, donc de la consommation, deux, ça va avoir un coût, il va falloir que le client le paye.
04:52 -Et pourtant le réglage électrique du siège, vous allez l'utiliser, allez, trois, quatre, maximum cinq fois dans l'année.
04:58 -Donc nous on pense qu'on peut régler la voiture manuellement et qu'il n'y a pas besoin de mettre de réglage électrique.
05:04 -Mais Cécile a fait une remarque très juste au départ, la Logan c'était très rustique, qu'on le veuille ou non, et ce n'est pas du tout négatif dans ma bouche, rustique.
05:14 -Aujourd'hui chez Dacia, on peut avoir une boîte automatique ou une climatisation automatique.
05:19 -Oui bien sûr. -Et même des voitures hybrides ou électriques.
05:22 -Alors qu'à l'époque la Logan, il n'y avait que de la clim, si on la prenait c'était en option, c'était mécanique, et la boîte automatique, il n'y en avait pas.
05:29 -Oui absolument, parce que ces équipements, ce qui est important de comprendre aussi, c'est que l'essentialité pour les clients évolue avec le temps,
05:36 -ce n'est pas quelque chose qui reste figé dans le temps. Donc notre rôle aussi, c'est de définir constamment, finalement, régulièrement, ce qu'est l'essentialité dans une voiture.
05:44 -Et cette essentialité, elle se décline aussi par modèle. Quand on va rentrer sur le segment supérieur, qui a été annoncé, on va arriver avec le nouveau Duster,
05:52 -puis après le Big Star, qui est une vraie voiture du segment C, -C'est très joli en plus.
05:56 -Merci. -Non mais c'est vrai. -Qui est une voiture qui va faire 4,60 mètres, plus de 4,60 mètres.
06:00 -Ce qui est essentiel pour les clients sur une voiture du segment C, et forcément pas la même chose que ce qui est essentiel sur une Sandero.
06:07 -Donc c'est ça qui évolue, et nous on accompagne nos clients en mettant sur ces voitures ce qui nous semble essentiel.
06:13 -On pose toujours la question de l'attachement à une marque automobile. Les acheteurs de la Logan sont encore aujourd'hui chez Dacia, ou ils sont partis ailleurs,
06:23 -ou le but, je sais, avec les nouveaux modèles, c'est aussi de recruter de nouveaux clients, mais est-ce qu'il y a un attachement sur cette marque ?
06:29 -Oui. Alors on a une toute fidélité importante, et c'est pour ça qu'on croit finalement, parce qu'on arrive en même temps à bien fidéliser nos clients,
06:37 -et puis à en conquérir de nouveau. Je vous donne un exemple avec des chiffres, c'est un peu plus parlant.
06:42 -Sur 10 clients qui roulent en Dacia aujourd'hui, il y en a 8 qui vont rester dans le groupe Renault.
06:48 -Donc sur nos 10 clients aujourd'hui, 8 restent dans le groupe Renault. Si vous prenez ces mêmes 8 clients, il y en a 5 qui proviennent de la concurrence.
06:56 -Donc sur 10 clients, 5 qui viennent de l'extérieur, et une fois qu'ils sont chez nous, 8 qui restent chez nous.
07:01 -Et ça, ça explique bien la croissance qu'on a dans la marque. Donc oui, on a une fidélisation assez forte de la marque,
07:08 -parce qu'on fait aussi des voitures robustes, on met dans les voitures, l'essentiel c'est aussi mettre dans les voitures des technologies qui sont éprouvées,
07:16 -qu'on va chercher dans le groupe Renault. Vous parliez tout à l'heure de l'hybride, on vient de lancer le Jogger hybride.
07:22 -Le Jogger hybride, c'est de l'hybridation qui existe déjà sur Clio et sur Captur depuis plusieurs années, qui est éprouvée.
07:28 -Et quand nous on sent que c'est quelque chose qui devient essentiel, on décide de mettre l'hybride sur le Jogger.
07:34 -Ce qui permet de faire baisser les prix, puisque quand on met des mécaniques comme ceci, elles sont amorties déjà en termes de production,
07:40 -c'est ce qui a été le cas de la Logan avec les moteurs C par exemple.
07:42 -Tout à fait, vous avez raison. Il y a les deux avantages en fait. Un, effectivement la technologie est amortie, donc ça nous permet de rentrer avec des coûts moins importants.
07:50 -Et deux, en termes de qualité, c'est des technologies éprouvées qui nous permettent d'avoir des voitures robustes.
07:55 -Dacia, en tout cas, l'entreprise parle, puisqu'elle raconte finalement que les voitures lourdes, ce n'est pas pour Dacia, c'est certainement pour les autres constructeurs.
08:05 -Et donc là vous avez pris une trajectoire de dire, nous volontairement, on ne va pas peut-être mettre d'énormes batteries, peut-être pas d'énormément d'autonomie.
08:15 -C'est l'inverse, c'est l'opposé finalement des autres constructeurs.
08:19 -C'est les fameux choix dont on parlait tout à l'heure. Le choix de la marque, quand vous ne mettez que ce qui est essentiel sur la voiture, vous allez avoir une voiture moins lourde.
08:27 -Je vous donne l'exemple de la Spring qui est notre petite électrique, au passage le véhicule électrique le plus vendu en France l'année dernière, à particulier.
08:35 -La voiture n'est pas lourde, elle fait moins d'une tonne, ce qui est assez exceptionnel pour une voiture électrique.
08:40 -Donc on met une petite batterie parce qu'on n'a pas besoin de tirer un poids monstrueux, donc la batterie fait 28 kW ou quelque chose comme ça.
08:47 -Ça représente combien de kilomètres ? 200 ?
08:49 -Oui, l'autonomie, c'est 200 en cycle mix, on va jusqu'à 300 en cycle urbain.
08:54 -D'accord.
08:55 -Ça semble pas beaucoup, mais il faut rapporter ça à l'usage qu'ont les gens.
09:00 -En fait la Spring, nos clients Spring, ils roulent en moyenne 30 km par jour.
09:07 -Oui.
09:08 -Donc quand vous avez 200 km, vous avez de quoi faire quelques jours, voire une semaine.
09:13 -Et ils roulent en plus pas vite, ils roulent en moyenne à 25 km/h, donc 30 km par jour à 25 km/h.
09:18 -Ce qui est déjà beaucoup à Paris, 25 km/h.
09:20 -Il y a des moments où ils sont à 0, d'autres où ils sont à 50.
09:23 -Et pourtant l'électrification, on n'a pas l'impression que ce soit votre cheval de bataille, comme tout le monde en parle.
09:28 On a l'impression que vous, la transition se fait tout doucement et arrivera quand elle arrivera.
09:33 -Alors on va y aller.
09:34 -Oui, bien sûr, t'es un peu obligé.
09:36 -Voilà, on n'a pas le choix, on va y aller.
09:38 -Après, il faut y aller au moment où c'est important d'y aller.
09:41 -Donc on est arrivé avec la voiture électrique, la petite Spring qui a un joli petit succès.
09:46 On a lancé dernièrement l'hybride, c'est la première hybridation qu'on a mis sur Jogger.
09:52 Et on arrive avec tous les avantages qu'a notre modèle Jogger, qu'une voiture familiale, 5 ou 7 places adultes.
09:59 Avec une hybridation, 140 chevaux, plus de puissance, le plaisir de conduire en électrique,
10:04 jusqu'à 80 km en électrique en ville, qu'on peut faire.
10:11 Et en plus, moins consommant, 40% moins consommant qu'une version de référence essence.
10:17 Et en plus, la boîte auto.
10:19 -Et vous avez, pardon, sur la Spring, vous avez maintenant une nouvelle finition, la finition Extreme.
10:24 C'est l'objectif de faire des finitions un peu plus élaborées,
10:28 je vais utiliser un terme un peu technique, pour améliorer le mix produit,
10:32 ce qu'on appelle vendre des produits plus haut de gamme, au sein d'une même famille de produits.
10:35 -Oui, alors c'est une caractéristique assez forte de la marque aussi,
10:38 et qui montre qu'on est plus low-cost, c'est qu'on vend plutôt des versions hautes.
10:42 Sur Sandero, on vend beaucoup de Stepway, qui est finalement la version la plus haute.
10:47 On vend toujours des versions les plus hautes de la gamme, et ça sur tous les produits.
10:51 Sur l'Extreme, la grosse différence de l'Extreme, c'est la motorisation.
10:55 Donc on est arrivé avec une Spring qui faisait 45 chevaux.
10:58 C'est vrai que nos clients nous disaient que c'était un peu limite les 45 chevaux,
11:02 donc on s'est dit on va garder ces 45 chevaux, parce qu'ils sont essentiels pour un certain nombre de personnes.
11:07 Mais en plus, on va offrir maintenant une motorisation qui fait 65 chevaux,
11:11 donc qui vous donne plus d'agrément de conduite, pour la même autonomie.
11:14 Donc l'Extreme, c'est finalement presque 50% de puissance en plus,
11:19 c'est de 45 à 65, et tout ça pour une autonomie qui reste la même aux alentours de 200-220 km.
11:25 On va parler de la Dacia Big Star, là on sent qu'on a soigné forcément,
11:29 on va chercher des nouveaux clients.
11:31 Celle qui arrive en 2025 qui pourrait être en version coupée,
11:35 on l'a vu, en tout cas je ne sais pas si c'est la bonne voiture,
11:39 mais en tout cas elle est très jolie, on sent que c'est extrêmement soigné.
11:43 L'esthétisme a terriblement changé chez Dacia.
11:46 On essaye de faire des voitures qui soient aussi jolies à regarder, attrayantes.
11:50 Il ne suffit pas d'être essentiel, il faut aussi faire des voitures jolies, robustes.
11:54 - C'est pour qui cette voiture ?
11:57 - C'est pour des clients différents, parce que là on va s'adresser à des clients du segment C,
12:00 qui sont le segment supérieur, et là on est en train de redéfinir finalement
12:04 c'est quoi l'essentialité sur un segment C.
12:07 L'idée c'est d'arriver toujours avec la même logique,
12:10 et c'est ce qu'on fait depuis longtemps.
12:12 On essaye de définir cette fameuse essentialité,
12:14 on l'a fait sur Sandero ou Duster, on l'a fait sur Spring, on l'a fait sur Jogger.
12:18 Maintenant on va rentrer sur un nouveau segment avec ce Big Star,
12:21 et il va falloir qu'on redessine ce que c'est que l'essentialité sur le segment C.
12:25 On mettra sur la voiture ce qui est essentiel pour le client sans superflu,
12:29 et on aura à coup sûr la meilleure offre en termes de prix-prestation du marché.
12:33 - Et vous avez un bureau de style d'Asia ?
12:35 - Oui bien sûr, il y a un design d'Asia spécifique.
12:38 - Vous pouvez le relooker lui ou pas ?
12:40 - Je le trouve très bien.
12:42 - Merci, voilà quelqu'un qui parle bien !
12:45 - Petit mot, petit mot, on est obligé d'en parler, le Dakar 2025,
12:49 on nous dit, on nous dit, on nous dit !
12:52 - Est-ce de l'info, est-ce de l'intox, comme disent les animateurs de Télé Célèbres ?
12:55 - Oui, c'est forcément que Dacia pourrait être sur la ligne de départ avec Sébastien Loeb au volant,
12:59 oui, non, oui, oui, oui, oui, peut-être.
13:02 - Alors on en est au stade de la rumeur, il n'y a rien de décidé.
13:05 - Avec tes cils pompiers !
13:07 - Il n'y a rien de décidé. - Face à BMW.
13:10 - Je ne dis pas qu'on n'ira pas non plus, l'avenir nous le dira.
13:14 En fait ça va avec l'essentialité aussi.
13:16 Comme on doit redéfinir l'essentiel constamment,
13:19 le sport automobile peut être aussi un moyen d'aller tester des solutions
13:23 et les bons équilibres de balance entre les coûts, l'efficience des moteurs, la performance, voilà.
13:29 Donc c'est vrai que le sport automobile pourrait,
13:32 j'utilise encore une fois le conditionnel,
13:34 pourrait être un laboratoire technologique qui pourrait être intéressant.
13:37 - Regardez-moi dans les yeux, pourrait, pourrait ou peut-être ?
13:40 - Pourrait, pourrait, pourrait.
13:41 - Emmanuel Bruel me rappelle un pilote légendaire dans le Formule 1 de Renault
13:43 qui s'appelait Alain Prost qui disait toujours "Rien n'est fait".
13:45 - C'est ça. En tout cas merci d'avoir été avec nous Thomas Dubruel.
13:49 - On va continuer encore un peu ?
13:50 - Oui.
13:51 - Ah non, non, non.
13:52 - Bah non, écoutez, je suis désolée, l'heure c'est l'heure.
13:55 - Ah oui c'est cool, là j'ai pas mis de temps de pâtisserie.
13:57 - Regardez, je vous refronge les yeux, c'est tout rouge.
13:59 - Merci d'avoir été avec nous.
14:00 - C'est moi qui vous remercie, merci beaucoup.
14:01 - Directeur commercial de Dacia France.
14:03 Et puis vous viendrez nous voir pour le Dakar bien entendu.
14:06 Allez vous restez avec nous, dans un instant on va vous parler de permis de conduire
14:11 avec nos amis de chez Mobilians.
14:13 - Vous l'avez encore le vôtre ?
14:14 - Oui absolument, j'ai les 12 points.
14:15 - Moi aussi.
14:16 - Et bam !
14:17 - Je ne me dirai pas autant pour moi.
14:18 - Allez, à tout de suite.
14:19 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
14:21 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
14:25 - Bienvenue, c'est effectivement les vraies voies qui font rouler la France.
14:28 On aime beaucoup l'automobile avec Philippe David.
14:30 On vous donne la parole bien entendu, on essaye de vous donner toutes les informations
14:34 liées à l'automobile et vous avez dû certainement entendre parler des délais,
14:38 parfois trop longs pour passer ou repasser son permis.
14:40 Et pourtant, la bonne nouvelle, en tout cas on l'a appris aujourd'hui,
14:44 la situation s'améliore grâce à la plateforme professionnelle en ligne Rendez-vous Permis.
14:49 Et pour en parler, Patrice Besson est avec nous, président national Mobilians ESR Education
14:54 et Sécuritaires routières.
14:56 Bonsoir Patrice Besson.
14:57 - Bonsoir.
14:58 - Bonsoir.
14:59 - Bonsoir à vous.
15:00 - Alors voilà, on a parlé de ces délais parfois trop longs pour passer son permis.
15:04 Aujourd'hui, on en est où ?
15:06 - Au niveau des délais, on est en train de résoudre le problème,
15:11 comme vous l'avez dit à l'instant, par la plateforme.
15:14 En fin de compte, cette plateforme aujourd'hui,
15:16 qui va être étendue à toute la France d'ici trois mois, y compris dans les drômes,
15:23 permet de pouvoir, j'allais dire, répartir les places avec beaucoup plus d'équité.
15:33 Et il faut savoir que cette plateforme, en plus de ça,
15:36 permet aux jeunes de revenir au centre de son droit à la place d'examen.
15:42 En fin de compte, l'école de conduite est mandatée par le jeune
15:47 pour pouvoir gérer sa place d'examen et pouvoir lui donner une place disponible lorsqu'il est formé.
15:54 Alors vous allez me dire comment ça a pu se passer,
15:58 puisque jusqu'à présent on entendait des délais assez importants.
16:02 - Justement, vous voulez me demander, ça tombe bien.
16:05 - Vous avez vu, je fais les questions.
16:07 - Vous avez raison. On va boire un café, on repart dans cinq minutes.
16:10 - Vous venez avec vos questions, je viens avec mes réponses.
16:12 Ça rappelle un homme politique des années 70-80.
16:15 - En fin de compte, l'ancienne méthode était basée sur le fait d'attribuer des places sur l'année écoulée.
16:26 Et donc vous aviez des écoles de conduite, par exemple, qui avaient beaucoup de places,
16:29 alors qu'ils n'avaient plus assez de formateurs pour former les élèves,
16:33 et d'autres qui avaient embauché des formateurs, eux n'avaient pas la possibilité de pouvoir passer ces places.
16:40 Et en plus de ça, le système était assez pervers parce qu'il s'alimentait lui-même.
16:45 C'est-à-dire que vous gardiez les places, ou vous prêtiez les places à d'autres auto-écoles,
16:51 mais ça comptait toujours dans votre panier.
16:54 Et au résultat des cours, il y avait des auto-écoles qui gardaient une multitude de places,
17:00 alors qu'ils n'en avaient pas besoin, au profit de ceux qui en avaient vraiment besoin.
17:05 Et d'ailleurs, ça pouvait être assez pervers, puisqu'il y en a certaines qui en faisaient un commerce,
17:12 et donc ça ne pouvait plus aller.
17:14 Donc l'avantage de cette plateforme aujourd'hui, c'est qu'en fin de compte, on cale l'offre à la demande.
17:22 Il y a une école de conduite qui a tant de formateurs,
17:27 elle a la possibilité d'avoir cinq places par formateur,
17:31 et donc avec ces cinq places, c'est calculé par rapport à ce qu'elle peut produire dans le mois au niveau des élèves.
17:39 Et donc, à ce moment-là, on peut assurer que chaque école de conduite va avoir le besoin dont elle dispose.
17:47 Et donc là, ça permet de faire véritablement de la dentelle,
17:51 et on s'est aperçu que ça réglait pas mal de problèmes de délai d'attente.
17:56 Donc c'est une bonne chose.
17:58 – Mais pour les délais d'attente, est-ce qu'il y a une grosse inégalité territoriale ?
18:03 Est-ce que par exemple, je vous dis n'importe quoi, à Paris, on passe le permis en dix jours,
18:07 et je ne sais pas moi, à Aurillac, on le passe en un mois ou deux mois ?
18:12 – Ça peut être le cas.
18:14 Il peut y avoir des grosses disparités territoriales parce qu'en fin de compte,
18:18 la plateforme dont on vient de parler à l'instant ne produit pas de places.
18:23 Ceux qui produisent les places, ce sont les inspecteurs du permis de conduire.
18:27 Donc dans un département, s'il manque des inspecteurs du permis de conduire,
18:31 pour X raisons, ça peut être parce que le département a grossi
18:36 et que donc la taille ne correspond plus au nombre d'inspecteurs qui sont affectés,
18:40 ou ça peut être également parce qu'il y a des inspecteurs qui sont malades
18:45 et qu'il y en a une partie importante, et donc que la production de places d'examen chute.
18:52 Alors il peut y avoir des délais.
18:53 Vous allez me dire, donc comment on va pouvoir résoudre ça ?
18:57 L'avantage encore de la plateforme, c'est que ça permet là aussi de faire de la dentelle
19:02 et de vérifier les départements où il n'y a pas une relation entre l'offre et la demande,
19:09 et ça permet donc au ministère de l'Intérieur de pouvoir affecter les inspecteurs
19:16 où il y en a besoin, ce qui est quand même mieux.
19:20 Ça veut dire qu'il y a assez d'inspecteurs aujourd'hui pour, entre guillemets,
19:24 pour cette expression "boucher les trous" ?
19:27 Non, plus qu'aujourd'hui, pour complètement boucher les trous,
19:32 il faudrait à peu près 200 inspecteurs de plus.
19:36 C'est le calcul qu'on avait fait, entre 200 et 250.
19:40 Le ministre de l'Intérieur a donné l'accord, c'était d'ailleurs assez historique pour nous,
19:47 puisque ça n'a jamais été le cas, pour pouvoir avoir 100 inspecteurs supplémentaires sur 3 ans,
19:54 ce qui est énorme, ça n'est jamais arrivé.
19:57 Et en plus de ça, on allait, vous savez, les examinateurs,
20:02 alors différence entre inspecteur et examinateur, un examinateur, il vient de la COS,
20:07 il passe son diplôme et il ne peut faire que les examens B.
20:11 Il ne peut pas faire d'autres catégories comme la moto ou le poids lourd,
20:14 donc il est affecté plus rapidement.
20:16 Et là, on va avoir cette année 30 examinateurs supplémentaires.
20:21 Donc cette année, on devrait arriver à 70 inspecteurs capables de faire des examens B.
20:29 Donc comme vous l'avez dit, ça va boucher quand même pas mal de trous.
20:34 Et bien entendu, ça ne va pas s'arrêter là,
20:37 parce que l'année prochaine, il y aura encore une quarantaine d'inspecteurs,
20:40 et pareil pour l'année suivante.
20:42 - Patrice Besson, est-ce qu'il y aura des zones prioritaires ?
20:46 - Oui, bien entendu.
20:48 Grâce à rendez-vous permis, les zones prioritaires, c'est là où il manque des inspecteurs.
20:52 Avant, pour le ministère de l'Intérieur, c'était très difficile
20:56 de pouvoir juger le manque d'examens,
21:00 puisque vous avez compris qu'en fin de compte, c'était sur l'année antérieure.
21:04 Donc c'était très compliqué, on n'était pas réactifs,
21:07 on n'était pas vraiment dans la réalité, la chose du réel.
21:11 Aujourd'hui, avec la plateforme, on sait exactement,
21:15 le ministère de l'Intérieur sait exactement
21:17 où il manque de la production de places d'examens.
21:20 - Patrice Besson, on a parlé des inégalités territoriales.
21:23 Aujourd'hui, en France, métropolitaine, Edrom, peu importe,
21:27 quel est le délai moyen pour passer ou repasser le permis de conduire ?
21:31 - Le délai moyen aujourd'hui est de moins de 45 jours.
21:35 - C'est-à-dire un mois et demi, ce qui est déjà un peu long, non ?
21:39 - C'est déjà un peu long, c'est le délai moyen.
21:42 Donc ça veut dire que dans d'autres départements, on est parti de très loin.
21:45 On avait un délai moyen qui dépassait les 90 jours.
21:49 Donc on a déjà baissé de… ah ben oui, c'était le cas !
21:54 Avant qu'arrivent les premières mesures liées à l'examen du permis de conduire,
22:00 où on a permis de faire passer un jeune de plus par jour,
22:05 et où on a mis en place ensuite le départ,
22:09 puisque cette plateforme, ça fait trois ans qu'elle est expérimentée,
22:13 de la plateforme, on a quand même gagné du délai.
22:16 J'espère qu'on va arriver rapidement à le réduire.
22:20 - C'est quoi les objectifs, rapidement ?
22:23 - Les objectifs, c'est d'avoir un délai qui tient entre 15 et 20 jours.
22:28 Parce qu'il faut rappeler, il y a le délai pour être présenté,
22:34 mais là je parle du délai de repassage.
22:37 Parce qu'à chaque fois, on se trompe un peu.
22:40 Le délai pour passer l'examen, il n'a pas duré.
22:44 Aujourd'hui, l'élève, lorsqu'il est prêt dans une école de conduite,
22:48 il a sa place d'examen. C'est ce que je vous ai dit.
22:51 La place est assurée pour passer son examen.
22:54 S'il y a échec, il faut qu'il puisse le repasser.
22:57 On avait des délais qui allaient jusqu'à 90 jours.
23:00 Aujourd'hui, on est à 45 jours, et l'idéal, c'est d'avoir un délai
23:04 qui a entre 10 et 20 jours.
23:06 Il faut laisser le temps aux jeunes et aux écoles de conduite
23:09 de reprogrammer de la formation pour repasser l'examen.
23:12 - Merci beaucoup Patrice Besson, président national de Mobiliance ESR Education et Sécurité.
23:18 - Merci à vous. - Routière, de très bonnes nouvelles.
23:21 Dans quelques instants, on reviendra sur Total Énergie,
23:23 qui a annoncé le plafonnement à 1,99 centime d'euro le litre de gazole et sans plombe en 2023.
23:29 On en parlera avec l'analyse de Loïc Lefloch présent, ancien PDG d'Elf,
23:35 qui nous dira si finalement Total a cédé aux injonctions d'Emmanuel Macron.
23:39 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
23:43 - Et en parlant de rouler, essence et diesel, Total plafonne ses prix à 1,99 euro le litre jusqu'à fin 2023.
23:53 C'est ce qu'avait demandé, en tout cas Emmanuel Macron avait demandé un geste au patron de Total,
23:58 qui avait dit "non, je fais ce que je veux".
24:00 Il a fini par céder ou pas aux injonctions d'Emmanuel Macron.
24:03 On va en parler tout de suite avec Loïc Lefloch-Prigent, ancien PDG d'Elf, qui est avec nous.
24:08 Bonsoir Loïc Lefloch-Prigent. - Bonsoir.
24:10 - C'est une question déjà de dire, est-ce que finalement Emmanuel Macron,
24:16 en envoyant une injonction entre guillemets au président de Total Energy,
24:24 est-ce que finalement le patron a plié ?
24:28 - Écoutez, c'est le monde à l'envers.
24:31 C'est-à-dire que la première chose, vous savez qui gagne le plus d'argent avec le litre d'essence ou de diesel ?
24:40 - C'est l'État. - C'est l'État. Donc petit à petit, c'est l'État.
24:44 Bon, alors maintenant, deux, est-ce que Total gagne de l'argent en France en vendant son essence et son diesel ?
24:54 Je peux vous dire que de mon temps, on n'a gagné pas.
24:57 Donc c'est pas là-dessus.
24:59 - Et essentiellement, si je... - C'est combien ?
25:02 Total Energy, on dit qu'ils touchent, ils perçoivent un centime par litre.
25:08 - Oui, si vous voulez. Mais en fait, de toute façon, compte tenu de tout ce qui est fait par ailleurs,
25:14 du fait qu'on a fait disparaître leur raffinerie parce qu'on n'aimait pas qu'ils raffinent, etc.,
25:21 et qu'on leur a demandé de vendre des stations de façon à ce qu'il n'y en ait pas trop,
25:25 ça fait longtemps que le groupe est quand même raquetté par l'État.
25:31 Donc c'est assez incroyable de voir un chef d'État demander, vous savez,
25:37 on vous a raquetté, mais il faut en faire un peu plus, et essayer de dire qu'en plus,
25:43 c'est Total qui gagne de l'argent quand ils vendent de l'essence, alors que c'est lui l'État qui en gagne.
25:48 Il y a quand même un moment où on est dans un monde de fous.
25:52 Donc là, on est dans un monde de fous. Et alors en plus, si j'ai bien compris,
25:56 depuis un certain nombre de mois, c'est l'État qui fait des chèques,
25:59 c'est l'État qui fait des boucliers pour l'énergie.
26:02 Alors, si on pouvait faire la politique de l'énergie plutôt que de faire des boucliers,
26:06 et tout le sujet, c'est quand même d'essayer d'expliquer aux Français
26:11 comment on passe du coût de l'énergie au prix.
26:14 Et c'est ça qu'il faudrait, si jamais on a une pédagogie à faire,
26:17 c'est celle-là en ce qui concerne l'électricité, puisque le coût de l'électricité,
26:21 je répète une nouvelle fois, n'a pas varié, mais c'est le prix qui a varié et qui a décuplé.
26:26 Et de la même façon, le coût du pétrole n'a pas varié, et c'est le prix qui a varié.
26:32 Donc on est toujours dans cette querelle, que je reconnais être extrêmement embarrassant à le redire,
26:42 mais il faut maintenant revenir à ce qui est le coût et comment le prix est formé à partir du coût.
26:49 Et qui gagne de l'argent entre le coût et le prix ?
26:52 Si jamais on parle du litre d'essence, il est clair que celui qui gagne de l'argent entre le coût et le prix, c'est l'État.
26:59 - Le Yves Lefebvre-Prigent, aujourd'hui, si on regarde le prix du baril,
27:02 j'ai regardé hier soir, il était à 80 dollars le Brent.
27:05 Un baril, ça fait 159 litres, 159 litres, ça fait 47 centimes d'euros le litre.
27:12 47 centimes d'euros. J'ai fait le plein ce matin, je l'ai payé 1,84 €.
27:16 Comment est-ce qu'on fait pour passer de 47 centimes d'euros à 1,84 € ?
27:21 Est-ce que vous pouvez l'expliquer aux auditeurs de Sud Radio ?
27:24 - Ecoutez, grossièrement, si jamais on regarde le prix, le coût qui va exiger le transport, le raffinage et ensuite la distribution,
27:38 on va arriver à un coût qui est d'ailleurs le coût qu'il y avait autrefois, qui était nettement en dessous de 80 centimes le litre.
27:51 Si jamais je parle du coût à partir d'un baril à 80 dollars, il n'a pas toujours été 80 dollars, mais on est à peu près dans ces ordres de grandeur.
28:03 Donc il reste maintenant autre chose, et c'est essentiellement des impôts, que ce soit des taxes carbone, que ce soit pour remplir les caisses de l'État,
28:18 que ce soit pour... - Les taxes régionales ?
28:21 - Les taxes régionales, etc. - L'ATVA ?
28:24 - Mais disons que quand on a un prix à la pomme à 1,87 €, on est à peu près entre 1 et 1,10 € qui est pris par l'État directement.
28:38 C'est ça l'ordre de grandeur.
28:40 Et disons que les pétroliers, ceux qui distribuent le pétrole, parce que le pétrolier c'est quand même d'abord quelqu'un qui explore, qui produit,
28:48 mais le pétrolier qui distribue c'est un agent fiscal de l'État.
28:54 - Oui, d'abord. - C'est un percepteur.
28:56 - C'est pas un pétrolier. Alors un agent fiscal, vous lui dites "vous le gagnez trop d'argent, il faut qu'on fasse quelque chose",
29:02 bon je pense que mon successeur, ce qu'il a fait n'est pas bête, disons, voilà, vous voulez vraiment...
29:11 puisque votre... vous, État, vous devriez faire un bouclier, c'est-à-dire empêcher les prix de dériver trop par rapport au coût,
29:20 ben c'est moi qui vais le faire, je vais me substituer à l'État, pourquoi pas, après tout.
29:24 En principe, c'est l'État qui est chargé de ça. C'est l'État qui est chargé d'éviter que le prix dérive trop par rapport au coût.
29:32 C'est ça qu'on lui demande, on lui demande de protéger le consommateur.
29:35 Protéger le consommateur, c'est éviter que les prix n'aient rien à voir avec le coût.
29:40 Expliquer en pédagogie comment le coût, après du coup on arrive au prix.
29:45 Si jamais j'ai un litre de lait qui est produit à un certain tarif par l'agriculteur et l'allaiterie,
29:56 j'ai envie de savoir pourquoi il est si cher ailleurs.
30:00 Vous avez vu qu'il y a eu tout un mécanisme qui a conduit les gens à dire "ben non, si jamais vous prenez mon lait, il est moins cher,
30:09 voilà combien je gagne". Pour l'énergie, on est dans la même situation.
30:15 L'électricité est produite grossièrement, aujourd'hui à de l'ordre de 40-50 centimes de mégawattheure.
30:22 Moi, en tant qu'industriel, on arrive à des prix pour les industriels, quelquefois, en 600 jusqu'à 1000.
30:33 Je demande depuis des mois une explication comment on passe de 50 à 1000.
30:39 Et puis maintenant, je pense qu'il est normal pour les consommateurs qui vont avoir le diesel ou l'essence à 99, etc.
30:52 Comment est-ce qu'on passe de, ce que Philippe a dit et très bien, on passe de 47 à 2 ?
31:01 On passe de 47 à 2. Alors, on passe avec l'État, très bien, pourquoi l'État prend-il autant ?
31:07 Première question.
31:08 – Loïc Lefort-Prigent, moi j'ai une question à vous poser.
31:10 Est-ce que quelque part, il n'a pas fait une promesse de Norman, Patrick Pouyanné ?
31:15 Je prends une hypothèse d'école que je ne souhaite évidemment pas.
31:19 La guerre s'amplifie en Ukraine, le prix du baril explose,
31:23 se retrouve par exemple au niveau du choc pétrolier de 79 que vous avez connu à l'époque,
31:29 c'est-à-dire encore plus cher qu'aujourd'hui en francs ou en euros constants.
31:33 Est-ce qu'il ne va pas dire, moi, vu les taxes que prend l'État, je ne peux plus le vendre à 1,99 ?
31:38 Alors évidemment, je ne souhaite pas que la 3ème guerre mondiale.
31:41 – Il est industriel, il a pris un risque, il a mesuré son risque et ça lui fait une pub fantastique.
31:47 Si jamais, au contraire, si jamais tout va bien et que…
31:53 – En maquillage de neige, génial.
31:55 – Par contre, il est à 87, alors vous vous êtes planqué en disant à 99,
32:01 si par contre il a la chance que ça augmente, il va être la vedette.
32:07 Ça va être difficile de ne pas l'inviter aux Jeux Olympiques,
32:10 de ne pas l'inviter pour le terrain, ça va être un bien plaisant de l'humanité.
32:14 C'est fantastique.
32:15 Non mais je pense que c'est un coup de plan.
32:17 – Une question Loïc Leflocq-Prigent d'une automobiliste de base,
32:22 est-ce que ça va retomber à un moment donné ?
32:24 – Ah ben si l'État continue à prendre plus à chaque fois qu'il est possible,
32:30 non, c'est l'État qui prend l'argent.
32:32 Effectivement le baril peut retomber, mais l'État fera tout pour que le pétrole,
32:39 puisque c'est supporté par le consommateur,
32:42 il fera tout pour que ça reste à ce niveau de manière à ne pas être à l'étrange, c'est clair.
32:46 – Oui mais il va bien y avoir des soucis en passant à l'électrique à un moment donné.
32:51 – Et alors vous n'allez pas passer à l'électrique tout de suite,
32:54 vous ne pouvez pas recharger, vous n'avez plus d'électricité,
32:57 parce que l'électricité est trop chère.
32:58 Et maintenant les gens qui ont l'électrique se rendent compte que si jamais
33:01 le baril n'augmente pas de façon très importante,
33:05 eh bien l'électricité devient plus chère que le carburant.
33:11 Donc non, on coince.
33:13 Tout ça est mal anticipé, mal calculé.
33:16 De toute façon, la situation actuelle c'est que nous n'avons pas produit suffisamment
33:21 de centrales électriques en France pour produire suffisamment d'électricité
33:26 pour les véhicules électriques et les bombes à chaleur.
33:28 C'est ça la réalité.
33:29 La réalité c'est que nous n'avons pas suffisamment d'électricité.
33:32 – Merci.
33:33 – Merci beaucoup Loïc Leflanc-Préjean.
33:35 – Toujours des débats énergiques avec Loïc Leflanc-Préjean.
33:37 – Bah oui, oui, oui.
33:39 – On me reproche souvent de parler de l'énergie.
33:42 Pour une fois, quelqu'un me propose de te dire de l'énergie, qu'est-ce que je suis content ?
33:46 Qu'est-ce que je suis content ?
33:47 – Je vous remarque d'une terre blanche.
33:49 – Merci, merci Philippe.
33:51 – Merci beaucoup Loïc Leflanc-Préjean.
33:53 Merci beaucoup pour cette explication et cette expertise.
33:56 Vous restez avec nous dans un instant, on va vous parler d'un mode de déplacement écologique.
34:00 C'est un scooter électrique, voilà.
34:02 Et ça vous coûtera visiblement un peu moins cher.
34:05 – Et là, peu importe le prix du gasoil.
34:07 – Bienvenue dans "Les vraies voies qui font rouler la France".
34:10 On est ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h.
34:12 Et Tim, c'est la nouvelle marque française de scooters électriques.
34:15 L'entreprise propose un nouveau mode de déplacement écologique et économique
34:19 avec trois gammes de scooters.
34:21 On va en parler avec Jonathan Poulet, qui est avec nous, directeur d'activité chez Tim.
34:25 Bonsoir, merci d'être avec nous.
34:27 – Bonsoir.
34:28 – Bonsoir, avec plaisir.
34:30 – Alors, le scooter électrique, forcément,
34:33 c'est ce qu'on appelle une mobilité totalement décarbonée.
34:37 – Exactement, donc le scooter électrique aujourd'hui,
34:41 comme vous l'avez dit, une offre totalement décarbonée.
34:44 On en entend parler un peu tous les jours au niveau véhicule et au niveau scooter.
34:48 Notamment, je suis branché sur votre radio et pendant la pub,
34:52 j'ai même entendu encore une pub concernant l'électrique en France.
34:55 Donc voilà, c'est dans l'air du temps.
34:58 Aujourd'hui, on nous parle d'écologie,
35:00 on nous parle de faire attention à l'environnement.
35:02 Donc c'est vraiment dans l'air du temps et nos scooters en font partie pleinement.
35:06 – Vous avez un accent très adéquat pour écouter Sud Radio.
35:09 [Rires]
35:11 – En état de Castres, on est du coin.
35:13 – Ah oui, Castres, c'est vraiment le grand Sud.
35:15 Une question, on parlait des permis de conduire tout à l'heure.
35:18 Alors maintenant, avec les électriques, on y perd un peu son latin,
35:21 pour les auditeurs de Sud Radio comme pour les autres.
35:24 Un scooter équivalent 50 ou 125 cm3,
35:27 c'est le même droit pour le conduire ou pas ? Expliquez-nous.
35:30 – Alors, concernant l'équivalent 50 cm3,
35:33 c'est vrai qu'il peut être destiné aux jeunes qui ont passé le BSR.
35:37 – C'est ça.
35:38 – Voilà, donc à partir de 14 ans, vous pouvez conduire
35:40 un équivalent 50 cm3 avec le BSR.
35:43 Vous pouvez, lorsque vous avez le permis de conduire depuis plus de 2 ans,
35:47 également conduire un équivalent 50.
35:50 Pour le 125, soit vous pouvez directement passer votre permis 125,
35:55 soit passer une formation de 7 heures dans une moto-école,
35:59 c'est-à-dire à peu près une journée
36:01 où vous allez avoir une partie théorique et pratique
36:04 qui va vous donner, si vous voulez, une attestation,
36:06 comme quoi vous pouvez conduire un équivalent 125.
36:10 Et les personnes qui ont le permis de conduire
36:13 depuis maintenant une vingtaine d'années,
36:15 avaient d'office le permis 125,
36:17 donc elles peuvent directement conduire notre scooter.
36:21 – Alors, aujourd'hui vous avez 3 gammes,
36:23 Tim, c'est quoi en fait ?
36:24 Pourquoi tout à coup, parce que des scooters il y en a,
36:27 c'est une nouvelle marque,
36:28 vous allez conquérir quel type de marché ?
36:31 – On s'aperçoit que nos cibles sont vraiment diverses et variées,
36:35 autant destinées aux particuliers,
36:37 mais également aux professionnels,
36:39 pour se déplacer, on va dire juste pour le loisir,
36:42 mais même pour se rendre sur son lieu de travail,
36:44 ça peut permettre aux entreprises aussi
36:46 de fournir à leurs salariés directement une offre de mobilité,
36:50 et de se déplacer, on va dire, au quotidien pour aller au travail.
36:54 Et ça peut également servir,
36:56 par exemple pour des professionnels,
36:58 on a un bois aujourd'hui pour tout ce qui va être livraison de restauration rapide,
37:02 ça peut être également toutes les moto-écoles,
37:05 et on va dire sensibiliser les jeunes à utiliser l'électrique aujourd'hui.
37:09 Il y a vraiment du jeune de 14 ans jusqu'à 77 ans,
37:14 pour se rendre facilement et proprement d'un lieu à un autre,
37:20 il faut avouer que c'est vraiment une offre adéquate aujourd'hui.
37:23 – C'est une marque française ?
37:25 – Exactement, nous on est basé à Castre,
37:28 et donc la marque est créée ici à Castre,
37:30 on développe au niveau national,
37:32 et on commercialise au niveau national nos gammes de scooters,
37:35 nos trois scooters, et donc on est 100% français.
37:39 – D'accord, une question, vous avez plusieurs solutions,
37:41 soit on achète le scooter, soit on a une partie,
37:44 on va dire location longue durée, expliquez-nous.
37:46 – C'est exactement ça, vous pouvez acquérir votre scooter
37:49 directement sur notre site marchand team-scooter.fr,
37:53 et vous avez également une offre où vous pouvez avoir le scooter
37:57 en location longue durée,
37:59 et vous choisissez sur 12, 24, 36 mois,
38:02 suivant la mensualité que vous souhaitez avoir,
38:05 et donc vous pouvez l'acheter,
38:07 mais vous pouvez aussi le louer sur quelques années.
38:11 – Aujourd'hui, je reviens sur les avantages,
38:14 on parlait de transport décarboné,
38:17 une batterie aussi que vous pouvez transporter et rapporter chez vous ?
38:22 – Exactement, c'est vraiment l'avantage de nos scooters électriques,
38:25 les batteries sont situées sous la selle,
38:28 et vous pouvez les enlever, c'est comme un pin de glace
38:31 que vous enlevez et que vous rebranchez chez vous
38:33 sur une prise 220 classique,
38:35 donc comme on va pouvoir recharger un téléphone
38:38 ou brancher un grille-pin, sur une prise 220 classique de courant,
38:41 vous allez pouvoir recharger pendant 4-5 heures votre batterie
38:45 pour avoir 100% de l'autonomie.
38:47 – C'est-à-dire une prise classique comme on a à la maison,
38:49 avec prise de terre, c'est ça ?
38:51 – Exactement, tout à fait ça.
38:53 – Et l'autonomie c'est quoi ? C'est combien de kilomètres ?
38:56 – Ça varie entre 70 et 100 km suivant nos modèles,
38:59 suivant les puissances des batteries aussi,
39:01 et puis souvent aussi le mode de conduite,
39:03 si vous habitez dans une région plus vallonnée que l'autre.
39:06 – Même si on va recharger dans les descentes dans ces cas-là !
39:09 – Absolument !
39:11 Vous indiquez une prise en charge complète, c'est quoi la prise ?
39:14 C'est-à-dire que quand on l'achète, on vous le livre, c'est ça ?
39:17 – C'est ça, tout à fait, nous on s'occupe de tout,
39:20 notamment d'aller chercher les aides de l'État,
39:23 qui aujourd'hui sont mises en place, notamment le bonus écologique.
39:26 Donc on vient vous livrer le scooter directement chez vous,
39:29 et ça fait partie de notre offre, on est un des seuls à le faire gratuitement.
39:32 On va donc immatriculer le véhicule,
39:34 donc vous allez recevoir chez vous la carte grise,
39:37 et donc on vous fait la mise en service avec la livraison,
39:40 plus carte grise, immatriculation, sur toute la France.
39:44 – Alors vous avez les aides de l'État également,
39:47 parce que dans l'électrique c'est pareil, c'est un peu compliqué,
39:50 il y a les aides de l'État, les aides régionales,
39:53 tout ça, ça se met un peu en court-circuit, expliquez-nous ça.
39:56 – Tout à fait, donc pour faciliter tout ça au client,
39:59 on a décidé nous, directement si vous voulez,
40:02 de mettre en place dans notre service "Aller chercher les aides",
40:06 c'est-à-dire qu'on s'occupe à la place du client
40:09 de tout ce qui va être administratif,
40:11 donc tout ce qui va être bonus écologique de l'État,
40:14 on va le déduire directement dans notre prix,
40:16 et donc on est mandataire là-dessus,
40:18 et nous allons chercher directement à la place du client,
40:21 le bonus écologique, et comme vous avez si bien dit,
40:24 il y a aussi des aides par région, notamment en région Île-de-France,
40:27 où vous allez avoir des aides jusqu'à 1500€ sur l'achat d'un scooter,
40:31 vous avez par exemple la ville de Nice,
40:34 qui est vachement sensibilisée,
40:36 et qui va avoir une aide de 400€ pour le particulier,
40:39 on espère même que d'autres villes vont se mettre un peu à la page,
40:42 et offrir une offre, on va dire, et surtout des aides à leurs concitoyens
40:47 pour pouvoir bénéficier de scooters électriques à moindre échec.
40:50 - Mais ça veut dire que le scooter revient,
40:53 si on achète un scooter chez vous,
40:57 un 50cm3 ou un 125cm3,
41:00 aujourd'hui, ça vaut combien,
41:02 et ça veut dire que le reste à charge sera de combien ?
41:05 - Alors si vous l'achetez directement,
41:07 nous on a des tarifs entre 2 et 3 000€ TPC,
41:10 pour le particulier,
41:12 donc ça c'est pour un achat,
41:14 et lorsque vous voulez faire de la location longue durée,
41:16 ceci équivaut à 2 ou 3€ par jour.
41:19 - Alors quand on regarde vos scooters,
41:21 ils ont une chose, alors je ne suis pas pilote de deux roues,
41:23 mais assez surprenante, ils ont la marche arrière ?
41:26 - Exactement, donc il y a la marche arrière qui est intégrée sur les scooters,
41:29 - Il n'y a pas la caméra de recul ?
41:31 - Alors il n'y a pas encore la caméra de recul,
41:33 mais il y a une prise USB si vous voulez brancher le téléphone
41:36 pour avoir un GPS intégré dessus,
41:39 et vous avez donc également, comme vous l'avez dit, la marche arrière,
41:42 c'est vraiment pratique lorsqu'on a des scooters,
41:44 les deux roues qui sont collées à côté des autres,
41:46 pour pouvoir reculer directement et se libérer un peu de l'espace,
41:50 il suffit avec la main gauche d'appuyer sur la marche arrière,
41:53 de tourner comme si on accélérait avec la main droite,
41:56 et vous vous libérez de votre emplacement directement.
41:58 - Parfois on n'est pas chez soi pour recharger ?
42:01 Alors dans les grandes villes, et ne vous inquiétez pas,
42:04 on considère Castres comme une grande ville sur Sud Radio,
42:06 il y a des bornes de recharge,
42:09 on peut utiliser les bornes de recharge standards
42:12 qu'il y a dans les villes, à Paris, à Toulouse, à Marseille, à Nice,
42:15 vous parlez Nice ou à Brest, pour recharger un scooter Thim ?
42:18 - Tout à fait, alors sachez qu'au niveau de l'adaptateur,
42:22 nous on a donc le scooter qui est fourni avec un transformateur,
42:25 comme je vous ai dit, vous pouvez directement le rebrancher
42:28 sur une prise normale, et l'avantage,
42:30 vous parlez des bornes, on peut bien évidemment utiliser les bornes,
42:33 mais lorsqu'on est au bureau, lorsqu'on va être, je ne sais pas,
42:36 moi dans un restaurant, on peut également demander
42:38 si on peut récupérer une source de chargement,
42:41 et dans ce cas là, vous rechargez votre batterie,
42:44 et vous pouvez repartir pour une autonomie de 70 ou 80 km.
42:47 C'est vraiment un avantage par rapport à d'autres véhicules,
42:50 où il faut, on va dire tout le temps une borne,
42:53 alors que nous, juste une prise suffit.
42:55 - Alors il y a un look avec ces scooters.
42:58 - Il vaut mieux qu'il y ait un look qu'un look.
43:00 - Oui, il y a un look particulier.
43:02 - Exactement, donc c'est vrai que notre modèle,
43:05 alors on a énormément de coloris,
43:08 on a un modèle qui est sensiblement
43:11 et qui ressemble au Vespa italien.
43:13 - Oui, c'est vrai.
43:14 - Voilà, donc ça c'est notre Team M qu'on appelle,
43:17 et aujourd'hui on l'a en équivalent 50 et en équivalent 125,
43:20 et c'est vrai qu'on s'aperçoit que notamment sur la côte atlantique,
43:23 côte méditerranéenne, ce produit là, c'est notre produit phare,
43:26 c'est le produit qui fait fureur aujourd'hui,
43:28 parce qu'on a de la couleur, on a du orange,
43:30 on a du jaune, on a du rose,
43:32 et ça plaît énormément, aussi bien à la jeune féminine que à la masculine.
43:35 - Mais comment sait-il que finalement,
43:38 heureusement que vous êtes là pour nous dire
43:41 qu'il y a quand même des aides bonus écologiques,
43:43 moi je découvre qu'il y a des aides bonus écologiques sur les scooters,
43:47 je ne savais pas, les voitures oui,
43:50 mais les scooters je ne savais pas du tout.
43:52 - Bien sûr, alors ça fait quelques années qu'il y a déjà des aides
43:55 sur ces véhicules, on va dire, sur ces véhicules électriques,
43:58 alors il varie en fait, si vous voulez, de plusieurs façons,
44:01 mais l'aide, on va dire, et le bonus écologique qui est fourni par l'État,
44:05 il dépend de la puissance de la batterie,
44:07 donc il faut avoir certains modèles où les batteries correspondent
44:10 entre 2, 3, 4, 5 000 ou 6 000 watts,
44:13 et par rapport à ça, vous avez un calcul qui est fait,
44:15 et nous nos bonus vont entre 300 et 900 euros par modèle.
44:19 - Une question, vous n'avez pas de concessionnaire, vous le disiez,
44:22 vous livrez directement chez le client,
44:25 vous lui expliquez comment recharger, rouler, etc.,
44:29 comment est-ce qu'on peut commander vos produits ?
44:31 C'est par internet, c'est une hotline, c'est comment ça se passe ?
44:34 Et quels sont les délais de livraison aussi ?
44:36 - Alors, on a un site marchand, qui est team-scooter,
44:40 donc tym-scooter.fr,
44:43 vous pouvez donc commander directement votre scooter
44:45 sur notre site marchand,
44:47 et on s'efforce de vous fournir le scooter,
44:49 les délais sont à peu près entre 3 semaines et 1 mois,
44:52 suivant le délai de l'immatriculation du véhicule,
44:54 on demande uniquement au client un justificatif de domicile
44:57 et une pièce d'identité,
44:59 et on fournit donc le scooter,
45:01 et nous livrons avec nos propres équipes sur toute la France.
45:03 - Ah génial, on peut le customiser ou pas ?
45:05 Vous faites ça, peut-être à un moment donné ?
45:08 - Je pourrais vous le faire, il n'y a pas de soucis.
45:10 On peut, on peut.
45:12 - Par exemple avec une photo de Cécile de Ménibus sur le dessus, je ne sais pas.
45:15 - Oui, oui, bien sûr.
45:16 - C'est ce que vous vouliez, c'est ça ?
45:17 - Non, c'était vous que je voulais une photo de vous.
45:19 C'était absolument...
45:21 - Bon, donnez des coups de pied !
45:23 Merci, en tout cas, c'était bien d'avoir des nouvelles marques de scooters.
45:29 Merci beaucoup Jonathan Poulet d'avoir été avec nous.
45:32 C'est le directeur d'activité de chez Team,
45:35 donc ça s'appelle Team Scooter, T-Y-M, apostrophe scooter.
45:39 En tout cas, merci d'avoir été avec nous.
45:40 Merci à tous nos intervenants aujourd'hui.
45:42 Encore une belle émission.
45:44 On en profite pour remercier Benoit, pour remercier Aurore,
45:47 pour remercier Aude, pour remercier Justine,
45:49 et pour vous remercier, vous, de votre fidélité au quotidien.
45:52 On se retrouve demain, si vous le voulez bien, à 17h.
45:55 - Absolument, je veux bien.
45:56 - Bon, c'est très bien. On se retrouve demain à 17h.
45:58 Tout de suite, on va parler de votre argent,
46:00 avec Stéphane Moller, conseil de famille,
46:02 et évidemment, pour l'émission incontournable pour les fans de musique,
46:05 les mélomanes, le love music d'Yvan Cujous,
46:07 qui reçoit ce soir Frédéric Bourally et Jane Forty.
46:10 - Allez, salut, à demain.