Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Fabrice Cambolive, directeur général de la marque Renault ; Claude Renard, coordonnateur du déploiement des bornes pour véhicules électriques, les IRVE et également pour le déploiement des ZFE, à la direction générale de l’énergie et du climat au Ministère de la Transition énergétique ; Renaud Derlot, ancien pilote automobile ; Nicolas Ziegler, PDG cofondateur de Merci Paulo.
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00:00Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07Et on a ravi de vous trouver avec Philippe David pour cette nouvelle édition Renault, première marque à l'échelle mondiale dans une année charnière,
00:16marquant la transition entre résurrection et rénovation. Après un premier bilan prometteur, la stratégie s'oriente vers l'innovation
00:23avec le lancement de nouveaux modèles en Europe et à l'international, illustrant l'ambition d'une révolution durable.
00:29Fabrice Cambolive sera avec nous dans quelques instants, directeur général de la marque.
00:33Une vague de froid frappe actuellement la France avec elle des conditions météo difficiles.
00:38Ce mercredi 15 janvier, Météo France a placé 15 départements en vigilance jaune pour neige et verglas.
00:44Nous vous donnerons des conseils pour anticiper les risques liés au manque d'adhérence avec le pilote Renault d'Erlo.
00:50Et puis enfin, la start-up du jour, c'est l'une des demi-finalistes du Grand Prix ACF Autotech en partenariat avec Sud Radio.
00:56Merci Paolo, permet de procurer en quelques jours toutes les pièces détachées, auto et presque.
01:02Nicolas Zickler sera avec nous, PDG et cofondateur de Merci Paolo, dans quelques minutes.
01:07Allez, soyez les bienvenus, on est ensemble, jusqu'à 20h.
01:12Et on démarre toujours avec ce coup de gueule et c'est Yvan de Lariège qui nous appelle. Bonsoir Yvan.
01:18Bonsoir Yvan.
01:19Oui, bonsoir tout le monde.
01:21Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ? Très bonne année.
01:23Déjà ça commence bien.
01:25Qu'est-ce que vous pouvez faire pour moi ? Pas grand-chose. Déjà m'écouter, ça ferait bien.
01:30Allez-y, c'est parti.
01:32Coup de gueule, ce n'est pas vraiment un coup de gueule.
01:34Mais bon, je pense que comme beaucoup de Français, on n'arrive plus à suivre au niveau des prix des voitures.
01:41Parce qu'on va nous imposer une espèce de folie écologique sur ce point-là des voitures.
01:49Sur d'autres points aussi, mais surtout sur celui-là.
01:52Et je pense être dans les 70% voire plus ou un peu moins de Français qui ne pourront pas renouveler leur voiture d'ici trois ans.
02:01Déjà parce que ce n'est pas possible et puis je n'en ai pas envie. J'ai une voiture qui passe au contrôle technique, qui marche très bien.
02:08Vous avez quoi comme voiture ?
02:10Alors j'ai un Renault Karoo DCI.
02:12Ah bien, déjà vous êtes bien tombé.
02:16Qui convient à mes activités professionnelles et même de loisirs.
02:21Donc je n'ai pas d'intérêt du tout à le changer.
02:25Ce qu'on ne comprend pas comme beaucoup de Français, je pense, c'est que ce sont des voitures qui passent largement bien au contrôle technique.
02:33Qui sont réputées fiables au niveau de ce moteur en particulier.
02:38Et puis sur d'autres voitures aussi.
02:40Mais vous avez, Yvan, vous n'avez pas de problème avec des zones à faible émission aujourd'hui dans certains centres-villes avec votre voiture ?
02:47Vous n'allez pas travailler à Toulouse ? Même si vous êtes arrière-joueur, il y a des arrière-joueurs qui travaillent à Toulouse.
02:52Non mais je vais souvent à Toulouse et puis je navigue souvent sur Nice et sur la Côte d'Azur puisque j'ai un métier saisonnier.
03:00Donc c'est ça qui fait un peu les boules aussi entre autres.
03:04Parce que quand on est sur la Côte d'Azur, on voit des voitures, je vous explique pas, puis des bateaux qui polluent beaucoup plus qu'une voiture.
03:14Qui ne sont pas soumis à toute cette réglementation.
03:17Donc on se pose la question, est-ce que c'est une zone à forte exclusion ou c'est vraiment pour l'écologie ?
03:25Il y a vraiment un gros problème de liberté qui se pose.
03:29Après, il y a des villes qui acceptent aujourd'hui la conversion au bioéthanol qui vous permettent de rentrer.
03:34Mais bon, on passe dans un autre processus.
03:37Merci Yvan de nous avoir alerté sur ce sujet qui revient assez régulièrement dans notre émission Philippe.
03:43Allez, on fait une petite pause, on revient dans un instant.
03:46Fabrice Cambolive est avec nous, directeur général de la marque Renault avec plein de bonnes nouvelles.
03:59Les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
04:04Et on est ravis d'accueillir Renault puisque première marque à l'échelle mondiale.
04:10Et c'est une marque française entre une année charnière marquant la transition, la résurrection et la rénovation.
04:17Puisque ce sont les trois mots les plus importants.
04:19Fabrice Cambolive est avec nous, directeur général de la marque Renault.
04:23Alors vous, vous êtes fraîchement arrivé à la direction des Générales, février 2023 à l'aube d'une transformation incroyable chez Renault.
04:37C'est-à-dire sortie du Covid, d'un milieu qui n'allait pas très bien et là tout à coup Renault se réinvente.
04:46Oui, on vit une révolution qui d'ailleurs a été symbolisée par l'arrivée du plan Renault-Lucion
04:51qui a été mis en place par Lucas Demeo à son arrivée début 2021.
04:54Et c'est vrai qu'on fait face à beaucoup de changements.
04:58Et finalement, je voulais revenir sur le témoignage de Yvan tout à l'heure,
05:01non seulement pour le remercier pour sa fidélité au Renault Kangoo,
05:05qui est un de nos véhicules phares de par sa polyvalence, qui était un véhicule diesel.
05:09Et en fait, tous ces véhicules-là actuellement, on est en train de les remplacer.
05:15Et les remplacer par des nouvelles énergies, avec d'un côté l'hybride,
05:20pour l'ensemble des véhicules thermiques de la gamme Renault,
05:23et de notre côté l'électrique, qui représente la vision à plus long terme
05:27de ce changement, de cette révolution automobile.
05:30Mais il va falloir les accompagner, tous ces clients en fait, parce que vous l'entendez Yvan,
05:34vous sentez que c'est compliqué pour eux, donc c'est aussi un engagement
05:37de la fidélité de la clientèle de trouver des solutions.
05:40Oui, exact. Ce premier engagement c'est déjà, et je voulais le rassurer là aussi là-dessus,
05:44c'est déjà savoir préserver les valeurs de revente des véhicules.
05:49Le jour où Yvan devra changer de véhicule dans 3 ans, il faut que son véhicule ait de la valeur.
05:54Et ça, ça passe par la qualité produit et la pertinence des choix technologiques
05:58que vous faites et qui doivent marcher les années d'après.
06:02Et ça, c'est très important. L'autre manière de les rassurer bien sûr,
06:06c'est leur proposer des alternatives et leur proposer des modes de financement,
06:10des méthodes de financement qui leur permettent finalement d'accéder à la mobilité.
06:14Alors les résultats commerciaux Renault ont été dévoilés aujourd'hui,
06:17avec une croissance des ventes mondiales de 2% et de 3% en Europe.
06:21Malgré un marché français qui est en baisse, Renault est arrivé à progresser
06:25et c'est comme son premier marché et de loin. Est-ce que c'est un bon cru 2024 ?
06:29Oui 2024 est un très bon cru pour nous, parce qu'on avait déjà fait une belle croissance en 2023.
06:35Donc on répète à nouveau cette dynamique de croissance sur 2024.
06:39Mais surtout ce qui est intéressant, c'est qu'au-delà du chiffre,
06:42on fait la croissance là où finalement nous avons fait, il y a 3-4 ans, les choix technologiques.
06:47Il y a 3-4 ans avec l'arrivée de Renault-Lucion, on avait aussi décidé
06:51de favoriser les motorisations hybrides sur l'ensemble de la gamme
06:55et bien sûr de lancer les véhicules électriques avec le nouveau né Renault 5
07:01qui vient d'être lancé en France maintenant.
07:03Je salue Gilles Vidal, forcément.
07:06Oui bien sûr, qui est le designer de Renault avec toute son équipe d'ailleurs
07:11qui ont vraiment fait un exercice extraordinaire avec Renault 5
07:15quand on voit l'émotion que ce véhicule déclenche en termes de design à la fois extérieur et intérieur.
07:20Donc on le salue tous parce qu'on lui doit beaucoup.
07:23Mais globalement, ces choix-là finalement, quand on regarde la progression en 2024,
07:29on voit que la marque Renault en Europe progresse de 30% sur les véhicules hybrides en volume
07:34et de 9% sur les véhicules électriques.
07:36Donc finalement, on voit que les décisions prises il y a 3-4 ans sont en train de payer
07:41et ça pour nous, ça veut dire que l'année 2024 est vraiment un bon cru.
07:44De faire revenir des anciennes gloires de Renault, c'était un pari quand même,
07:49il y avait un risque parce que là pour le coup, ça a très bien fonctionné
07:53mais de faire revenir des valeurs sûres qui ont 20, 30 ou 40 ans, c'est quand même un enjeu.
07:59En fait, quand vous devez inciter les clients à basculer sur des nouvelles technologies,
08:07sur des nouveaux modes d'énergie, je pense qu'il faut savoir à la fois allier de l'émotion
08:12et le fait de revenir à la Renault 5 de 1972, de la réinterpréter
08:16parce que finalement, si le Renault 5 en termes de design est aussi extrêmement moderne,
08:20il faut à la fois allier cette émotion et avec de la valeur et des changements technologiques.
08:26Et donc, je pense que c'est ce mix qui fait la différence
08:29et qui fait par exemple de la Renault 5 un véhicule différent des autres.
08:32Alors la Renault 5, elle a été élue voiture de l'année 2025 en duo avec son alter ego, l'Alpina 290.
08:39Renault a aussi cardonné aux Automobile Awards dont Sud Radio est partenaire,
08:43c'est pour ça qu'on en dit un mot, avec la Renault 5 E-Tech
08:46qui a gagné le trophée de la marque de l'année avec Renault.
08:48Et une chose, est-ce que vous allez multiplier les doublons Renault-Alpine comme A290-Renault 5 ?
08:54Pas forcément, mais je pense que ce qui est intéressant,
08:56c'est parfois de demander aux équipes de Renault et d'Alpine de travailler ensemble.
09:00Quelque part, le fait de faire sur la même plateforme deux véhicules extrêmement différents
09:05en termes de design extérieur, puisqu'on reconnaît tout de suite une Alpine A290 d'une Renault 5.
09:11En général, l'une est bleue et parfois l'autre est jaune.
09:14Oui, mais savoir jouer avec les couleurs, c'est important aussi.
09:17Ça fait partie de l'identification des marques.
09:20Franchement, une Renault turbo qui n'est pas jaune...
09:24Donc, quelque part, savoir jouer avec les couleurs, c'est super important.
09:28Mais il n'y a pas que ça.
09:29En fait, c'était vraiment mettre en commun des richesses technologiques
09:34et ensuite demander à chaque designer, demander à chaque ingénieur
09:39de différencier le plus possible les véhicules,
09:41à la fois en termes de look, mais aussi en termes de performance,
09:45en termes même de calibration au niveau du moteur.
09:49En termes de puissance.
09:50Et donc, finalement, d'avoir une offre la plus large possible à des clients extrêmement différents.
09:55Les Chinois disent qu'aujourd'hui, ils ne fabriquent plus de voitures.
09:58Ils fabriquent des téléphones avec des roues.
10:00Mais c'est un peu ça un peu partout.
10:02C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on veut du confort.
10:04On veut une voiture qui est l'émancipation.
10:06Et c'est important de le rappeler.
10:08C'est la liberté.
10:09Mais c'est aussi de travailler dedans, de son bureau.
10:12C'est tout un écosystème, aujourd'hui, la voiture.
10:16Oui, c'est ça.
10:18Mais je pense que vous n'enlèverez jamais, notamment aux Français, le plaisir de conduite.
10:22Ah bah oui, c'est sûr.
10:23À qui le dites-vous ?
10:24Même dans les bouchons, en écoutant celui de radio, bien évidemment.
10:27Quelque part, maintenant, la voiture, c'est une expérience globale.
10:30C'est une expérience, en termes d'émotion, encore une fois, le design.
10:34C'est une expérience sonore aussi.
10:36On travaille de plus en plus la qualité sonore, le design.
10:40Le design sonore à l'intérieur de nos véhicules, c'est très important.
10:44On travaille le plaisir de conduite.
10:45Et bien sûr, on essaie de mettre sur l'ensemble des véhicules
10:48la connectivité la plus performante et la plus fiable possible
10:52au travers de systèmes multimédia
10:54qui permettent de donner ce confort dont vous parliez.
10:57Pour rester sur la Renault 5, vous venez de dévoiler la R5 Turbo 3E.
11:01Une bombe qui rappelle les R5 GT Turbo, Turbo 2 des années 80.
11:07On rajeunit de quelques années.
11:09Mais comment s'expliquer qu'elle soit griffée Renault alors que sportive ?
11:12Donc, elle devrait être griffée Alpine.
11:14Comment est-ce que vous expliquez ça ?
11:15Dès qu'on parle Turbo 1...
11:17Non, mais c'est vrai !
11:19Non, mais franchement, là aussi, on travaille en commun avec Alpine.
11:22C'est vrai qu'Alpine, c'est la marque sportive.
11:24Mais n'oublions pas ce qu'a fait Renault dans le sport ces dernières années.
11:27Je pense que quand on parle d'une Turbo 1, Turbo 2,
11:31on associe tout de suite Renault.
11:33Donc, ça fait partie de notre héritage.
11:36On a souhaité le revisiter.
11:38On a souhaité le revisiter d'ailleurs en mettant en commun les deux équipes
11:41pour travailler sur une supercar.
11:43Une supercar qui va être explosive en termes de chevaux,
11:47plus de 500 chevaux en termes d'accélération,
11:49avec des nouvelles technologies.
11:51Les moteurs seront sur les roues arrière.
11:53Et finalement, on va essayer de faire une voiture qui porte bien,
11:56même si le turbo n'existe plus en soi.
11:59Cette dénomination de turbo donne le sens d'être explosive
12:02dans le plaisir de conduire qu'elle va donner.
12:05Est-ce que ça veut dire qu'en matière de clientèle,
12:08on s'ouvre à d'autres gens qui ne venaient peut-être plus chez Renault ?
12:12De se dire que chez Renault, on trouve tout public ?
12:16Oui, je pense qu'il faut faire deux choses à la fois.
12:21Savoir rester sur nos bases, c'est très important.
12:23Être très fidèle à nos clients.
12:25On l'a vu avec le témoignage.
12:27Et quand on regarde les premières ventes de Renault 5,
12:29ce qui est intéressant, c'est qu'on a beaucoup de clients qui viennent de la Zoé.
12:33Et t'as mieux, parce qu'on a investi depuis plus de 10 ans sur la technologie électrique.
12:38Mais on a aussi une capacité de conquête sur les autres marques,
12:41notamment avec des clients qui viennent de véhicules thermiques,
12:45qu'on réussit à attirer.
12:47Pas parce que la Renault 5 est électrique, mais parce que c'est la Renault 5.
12:50Il y a un autre véhicule vintage qui est arrivé, la R4 E-Tech.
12:54Est-ce que deux modèles vintage s'en préfigurent pas d'autres ?
13:00Moi je ne sais pas, j'aurais un petit faible pour la R16 vintage.
13:03Est-ce qu'il y a d'autres choses qui vont arriver ?
13:05Il va tout rechercher lui.
13:07S'il vous plaît, ne dites pas ça à nos designers,
13:09parce qu'ils ont une ultra créativité là-dessus.
13:11Et c'est très bien.
13:13C'est bien dessiné, t'entends l'une que l'autre.
13:15Oui, mais on fait aussi des exercices comme ça de style.
13:18Après, je pense qu'il faut trouver la bonne adéquation
13:21entre un design qui peut puiser ses ressources dans les véhicules passés
13:28et de la modernité.
13:29Donc ce n'est pas quelque chose que l'on souhaite faire de manière systématique.
13:32D'ailleurs, le concept car qu'on avait montré au dernier salon,
13:37emblème, ne faisait aucune référence à des véhicules du passé.
13:40Mais en revanche, quand on a des véhicules qui sont comme ça,
13:43des véhicules très très proches de notre ADN,
13:47très très proches de nos valeurs,
13:49des voitures à vivre, des vraies voitures à vivre.
13:51Et qui ont été des voitures mondiales en plus à l'époque.
13:53Voilà, pourquoi pas les réutiliser.
13:55Et finalement, ce qui est intéressant, c'est qu'au-delà du design,
13:57il faut réinterpréter les fonctionnalités du véhicule.
13:59La Renault 4, c'est un véhicule par principe très pratique.
14:02C'était comme celui de Radio, un véhicule qui vient du sud-ouest quelque part.
14:07Un véhicule qui doit donner de l'habitabilité, du coffre, une accessibilité.
14:11Et quelque part, le revisiter comme ça, dans un cadre libératoire,
14:15ça donne beaucoup de motivation à nos équipes.
14:17Comment elle est regardée à l'international ?
14:21C'est Renault 5, est-ce que l'Europe aujourd'hui peut s'ouvrir à la Renault 5 ?
14:26Oui, alors non seulement l'Europe, mais un dehors de l'Europe.
14:29En fait, on s'aperçoit quand on regarde, quand on revisite l'histoire de Renault.
14:32Renault a toujours, 40% environ de nos ventes se sont faites en dehors de l'Europe.
14:37Notamment sur des pays piliers comme le Brésil, comme la Corée,
14:41comme le Maroc, comme la Turquie.
14:43Où on a une histoire qui date depuis des dizaines d'années.
14:47Et où nos clients connaissent ou la Renault 5 ou la Renault 4
14:51qui d'ailleurs a été fabriquée dans ces pays-là.
14:54Donc tout le challenge pour nous, c'est effectivement que la Renault 5
14:57soit un succès bien sûr en France d'abord.
15:00Et c'est pour ça qu'on a commencé à la commercialiser ici chez nous,
15:03parce qu'elle est produite aussi en France.
15:05Et ensuite bien sûr dans l'Europe.
15:07Mais on veut s'ouvrir à beaucoup de pays, en allant même jusqu'au Japon.
15:11Parce que le jour où on l'a présentée, on a eu énormément de demandes
15:17sur l'ensemble des réseaux sociaux, y compris sur les régions très éloignées,
15:21en Asie notamment.
15:23Alors elles sont produites en France, notamment à Douai et à Montbeuge.
15:26Est-ce que Renault revient vraiment dans le « made in France » ?
15:29On avait beaucoup critiqué Renault à l'époque de Carlos Ghosn,
15:31parce que ça délocalisait beaucoup.
15:33Est-ce qu'il y a vraiment une volonté de refaire du « made in France » en ce moment chez Renault ?
15:36Oui, on pense que d'une manière générale,
15:39je pense qu'il est très important de coller au plus près de nos clients.
15:44Donc si vous faites des voitures au Brésil, il faut les fabriquer au Brésil.
15:48Si vous les faites en Europe, il vaut mieux les fabriquer en Europe.
15:51Et quand en plus vous voulez faire le pari de la France et de la technologie française,
15:56on a fait le choix, effectivement, très courageux au final,
16:01de montrer qu'on est capable d'être compétitif,
16:04à la fois en termes de produits, en termes de technologies,
16:07mais aussi en termes de coûts, en fabriquant du « made in France ».
16:10C'est avec l'audace qu'on arrivera aujourd'hui à éviter le marché chinois
16:14de s'implanter trop en France ?
16:16C'est parce que les constructeurs français vont être très audacieux ?
16:19Je pense qu'il faut faire des choix audacieux.
16:22Un choix audacieux, ça veut dire bien fixer les priorités,
16:25pas vouloir chasser tous les enjeux,
16:29mais vraiment cibler là où vous pensez être performant.
16:32Mais je pense que surtout, ce qui va faire la différence demain, c'est la vitesse.
16:35On a réussi à sortir Renault 5 en 3 ans.
16:38D'habitude, c'est combien de temps à peu près ?
16:41Si vous prenez l'industrie automobile, il y a 5 ans, c'était entre 5 et 6 ans.
16:45Ça diminue petit à petit.
16:47On a fait une première rupture avec Renault 5,
16:51qui a été annoncée début 2021 avec l'arrivée de Lucas,
16:54et qui sort quasiment 3 ans après.
16:57On veut aller plus vite et plus loin avec le nouvel Twingo,
17:00qui doit être conçu et fabriqué,
17:03et proposé sur le marché à nos clients en 2 ans.
17:06En 2024, les 2 tiers des voitures vendues par Renault l'ont été en Europe.
17:09Est-ce que Renault a des grosses ambitions sur les marchés plus lointains ?
17:13Chine, retour pourquoi pas aux Etats-Unis ?
17:162 tiers, ça veut dire qu'en général,
17:19les ventes de Renault en Europe varient entre 35 et 45 %.
17:23Ça dépend à la fois de la situation géopolitique des pays
17:27et du plan produit.
17:29Par exemple, je vais vous dire le ranking des pays
17:33dans lesquels on vend le plus de Renault dans le monde.
17:36Le 1er pays, c'est la France.
17:38Le 2e pays, c'est le Brésil. Le 3e pays, c'est la Turquie.
17:41C'est quelque chose que vous ne voyez pas.
17:44Je crois que sur nos 10 premiers pays,
17:47en général, chaque année, on a 5 pays européens et 5 pays internationaux.
17:51Nos principaux marchés, encore une fois,
17:54on est très présent en Amérique latine,
17:57Brésil, Argentine, Colombie-Mexique.
17:59On est très présent en Turquie.
18:01On est très présent au Maroc.
18:03On est présent aussi en Corée, en Inde.
18:06Donc on a vraiment une imprône géographique très internationale.
18:10Sur la politique du prix,
18:12parce que je reviens en fait à ce que disait tout à l'heure Yvan,
18:15les voitures ont beaucoup augmenté,
18:18mais ça n'y a pas que chez vous, c'est un petit peu partout.
18:20Est-ce que quand même, Luca De Meo,
18:22et vous, vous regardez quand même
18:24à ne pas trop exploser les tarifs ?
18:27Est-ce qu'on peut aujourd'hui avoir une politique
18:29un peu plus sereine sur les tarifs ?
18:31Oui, bien sûr. Je dirais que c'est même une obsession
18:33dans notre travail de tous les jours.
18:35La réduction des prix, elle se fait justement
18:38par le fait de travailler plus rapidement.
18:40Ça, on réduit les délais de fabrication des véhicules
18:43et de conception des véhicules.
18:44Et en fait, vous le voyez concrètement maintenant
18:46avec ce qui se passe par exemple
18:48sur nos lancements de véhicules électriques.
18:50On a lancé Renault 5 avec une batterie
18:52avec une autonomie de plus de 400 km
18:54aux alentours de 30 000 euros.
18:56On vient d'ouvrir les commandes d'une Renault 5
18:58plus accessible avec une autonomie de 300 km
19:01aux alentours de 28 000.
19:02Et on travaille sur une Renault 5
19:04encore plus accessible à 25 000
19:06qu'on nous aura proposé il y a quelques mois
19:08sur le marché français.
19:09Et derrière, on veut arriver avec une Twingo
19:11encore plus compétitive.
19:12Donc oui, c'est le travail de tous les jours,
19:15notre obsession de tous les jours.
19:16En 2023, vous avez gagné le prix de voiture de l'année
19:18avec le Scénic.
19:19En 2024, avec la R5 E-Tech,
19:21ce n'était jamais arrivé.
19:23Est-ce que vous visez le triplé cette année ?
19:25Je pense que...
19:26Non, on n'a pas très envie.
19:28Je pense que d'abord, il faut...
19:29Alors là, on tape le haut.
19:30Oui, mais bon, d'abord,
19:31je pense qu'il ne faut jamais le dire comme ça.
19:33Et d'abord savourer avec les équipes
19:35qui ont toutes contribué de l'ingénierie
19:37au manufacturing, du techno-centre,
19:39à tous nos centres d'ingénierie
19:41et à toutes les équipes de marque.
19:43Donc je pense qu'on a gagné avec Alpine.
19:45C'était vraiment une très belle expérience cette année.
19:47On avait gagné avec Scénic l'année dernière.
19:49Là aussi, on était outsider et on l'a réussi.
19:51Donc bon, on va digérer ça.
19:53Et puis après, on vous préparera
19:55quelques surprises pour l'année prochaine, bien sûr.
19:57À Sud Mario, bien sûr.
19:58Bien entendu.
19:59Merci beaucoup, Fabrice Cobb-Olivier.
20:00D'avoir été avec nous, directeur général
20:02de la marque Renault.
20:04On fait une petite pause.
20:05On revient dans un instant.
20:06A tout de suite.
20:07Merci beaucoup.
20:25Et c'est la période des bilans et des voeux.
20:27On en profite pour faire un petit point.
20:29En France, sur le déploiement des bornes
20:31de recharge des voitures électriques,
20:34M. Born, vous ne le connaissez pas,
20:36mais c'est Claude Renard, en tout cas,
20:38qui est avec nous.
20:39Vous êtes coordinateur du déploiement des bornes
20:41pour les véhicules électriques.
20:42Merci, en tout cas, d'avoir accepté notre invitation.
20:46Les IRVE, également,
20:48les déploiements des ZF
20:50et la Direction générale de l'énergie
20:52et du climat du ministère de la Transition écologique.
20:55Vous devez avoir une carte de visée
20:56qui est extrêmement grande.
20:59Si on fait aujourd'hui, à date,
21:01un petit point sur le nombre,
21:03aujourd'hui, de ces bornes électriques en France.
21:06On a dépassé largement les pronostics jusqu'à présent,
21:11mais on en est où en janvier 2025 ?
21:15Merci.
21:16Effectivement, la carte de visite est un petit peu longue.
21:19L'objet est très clair.
21:20C'est vraiment accompagner,
21:22en déployant des bornes,
21:23l'électromobilité
21:25et contribuer globalement
21:27à la transition écologique
21:29et aux problématiques climatiques, etc.
21:30Voilà.
21:31Ça, c'est quand même le volet important.
21:33Lui, l'objectif, à un moment donné,
21:34on parlait d'un objectif de 100 000 points de recharge,
21:36100 000 bornes.
21:37Il a complètement dépassé.
21:38Aujourd'hui, on est à plus de 155 000 points de recharge
21:41à travers tout le territoire.
21:43Juste un petit point pour préciser.
21:46Sur ces 155 000 points de recharge,
21:49un quart, une bande sur quatre,
21:51a été installé l'année dernière.
21:53D'accord.
21:54Ça montre la dynamique qu'on a.
21:57Que ça continue, en fait.
21:58Voilà, c'est ça.
22:00C'est-à-dire qu'on a plus de 48 000 stations
22:03sur l'ensemble du territoire.
22:05Pour comparer, on a 11 000 stations essence.
22:08Donc là, on a plus de 4 fois plus
22:11de stations de recharge sur l'ensemble du territoire.
22:14Et puis, également quelque chose
22:16que les auditeurs n'ont peut-être pas en tête,
22:18s'ils ne prennent pas l'autoroute régulièrement.
22:21Les autoroutes, notamment le réseau concédé,
22:25je parle des aires de service,
22:26alors pas les aires de repos, naturellement,
22:28mais les aires de service,
22:29100 % des aires de service sont équipées
22:31de chargeurs ultra rapides depuis deux ans,
22:34puisque c'est depuis le début 2023.
22:36Donc, ce qui permet clairement d'envisager
22:39des trajets longue durée, longue distance,
22:41à travers toute la France, sans aucune difficulté.
22:43C'est quelque chose, quand même, qu'il faut souligner.
22:46Et ça continue à se déployer.
22:48Aujourd'hui, après ce déploiement qu'on a fait
22:50sur l'ensemble du territoire, avec un bon maillage,
22:53maintenant, on est plus orienté
22:56en fonction des états de saturation.
23:00Ça ne sature pas, mais quand on arrive à peu près
23:02à 40, 50, 60 % du taux d'utilisation d'une station,
23:06les opérateurs commencent à upgrader,
23:08à mettre de plus en plus de bornes.
23:10Et donc, c'est dans cette phase qu'on est aujourd'hui.
23:12– Claude Renard, certains hésitent à passer à l'électrique
23:14à cause des moyens de paiement.
23:16– Alors oui, c'est quelque chose qu'on entendait régulièrement.
23:22Moi, je tiens à souligner quand même qu'on a deux types de recharge.
23:25On a de la recharge principalement rapide,
23:28donc avec des bornes de plus de 50 kW,
23:30sur les autoroutes, naturellement,
23:32mais on les a aussi sur les parkings de supermarchés,
23:35les parkings en ville, ailleurs.
23:40Toutes ces bornes de recharge rapide prennent la carte bleue.
23:44Elles ont un affichage de prix au kWh.
23:47C'est très simple et très clair de les utiliser.
23:50Maintenant, on a encore des bornes lentes,
23:52des bornes qui sont plutôt envoiries,
23:54sur lesquelles on a une notion de parking,
23:56de stationnement qui importe.
23:58Et de toute façon, toutes ces bornes, on peut payer
24:00un minima avec son téléphone.
24:01C'est ce qu'on appelle la recharge à l'acte.
24:03Peut-être que le paiement avec la carte bleue
24:04n'est pas possible directement avec le TPE habituel,
24:07mais au moins, on peut payer avec son téléphone.
24:10On n'a pas d'obligation d'avoir, comme on l'entend régulièrement,
24:13de badge spécifique.
24:15Le badge spécifique, il est vraiment utile
24:17pour faciliter l'expérience de recharge,
24:20l'expérience d'itinérance.
24:22Avec un seul badge, vous pouvez traverser toute la France.
24:24C'est ça qui est pratique.
24:26Ces badges, c'est ce qu'on appelle l'itinérance,
24:28permettent de faciliter ces déplacements
24:33sans se poser de questions.
24:34On reçoit sa facture à la fin du mois
24:36quand on utilise un badge TDPH, par exemple.
24:392025 sera sans doute l'année des véhicules électriques.
24:43Merci mille fois, Claude Renard, d'avoir été avec nous.
24:46Vous êtes coordinateur de ce déploiement des bornes,
24:49des véhicules électriques, des IRVE,
24:52et également du déploiement des ZFE
24:54à la Direction générale de l'énergie et du climat
24:56du ministère de transition écologique.
24:57On vous rappellera, bien entendu,
24:59parce qu'on a encore plein de choses à vous dire.
25:01Restez avec nous, on revient dans un instant.
25:03Sud Radio, station multiservices.
25:06Vous avez été présenté par les bornes électriques Station E
25:10et son badge universel pour des usagers libres et heureux.
25:13Informations et conditions, station-e.com
25:18Une vague de froid, vous l'avez certainement senti
25:21si vous êtes sorti de chez vous,
25:23qui frappe aujourd'hui la France,
25:24apportant à des conditions météorologiques un peu compliquées.
25:26Ce mercredi 15 janvier,
25:29Météo France a placé 15 départements en vigilance jaune
25:32pour neige et verglas.
25:33Et pour vous donner des petits conseils,
25:37puisqu'il y a eu quand même pas mal d'accidents ces derniers temps,
25:40on a demandé à Renaud Derlot qui est avec nous,
25:43ancien pilote.
25:44Bonsoir Renaud Derlot, merci d'être avec nous.
25:46Avec un palmarès assez hallucinant, cher Renaud,
25:49puisque vous avez quand même gagné énormément de compétitions
25:54depuis 20 ans, 30 ans,
25:56depuis que vous êtes sur les circuits automobiles.
25:59Oui, bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
26:01Oui, effectivement, j'ai gagné quelques courses,
26:03ça m'est arrivé de temps en temps.
26:05Voilà, c'est ça.
26:06Et vous êtes aussi consultant sur Canal+.
26:09Alors ce qui est important, c'est de donner quelques conseils
26:12déjà en période hivernale sur la voiture elle-même,
26:17sur l'huile, sur l'huile moteur.
26:19Déjà, il faut régler un petit peu sa voiture.
26:22Oui, effectivement, il y a un peu deux axes.
26:24Il y a le véhicule, bien sûr, et la conduite ensuite.
26:26Le véhicule, évidemment, comme quand on part en vacances,
26:31il faut faire les niveaux, c'est assez important.
26:33Et je dirais qu'en période de verglas et de probabilité de neige,
26:37le lave-glace est très important.
26:40Il faut pouvoir voir clair et voir devant soi.
26:44Donc le lave-glace, c'est vraiment un élément important.
26:46Souvent, par temps de neige et par temps de verglas,
26:48on se fait piéger parce qu'on l'utilise beaucoup plus que d'habitude.
26:52Voilà, il faut faire attention avec ça.
26:54Et ensuite, évidemment, la pression des pneus.
26:56La pression des pneus, c'est votre premier contact avec le sol.
27:00Donc si vous avez une voiture un petit peu sous-gonflée en pression,
27:04vous augmentez votre surface de contact au sol
27:06et la surface de contact au sol par temps de neige ou par temps de verglas,
27:10plus elle est étroite et mieux c'est.
27:12Je rappelle quand même que, pardon, pour gonfler ses pneus,
27:15vous en trouvez partout dans les pompes à essence.
27:18Il y a une question que je me pose en tant que modeste conducteur.
27:23Je ne suis pas pilote, contrairement à vous et à Cécile.
27:25Quand on a une voiture automatique et qu'on prend de la neige, du verglas,
27:29qu'est-ce qu'il faut ? Conduire en automatique ou la passer en mécanique ?
27:32Quels conseils donneriez-vous aux auditeurs ?
27:34C'est une très bonne question et une très bonne remarque à faire.
27:38Moi, personnellement, je mets tout de suite la voiture en mode manuel,
27:43ce qui permet de limiter la pression sur le frein
27:46et de jouer un petit peu plus sur le frein moteur,
27:48en rétrogradant un petit peu plus tôt que la normale
27:51pour utiliser le frein moteur pour ralentir un peu le véhicule.
27:55Alors ensuite, il y a forcément éviter, on est d'accord, tout mouvement brusque.
28:02En fait, il faut être extrêmement lent et avoir des gestes vraiment posés.
28:08Oui, c'est important. La souplesse, c'est très important.
28:11Il y a une petite astuce tout bête, c'est regarder loin.
28:16On nous apprend dans les auto-écoles à anticiper,
28:18mais anticiper, en fait, ça ne veut rien dire.
28:21En fait, le fait de regarder 5 mètres devant la voiture
28:24ou 100 mètres devant la voiture, ça change tout.
28:29Il faut savoir qu'un pilote de Formule 1,
28:31aujourd'hui, regarde environ 200 mètres devant lui.
28:34Donc, je ne sais pas, vous vous mettrez sur un stade,
28:37vous regarderez les 100 mètres et vous doublerez la distance.
28:39Ça fait deux terrains.
28:41En fait, ce que l'on dit, Renaud Derleau,
28:44c'est qu'on nous dit toujours que ce que vous regardez,
28:48vous irez vers ce que vous regardez.
28:50Si vous regardez dans un accident, vous irez dans l'accident.
28:52Et si vous trouvez une porte de sortie,
28:54vos yeux vous emmèneront là où il y a la porte de sortie.
28:58Oui, c'est vrai.
28:59C'est quelque chose qu'on retrouve dans tout ce qui est sport
29:02où la vision est importante, comme le ski.
29:04On demande toujours de mettre les yeux vers l'objectif.
29:08Évidemment, si vous regardez trop court dans une voiture,
29:12de course, c'est encore pire.
29:14Mais en tout cas, sur la route, il faut regarder.
29:16Il ne faut pas regarder.
29:18Il faut toujours avoir un œil sur la voiture de devant soi, bien sûr.
29:21Mais moi, je dis toujours, regardez trois voitures devant vous
29:23parce que c'est là que se passe l'action.
29:27Et les freinages.
29:28Voilà. Et plus vous regardez loin, plus vous avez de temps pour réagir.
29:32Vous augmentez le temps pour réagir.
29:34Donc, c'est important de dire aux auditeurs, regardez loin.
29:37J'en profite pour dire que les distances sur le verglas
29:40sont dix fois plus importantes que sur temps sec.
29:43Oui, bien sûr, pour deux raisons.
29:45Évidemment, parce que le sol est glissant.
29:47Et puis parce que surtout, quand on prend les freins
29:50sur des parties humides ou verglacées,
29:54on déclenche l'ABS.
29:56Et le déclenchement de l'ABS est intéressant
29:59parce qu'on ne bloque pas les roues,
30:00mais par contre, allonge la distance de freinage.
30:02Il y a autre chose qu'il y a dans les voitures maintenant,
30:04en général, c'est l'ESP.
30:05Dans certaines conditions, on nous dit qu'il faut déconnecter l'ESP.
30:09Est-ce que sous la neige et le verglas, on le déconnecte ou on le laisse ?
30:12Non, moi, je peux m'amuser à le déconnecter
30:15parce que je vais savoir quoi faire.
30:18Grâce à Dieu, c'est un métier, piloter à haut niveau.
30:26Mais je conseillerais toujours aux gens de laisser les aides.
30:30Les aides, c'est vraiment un plus qu'on a apporté.
30:33L'histoire de la boîte automatique, c'est différent.
30:36Mais en tout cas, les aides, laissez-les, c'est quand même mieux.
30:39Sur le freinage ou le frein moteur,
30:42c'est aussi quelque chose qui peut vous aider
30:45de laisser la voiture reprendre sa motricité sur le frein moteur ?
30:50Oui, c'est important.
30:52Vous savez, c'est un peu comme le principe de l'aquaplaning.
30:55Il faut tout faire sauf réagir.
30:57Il faut laisser la voiture traverser le lac, j'ai envie de vous dire.
31:01Essayer de garder le gouverneur droit, le volant droit,
31:05et traverser cette zone-là, attendre que ça se passe.
31:08En réalité, sous le verglas, il faut beaucoup de sang froid.
31:13Il faut accepter.
31:15Et pour pouvoir accepter et patienter,
31:17une fois de plus, je reviens toujours à la même chose, regardez loin.
31:21Plus vous regarderez loin, plus vous aurez de temps pour réagir
31:23et faire des choses dans la voiture.
31:25Je dis, n'oubliez pas d'avoir les deux mains sur le volant.
31:28Et pas à l'intérieur du volant.
31:30C'est important de le dire.
31:32Oui, ça, et puis pas le téléphone à la main.
31:35C'est sûr que si on a le téléphone d'une main et un bouquin dans l'autre,
31:39c'est un peu dangereux.
31:41Et un dernier petit truc que j'ai vu,
31:43Cécile et Philippe, que je vois régulièrement,
31:45parce que j'habite au nord de Paris,
31:47j'habite à Chantilly, donc du verglas,
31:49on a eu moins de 6 cette semaine,
31:51donc j'en vois beaucoup.
31:53Il y a aussi un élément très important qu'il faut dire aux auditeurs,
31:55c'est important de préparer sa voiture.
31:57On ne part pas avec les panneaux vitrés pleins de givres.
32:01Il faut vraiment prendre son temps, dégivrer la voiture avant,
32:03dégivrer les rétroviseurs.
32:05C'est très important, la vision de l'espace
32:08et de ce qui se passe autour de vous, c'est très important.
32:10– Et un dernier mot, si on se prend une plaque de verglas,
32:12qu'est-ce qu'il faut faire ?
32:14Se mettre debout sur le frein, comment on doit réagir ?
32:16– Non, il faut...
32:18En général, en France, on a quand même la chance
32:20d'avoir des routes,
32:22en tout cas, évidemment, si vous allez sur le réseau
32:24secondaire, secondaire, secondaire,
32:26vous allez trouver beaucoup de verglas, mais normalement...
32:28– Là, c'est le quaternaire, là !
32:30Le secondaire, secondaire, secondaire !
32:32– Voilà, mais normalement,
32:34on anticipe plutôt bien,
32:36la voirie, en général,
32:38fait bien son travail,
32:40mais si toutefois, vous traversez
32:42une zone de verglas,
32:44si vous êtes dans une zone de freinage volant droit,
32:46vous gardez le cap,
32:48puis vous patientez un petit peu,
32:50et si vous êtes, par exemple, dans une sortie d'autoroute,
32:52ce qui peut arriver parfois
32:54dans une sortie d'autoroute,
32:56il faut laisser la voiture
32:58glisser gentiment,
33:00et elle va traverser cette zone de glisse,
33:02et normalement, elle devrait reprendre le grip.
33:04Donc, il faut essayer de ne pas trop réagir.
33:06De toute façon,
33:08la souplesse est maître mot
33:10dès qu'il glisse.
33:12– Merci beaucoup Renaud Derlot,
33:14champion de France de Formule Renault,
33:16champion d'Europe de F3,
33:18champion de Porsche France,
33:20manager aussi pour pas mal de pilotes,
33:22et spécialiste syndicat depuis 2013
33:24chez Canal+.
33:26– Je ne vous ai pas fait de calembours aujourd'hui,
33:28mais Renaud Derlot, on peut dire que c'est la crème des consultantes,
33:30surtout qu'il habite à Chantilly.
33:32– Oui, c'est ça !
33:34– C'est assez filé !
33:36– Eh bien, vous ne serez pas venu pour rien !
33:38Renaud, merci !
33:40Merci et à très bientôt.
33:42Allez, on fait une petite pause,
33:44on revient dans quelques instants, tout de suite.
33:46– Venez, venez !
33:48Bonsoir !
33:50Les vraies voix Sud Radio.
33:52Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
33:54– Bravo pour votre score d'audience,
33:56ça devient impressionnant.
33:58Faites attention, vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
34:00Sud Radio, parlons vrai.
34:02Sud Radio,
34:04les vraies voix qui font bouger la France.
34:0619h20, les vraies voix
34:08qui font rouler la France.
34:10– On est ensemble dans les vraies voix qui font rouler la France
34:12avec mon ami,
34:14Philippe David,
34:16le meilleur co-animateur du monde.
34:18– Et vous êtes la meilleure co-animateuse du monde,
34:20ça va de soi !
34:22– Bien entendu, bien sûr, j'attendais ça en retour.
34:24On connaît désormais les demi-finalistes
34:26du grand prix ACF Autotech
34:28et parmi eux se trouve le prix
34:30pionnier ACF, la start-up
34:32nommée MerciPaolo.
34:34Et j'adore, j'adore.
34:36Nicolas Ziegler est avec nous,
34:38PDG co-fondateur de MerciPaolo.
34:40Avant tout, avant de revenir
34:42sur l'activité,
34:44ce mot, forcément,
34:46ce nom, c'est la proximité,
34:48la confiance,
34:50c'est ce que vous avez cherché
34:52dans ce mot. – Bonjour à tous
34:54les auditeurs, c'est exactement ça.
34:56En fait, on a voulu véhiculer
34:58cette idée de proximité,
35:00cette idée de tiers de confiance aussi,
35:02parce qu'aujourd'hui, finalement, le garagiste,
35:04ça fait partie de ces gens qui sont dans la vie quotidienne
35:06de tous les Français, presque au même titre
35:08que le boulanger du coin
35:10ou de son facteur. Donc vraiment, il y avait
35:12cette idée d'être proche
35:14et de reconnecter avec une population
35:16pour qui l'entretien et les pièces automobiles,
35:18c'est pas forcément quelque chose
35:20avec lequel on est très familier.
35:22– On appelle toujours un pote
35:24et vous êtes le pote. – Exactement.
35:26– Ça fait le polo dans ces cas-là.
35:28Alors, vous faites partie des 12
35:30demi-finalistes du Grand Prix ACF Autotech,
35:32Sud Radio est partenaire,
35:346 dans votre catégorie Prix Poulainier.
35:36Comment s'est passée votre candidature
35:38et l'écueil des sélections ? Parce qu'on suit de près
35:40le Grand Prix ACF Autotech sur Sud Radio.
35:42– C'est toujours un gros chantier,
35:44les prix pour les start-up.
35:46Évidemment, nous, on avait un œil sur le Grand Prix
35:48ACF Autotech
35:50depuis longtemps, c'est forcément
35:52une référence pour
35:54toutes les start-up de la mobilité.
35:56Nous, en fait, on a simplement déroulé
35:58quelle était notre promesse.
36:00Nous, on pense qu'on a quelque chose qui est facilement
36:02compréhensible et qui est très lisible avec
36:04cette promesse simple de rendre accessible
36:06à tous l'entretien, l'accès
36:08à la pièce détachée.
36:10Nous, on va travailler sur l'économie circulaire.
36:12Pour tous ceux qui cherchent à
36:14diminuer la facture,
36:16aujourd'hui, Merci Poulot est
36:18une réponse puisqu'on va vous permettre
36:20de gagner sur l'achat
36:22de la pièce en faisant appel
36:24à cet écosystème. On a de la chance
36:26d'avoir une filière hyper structurée
36:28en France, avec des
36:30casse-auto, des garages,
36:32une vraie traçabilité sur
36:34la pièce au moment où on déconstruit
36:36les véhicules. Charge à nous
36:38de mettre en lien
36:40les acheteurs avec cet écosystème
36:42de vendeurs pro.
36:44– Dans un écosystème
36:46qui a quand même aussi beaucoup de
36:48concurrence, il fallait se
36:50profiler, forcément, pour trouver
36:52la petite faille,
36:54ce qui fait qu'on va venir chez vous, forcément.
36:56– Tout à fait. Après, il y a
36:58effectivement beaucoup d'acteurs qui existent
37:00sur le marché. Nous, ce qu'on a constaté,
37:02c'est que ce sont surtout des acteurs
37:04qui s'adressent à un public
37:06d'initiés. Or, ce public
37:08d'initiés, il est finalement assez restreint
37:10aujourd'hui, c'est sans doute 5-10%
37:12de la population qui s'y connaît vraiment
37:14en mécanique ou qui est suffisamment
37:16débrouillard pour aller soi-même dans une
37:18place auto, voir sur le bon coin, etc.
37:20Nous, on va justement travailler
37:22avec l'écosystème existant. On est
37:24un peu un facilitateur, quelque part,
37:26pour le rendre accessible au plus grand
37:28nombre. Et c'est ça le défi d'aujourd'hui.
37:30– Alors qu'ils disent start-up, disent souvent internet,
37:32vous, votre solution, elle est exposée
37:34sur votre site web, ça se passe en
37:365 temps.
37:38Le premier temps, on commence par
37:40celui-là, on va sur le site, comment
37:42ça fonctionne ? Expliquez-nous.
37:44– Je pense qu'on ne peut pas être plus simple.
37:46Le premier temps prend 2 minutes,
37:48donc c'est du rapide. – C'est même 30 secondes.
37:50En fait, on a besoin d'un intitulé.
37:52– Il est très âgé.
37:54– Allez, voyons large, une minute.
37:56On a besoin d'un intitulé, d'une
37:58immatriculation et d'un 06.
38:00Point. Polo, son algo
38:02et son équipe font tout le reste à votre place.
38:04Donc ça, c'est vraiment la promesse,
38:06vous vous libérez de cette charge mentale-là.
38:08Nous, on a besoin du strict minimum.
38:10Avec l'immatriculation, on est plugé
38:12au SIV, donc on va avoir toutes les informations.
38:14– 123 CD. – Tout à fait.
38:16Là, on est capable de détecter
38:18marque, modèle, finition, motorisation,
38:20puissance, etc.
38:22Et ça, c'est hyper important, et c'est là où
38:24on perd souvent le grand public.
38:26Chaque véhicule a ses propres caractéristiques
38:28et peut avoir
38:30autant de pièces ou de variétés de pièces
38:32qu'on va avoir de variantes
38:34de motorisation, de finition, etc.
38:36Nous, on arrive à simplifier tout ça
38:38et l'enjeu, c'est finalement de mettre la tech
38:40là où elle ne se voit pas, mais de façon
38:42à pouvoir redégager du temps de nos équipes
38:44pour remettre l'humain au centre.
38:46En fait, notre valeur, c'est de dédramatiser
38:48la pièce auto, la pièce détachée,
38:50c'est de pouvoir être au téléphone
38:52avec nos acheteurs
38:54et surtout de les prendre par la main en disant
38:56vous inquiétez pas, on va trouver avec vous.
38:58– Merci Paulo et là.
39:00Pour ceux qui
39:02viendraient chez vous, forcément on a toujours
39:04l'image de la pièce détachée
39:06en disant est-ce qu'elle va tenir,
39:08est-ce qu'elle est valide,
39:10est-ce que ça n'est pas de la contrefaçon ?
39:12Donc ça, c'est un travail que vous faites aussi ?
39:14– Oui, bien sûr, absolument.
39:16– De regarder l'origine ?
39:18– Déjà, nous, on s'engage à travailler avec des vendeurs professionnels.
39:20Je parlais de cette traçabilité tout à l'heure.
39:22Nous, on s'appuie
39:24sur une filière qui est déjà bien structurée
39:26et on a cette chance-là
39:28d'avoir des casse-autos
39:30et des réseaux qui sont hyper structurés.
39:32– Et ce qu'il y a de fort, c'est que vous donnez une réponse
39:34en 24 heures.
39:36– Oui, et puis là, on s'apprête à lancer
39:38une offre spéciale pour les garagistes.
39:40Là, on sera même en dessous de ça,
39:42on s'engage à répondre en moins de 12 heures ouvrées.
39:44Mais voilà, tout l'enjeu, c'est encore une fois
39:46de pouvoir très rapidement avoir une photo
39:48à l'instant T des stocks
39:50qui sont dispo, donc en France
39:52et à l'étranger, parce que justement,
39:54on est agnostique des stocks, on va un peu se connecter
39:56à tout le monde. – Vous n'avez pas de religion ?
39:58– Absolument !
40:00Et derrière, de pouvoir faire
40:02un recheck humain
40:04et ça, c'est hyper important parce qu'il peut y avoir
40:06beaucoup d'erreurs sur la qualification
40:08des pièces, comment elles sont remontées
40:10sur les marketplaces. Nous, on a toujours
40:12un humain qui va vérifier
40:14la bonne compatibilité, par exemple
40:16un pare-chocs, qu'il ait bien les
40:18anti-brouillards, les capteurs de stationnement, etc.
40:20Donc, on s'engage
40:22à proposer des pièces qui
40:24proviennent de vendeurs
40:26certifiés et en plus,
40:28derrière, on s'engage même à
40:30pouvoir renvoyer la pièce
40:32dans le cas extrême où il y aurait
40:34un problème de compatibilité, etc.
40:36L'engagement de MerciPolo, c'est de trouver
40:38hyper facilement et surtout de vous apporter
40:40une garantie que vous n'auriez pas en allant
40:42vous-même sur des plateformes
40:44de seconde main classiques.
40:46– On ne se rend pas compte, ce marché,
40:48c'est un marché qui a l'air
40:50de se déployer, alors forcément, le pouvoir d'achat
40:52a fait aussi qu'on
40:54se débrouille assez souvent
40:56aujourd'hui un peu plus.
40:58C'est un marché de combien si on
41:00arrive à le chiffrer aujourd'hui ? – C'est un marché
41:02de plusieurs milliards aujourd'hui
41:04et c'est normal parce que
41:06quand on s'aperçoit que le parc automobile
41:08continue à vieillir, là on est quasiment
41:10à 12 ans de moyenne d'âge en France,
41:12c'est énorme !
41:14Donc là, cet âge-là
41:16continue à progresser. Pourquoi ?
41:18Parce que, vous en parliez tout à l'heure
41:20avec vos précédents invités,
41:22les véhicules coûtent de plus en plus cher
41:24parce qu'ils deviennent de plus en plus sophistiqués,
41:26parce qu'on a de plus en plus de
41:28pièces techniques, de contraintes de sécurité,
41:30etc. Donc, les gens
41:32les conservent de plus en plus longtemps.
41:34Et dans le même temps, c'est un marché de pénurie.
41:36Donc, il faut arriver à
41:38jongler entre
41:40ce sujet de l'offre et de la demande,
41:42mais effectivement, dans un contexte
41:44inflationniste,
41:46arriver avec une solution
41:48de seconde main accessible à tous,
41:50c'est un enjeu et voilà, c'est pas étonnant
41:52que ce soit un marché en pleine croissance.
41:54– Et on avait Renaud, si on vous demande un rétroviseur
41:56extérieur d'une R8 Gordini de
41:58172, vous pouvez arriver à le trouver ?
42:00– En tout cas, on aura la même promesse
42:02que pour tous nos clients, on se donnera tout le mal du monde
42:04pour déployer
42:06tous nos efforts et y arriver.
42:08Et effectivement, on a de temps en temps
42:10quelques requêtes exotiques, il n'y a pas très longtemps
42:12on nous demandait un moteur
42:14de Simca, c'est sûr que c'est pas
42:16le genre de chose qu'on va trouver
42:18aussi facilement qu'un rétroviseur de Kangoo.
42:20Mais quoi qu'il arrive, nous,
42:22on aime les défis, vous voyez ?
42:24– Je vous avais dit que vous étiez exotique, Philippe David.
42:26– Merci beaucoup Nicolas Ziegler d'avoir été avec nous
42:28PDG, cofondateur de MerciPaulo
42:30justement,
42:32qui est l'un des demi-finalistes
42:34du Grand Prix ACF Autotech
42:36et on était très heureux parce que Sud Radio était partenaire.
42:38Vous revenez quand vous voulez
42:40et celui qui revient quand vous voulez, quand il veut
42:42et il est là à chaque fois, c'est...
42:44– Grâce à vous, bien sûr.
42:46– J'appuie, j'appuie, j'appuie.
42:48– Un but de Football Club ce soir, comme chaque jeudi
42:50à partir de 20h, le football bien sûr
42:52avec notre émission qui a été mise
42:54à l'honneur hier sur C8
42:56dans l'émission TPMP de Cyril Amannoula.
42:58Les déclarations de Michel Moulin
43:00sur le départ
43:02de Didier Deschamps
43:04et Michel Moulin qui préconisait
43:06que Deschamps devait partir
43:08dès à présent avant
43:102026, ça a été un débat hier
43:12donc on y reviendra évidemment ce soir
43:14on va se faire un petit peu mousser
43:16et puis on évoquera aussi le turnover
43:18des gardiens, vous savez que parfois il y a des équipes
43:20qui choisissent lors de la Coupe de France
43:22de faire jouer le gardien remplaçant
43:24et ça a sans doute joué des tours à Marseille
43:26hier contre Lille
43:28qui a gagné et qui s'est qualifiée
43:30donc on en parle aussi ce soir avec Michel Moulin,
43:32Karim Zéribé et toute l'équipe.
43:34– La joyeuse équipe,
43:36merci beaucoup à Aude
43:38et merci beaucoup à Maxime, à Félix
43:40et à Nelly, bien entendu on vous retrouve demain
43:42à partir de 17h. Passez une très belle soirée
43:44faites attention sur la route, il y a du verga.
43:46– Et à demain.