• l’année dernière
Seul un industriel sur deux a signé tous ses contrats avec ses clients, à une semaine de la clôture des négociations commerciales, entre industriels de l'agro-alimentaire et enseignes de la grande distribution. 

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Transcription
00:00 -Cette hypermarchée en compte par dizaines.
00:02 Yaourts, oeufs et même plats cuisinés,
00:05 certains rayons sont impactés depuis plusieurs semaines.
00:09 Vous êtes nombreux à l'avoir remarqué.
00:11 -Beaucoup de marques sont disparues,
00:14 surtout les grandes marques.
00:16 -Il manque de nourriture pour ça, il y a des gros manques.
00:21 -Des gros manques qui pourraient bien être amenés à durer.
00:25 Jusqu'au 1er mars, c'est comme chaque année,
00:28 les grandes enseignes d'hypermarché,
00:30 comme Leclerc, Carrefour ou Intermarché,
00:33 sont en négociation avec leurs fournisseurs de grandes marques,
00:36 les industriels.
00:37 Avec l'inflation, c'est difficile de se mettre d'accord sur le prix.
00:40 -Il peut y avoir des pénuries
00:42 car le distributeur n'est pas d'accord avec l'industriel.
00:45 Les livraisons sont suspendues.
00:48 La négociation commerciale fait que les distributeurs disent
00:51 qu'ils ne mettent plus de référence.
00:53 -Un accord est-il encore possible ?
00:56 -Oui, et c'est nécessaire pour le secteur.
00:58 -On trouvera une signature.
01:00 Le problème, c'est la qualité de la signature.
01:03 Si je suis une petite PME,
01:05 si je dépends à 20 % d'un distributeur,
01:10 comme Leclerc ou Intermarché,
01:12 je suis condamné à trouver un accord.
01:14 Si je ne travaille pas avec Leclerc,
01:16 ma boîte s'effondre.
01:18 -D'après l'Association nationale des industries alimentaires,
01:21 seuls 54 % des industriels
01:24 disent avoir signé tous les contrats avec les distributeurs.
01:26 Habituellement, à cette période, ce chiffre avoisine les 80 %.

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