Les conditions générales de vente devaient être envoyées pour ce week-end. Après la parenthèse de l'an dernier, où le calendrier avait été resserré, la fin des négociations est prévue au 28 février. Mais la situation politique et la colère agricole pèsent sur les différents acteurs de ce nouveau round de négociations commerciales.
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00:00« Tout le monde a attendu la dernière minute pour envoyer ses tarifs ne sachant pas à quelle
00:04sauce on allait être mangé », explique un représentant de l'industrie agroalimentaire.
00:08L'instabilité politique et fiscale pèsent.
00:11Dans ce contexte, avec les distributeurs, on est dans le même bateau, note un fournisseur
00:15qui espère que cela permettra de trouver des terrains d'entente pour préserver la
00:19souveraineté alimentaire et industrielle du pays.
00:21Mais les vieilles rengaines persistent.
00:23Côté fournisseur, où l'on se décrit comme fragilisé, on déplore la volonté des distributeurs
00:28d'obtenir de fortes baisses de prix et on brocarde leur centrale d'achats européenne
00:33où un peu moins d'un tiers des contrats des dernières négociations ne seraient même
00:37toujours pas signés.
00:38En face, un gros distributeur nous confirme sa volonté d'aller chercher les meilleurs
00:42prix pour ses clients.
00:43Ce sera forcément plus tonique avec les multinationales qu'avec les PME, sauf si elles sont transparentes,
00:50dit-il.
00:51Tous en revanche mettent en avant l'importance d'un revenu juste pour les agriculteurs,
00:55qui ont justement placé ce sujet au cœur de leurs prochaines actions, histoire de ne
00:59pas se faire oublier dans ces négociations commerciales.