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00:00 Oui, on retrouve Gala évidemment, parce que là c'est la folie dans ce film, il faut quand même le dire. Je crois que vous allez beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup rire. Moi ça me choque toujours, tu sais quoi ? Moi je suis pas comme toi. Toi t'adores détruire des trucs. Tu vois par exemple ce chalet magnifique, que je trouve sublime. Tu arrives dans ce chalet.
00:17 Arrête, ne divulgage pas la fin du film.
00:19 Je ne divulgage pas, comme tu dis en français, mais tu vois un chalet qui est très beau et puis tu fais une fiesta avec tes potes, ça je le vois dans la bande-annonce. Donc on voit que du coup forcément il y aura des dégâts.
00:29 Mais c'est du cinéma, c'est pas pour de vrai Bernard.
00:31 Mais pourquoi tu aimes détruire des beaux trucs ?
00:33 Je n'aime pas détruire des beaux trucs, c'est que le chaos fait partie de mon processus créatif. Le chaos m'inspire parce que le chaos a une vertu comme une sorte de purification, c'est qu'il nettoie.
00:46 Et donc quand tu...
00:48 Quand on efface tout, on recommence.
00:50 C'est ça, c'est-à-dire qu'une fois que tu as touché le fond, une fois que tu as tout cassé, une fois que tout est détruit, tout est à reconstruire et ton personnage peut, tel un phénix, renaître de ses cendres et en laissant le mauvais squelette de côté.
01:04 C'est ton quatrième film.
01:06 En tant que réalisateur.
01:08 Oui, en tant que réalisateur. Ah bah non, évidemment, on le sait, quatrième film en tant que réalisateur.
01:12 Mais la question c'est la suivante. Plutôt réalisé, tu as grand plaisir à réaliser plus que de jouer ou pas ?
01:19 Ce que je préfère c'est faire les deux. Faire les deux en même temps surtout. J'aime beaucoup.
01:24 Alors après je suis ravi de faire que l'acteur dans l'univers de certains réalisateurs comme par exemple en ce moment je suis sur le film de Nicolas Vannier.
01:34 Il m'emmène dans un univers que je ne connais pas du tout donc je le fais avec grand plaisir.
01:38 C'est écolo plutôt Nicolas Vannier, non ?
01:39 Pardon ?
01:40 C'est très écolo Nicolas Vannier.
01:41 Le film c'est sur un monde où plus rien ne marche, plus d'électricité, plus d'internet et on repart à zéro.
01:47 Donc oui, là on est vraiment sur un film éco-friendly.
01:51 Mais voilà pour ce qui est de la comédie, je suis ravi de réaliser et de jouer, de venir avec mon univers, de faire venir mes copains dedans, d'être libre.
01:59 C'est tellement important d'être libre quand on est un saletin de boxe.
02:03 C'est ce qu'il y a de plus important. Ça coûte très cher d'être libre.
02:05 On se prend parfois des murs, ça coûte cher aussi même en termes d'argent parfois.
02:11 Parce qu'on fait énormément de concessions financières pour pouvoir être libre.
02:16 On est prêts même parfois à tout lâcher.
02:18 Mais quel plaisir !
02:22 Alors dis-moi, quand tu vas voir des producteurs comme ça, très sérieux, parce que justement ce sont des hommes d'argent,
02:27 tu leur racontes le scénario, qu'il y a toutes ces explosions, tous ces trucs-là, ces folies, ça te fait rire ?
02:33 J'ai trouvé le film complètement dingue.
02:35 Ça me va comme résumé.
02:36 Complètement dingue. Virer les animaux dans le petit village, ça aussi ça m'a amusé.
02:42 Quand ils vont rencontrer ces étudiants, ces quadras, qui étaient partis faire la fête,
02:48 ils vont malheureusement manger des cupcakes, des gâteaux dans lesquels les étudiants ont mis quelque chose qu'il ne fallait pas.
02:56 Interdit.
02:57 En gros, des champignons hallucinogènes pour vous le résumer.
02:59 Et là, ils vont partir pour une nuit de folie où ils vont faire n'importe quoi.
03:03 Et ça va mal se terminer.
03:05 Mais ça se termine toujours bien avec moi, rassurez-vous.
03:08 Oui, c'est vrai.
03:09 Non, mais quand tu parles aux administratifs, aux gens, aux producteurs, tu leur fais le pitch comme ça, tu leur racontes toutes ces destructions ?
03:16 C'est un long processus.
03:17 Tu pars d'un pitch, ensuite tu fais une première version.
03:20 Ils n'ont pas peur quand tu leur dis la baraque, le machin ?
03:23 On en est des professionnels, c'est-à-dire qu'on fait semblant de faire les choses, mais ça coûte quand même de l'argent.
03:28 Faire une explosion comme celle qu'il y a dans le film, ça ne coûte pas les dizaines de millions d'euros du chalet,
03:35 mais ça coûte quand même quelques dizaines de milliers d'euros, oui.
03:38 On parle de BDE, le film que vous pouvez voir sur Prime Vidéo.
03:42 Michael You, notre invité, on poursuit en musique avec AC/DC, Highway to Hell.