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Jordan Bardella, président du Rassemblement National, est l'invité de Benjamin Duhamel dans "Le face à face" sur BFMTV, ce lundi 27 février.

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Transcription
00:00 Je soutiens les mobilisations populaires, nous soutenons les manifestations.
00:03 Il y a beaucoup de nos électeurs, nos adhérents, nos militants,
00:05 de nos élus qui ont participé à ces cortèges.
00:07 Oui, sauf que là, vous dites, le 7 mars, je ne veux pas qu'il y ait de blocage.
00:10 Sur le blocage, d'abord, s'il y a des blocages, ce sera de la responsabilité du gouvernement.
00:13 Permettez-moi de le rappeler, parce que c'est le gouvernement
00:15 qui est aujourd'hui en train d'imposer au peuple français,
00:18 de gouverner contre le peuple français, qui a près de 78% rejette ce texte de loi.
00:22 Donc, s'il y a des blocages, d'abord, un, c'est de la responsabilité du gouvernement.
00:25 Deuxièmement, j'ai des réserves sur les blocages,
00:30 parce que je pense que les blocages, ça pénalise les Français les plus modestes.
00:33 Et que les Français les plus modestes auraient à cet effet la double peine,
00:37 c'est-à-dire et la retraite à 64 ans, et les blocages,
00:41 et ça va pénaliser les infirmières libérales qui ont besoin de leur véhicule pour travailler.
00:45 Ça va pénaliser les Français qui doivent emmener leurs enfants à l'école
00:47 et qui ont besoin de leur voiture pour aller travailler.
00:49 Ça va pénaliser les policiers, les pompiers.
00:51 Donc, je dis une chose très simple, la solution à tous les blocages,
00:54 c'est le référendum.
00:56 Quand on a un texte de loi,
00:57 Il y a eu une motion référendaire, ça a été rejeté.
00:58 Quand on a un texte de loi,
01:00 eh bien, le président de la République doit maintenant entendre cela.
01:03 Les Français sont contre ça.
01:05 Ce que dit l'ANUPES et ce que dit l'intersyndical, c'est en l'État,
01:08 si on ne va pas plus loin, si on ne monte pas en puissance, le texte passera.
01:11 Donc, en fait, vous êtes fataliste, le texte va passer s'il n'y a pas de blocage.
01:15 Il y aura un vote à l'Assemblée nationale.
01:17 Il y aura un vote au Parlement.
01:19 Il y a un vote au Parlement et de toute façon, le gouvernement a l'arme de 49 fois.
01:23 Je vous rappelle que le gouvernement,
01:25 et c'est là où encore une fois, l'ANUPES a facilité le travail du gouvernement
01:29 en faisant de l'obstruction parlementaire,
01:31 en empêchant tout débat, en empêchant parce que vous ne nous avez pas écouté.
01:35 Et c'est vrai que quand on hurle, quand on aboie,
01:37 quand on traite des ministres d'assassin,
01:39 quand on joue au foot avec la tête d'un ministre
01:41 et qu'on se met en photo sur les réseaux sociaux,
01:42 comme le font les députés de l'ANUPES,
01:44 ça, c'est sûr qu'on nous entend et ça, c'est sûr que ça fait du bruit.
01:47 Mais ce bruit-là, il sert le gouvernement.
01:48 Et je peux vous dire qu'Emmanuel Macron,
01:50 il est très content du spectacle qui a été offert par l'ANUPES
01:52 parce que 1) ça a empêché le débat sur le fond,
01:54 2) ça a empêché le vote de l'article 7
01:57 qui prévoit le décalage de la retraite à 64 ans,
01:59 alors même, et j'en viens à mon argument,
02:02 que le gouvernement subissait revers sur revers,
02:04 et notamment le rejet de l'index senior et de l'article 2.
02:07 Donc, rien n'est fait.
02:09 Et je dis aux Français, ce texte de loi n'est pas une fatalité.
02:13 N'ayez pas peur.
02:14 Nous allons nous battre encore une fois au Parlement.
02:17 Les Français qui souhaitent manifester pacifiquement
02:20 doivent continuer à le faire.
02:21 Et encore une fois, je pense que s'il y a des blocages,
02:22 c'est de la responsabilité du gouvernement
02:24 et que la solution, c'est le référendum.

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