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Retrouvez Bercoff dans tous ses états avec André Bercoff du lundi au vendredi de 12h30 à 14h sur #SudRadio.

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Transcription
00:00 Sud Radio André Bercoff
00:02 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:07 Les vaches se morfondaient, les cochons gémissaient,
00:11 les paysans se grattaient l'occipute en se demandant qu'est-ce qui va se passer.
00:16 Et il est arrivé, il a passé 13 heures,
00:20 et il s'est passé beaucoup d'épisodes, mais peut-être l'épisode le plus...
00:25 Des épisodes très différents, quelques heures, quelques questions.
00:30 Alors d'abord, intéressant quand même toujours de voir notre président sur le terrain.
00:34 Alors apostrophé effectivement par un jeune homme qui voulait lui parler du désordre climatique,
00:41 donc là il y a eu un échange intéressant à écouter.
00:44 - Moi je suis... Non, la Convention citoyenne pour le climat elle a été balayée,
00:48 des dénigres démocratiques s'enchaînent, si c'est vrai, et je suis pas venu là pour débattre,
00:51 je suis venu là pour vous dire, on n'arrêtera pas parce que là on en a...
00:54 On ne peut plus demander gentiment, c'est nos vies qui sont en jambes,
00:56 on ne peut plus demander gentiment, mais entendez ça, sinon ça va être terrible ce qui va se passer.
01:01 Tous les rapports scientifiques vous le disent, pourquoi vous ne les écoutez pas ?
01:04 Pourquoi ? Pourquoi ? Regardez ça, pourquoi vous...
01:06 Non, vous ne nous faites pas avancer à ce stade, vous nous menez dans le gouffre des millions.
01:10 Si jamais on a... Si jamais vous ne faites rien, il y aura des gens qui iront en prison,
01:13 on ne s'arrêtera pas, il n'y aura rien qui nous arrêtera, j'ai fini ce que j'avais à dire,
01:16 on vous a déjà entendu monsieur, vous avez déjà entendu.
01:19 - Monsieur, vous êtes à démonstration, vous êtes à démonstration de violence civique.
01:23 - Non, il n'y a pas de violence civique. - Non, non, ce n'est pas une violence civique.
01:25 Vous nous poussez, vous nous poussez, vous nous poussez à bout.
01:29 On a essayé les alertes, la convention citoyenne pour le climat, tous les états illégals, monsieur.
01:34 - Mais ne dites pas ça monsieur. - Vous êtes élu par le peuple français.
01:37 - Ce n'est pas un débat.
01:38 - Voilà, j'ai été élu par le peuple français, et pas vous, et pas vous.
01:45 Intéressant comme argument tout ça, bon, le jeune était exalté bien sûr,
01:50 mais Emmanuel Macron parle de violence civique,
01:53 surtout après certains épisodes qui sont passés,
01:55 où certains contre-électeurs ont été saisis par les cheveux et jetés par terre.
02:00 Il faut quand même nuancer tout cela.
02:02 En tout cas, ce n'était pas très très très...
02:06 On ne peut pas dire que c'était apaisé, bon, il y a eu des moments très bien,
02:09 où tout s'est bien passé, effectivement,
02:12 mais tout le monde s'est accordé sur une chose,
02:16 ce n'est pas Chirac qui tâtait admirablement avec le talent qu'on lui connaît,
02:20 le cul des vaches.
02:21 Chirac, au salon de l'agriculture, c'était l'apothéose, quoi,
02:24 c'était Napoléon à Austerlitz.
02:26 Là, ce n'était pas tout à fait la même chose,
02:29 et il y a eu même des malentendus très intéressants,
02:32 il parlait à la presse des progrès,
02:34 de tout ce qu'on fait pour la gestion du monde agricole,
02:37 et tout à court on entend ceci,
02:40 écoutez bien la réaction d'Emmanuel Macron, écoutez bien.
02:44 - J'ai ce matin pu dire d'abord aux pêcheurs qu'on allait bâtir avec eux
02:48 le plan de filière pour les aider face aux grands défis,
02:51 et puis on a de l'animation derrière qui nous attend.
02:55 C'est beau quand même.
02:57 Je fais une minute de silence parce qu'on a des compatriotes.
03:01 Voilà.
03:02 J'arrive !
03:07 - Formidable.
03:14 Alors là, c'est formidable, parce qu'il est en train de parler aux journalistes,
03:16 voilà ce qu'il fait pour les pêcheurs,
03:18 voilà ce qu'il fait pour les agriculteurs, etc.
03:20 Et tout à coup, des gens qui étaient visiblement et manifestement,
03:24 et tous ceux qui étaient là, m'ont dit,
03:25 c'était plutôt des protestataires, des contestataires,
03:29 et ils chantent la marseillaise.
03:30 Et là, Macron, il est formidable de ce point de vue-là quand même.
03:35 Quel acteur, quel acteur, mais quel acteur, je parle au bon sens du terme.
03:39 Il dit "j'arrive",
03:40 c'est-à-dire qu'il pense qu'en chantant la marseillaise,
03:43 les gens sont là pour lui dire
03:44 "président bien-aimé, viens nous parler, viens répandre la bonne parole",
03:48 et il leur dit "j'arrive".
03:50 C'est magnifique, voilà.
03:52 Il y a quand même ce que j'appellerais
03:54 l'esprémisse et l'ombre subtile et délétère
03:58 d'un léger ou très lourd malentendu
04:02 entre le président et son peuple.
04:04 Écoutez, auditeurs résistants,
04:07 hommes et femmes de Sud Radio et qui écoutent Sud Radio,
04:10 je vous laisse le soin de conclure.

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