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00:00 Et justement après les scènes chaotiques de l'Assemblée, les sénateurs comptent
00:03 donner une autre image des débats.
00:05 Le texte arrive cet après-midi en commission.
00:07 Évidemment, il sera question de pénibilité.
00:10 Aujourd'hui, six facteurs permettent de partir à la retraite plus tôt.
00:13 Le travail de nuit, le bruit ou encore le travail à la chaîne.
00:16 Mais certains métiers échappent à ce dispositif.
00:19 Barthélémy Philippe au grand regret de ceux qui les exercent.
00:22 Oui, à 57 ans, Sabine est employée dans une crèche.
00:26 Avec la réforme, elle va devoir travailler un an de plus.
00:29 Et pourtant, elle se sent déjà usée.
00:31 T'as des enfants, t'es obligée de porter.
00:33 J'ai déjà beaucoup de problèmes de dos.
00:35 62 ans, c'est déjà beaucoup.
00:37 Mais là, en augmentant, c'est juste flippant.
00:40 Inès a 51 ans, caissière dans un supermarché.
00:43 Elle aimerait que la pénibilité de son métier soit reconnue.
00:46 C'est un métier aussi difficile.
00:48 Manipuler toujours la même chose pendant six heures de travail.
00:50 T'as la déclenche des tendinites.
00:52 Les caisses automatiques, rester debout pendant des heures.
00:55 J'ai des problèmes de circulation au niveau de mes pieds.
00:58 Les postures pénibles qui font partie du quotidien de Sabine et Inès
01:01 ont été exclues des critères de pénibilité en 2017.
01:05 Ce qui les empêche d'espérer une retraite anticipée.
01:09 En compensation, la réforme prévoit un fonds de prévention
01:12 de l'usure professionnelle d'un milliard d'euros.
01:14 Il facilitera le suivi médical et la reconversion des salariés,
01:18 notamment ceux qui sont confrontés à ces postures pénibles.
01:22 Barthélémy Philippe.