Jean-Jacques Lasserre "Les Pyrénées Atlantique est un département d'exception !"

  • l’année dernière
Jean-Jacques Lasserre, Président du Conseil départemental des Pyrénées Atlantique en direct sur Sud Radio.
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Transcript
00:00 On sent que les choses sérieuses commencent. Nous sommes vraiment au coeur de ce pavillon 7 avec toutes les régions, les stands qui se remplissent.
00:09 A partir de ce moment là, les visiteurs du salon de l'agriculture pensent à se substanter et forcément il y a ce qu'il faut.
00:18 Alors nous ici sur le stand des Pyrénées Atlantiques, je peux vous dire que nous sommes ravis.
00:22 Félix Mathieu qui est avec nous depuis ce matin. Félix vous êtes allé faire un tour dans les allées.
00:27 Ça y est, il y a des produits phares, il y a des stands de choc.
00:31 Oui, l'affluence se fait ressentir effectivement vu qu'il y a de quoi manger, de quoi boire dans ce stand des régions et des spécialités régionales.
00:39 Forcément de plus en plus de visiteurs s'installent pour déguster les spécialités locales.
00:43 Mais je peux vous dire que déjà dès 9-10 heures, ça tournait déjà pour certains au pâté en croûte, au vin rouge même vers 9-10 heures.
00:51 Oui, voilà, c'est ça, il y a aussi des boissons.
00:53 Alors original comme petit déjeuner me direz-vous, sauf que certains s'étaient élevés au cœur de la nuit pour installer les différents stands.
00:59 Donc pour eux 9-10 heures c'était déjà l'heure du déjeuner.
01:02 En tout cas du côté des visiteurs beaucoup quand même la joue stratégique,
01:05 comme l'a raconté tout à l'heure une jeune exposante d'un stand de jus de pommes et de cidre, à savoir qu'il commence le matin par les autres pavillons.
01:12 Ça c'est Normande, c'est en Normandie ça.
01:13 Oui, voilà, c'est en Normande effectivement.
01:15 Donc les visiteurs ils commencent par les autres stands là où il y a les vaches, les cochons, le matin et puis à l'approche de midi,
01:22 là ils se dirigent petit à petit de plus en plus vers le stand des régions et des spécialités régionales dans ce pavillon.
01:28 Cette histoire de commencer les réjouissances à l'approche de midi.
01:31 Vous restez bien sûr à l'affût et aux aguets cher Félix Mathieu.
01:35 On a vu un stand d'ailleurs très très intéressant, celui de l'Office national des forêts.
01:41 Et nous avons demandé à Juliette Cadot qui est chef de projet événementiel de nous retrouver.
01:45 Bonjour Juliette Cadot.
01:46 Bonjour.
01:47 Nous étions très contents de voir nos forêts représentées aussi dans ce salon de l'agriculture.
01:52 Ça semble évident bien sûr.
01:54 C'est évident parce qu'après l'agriculture, les forêts sont la deuxième occupation du sol en France.
02:00 30% du territoire est occupé par les forêts qu'elles soient publiques ou privées.
02:04 Comment vont nos forêts françaises ?
02:06 Eh bien je pense que tout le monde a en tête ce qui s'est passé l'été dernier.
02:10 Les incendies terribles qui ont ravagé nos forêts.
02:13 Donc la forêt évidemment ne va pas très bien.
02:16 Elle est soumise aux changements climatiques.
02:18 Et donc il est important que nos forestiers se mobilisent et ils le sont.
02:23 Voilà, ils mènent de vastes projets de recherche et d'innovation pour faire en sorte que la forêt perdure.
02:29 Mais ce n'est pas simple.
02:30 Toutes vos équipes aussi font un travail qui est crucial, qui est celui de la régulation.
02:34 Parce qu'on a de plus en plus besoin de bois.
02:37 Le cours du bois d'ailleurs augmente et nos forêts doivent s'adapter.
02:41 Alors les forêts doivent s'adapter, on l'a dit, dans le contexte climatique actuel.
02:45 Donc c'est tout des projets de diversification de plantations.
02:49 Et puis effectivement le bois est un allié précieux parce que c'est le bois qui capte le CO2.
02:54 Enfin la forêt en capte, mais une fois en matériau bois, le bois continue à faire ce travail-là.
02:59 Donc c'est très important d'utiliser du bois.
03:01 A titre personnel, j'arrive d'une semaine des forêts des Vosges.
03:04 Mais quelle magie ! Qu'est-ce que c'était beau nos forêts ! Qu'est-ce qu'on en a besoin !
03:08 Nous viendrons vous voir sur votre stand, c'est promis, Juliette Cadot.
03:11 On y compte bien parce qu'on attend les enfants et on attend aussi les étudiants parce qu'on recrute.
03:15 Donc venez rejoindre l'ONF, il y a des métiers porteurs de sens.
03:18 Le message est passé, l'Office national des forêts.
03:21 Merci Juliette Cadot.
03:22 Dans un instant, puisque nous sommes chez lui, dans le stand des Pyrénées-Atlantiques,
03:26 le président du département, Jean-Jacques Lasserre, sera notre invité.
03:31 Dans une petite minute, allez, pratiquement, la pause publicitaire.
03:34 A tout de suite au Salon de l'agriculture.
03:36 Eh bien on peut dire qu'elles sont passées vite, ces deux heures,
03:40 deux heures dans les petites travées de ce pavillon 7
03:45 où nous retrouvons toutes les régions représentées des stands
03:50 où nous dégustons, où nous buvons.
03:52 Et puis ce stand où Sud Radio s'est arrêté, celui des Pyrénées-Atlantiques.
03:57 Avec le patron qui est là, évidemment, Jean-Jacques Lasserre,
04:01 le président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques.
04:04 Qu'il est beau votre 64, cher Jean-Jacques Lasserre.
04:08 Bien entendu, nous sommes très fiers de représenter ce département
04:12 qui, véritablement, est un département d'exception pour différentes raisons
04:16 que l'on constate visuellement dans ce Salon de l'agriculture.
04:20 Nous avons vu, nous avons parlé de plein de choses depuis ce matin.
04:23 On a parlé du sport, évidemment, les Pyrénées-Atlantiques et le sport,
04:28 avec le cyclisme, on a parlé du Béarn, les différentes composantes,
04:31 le Béarn, le Pays Basque.
04:33 On a parlé aussi de l'agriculture.
04:35 Vous êtes agriculteur, c'est un beau symbole finalement
04:37 que le président soit un agriculteur.
04:39 Symbole ou pas, je suis agriculteur, bien entendu.
04:42 J'ai passé ma vie dans ce métier, sur mon exploitation.
04:46 J'ai exercé des responsabilités dans le monde agricole,
04:49 syndical ou économique.
04:51 Et puis je me suis dévoyé en politique.
04:53 Vous savez, dans ma vie, il y a des enchaînements, des opportunités.
04:56 C'est ma vie, quoi.
04:57 C'est le destin, aussi.
04:59 Bon, chez vous, dans les Pyrénées-Atlantiques,
05:01 il y a la mer, il y a la montagne, il y a de tout.
05:04 On a vraiment un département privilégié, géographiquement,
05:06 comme vous l'indiquez.
05:07 Nous avons une partie littorale qui est merveilleuse,
05:10 qui est très belle, et qui est dans le prolongement du littoral
05:14 de la péninsule ibérique.
05:15 Ce qui ajoute encore un cachet particulier.
05:17 - Oui, une fois qu'on est de l'autre côté, à Hiroun,
05:19 bon, c'est un peu le prolongement.
05:21 On est encore un peu chez soi.
05:23 - C'est le prolongement, on est un peu chez soi,
05:25 mais avec tout de même des ingrédients supplémentaires
05:27 qui donnent, directement ou indirectement,
05:29 de l'attractivité à notre propre côte basque,
05:31 et puis la montagne, bien entendu.
05:33 Avec, on le constate d'ailleurs, un regain d'intérêt
05:36 en direction de ces espaces-là,
05:38 qui ont été, je dirais, pas abandonnés,
05:40 mais regardés, peut-être, d'une façon un peu détachée,
05:42 un peu lointaine.
05:43 On se rend compte, crise de la société,
05:45 évolution des mentalités, le Covid qui est passé par là,
05:48 on se rend compte très nettement
05:50 d'un regain d'intérêt pour ces espaces.
05:52 - Je vous poserai des questions, Président,
05:54 sur la capacité de votre département,
05:57 finalement, à faire venir une jeunesse
06:00 qui peut-être vit aujourd'hui en région parisienne,
06:02 dans le nord, dans le centre de la France.
06:05 Mais reconnaissez quand même que ce qui s'est passé
06:07 ce week-end est un atout considérable.
06:10 Le journal du dimanche a fait paraître
06:14 le classement des villes préférées des Français.
06:16 Des villes et des villages.
06:18 Et alors là, pardon, on parlait de sport tout à l'heure,
06:21 on va reprendre un terme sportif,
06:23 c'est un carton plein pour les Pyrénées-Atlantiques,
06:25 parce que dans le top 5 des grandes villes,
06:27 il y a Bayonne et Biarritz, déjà.
06:29 Pau n'est pas loin.
06:30 - Pau n'est pas loin.
06:31 Non mais que voulez-vous, on a conscience,
06:33 on vit ces conditions en vérité.
06:34 Alors, c'est par notre seul mérite,
06:36 et surtout par notre talent,
06:38 c'est toute une strata de raisons,
06:40 la situation géographique, la situation climatique,
06:43 de véritables traditions d'accueil,
06:46 de savoir-être, de savoir-vivre,
06:48 des notions de sécurité qui sont évidentes.
06:52 Nous faisons partie du territoire de France,
06:54 où malgré, bien entendu, des pénétrations sociétales,
06:57 on est dans une ambiance de véritable sécurité,
07:01 et rajoutons en ceci un encragement culturel,
07:04 on oublie toujours de le dire, un encragement naturel,
07:06 qui fait que lorsqu'on est dans cet espace-là,
07:08 Béarn ou Pays-Basque,
07:09 on a l'impression de vivre une collectivité
07:11 qui a véritablement des racines toujours vivantes,
07:13 toujours intéressantes.
07:14 C'est un peu le supplément d'âme que l'on peut donner à...
07:17 - Je vais y revenir,
07:18 parce que j'ai des petites questions piège,
07:20 un peu quand même à vous poser sur le Béarn et le Pays-Basque.
07:24 Mais juste, quand même, le classement des villes, oui,
07:28 le classement des villages, c'est encore plus impressionnant,
07:31 avec Guétari, ce village de Guétari,
07:33 qui est aujourd'hui le préféré des Français.
07:35 Alors, quand on remonte la côte,
07:37 il y a Biarritz, il y a Saint-Jean-de-Luz,
07:39 on arrive vers Guétari.
07:40 Alors, à l'époque, il y avait un chanteur, un Georges Guétari...
07:43 - Qui était d'origine grecque, d'ailleurs.
07:45 - Voilà, qui n'avait rien à voir.
07:47 Mais maintenant, aujourd'hui, Guétari,
07:49 c'est pas un ancien chanteur, c'est le village.
07:51 Qu'est-ce qu'il a de magnifique, ce village ?
07:53 - Qu'est-ce qu'il a ?
07:54 Il a d'ailleurs un lunaire de côte qui est magnifique.
07:57 C'est un petit village avec une très, très belle architecture.
08:01 Il fait bon vivre, les maisons sont belles,
08:03 avec une animation locale très particulière.
08:06 Et à deux pas, je le répète,
08:07 à deux pas de l'Espagne, du Pays-Basque intérieur,
08:09 c'est un village qui a beaucoup, beaucoup de charme.
08:12 Mais vous savez, il y a des moments
08:14 où on est presque victime de cette attractivité.
08:17 - J'allais vous le dire, au mois d'août, par exemple,
08:19 que dans le bouteillage, c'est normal, il y a tous les vacanciers.
08:22 - C'est un véritable débat entre, véritablement,
08:25 la volonté que nous avons de protéger notre culture,
08:28 de protéger des conditions de vie, des façons d'être,
08:31 et, je dirais, les obligations que nous avons
08:33 d'avoir un Pays-Basque accueillant.
08:35 On a vécu le Covid, on a vu avec quel plaisir
08:38 les personnes qui ont souffert du Covid,
08:40 beaucoup plus que nous, les personnes qui vivaient dans les villes.
08:43 On a aussi un devoir d'accueil, vous comprenez ?
08:46 Personne n'est propriétaire de son espace,
08:48 ni des choses qui s'y produisent et qui s'y passent.
08:51 Donc, le vrai sujet chez nous, c'est de savoir
08:53 comment peut-on maintenir une attractivité qui est réelle,
08:56 qu'il ne faut pas détruire,
08:58 tout en essayant de jouer ce rôle d'accueil,
09:01 de communication, d'ouverture vers l'extérieur.
09:03 - Bon, le petit clin d'œil, j'y viens,
09:05 parce que ça, ça me tient à cœur.
09:06 Moi, je viens du sport, alors il y a les amis béarnais,
09:08 les amis basques.
09:09 Bon, je saluais tout à l'heure Gilbert Duclos-Lassalle.
09:12 Pau, le Béarn, c'est le Tour de France, c'est tout ça.
09:15 Bon, il y a quoi comme différence entre les Béarnais et les Basques ?
09:18 Parce que c'est le même département pour vous.
09:21 Vous devez avoir le même regard.
09:23 Ils sont cousins.
09:25 - Je me réconduis qu'ils sont frères.
09:28 - Oui, ben dites-le.
09:30 - Moi, pour différentes raisons, je suis passionné par ce département.
09:32 Bien entendu, vous l'indiquez de façon perfide,
09:34 mais je vais répondre.
09:36 Il y a véritablement deux cultures, vous dites avec un beau sourire,
09:39 mais c'est la vérité.
09:40 Deux cultures différentes,
09:42 adossées à des façons d'être qui ne sont pas si éloignées que ça.
09:46 Et moi, je pense, pour vivre dans un petit village
09:49 qui est à la jointure du Béarn et du pays basque,
09:51 j'ai envie de pouvoir me parler de ce village.
09:53 C'est le plus beau village de ce département.
09:55 On appelle ça le pays charné-goût, charnière.
09:57 Et dans mon village, on pratique les sports basques,
09:59 on parle gascon et basque,
10:01 et je suis, de par ma vie,
10:04 passé dans un endroit où je profite des bénéfices
10:08 que l'on peut engranger, si je puis dire, pardonnez-moi,
10:10 de la pratique de ces deux cultures
10:12 et d'un regard croisé que l'on peut jeter.
10:15 Il y a de la compétition, bien entendu.
10:17 Il y a des comparaisons qui, des fois, se traduisent par des compétitions dures.
10:22 - Évidemment, c'est le jeu.
10:24 - Je crois pouvoir dire qu'il y a quand même, au fond des choses,
10:27 une envie de vivre ensemble et du plaisir de vivre ensemble.
10:30 C'est la vie.
10:32 - Un petit pot Biarritz ou un petit pot Bayonne en rugby, par exemple, ça peut être sympa.
10:35 - Voilà, avec les aléas de la vie,
10:37 Biarritz, moins en plus maintenant, Bayonne émerge,
10:40 la section paroisse a ses difficultés,
10:42 ce qui ne facilite pas la discussion, bien entendu.
10:44 - Et alors, dites-moi, pour vous, quand même,
10:47 président du département,
10:49 les départements sont toujours sollicités,
10:52 vous avez un nombre de sportifs, de clubs de haut niveau,
10:55 c'est impressionnant, le basket, le handball, ça n'arrête pas.
10:59 Le football aussi, oui.
11:01 - Je crois que sincèrement, dans notre département, on n'est pas les seuls.
11:04 C'est pas notre appellage, il y a un réel goût pour l'effort physique.
11:07 Ça remonte à un huit étangs,
11:09 et cette envie de pratiquer, de faire de l'effort physique
11:12 se traduit par des adhésions à des sports complètement différents.
11:15 Il y a toujours eu, mais c'est pas notre appellage,
11:18 le sens du défi, le sens de la comparaison, le sens du jeu,
11:21 et tout ça se traduit par des pratiques sportives.
11:23 Nous avons comme sur un plan évoluantaire,
11:26 tous les sports de la création, les sports collectifs ou individuels.
11:29 - Le canoë kayak, par exemple, à Pau.
11:32 - Le canoë kayak à Pau, avec bien sûr des figures emblématiques,
11:34 que nous connaissons bien, et dont nous sommes très fiers.
11:37 Mais il y a une véritable, je pense,
11:39 alors c'est valable, là il y a le jerk,
11:42 un véritable esprit de compétition et d'engagement physique.
11:45 Et ça s'est produit, je pense, par nos cultures,
11:48 les traditions rurales, qui étaient faites d'efforts physiques,
11:52 qui étaient faites également lorsqu'il y avait des moments de jeu,
11:54 de faire des comparaisons, c'est les jeux de la force basque.
11:57 Les jeux celtiques ne sont pas très loin, finalement.
11:59 - Et puis il y a toujours ce fameux mur,
12:01 le mur pour jouer à la pelote basque.
12:03 - Bien entendu.
12:04 - Donc quand vous allez sur les petits villages basques,
12:06 souvent en extérieur, à Pau il y a le fameux Rayalail.
12:09 - Bien sûr.
12:10 - En face du palais des sports.
12:12 - Probablement les plus belles installations de pelote
12:14 de tout le département et de France Souveneur.
12:16 Il y a une place libre, il y a un Rayalail,
12:18 il y a véritablement, c'était M. Labarère à l'époque,
12:20 - André Labarère, oui, l'ancien maire de Pau.
12:23 - Bien entendu.
12:24 Parce qu'il y a sur Pau une pratique de pelote basque
12:26 qui avait été mise en route par des basques qui travaillaient à Pau.
12:29 A l'époque, quand j'étais arrivé à Pau, c'était presque l'expatriation.
12:32 Mais ceci a généré du goût pour ce sport
12:35 et la pelote basque est pratiquée, très pratiquée en Béarnes,
12:37 très pratiquée dans les Landes d'ailleurs,
12:39 ne parlons pas des pays du monde où il y a un peu de culture basque.
12:42 Et donc Pau est très bien montée
12:45 et il y a vraiment une vraie pratique de pelote basque à Pau.
12:47 - Parlons économie maintenant.
12:49 Dans les attraits que vous mettiez en avant tout à l'heure
12:53 pour faire venir cette jeunesse,
12:55 est-ce qu'aujourd'hui, économiquement, le département se porte bien ?
13:00 Alors je ne parle pas des finances départementales,
13:02 mais il y a une vraie activité économique, un tissu industriel même ?
13:07 Tracez-nous le portrait.
13:09 - Nous avons la chance, alors vous savez,
13:12 on n'est pas à l'abri de la difficulté,
13:14 et nous avons des soucis bien entendu.
13:16 Mais on a la grande chance d'avoir dans notre département une économie très diversifiée.
13:20 Pour différentes raisons, historique notamment.
13:22 Alors vous savez, l'histoire, qu'est-ce qui a fait qu'il y ait de l'aéronautique chez nous ?
13:26 Nous avons de l'aéronautique, nous avons des industries métallurgiques,
13:30 nous avons également vécu l'éclosion du bassin de lac
13:34 et tout ce que cela a promis.
13:36 Et en ce moment d'ailleurs, les acteurs du bassin de lac,
13:38 et nous essayons de les accompagner,
13:40 mais c'est eux qui en ont la responsabilité,
13:42 sont en train de réussir la reconversion du bassin de lac.
13:45 Donc dès l'instant que je vous dis des industries florissantes,
13:48 l'aéronautique, la métallurgie,
13:50 le bassin de lac va tout de même prendre des difficultés.
13:52 Qu'on l'a tout de même bien entendu,
13:54 une industrie touristique qui tient la route également,
13:56 un agroalimentaire.
13:58 Vous savez, moi c'est un peu mon métier,
13:59 mais moi je peux vous dire que, au niveau des structures coopératives ou privées,
14:02 nous avons une densité de sociétés.
14:05 Sur les produits carnés, sur les produits laitiers, sur les produits végétaux.
14:08 - Avec du coup, sur la partie agriculture,
14:11 nous avons évoqué avec les producteurs, les agriculteurs,
14:13 toutes les problématiques climatiques notamment.
14:15 On peut dire que les Pyrénées-Atlantiques
14:18 gardent une espèce de singularité climatique.
14:23 Il y a quand même toujours la chaleur,
14:25 il y a quand même toujours la pluie.
14:27 Vous vous en sortez bien.
14:29 - Mais c'est la nature, c'est vrai.
14:31 Vous savez, l'histoire dit que s'il y a des champs de course dans notre département,
14:36 s'il y a une densité de terrain de gold,
14:38 c'est parce qu'il gèle peu tout simplement.
14:40 Les Anglais étaient venus de St-Ambroise pour s'installer à Bière notamment.
14:43 Ils avaient noté que il gèlera rarement.
14:46 C'est pour toutes ces raisons-là.
14:49 Alors, tout ceci n'est pas dénoué de soucis.
14:52 Tout à l'heure, on discutait avec des responsables de sociétés agroalimentaires
14:56 qui sont dégués par rapport à leur fourniture.
15:00 On discutait avec les responsables de l'industrie laitière par exemple.
15:02 Quand on connaît les grands soucis que nous avons en économie agricole
15:05 et notamment une désaffection des producteurs pour différentes raisons.
15:09 Notamment un historique de rémunération qui n'a pas été convenable.
15:12 On se rend compte que notre industrie agroalimentaire
15:15 est soucieuse du renouvellement des générations.
15:18 C'est pour ces raisons aussi qu'on essaie de s'impliquer et de trouver un cadre convenable.
15:22 Merci en tout cas Jean-Jacques Lasser, président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques
15:27 de nous avoir encore renforcés dans l'idée que vous avez quand même un département
15:32 particulièrement attrayant, attractif et qui nous accueillait
15:37 puisque nous étions pendant ces deux heures ici sur le stand des Pyrénées-Atlantiques.
15:41 Sud Radio en direct du Salon de l'Agriculture.
15:44 Ça va continuer toute la semaine.
15:46 Merci à toutes nos équipes.
15:47 Misha Gard qui est le responsable de la production.
15:49 À la réalisation également de Jamel Abdelhak pour préparer l'émission.
15:54 Joseph Ruiz.
15:55 Voilà toute l'équipe de Sud Radio qui est présente toute la semaine ici au Salon de l'Agriculture.
15:58 Je passe le relais à André Bercoff tout de suite.

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