“Elle roule, elle se transforme, elle vole.” Ludovic, avec son entreprise Lazareth Auto-Moto, a inventé la première moto volante !
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00:00 C'est la seule et la première et unique moto volante au monde.
00:03 C'est-à-dire qu'elle roule sur la route, elle est en électrique.
00:05 Elle se transforme quand on appuie sur un bouton.
00:07 Toute une cinématique se met en place pour pouvoir se transformer en machine volante.
00:11 Elle décolle à la hauteur qu'on veut.
00:13 Nous, on la fait décoller à une hauteur de 2 mètres environ.
00:15 Je m'appelle Ludovic Lazaret.
00:18 Ma société, c'est Lazaret Automoto, créée en 1998.
00:22 La moto qui est derrière moi, en fait, c'est la moto volante.
00:25 C'est la seule moto au monde qui se transforme en machine volante.
00:30 J'ai imaginé cette moto été 2018.
00:33 Pourquoi je dis que c'est la seule moto au monde ?
00:35 Parce qu'elle roule vraiment sur la route comme une moto normale, en électrique.
00:39 Elle se transforme comme un transformeur, c'est ce qui fait sa singularité.
00:43 Elle se transforme en drone, en plateforme volante.
00:45 Donc, en fait, c'est la différence par rapport à tout ce qui est sur le marché en ce moment
00:49 et toutes les machines sur lesquelles les sociétés, les gens travaillent.
00:52 C'est qu'elle a double fonction.
00:53 Elle roule, elle se transforme et elle vole.
00:56 Les quatre roues décollent du sol, elles s'articulent et deviennent horizontales.
01:00 Elles ont une position horizontale pour pouvoir mettre en place
01:03 le démarrage des réacteurs qui sont au centre des roues.
01:05 On peut démarrer les turbines.
01:07 Dès qu'on a démarré ces turbines, il y a un gros souffleur
01:09 et la moto peut commencer à décoller.
01:11 On peut la voir sur les routes de France.
01:14 On a déjà une qui existe, qui est ici, qui était homologuée, qui roule sur la route.
01:18 Évidemment, je ne roule pas tous les jours avec.
01:19 Après, de la voir voler, ça c'est uniquement dans une cage,
01:22 une base aérienne où on est vraiment encerclé pour ne pas risquer qu'elle s'envole
01:27 et puis qu'elle vienne pénétrer le couloir aérien.
01:29 Et on a une petite société, donc évidemment, on n'a pas les moyens
01:31 de pouvoir la référencer, l'homologuer par rapport à la DGAC
01:34 et par rapport au couloir aérien.
01:36 Ça, ce n'est pas possible parce que je n'ai pas les moyens pour ça.
01:38 J'ai eu beaucoup de demandes de gens intéressés, des gens milliardaires ou autres
01:43 qui voulaient absolument, impérativement acheter cette machine.
01:45 Je me suis dit que potentiellement, je pourrais en fabriquer cinq,
01:48 cinq uniques en tant que pièce de collection
01:51 qui ne seraient pas forcément autorisées à voler,
01:53 mais cinq pièces uniques qui seraient vendues à 500 000 euros pièce.
01:56 Depuis mon plus jeune âge, j'ai toujours construit, modifié
02:02 avec des Legos ou des chalets en bois ou des maquettes ou des modèles réduits.
02:06 Donc, j'ai vraiment ça dans le sang en tout cas.
02:08 Et après, j'ai travaillé sur les mobilettes, sur les voitures,
02:12 sur les transformations de voitures pour ensuite en faire mon métier.
02:15 Notre activité, c'est de construire toutes sortes de machines improbables pour quelques unes.
02:20 On a forcément attiré le monde du cinéma.
02:22 On a travaillé sur le film Taxi 4 et Taxi 5.
02:24 On a travaillé aussi pour le film de Luc Besson, Valérien.
02:28 On a travaillé aussi pour Babylone Eddy, film de Mathieu Kassovitz.
02:31 J'ai plein d'idées pour des choses que je pourrais construire à l'avenir.
02:36 Et comme je dis souvent, la plus belle chose pour moi, c'est celle que je ferai demain.
02:40 Donc, ce qui m'intéresse, c'est d'imaginer le futur,
02:42 la mobilité de demain dans l'espace, sur la route, sur l'eau.
02:45 J'en sais rien en tout cas, mais voilà.
02:48 Les idées, ce n'est pas ce qui manque.
02:49 Il faut avoir le temps et les moyens pour les réaliser.
02:51 ♪ ♪ ♪
02:52 [Sonnerie]
02:54 [SILENCE]