Linda Kebbab : «Ce qui est dramatique, c'est de se dire qu'on doit mettre des vigiles ou des policiers devant des temples»
La déléguée nationale de l'unité SGP, Linda Kebbab, au sujet des religieuses contraintes de quitter le centre-ville de Nantes : «Ce qui est dramatique, c'est de se dire qu'on doit mettre des vigiles ou des policiers devant des temples. C'est parce qu'en amont, on n'est pas capable d'endiguer un problème».
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00:00 On a parlé du renfort policier, en effet, il y a une augmentation,
00:02 c'est les chiffres qui le disent, le commissaire sur place le dit,
00:04 il y a une augmentation du nombre de patrouilles et de présences policières,
00:06 mais encore une fois, c'est ce que je vous répète tout le temps,
00:08 la police ne peut pas tout faire.
00:09 Derrière, il y a toute une réponse de prévention,
00:12 il y a l'action de police, mais il y a aussi l'action de justice,
00:14 et puis après, la prise en charge médicale.
00:15 S'il y a des personnes qui ont des troubles psy,
00:17 elles n'ont rien à faire sur la voie publique, elles sont un danger public.
00:20 Ça veut pas dire qu'il fallait les mettre en prison,
00:21 ça veut dire aussi qu'il faut les prendre en charge.
00:24 Ça, ce n'est pas fait, et malheureusement, il y a des personnes qui ne demandent rien, qui en pâtissent,
00:30 et ce qui est dramatique, c'est de se dire qu'on doit mettre des vigiles
00:31 ou des policiers devant des temples.
00:32 C'est catastrophique d'en arriver là, c'est catastrophique,
00:35 c'est parce qu'en amont, on n'est pas capable d'endiguer un problème.
00:38 C'est ça, c'est la réalité.
00:39 ♪ ♪ ♪
00:41 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]