«Trimestre anti-inflation» : de réels changements pour le consommateur ?

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Chaque jour, Romain Desarbres et ses invités font un point complet sur l'actualité.
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00:00 "Europe 1 Midi, Romain Desarbres"
00:02 "Europe 1 Midi, les Midi 23, merci d'être avec nous sur Europe 1, on est ensemble,
00:07 la grande distribution lance donc son trimestre anti-inflation.
00:11 On avait beaucoup entendu parler du panier anti-inflation et hop,
00:15 sorti comme un diable de sa boîte, le trimestre anti-inflation annoncé ce matin.
00:21 Est-ce que vous pensez que ça va véritablement changer quelque chose
00:25 dans les rayons des supermarchés ?
00:27 Vous appelez le 3921, on va être avec Michel dans un instant et ensuite avec Jean-Michel.
00:32 On en parle également avec les invités d'Europe 1 Midi,
00:36 avec Nadia Zianne, directrice consommation Association Famille Rurale.
00:39 Bonjour Nadia Zianne.
00:41 Bonjour.
00:41 Merci beaucoup d'être avec nous et avec Baptiste Morin,
00:44 chef du service économie de la rédaction d'Europe 1 qui est resté avec nous.
00:48 Baptiste, déjà sur la partie technique,
00:51 vous nous parliez dans le journal à l'instant dans Europe 1 Midi
00:54 d'une petite cocarde bleu blanc rouge qui va apparaître dès demain.
00:58 Non, pas dès demain.
00:59 Ce que dit Bercy, c'est plusieurs jours,
01:01 juste le temps de pouvoir les imprimer et ensuite qu'elles soient à poser.
01:04 Mais ça devrait être l'affaire de quelques jours, peut-être une semaine,
01:07 parce que souvent quand on dit quelques jours,
01:09 Bercy, ça prend quand même un tout petit peu plus de temps.
01:12 Et ça a été vraiment décidé ce matin,
01:14 en tout cas enterriné ce matin par tous les acteurs de la distribution.
01:16 Mais ce sera donc un autocollant tricolore,
01:19 c'est ce qu'on nous dit, avec marqué trimestre anti-inflation
01:22 qu'on retrouvera sur les produits que chaque enseigne va décider
01:25 de placardiser avec cet autocollant.
01:28 Mais ce sont des prix qui baissent ou ce sont des prix qui n'augmentent plus ?
01:34 En fait, si on veut être...
01:35 Ou ce sont des prix les plus serrés possibles et on se débrouille...
01:37 Si on veut être très concret, d'abord, ça va être d'apposer ce sticker
01:41 sur des produits dans les enseignes qui font déjà tout pour que certains produits,
01:45 on parle de 200, de 500, de 150 en fonction des enseignes.
01:48 On commence à s'y perdre.
01:50 On commence franchement à s'y perdre.
01:51 Si SystemU a mis en place un panier anti-inflation...
01:53 Ils ont été les premiers à dégainer.
01:54 ... il y a plus d'un mois, 150 produits,
01:56 c'est sur ces produits-là qu'on va retrouver cet autocollant
02:00 trimestre anti-inflation avec les trois couleurs du drapeau français.
02:06 Qu'est-ce que ça voudra dire ?
02:07 Pas de nouvelles mesures, mais c'est une manière de rendre plus lisibles
02:10 les mesures que chaque enseigne peut mettre en place,
02:13 avec le problème qui est que ce ne sont jamais les mêmes produits
02:16 en fonction des enseignes, qu'il va falloir quand même regarder un peu.
02:20 C'est une façon pour le gouvernement de dire on a fait quelque chose
02:23 parce que ce panier anti-inflation, ils n'ont jamais réussi à le mettre en place,
02:26 tout simplement parce que c'était très compliqué à faire.
02:28 Les enseignes, elles n'ont pas les mêmes produits.
02:29 Chacun y va de sa marque distributeur, donc chacun a sa propre stratégie.
02:33 Essayer d'aller mettre un espèce de formatage sur un monde qui, en plus,
02:37 est très connu pour sa concurrence assez forte, et c'est peu de le dire,
02:43 ça aurait été très compliqué.
02:44 Là, ils arrivent à mettre les atours de quelque chose
02:47 qui a l'air gouvernemental et national.
02:50 En fait, les distributeurs, ce matin, ont quand même réussi quelque chose
02:53 et à obtenir quelque chose auprès de Bercy.
02:55 Nadia Zian, qu'est-ce que vous en pensez-vous de ce trimestre anti-inflation ?
02:59 Est-ce que ça vous satisfait ou pas ?
03:01 Alors, à famille rurale, on est tout simplement consternés.
03:04 Votre expert vient très justement de souligner qu'en plus,
03:08 les produits dont on parle vont être placardés d'une cocarde bleu-blanc-rouge.
03:13 Et c'est ce qui nous a fait réagir immédiatement ce matin,
03:16 en alertant le ministre pour lui dire non seulement
03:19 vous ne répondez pas à ce qu'on vous avait demandé,
03:21 mais en plus, vous risquez d'induire les consommateurs en erreur.
03:24 Je vous explique.
03:25 On a regardé tous les paniers que semblent vouloir constituer
03:29 les différents distributeurs.
03:31 Dedans, vous avez des produits ultra transformés qui sont mauvais pour la santé,
03:35 dont on va faire la promotion quand même par l'intermédiaire
03:38 de ce trimestre anti-inflation.
03:40 Mais en plus, on va laisser penser aux consommateurs,
03:43 comme il y aura cette petite cocarde bleu-blanc-rouge,
03:45 que ces produits ont quelque chose de français.
03:48 Certains n'auront rien de français.
03:50 En plus, on ne va absolument pas aider les producteurs français là-dedans.
03:53 On va faire la promotion de produits qui auront fait trois fois le tour de la Terre
03:57 et on va les placarder bleu-blanc-rouge.
03:59 Donc, le premier point en arrière qu'on invite le ministre à faire,
04:04 c'est de repenser sa communication.
04:06 Il ne serait pas admissible qu'en plus, on voit fleurir des petites cocardes
04:11 sur des produits qui n'ont rien de français
04:13 et qui vont laisser penser aux consommateurs
04:15 qu'ils soutiennent la production française en les achetant.
04:20 Et puis, par ailleurs, nous, pour ne rien vous cacher,
04:23 notre consternation est aussi sur le fait que des discussions étaient engagées,
04:27 y compris avec les associations de consommateurs,
04:29 qui découvrent ce matin dans la presse
04:31 un espèce de bilibi organisé avec la grande distribution,
04:36 qui ne répondra pas à l'objectif de faire que certains produits
04:41 dont on sait qu'ils sont fins pour la santé des consommateurs soient mis en avant.
04:45 Non, pas du tout, au contraire, ce qu'on va faire,
04:47 c'est qu'on va permettre aux distributeurs, chacun dans leur coin,
04:51 d'écouler leur stock pour certains,
04:53 de faire la promotion de leur marque aux distributeurs pour d'autres.
04:56 Bref, c'est tout, sauf une solution à l'inflation proposée aux consommateurs.
05:01 On dit qu'il n'y a pas d'amour sans preuve.
05:02 Ce matin, le ministre a donné une grande preuve d'amour à la grande distribution
05:06 et absolument aucune aux consommateurs.
05:08 Nadia Zian, vous restez avec nous s'il vous plaît.
05:11 Baptiste Morin de la rédaction d'Europe 1 reste avec nous également.
05:15 Et on donne la parole dans un instant, juste après la pub et le flash,
05:19 à Michel qui nous appelle de Montpellier et à Jean-Michel qui nous appelle de la Vienne,
05:23 qui est ancien agriculteur, il a des idées.
05:26 Jean-Michel, à tout de suite.
05:26 12h33, on parle de ce trimestre anti-inflation,
05:33 on parle surtout des prix qui ont énormément augmenté ces derniers mois.
05:39 Quand on fait nos courses, on est en direct avec un chef d'entreprise dans le bâtiment à Montpellier.
05:45 Bonjour Michel.
05:47 Oui, bonjour.
05:48 Merci beaucoup d'être en direct avec nous, d'avoir appelé le standard d'Europe 1, d'Europe 1 Midi.
05:54 Qu'est-ce que vous pensez de cette annonce de Bruno Le Maire, du ministre de l'Économie,
05:58 de créer ce trimestre anti-inflation dans les grandes surfaces ?
06:03 Tout d'abord, étant auditeur fidèle d'Europe 1,
06:08 je vous remercie de nous avoir donné la parole.
06:10 Je souhaite exprimer un point de vue tout à fait personnel,
06:14 sans aucune accusation personnelle ou visée quiconque.
06:19 Déjà, premier point, pourquoi trimestre anti-inflation jusqu'au mois de juin ?
06:23 Pourquoi juin ? J'entrevois la raison, c'est juste avant les vacances.
06:28 Pour que les prix soient, on va dire, aléatoires par la suite.
06:32 Deuxième point, je pense que c'est simplement de la propagande
06:35 pour calmer les esprits des citoyens.
06:39 Je le dis franchement, et c'est juste avant le 7 mars.
06:44 Je dirais, comme par hasard, si le hasard existe.
06:47 Troisième point, je pense que le panier anti-inflation, ça ne changera rien dans les supermarchés,
06:53 puisque certains enseignants changent informatiquement leurs prix,
06:57 voire plusieurs fois par jour.
07:00 Troisième point, je pense que votre intervenante, madame Diane et monsieur Morin,
07:05 ont exprimé ou ont entrevu, je dirais, les vraies raisons.
07:10 Voilà, et je dirais, c'est de la propagande de tout simplement,
07:14 idem pour Total Energy, la pub de Total Energy,
07:17 comme quoi ça ne dépassera pas le 1,99,
07:19 c'est pour préparer les gens psychologiquement,
07:22 et l'État va récupérer simplement ce qu'il a attribué à l'essence
07:26 il y a à peu près six mois.
07:28 C'est juste pour préparer.
07:29 Le panier anti-inflation avec bleu, blanc, rouge, etc.,
07:33 je veux dire, on connaît aujourd'hui ce genre de démarche, on va dire, de l'État,
07:38 c'est pour préparer psychologiquement des gens à certaines augmentations.
07:43 Voilà, donc c'est tout simplement, je préfère qu'on s'occupe plus
07:46 de la France que de certains pays aujourd'hui de manière inutile,
07:50 et les avertis savent très bien ce que je veux dire.
07:53 Vous dites que c'est de la communication,
07:56 que ça ne va pas changer grand-chose...
07:57 Non, c'est de la propagande.
07:59 C'est de la propagande, ce n'est pas de la communication.
08:01 La communication, c'est un terme large.
08:03 Baptiste Morin, vous écoute, chef du service...
08:07 Oui, non, non, juste pour apporter quelques précisions.
08:09 Pourquoi juin ? Parce que, et ça a été expliqué ce matin par le ministre de l'Économie,
08:13 à partir du mois de juin, on rouvre les négociations commerciales.
08:16 Déjà l'année passée, il avait fallu les rouvrir tout simplement parce que
08:19 tous les contrats entre fournisseurs et distributeurs n'ont pas été signés
08:23 La fin devait être le 1er mars, mercredi dernier.
08:26 Nouvelle session de négociations commerciales,
08:28 en espérant que d'ici là, les cours de certaines matières premières auront baissé.
08:33 Et c'est vrai que si l'on regarde aujourd'hui, oui, le cours du blé baisse,
08:36 et on l'a expliqué d'ailleurs dans notre panier européen,
08:38 ça joue par exemple sur le prix du paquet de pâtes.
08:41 Et pourquoi l'annonce ce matin ?
08:43 Parce que c'est assez urgent d'intervenir.
08:45 Les négociations ont pris fin mercredi dernier,
08:48 les hausses de prix qui avaient été enterrinées par certains contrats
08:52 entre fournisseurs et distributeurs devaient commencer à s'appliquer
08:55 dans les prochains jours, les prochaines semaines.
08:57 Ça voulait dire des augmentations de tarifs.
08:59 Il faut être quand même assez réglo de ce côté-là avec le gouvernement.
09:02 Normalement, ces augmentations qu'on nous annonçait,
09:04 10% en plus des 14,7% de l'inflation alimentaire,
09:08 ça veut dire que c'est figé, ça n'aura pas lieu, c'est gelé.
09:10 Il n'y aura pas les +10%.
09:12 Qu'est-ce qu'il y aura à la place ?
09:13 On le saura en juin prochain, à partir de juin prochain.
09:16 Ça veut quand même dire qu'il y a une espèce de sursis
09:17 qui a été négociée ce matin.
09:19 Oui, il y a une partie de communication.
09:22 On ne va pas utiliser le mot propagande,
09:23 ça serait trop lié à des régimes politiques différents d'une autre,
09:26 mais en tout cas, de communication,
09:28 il y a toujours une part de communication en politique,
09:30 et notamment quand il s'agit de mesures aussi proches du peuple
09:33 que l'est l'inflation.
09:34 - Nadia Zian de l'association Familles Rurales,
09:37 ce qui est certain, c'est que j'imagine que tous vos adhérents
09:40 ne vous parlent peut-être pas que de ça,
09:42 mais majoritairement de ça, de l'inflation, des prix.
09:46 Quand on a une famille et qu'on va faire le plein
09:48 une fois par semaine au minimum,
09:51 j'allais dire, on la reçoit en pleine figure, cette inflation,
09:53 on la voit, on la constate.
09:55 - En tout cas, ils en souffrent énormément,
09:57 parce qu'effectivement, vous avez un très mauvais agrément
10:00 des planètes en ce moment.
10:01 Vous avez des prix qui repartent à la hausse sur les carburants
10:04 avec les ristournes qui se sont arrêtées.
10:07 Vous avez un bouclier tarifaire qui a été un peu diminué,
10:10 ce qui a provoqué l'augmentation de 15%
10:13 des prix du gaz et de l'électricité.
10:15 Et vous avez cette inflation alimentaire
10:16 qui est exponentielle.
10:18 Effectivement, la variable d'ajustement,
10:21 ça va être ce qu'on met dans le panier de course
10:22 avec ce qui reste à la fin du mois.
10:24 Ce qu'on regrette, nous, particulièrement à Famille Rurale,
10:27 c'est que le ministre, puisque l'objectif était
10:30 d'aider les familles à passer cette vague inflationniste,
10:33 n'ait pas entendu davantage les associations qui les représentaient.
10:37 Ce qu'on sent là, c'est bien que le dispositif qui est mis en place,
10:41 même si certes, il nous a reçus jeudi soir,
10:44 il a surtout été discuté avec la grande distribution.
10:47 Nous, on a quand même dit,
10:49 je tiens à ce que vos auditeurs l'entendent,
10:52 on a quand même dit jeudi,
10:53 on ne rejette pas l'idée d'un panier,
10:55 mais plutôt un panier comme l'avait envisagé Olivia Grégoire au départ.
10:59 C'est-à-dire un panier qui serait,
11:01 que nous, on appelait de nos voeux, qu'un panier sain.
11:04 C'est-à-dire qu'on y mettait que des produits
11:06 dont on sait qu'ils contribuent à faire qu'on soit en bonne santé,
11:10 lesquels sont devenus inaccessibles pour les familles,
11:14 qui vivent au niveau du seuil de pauvreté et en dessous.
11:16 Donc la vraie démarche salutaire pour les consommateurs,
11:20 ça aurait été d'avoir une cinquantaine de produits
11:23 conformes au plan national nutrition santé,
11:25 qu'on aurait pu retrouver quel que soit le magasin dans lequel on se trouvait,
11:30 et on aurait pu comparer les prix de ces produits.
11:32 Demander à la grande distribution un effort sur leur marge,
11:35 on ne leur demande pas de ventes à perdre,
11:37 on leur demande juste un effort sur leur marge sur 50 produits
11:41 dont on sait que chacun en a besoin pour être en bonne santé,
11:45 ça ne paraissait quand même pas être la mer à boire.
11:47 On arrive à un dispositif qui n'a absolument rien à voir aujourd'hui.
11:50 On va parler des marges, mais notamment des marges des producteurs.
11:53 Un mot de Baptiste Morin, vous voulez réagir Baptiste ?
11:55 Non, une question pour Nadia Zianne,
11:57 puisque je sais que vous demandiez un chèque alimentaire de l'ordre de 65 euros,
12:01 si je ne me trompe pas, pour les familles les plus modestes en France.
12:05 Il a été question ce matin d'un chèque alimentaire par le ministre de l'Économie,
12:08 même si on n'a pas les contours, est-ce que vous, vous en savez un peu plus ?
12:11 Ce qu'on a entendu, c'est la même chose que vous.
12:13 C'est-à-dire que dans quelques mois, on envisagerait de mettre en place ce chèque alimentaire.
12:18 Et en attendant, qu'est-ce qu'on fait ? On vit d'amour et d'eau fraîche.
12:21 C'est-à-dire que l'inflation, elle est là.
12:23 Nous, on a chiffré effectivement que pour suivre les recommandations des autorités sanitaires,
12:29 être en bonne santé, il faut qu'on consomme un minimum de produits,
12:33 notamment les 5 fruits et légumes par jour et par personne,
12:36 des produits laitiers, un certain nombre de protéines animales et végétales.
12:39 Et ce chèque, on en a besoin maintenant.
12:42 On a 9 millions de nos concitoyens qui, aujourd'hui,
12:45 n'ont pas les moyens de suivre ces préconisations du PNN.
12:49 Donc, ce qu'on a dit à Bruno Le Maire, c'est qu'en plus,
12:52 alors ça se justifie d'un point de vue sanitaire de le mettre en place,
12:55 mais aussi d'un point de vue économique, puisque tous les ans,
12:58 notre Assurance Maladie dépense au moins 20 milliards d'euros
13:02 à soigner des pathologies qu'on aurait pu éviter
13:04 si on s'était alimenté mieux que ce qu'on fait aujourd'hui.
13:07 Donc, non, c'est absolument pas rassurant de nous renvoyer au calendre grec,
13:13 comme on le fait maintenant depuis 2 ou 3 ans.
13:16 Cette idée de chèque, elle était sortie déjà
13:20 au moment de la Convention citoyenne pour le climat.
13:22 Donc, nous dire, j'y penserais,
13:25 qu'est-ce qu'on fait de tous ces gens, pendant ce temps-là,
13:27 qui ne réussiront plus à remplir leurs assiettes correctement
13:30 pour être en bonne santé ?
13:32 Merci beaucoup, Nadia Zian.
13:33 Merci d'avoir été en direct avec nous dans Europe 1 Midi.
13:36 Merci à Baptiste Morin, chef du service économie de la rédaction d'Europe 1,
13:40 d'avoir été avec nous également.
13:42 Et je m'excuse auprès de Jean-Michel,
13:44 retraité ancien agriculteur dans la Vienne,
13:46 qu'on n'a pas le temps malheureusement de prendre, qu'on va prendre,
13:49 parce qu'on va reparler de l'inflation.
13:50 Et on rappellera, Jean-Michel, je m'y engage.
13:53 Michel nous a appelés de Montpellier. Merci également.

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