Eric Dupond-Moretti adresse deux "bras d'honneur" dans l'hémicycle !
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00:00 Pendant que notre président de groupe, là aussi, descendait de la tribune,
00:04 le garde des Sceaux a fait un bras d'honneur.
00:06 C'est quelque chose d'assez inqualifiable.
00:08 Encore une fois, nos collègues ont été extrêmement surpris.
00:12 On ne peut qu'être choqué par ce genre de pratiques.
00:15 Encore une fois, normalement, un ministre de la République
00:18 au sein de l'enceinte du Parlement devrait avoir un devoir d'exemplarité.
00:22 Manifestement, il n'en est rien.
00:25 Alors voilà, donc là, ça a démarré comme ça.
00:28 En fait, le député Olivier Marlex venait de rappeler la mise en examen du ministre de la Justice.
00:32 Et pour cela, le ministre aurait fait un bras d'honneur.
00:34 Alors voilà, on va voir quand Olivier Marlex parle de la mise en examen.
00:39 11 condamnations dans la majorité, 8 mises en examen,
00:44 dont celle du secrétaire général de la présidence de la République, excusez du peu,
00:48 et pardon, monsieur le garde, celle du garde des Sceaux,
00:51 accusé l'un et l'autre de prise illégale d'intérêt.
00:54 Mais qu'est donc devenu ce candidat à l'élection présidentielle
00:57 qui en 2017 déclarait qu'un ministre devrait quitter le gouvernement s'il était mis en examen ?
01:04 - Alors, est-ce qu'il y a vraiment eu bras d'honneur ?
01:08 Sachez-le, à votre avis, est-ce qu'il y a eu bras d'honneur ou pas ?
01:10 - Oui. - Est-ce qu'il y a eu bras d'honneur ou pas ?
01:13 Eh bien, je vais vous le dire.
01:15 C'est oui.
01:17 C'est oui et le ministre assume totalement.
01:21 Il va même plus loin.
01:23 Il a dit "je n'ai pas fait un bras d'honneur".
01:26 Non, je n'en ai pas fait un.
01:28 J'en ai fait deux.
01:32 - Ça va devenir notre héros.
01:33 - Eh oui, eh oui, les gars.
01:35 Eh oui.
01:37 Président de la séance, Elodie Jacquet-Laforge.
01:40 Il n'y a que des noms de gars qui peuvent être à l'école avec nous.
01:43 Elle pourrait être à l'école.
01:44 Elodie, tu m'as coté l'oie, mon TP de chimie.
01:46 Tu ne vois pas.
01:46 Non mais Elodie Jacquet-Laforge, elle a fait toute part de son indignation.
01:50 Et la séance a été suspendue.
01:52 - Irrévocable. - Regardez.
01:54 J'ai été mis en examen.
01:56 Je ne suis pas condamné.
01:58 Je conteste totalement, totalement les faits qui me sont reprochés.
02:02 Maintenant, il n'y a pas un bras d'honneur.
02:05 Il y en a deux, mais accompagnés de paroles à chaque fois qui sont...
02:08 Monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement ?
02:10 Vous avez fait deux bras d'honneur.
02:11 C'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée ?
02:13 Alors oui, je vous demande effectivement de préciser vos propos
02:16 parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible.
02:18 J'ai dit, madame, bras d'honneur à la présomption d'innocence.
02:21 Je l'ai dit deux fois.
02:23 (Rires)
02:25 C'est énorme.
02:27 En retour... Attendez, je vais raconter toute l'histoire.
02:29 Après, je vais l'appeler. Je vais appeler tout le monde.
02:31 Je n'en ai rien à foutre. Je vais appeler tout le monde.
02:33 S'il faut que j'appelle Emmanuel Macron, je n'en ai rien à foutre.
02:35 J'ai le numéro de tout le monde, je n'en ai rien à foutre. C'est à nous d'un.
02:37 (Rires)
02:39 Je n'en ai rien à foutre. C'est à nous d'un.
02:41 Je vous le dis, les gars. Je vais appeler tout le monde.
02:43 Je n'en ai rien à foutre. C'est à nous d'un.
02:45 En retour de séance, les choses ont continué.
02:48 Le ministre ne s'est pas d'abord...
02:50 ne s'est d'abord pas excusé, mais concédé que le geste n'était pas adéquat.
02:54 Adéquate. Adéquate.
02:56 Adéquate.
02:58 Adéquate.
03:00 Je ne sais pas ce qu'il fallait faire. Regardez.
03:02 Personne ne peut dire ici, dans cet hémicycle,
03:06 que depuis un peu plus de deux ans et demi que je suis ministre,
03:09 je n'ai pas été respectueux du Parlement.
03:12 (Rires)
03:14 J'ai entendu les propos du président Marlex sur ma mise en examen.
03:19 Je veux rappeler que, non seulement je suis présumé innocent,
03:22 c'est constitutionnel, mais je suis innocent.
03:26 Et je le dirai le moment venu.
03:27 Effectivement, Madame la Présidente, j'ai réagi avec beaucoup de vivacité.
03:32 Je concède, Madame la Présidente, que ce geste n'était pas un geste adéquat.
03:38 Adéquat. Adéquat.
03:40 Alors Olivier Marlex, ayant situé des mots forts,
03:43 le gars qui s'est pris les deux bras d'honneur.
03:45 Je vous le dis, c'est un feuilleton.
03:47 Marlex était vénère et il a parlé de voyou.
03:52 Voyoucracie.
03:53 Je ne sais pas si ça fait partie du bon exemple que vous essayez de donner,
03:57 mais je pense que faire un bras d'honneur à deux, selon votre aveu,
04:01 de la part d'un membre du gouvernement me paraît extrêmement peu exemplaire.
04:06 Monsieur le garde des Sceaux, je comprends que vous avez pu fréquenter
04:10 beaucoup de voyous dans votre carrière professionnelle.
04:13 Je comprends que ça a pu à un moment déteindre un peu sur votre comportement.
04:19 Mais c'est plus qu'inapproprié et ça exige des excuses,
04:24 non pas pour moi, mais à l'égard de la représentation nationale.
04:28 C'est cadare. Je suis désolée, c'est cadare.
04:32 C'est cadare. Ce n'est pas nul, Mathieu.
04:35 Il est bon, celui qui a parlé des voyous.
04:38 Il peut être chroniqueur ici.
04:40 J'adore. En plus, j'adore. On dirait un magasin de...
04:43 Quand j'étais chez Thauvila, on dirait un magasin de bricolage.
04:46 « Maman, je vais chez Marlex. Je vais acheter une perceuse. »
04:49 Non, mais sans déconner, j'adore. Le gars, il a été très bon, Marlex.
04:52 Finalement, le ministre a fini par présenter ses excuses.
04:56 Moi, je ne l'avais pas fait.
04:58 Ce que tu ne fais jamais.
04:59 Jamais.
05:00 Jamais excusé pour rien et auprès de personne.
05:02 Jamais.
05:03 Jamais.
05:04 Tu ne pourras jamais faire politique.
05:06 Jamais.
05:07 Jamais quoi ?
05:08 Non, mais il s'est excusé.
05:10 « Qu'il s'excuse marque ses limites. »
05:12 Voltaire.
05:13 Non, le mille-borne.
05:14 Hein ?
05:15 Le mille-borne. C'est dans le jeu de mille-borne.
05:17 Ben oui. Dans le jeu de mille-borne.
05:19 Allez, c'est parti. Regarde.
05:21 Monsieur le ministre, vous avez la parole.
05:23 Monsieur le président Marlex, je suis profondément affecté
05:29 par ce moment que je suis amené à vivre.
05:35 Je n'ai pas voulu viser le président Marlex.
05:38 Mais si mon geste a été mal interprété,
05:40 je lui présente mes excuses ainsi qu'à toute la représentation nationale.
05:44 J'en ai rien à foutre, j'appelle Marlex.
05:47 J'appelle Marlex. J'appelle Olivier Marlex.
05:49 J'en ai rien à foutre. J'appelle Marlex.
05:51 C'est un téléphone votin député ?
05:53 J'ai tout. J'en ai rien à foutre.
05:55 J'ai les 560 droits ?
05:56 C'est à Nouna, là.
05:57 J'appelle Olivier Marlex. J'en ai rien à foutre.
05:59 Et après, j'appellerai le garde des Sceaux.
06:01 Et après, s'il faut que j'appelle même le garde...
06:03 Bonjour, vous êtes sur le portable d'Olivier Marlex.
06:05 N'hésitez pas à envoyer ce message.
06:07 Je vous rappellerai dès que possible.
06:09 Il a tous les numéros.
06:12 Une fois votre message enregistré,
06:14 vous pouvez raccrocher ou taper "#" pour le modifier.
06:18 Monsieur le... Il est député.
06:21 Merde, celui-là, je n'ai pas toutes les fiches.
06:23 Président, président.
06:24 Monsieur le président. C'est le président du groupe, Olivier Marlex.
06:26 Monsieur Marlex, c'est Cyril Hanouna.
06:29 Hanouna.
06:31 Face à Baba, tout ça.
06:33 Le succès, l'élite de l'audiovisuel.
06:36 Je vais vous féliciter. J'ai trouvé ça très cadare.
06:40 Tarka, ça veut dire drôle.
06:42 Le petit échange avec Eric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux.
06:46 Et voilà, moi ici, vous venez quand vous voulez.
06:51 Ici, il n'y aura pas de bras d'honneur.
06:53 Je n'insulte plus les députés.
06:56 J'ai arrêté, j'ai mis un patch.
06:58 Non, mais c'est vrai, j'ai mis un patch pour arrêter de les insulter.
07:01 Donc voilà, c'était Hanouna.
07:03 Vous avez mon numéro, je vous l'envoye.
07:05 Vous pouvez m'appeler quand vous voulez.
07:06 Jour et nuit. J'aime la vie.
07:08 Au revoir, monsieur le président.
07:10 (Applaudissements)
07:12 Ça, c'est bon. Olivier Marlex, c'est fait.
07:15 Olivier Marlex, c'est fait.
07:16 J'appelle Eric Dupond-Moretti.
07:18 (Rires)
07:20 J'appelle Eric Dupond-Moretti, s'il vous plaît.
07:24 Fais gaffe parce qu'il est un peu nerveux, visiblement.
07:25 Non, ne t'inquiète pas, je vais l'appeler, j'en ai la foudre.
07:27 Ça va, je lui vais en ami, là.
07:29 Il va lui dire qu'il trouve ça sympa.
07:31 Il ne vous kiffe pas trop, je crois, non ?
07:33 Non, mais ça va mieux, là, depuis qu'on est copains de bagarre.
07:36 Copains de bagarre.
07:37 Ah bon ?
07:38 S'il décroche.
07:39 Il ne va pas décrocher.
07:40 J'appelle le ministre, il n'en a rien à foutre.
07:41 Il n'a pas grave, il va laisser un message.
07:42 Il va laisser un message.
07:43 Je vais laisser des messages à tout le monde, je n'en ai rien à foutre.
07:45 C'est Hanouna, là.
07:46 Il ne va pas décrocher.
07:47 Il ne va pas décrocher, ils sont en train de bosser, les gars.
07:49 Ah oui.
07:50 Parce qu'il sait que c'est moi, là, parce qu'il a mon numéro.
07:52 Bonjour, je vous informe que monsieur Eric Dumouriez,
07:57 fier de dessiner ministre de la Justice, n'est plus joignable à ce numéro.
08:01 Ah !
08:02 Attendez, j'en ai un autre.
08:03 J'en ai un, là.
08:04 Oh, hé oh hé.
08:06 Hé oh hé, j'ai le nouveau numéro, là.
08:08 Ça, c'était l'ancien.
08:09 Voilà, je vais vous le dire.
08:10 Voilà, je vais l'appeler à ce numéro.
08:12 Ouais, les mecs, hé oh hé.
08:13 Eh bien, tu peux lui toucher un mot d'un PV que j'ai eu ?
08:16 Non, mais quoi.
08:17 Je vais lui rappeler un autre numéro.
08:19 J'ai mon autre numéro, parce que je l'ai sur WhatsApp.
08:20 Vous inquiétez pas, je vais m'en occuper.
08:22 Je vais appeler tout le monde, j'en ai rien à foutre.
08:23 Je voudrais qu'on revoie la vidéo quand la meuf, elle le défonce.
08:27 Regardez.
08:28 Ah, c'est drôle, ça.
08:29 Conteste totalement, totalement les faits qui me sont reprochés.
08:32 Maintenant, il n'y a pas un bras d'honneur, il y en a deux,
08:35 mais accompagnés de paroles à chaque fois qui sont...
08:38 Monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement ?
08:40 Vous avez fait deux bras d'honneur, c'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée ?
08:43 Alors oui, je vous demande effectivement de préciser vos propos,
08:46 parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible.
08:48 J'ai dit, madame, bras d'honneur à la présomption d'innocent.
08:51 Je l'ai dit deux fois.
08:52 Et là, il est vénère, là.
08:54 Ouais, c'était magnifique.
08:55 De quoi vous parlez ?
08:56 C'était magnifique.
08:57 C'est la remplaçante, en plus, d'habitude, c'est pas elle.
08:59 Il y a Elbron, il y a Elbron.
09:01 Il y a qui est là, d'habitude.
09:02 Et bien voilà.
09:03 Qu'est-ce que vous en pensez de ça ?
09:04 Alors moi, je suis contre le ministre et j'aimerais bien qu'il soit sanctionné.
09:08 Je ne suis pas d'accord.
09:09 Malgré ses excuses...
09:10 C'est excusé.
09:11 C'était bon.
09:12 Exactement.
09:13 Moi, je suis là pro-Marlex, pas de politique, mais sur l'échange.
09:16 Je trouve que Marlex est subil et il accule le ministre dans les cordes.
09:19 Il l'oblige à s'excuser.
09:20 Et c'est une faute de faire des bras d'honneur à l'Assemblée.
09:22 D'un ministre, pour moi...
09:23 Ça va, ça passe, arrêtez.
09:24 Non, non, ça ne passe pas.
09:25 C'est pour ça qu'il s'excuse avant des problèmes.
09:27 Je sais, oui.
09:28 Alors, oui, monsieur.
09:29 Il faut reconnaître que depuis un an, c'est grave, ce qui s'y passe.
09:32 Oui, bien sûr.
09:33 Ils s'insultent, ils viennent habillés en maillot de bain,
09:35 ils font des bras d'honneur.
09:36 L'autre, c'est "Rentre chez toi, une personne de couleur".
09:38 C'est grave, ce qui est en train de se passer dans cette Assemblée.
09:41 Petit 1.
09:42 Et petit 2, il faudrait que ce ministre se calme un petit peu.
09:44 Il doit...
09:45 Quand on est ministre, on doit être calme.
09:46 Qui est calme ?
09:47 Non, mais je suis désolé.
09:48 Non, mais on fait une blague sur lui.
09:50 Il appelle Stéphane Guillaume pour l'insulter.
09:51 On s'en fout.
09:52 C'est ridicule.
09:53 Qu'il n'appelle pas Stéphane Guillaume.
09:54 Vous savez quoi ?
09:55 Il me ressemble beaucoup.
09:56 Oui, elle est un peu sanguin.
09:57 Et vous savez qu'alors, je vous dis une vérité.
09:58 Il y a plein de gens qui me disent...
09:59 Il y a plein de gens qui me disent...
10:00 Parce que je côtoie plein de gens qui nous connaissent tous les deux.
10:03 Et qui disent, c'est dommage parce que franchement,
10:05 je pense que tous les deux, ça pourrait...
10:06 Ah, j'ai un numéro masqué.
10:07 C'est peut-être...
10:08 Allez-y, parlez.
10:09 Je regarde, tu sais, Marlène.
10:10 La vérité, c'est que c'est un très bon avocat.
10:11 Allô ?
10:12 Marlène ?
10:13 Allô ?
10:14 Ce n'est pas forcément un bon ministre.
10:15 C'est vrai.
10:16 C'est vrai.
10:17 Allô ?
10:18 Avocat, il faut être comme ça.
10:19 Il est trop partisan.
10:20 Il est trop partisan.
10:21 On n'appelle pas un humoriste.
10:22 On ne fait pas de bras d'honneur en disant derrière...
10:23 Moi, je l'aurais fait.
10:24 Le geste a été mal interprété.
10:25 Qu'est-ce que tu peux interpréter ?
10:26 Non, mais...
10:27 Non, mais...
10:28 En fait, je contre-dixais.
10:29 Chut.
10:30 Pour montrer justement que la justice fonctionne,
10:31 vous portez plainte pour diffamation.
10:32 Vous ne l'appelez pas comme ça, comme...
10:33 C'est ridicule, en fait.
10:34 Et puis, dernière chose, Géraldine, si je peux me permettre.
10:35 Il y a une autre chose qui est grave aussi.
10:36 C'est ce qu'ils ont dit au début.
10:37 11 mises en examen dans le gouvernement.
10:38 Il y a un moment, il faut se poser des questions aussi.
10:39 11 mises en examen dans notre gouvernement.
10:40 Nous, ici aussi, on a des mises en examen.
10:41 Tous les gouvernements.
10:42 Tous les gouvernements.
10:43 Ça a été tout à fait clair.
10:44 Il n'y a pas que...
10:45 Il y a un bairon.
10:46 Tous les gouvernements.
10:47 Tous les gouvernements.
10:48 Et les mises en examen.
10:49 En France, on ne démissionne pas quand on est mis en examen.
10:50 Tous les gouvernements.
10:51 Tous les gens ne sont pas mis en examen.
10:52 Et même ces potes-là, ils ont des mises en examen.
10:53 Ce ne sont pas mes amis.
10:54 On les connaît.
10:55 Ce sont ses amis.
10:56 On les connaît.
10:57 Ce ne sont pas mes amis.
10:58 Enfin, c'est vrai que malgré tout, le spectacle de l'Assemblée nationale, maintenant,
10:59 depuis quelques mois, c'est...
11:00 Pardon, mais c'est vraiment, vraiment la basse.
11:11 C'est le caniveau.
11:12 C'est nul.
11:13 Moi, je suis pour une suspension de retransmission, en fait.
11:14 Moi, je pense qu'il faut arrêter de les filmer.
11:15 Ils deviennent fous, en fait.
11:16 Pour l'instant, je vais les enlever.
11:17 Je vais les enlever.
11:18 Je vais les enlever.
11:19 Je vais les enlever.
11:20 Je vais les enlever.
11:21 La télé.
11:22 Il vient de dire "la télé".
11:23 Il vient de dire "la télé".
11:24 Il vient de dire "la télé".
11:25 Il vient de dire "la télé".
11:26 Il vient de dire "la télé".
11:27 Il vient de dire "la télé".
11:28 Il vient de dire "la télé".
11:29 Il vient de dire "la télé".
11:30 Il vient de dire "la télé".
11:31 On revoit Olivier Marleix.
11:32 Ah oui, oui, oui.
11:33 C'était pas mal.
11:34 Avec vos amis.
11:35 J'adore.
11:36 Avec vos amis.
11:37 Ce ne sont pas mes amis.
11:38 On les connaît.
11:39 On les connaît.
11:40 Regardez, vous allez voir ses amis un moment.
11:41 Ce ne sont pas mes amis.
11:42 Je conteste totalement, totalement les faits qui me sont reprochés.
11:47 Maintenant, il n'y a pas un bras d'honneur, il y en a deux, mais accompagnés de paroles
11:51 à chaque fois.
11:52 Monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement ? Vous avez fait deux bras d'honneur, c'est
11:53 ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée ? Alors, oui, je vous demande.
11:54 Effectivement, de préciser vos propos parce que si c'est le cas, ça n'est absolument
12:02 pas admissible.
12:03 J'ai dit, madame, bras d'honneur à la présomption d'innocent.
12:05 Je l'ai dit deux fois.
12:06 Dans la majorité, huit mises en examen, dont celle du secrétaire général de la présidence
12:14 de la République, excusez du peu, et pardon, monsieur le garde, celle du garde des Sceaux,
12:20 accusé l'un et l'autre de prise illégale d'intérêt.
12:21 Mais qui est donc devenu ce candidat à l'élection présidentielle qui, en 2017, déclarait qu'un
12:27 ministre devrait quitter le gouvernement s'il était mis en examen ?
12:31 Je ne sais pas si ça fait partie du bon exemple que vous essayez de donner, mais je pense
12:36 que faire un bras d'honneur à deux, selon votre aveu, de la part d'un membre du gouvernement,
12:43 me paraît extrêmement peu exemplaire.
12:45 Monsieur le garde des Sceaux, je comprends que vous avez pu fréquenter beaucoup de voyous
12:50 dans votre carrière professionnelle, et je comprends que ça a pu, à un moment, déteindre
12:56 un peu sur votre comportement, mais c'est plus qu'inapproprié et ça exige des excuses,
13:03 non pas pour moi, mais à l'égard de la représentation nationale.
13:07 On va te bouffer !
13:08 Merci.
13:09 Qu'est-ce que tu en penses, toi, Dani, toi qui es dans le...
13:14 Moi, je trouve ça très inapproprié, un peu comme tout le monde, mais en même temps,
13:19 je suis déçue qu'il soit excusé.
13:20 Moi aussi.
13:21 Mais je vous dis, je suis déçu qu'il soit excusé.
13:24 Je suis déçu qu'il soit excusé.
13:25 Je suis déçu, j'aurais dit, voilà, allez, tu sais quoi, allez, la vérité n'y comprends
13:29 pas.
13:30 Si Louis Boyard fait exactement la même chose, s'il fait un deux bras d'honneur par rapport
13:33 à la présentation de nos...
13:34 Il fait pire.
13:35 Il fait pire.
13:36 Il a fait pire.
13:37 Il a fait pire.
13:38 On lui tomberait tous dessus et on dirait tous que c'est ridicule.
13:39 Excusez-moi, moi, je trouve qu'il a bien fait d'excuser.
13:40 Il a fait pire.
13:41 Louis Boyard, il a fait pire.
13:42 Il a fait pire.
14:10 [Musique]