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Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics est l'invité d'Apolline de Malherbe, dans "Le face à face" sur BFMTV, ce vendredi 8 mars.

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Transcription
00:00 Il n'y a pas un bras d'honneur, il y en a deux, mais accompagnés de paroles à chaque fois, qui sont...
00:05 (Cris de la foule)
00:09 — Mais enfin, monsieur le ministre, de quoi vous parlez exactement ?
00:12 Vous avez fait deux bras d'honneur, c'est ce que vous êtes en train de dire à l'Assemblée ?
00:15 (Cris de la foule)
00:18 Alors oui, je vous demande effectivement de préciser vos propos,
00:21 parce que si c'est le cas, ça n'est absolument pas admissible.
00:23 Alors je vous laisse finir vos propos.
00:25 Vous n'avez pas à faire des bras d'honneur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale, monsieur le ministre.
00:28 — J'ai dit, madame...
00:31 — Qu'est-ce que vous avez à raconter à ça ?
00:33 C'est-à-dire que je me dis qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
00:35 C'est-à-dire que quand c'est pas les uns, c'est les autres.
00:37 Là, c'est le ministre des bras d'honneur dans l'hémicycle ?
00:40 — D'abord, vous auriez pu passer la fin de l'extrait, où il explique qu'il n'a évidemment pas fait de bras d'honneur à un député,
00:46 mais qu'il a mimé un bras d'honneur à la présomption d'innocence après qu'un député l'ait attaqué personnellement sur sa présomption d'innocence.
00:55 — Vous la trouvez crédible, cette explication-là ?
00:56 — Je le crois. Ça veut pas dire que je considère que c'est bien, ce qui a été fait.
00:59 Ça veut pas dire que je considère pas que c'est une erreur et que ça a été excessif.
01:02 Mais enfin, je crois Eric Dupond-Moretti, quand il dit que c'était pas adressé à un parlementaire en particulier...
01:07 — C'était quoi ? C'était un bras d'honneur de rage, dans ces cas-là ?
01:09 — Il a été attaqué personnellement sur la question de la présomption d'innocence par un député.
01:13 En tout cas, il l'a vécu comme tel.
01:16 Et il a dit que ce que vous faites, et il l'a mimé, c'est un bras d'honneur à la présomption d'innocence.
01:19 Encore une fois, je suis pas là à excuser, à dire que c'est pas grave, que c'est pas une erreur.
01:23 Et par ailleurs, il y a un autre extrait que vous aurez pu diffuser, celui aussi, où il présente ses complètes excuses.
01:28 — Ah bah oui, mais c'est bien longtemps après. Il y a eu suspension de séance.
01:30 Il a fallu que Yael Bron-Pivet, qui l'a reconnu ce matin, la présidente de l'Assemblée nationale,
01:34 aille le voir et aille le convaincre que ce qu'il avait fait était vraiment grave et qu'il faille qu'il s'excuse.
01:38 — C'est quelqu'un d'entier, Eric Dupond-Moretti, qui a réagi à un moment où il s'est senti attaqué et visé personnellement.
01:45 Il s'est excusé. Et il a par ailleurs bien expliqué les choses sur le fait que ça visait évidemment pas un parlementaire.
01:49 — J'imagine que vous comprenez aussi que dans le contexte, quand on a Gérald Darmanin qui a visé à l'EFI en disant
01:55 qu'ils allaient bordéliser le pays, quand effectivement, il y a en permanence des suspensions de séance, des agitations,
02:01 le fait que le ministre de la Justice lui-même en provoque une, quand même assez dommageable.
02:06 — Mais je viens de vous dire, honnêtement, évidemment, ce type d'incident s'en passerait.
02:10 Je vais pas vous mentir. Je vais pas vous dire autre chose.
02:12 Maintenant, je pense qu'il s'est expliqué. Il s'est excusé. Donc on peut justement passer à autre chose.
02:16 Et j'ai beaucoup apprécié qu'on démarre en parlant du fond, parce que je pense que les Français qui nous regardent
02:20 ou qui nous écoutent, c'est avant tout sur le fond, sur la question des retraites, sur la question de l'inflation
02:25 et sur toutes les questions qui les préoccupent au quotidien, qu'ils attendent des réponses.

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