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Gabriel Attal, ministre délégué chargé des Comptes publics, est l’invité du Face à Face sur BFMTV – RMC.

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Transcription
00:00 Moi, je ne suis pas au courant de ça.
00:01 Moi, je ne suis pas membre du groupe parlementaire.
00:03 Je suis dans l'exécutif au gouvernement.
00:05 Ensuite, moi, je n'ai pas de doute.
00:06 - Vous êtes membre de la majorité.
00:07 - Oui, mais je n'ai pas de doute sur le fait que les députés voteront la réforme des retraites.
00:10 J'ai été élu député en 2022.
00:13 J'ai fait campagne, comme tous les députés Renaissance.
00:16 J'ai fait campagne sur quoi ?
00:16 - C'est une erreur alors de les menacer comme ça ?
00:18 Vous désolidariser de cette idée de menacer les députés ?
00:22 - J'ai vu des trucs racontés dans la presse.
00:24 Je n'ai pas vu de déclaration officielle sur le sujet.
00:26 - En tout cas, pour vous, ça n'existe pas. Cette injonction n'existe pas.
00:29 - Tout simplement parce que j'ai fait campagne comme député en 2022,
00:33 que les députés Renaissance aussi, qu'on a fait campagne sur le programme d'Emmanuel Macron
00:36 et notamment sur la réforme des retraites qui, à l'époque, était à 65 ans et non pas à 64.
00:41 Évidemment que ça a été difficile.
00:42 Évidemment que vous avez des gens qui venaient me voir sur les marchés, sur le terrain,
00:45 ici les Moulineaux, à Vendves, à Boulogne, à Meudon,
00:47 en me disant "je ne suis pas d'accord avec cette réforme".
00:49 On a assumé de porter cette réforme.
00:51 Et donc, il y a une forme de logique, évidemment, à assumer de la voter une fois qu'elle arrive dans l'hémicycle.
00:55 - Mais le fait de laisser entendre, parce que ça n'a pas été démenti par le groupe Renaissance,
00:58 de laisser entendre que les députés qui pourraient être tentés au minimum de s'abstenir seraient exclus du groupe,
01:04 ça laisse au minimum une fébrilité ou en tout cas une crainte que certains manquent à l'appel.
01:08 - Je vais vous dire, moi, je ne me place même pas dans cette optique-là.
01:11 Parce que, encore une fois, quand on a fait campagne sur son nom au moment des élections législatives,
01:17 en portant ce projet de réforme qui doit permettre, je le dis,
01:19 à payer les pensions de retraite de 20 millions de retraités bientôt,
01:22 ce qui n'est pas garanti aujourd'hui s'il n'y a pas de réforme.
01:24 C'est de toute façon naturel et logique de voter la réforme des retraites, qui en plus a évolué.
01:28 On est passé de 75 à 64 ans.
01:31 Il y a 4 Français sur 10 qui partiront bien avant 64 ans.
01:34 On revalorise les petites pensions aussi pour les retraités actuels.
01:37 Il y a plutôt plus de raisons encore de la voter aujourd'hui
01:41 qu'à l'époque du point de vue de ceux qui considèrent qu'elle était trop dure.

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