La réaction de Christophe Galtier après Bayern / PSG - Ligue des Champions (8ème de finale retour)

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Sports
Transcript
00:00 - Christophe, quelle analyse vous faites du match de ce soir d'abord ?
00:06 - Qu'on n'a pas su marquer sur nos temps forts.
00:11 On a eu une très bonne première période où nous avons créé des situations où il
00:17 semblait qu'on arrivait bien à rivaliser avec l'adversaire.
00:21 On a eu des temps forts.
00:22 Malheureusement, on n'a pas pu concrétiser les situations que nous avons eues.
00:26 Nous avons eu une très grosse sur un pressing.
00:28 Nous avons eu pas mal de situations très proches du but adverse.
00:31 Malheureusement, on n'a pas pu ouvrir le score.
00:33 Ensuite, en deuxième période, on prend ce but vraiment stupide.
00:39 À ce niveau-là, il faut avoir un peu plus de lucidité.
00:43 Évidemment qu'on subissait la pression du Bayern de Munich.
00:48 Ça, on le savait.
00:50 Il ne faut pas avoir honte de jouer long pour casser ce pressing-là.
00:54 On prend un but, encore une fois, sur une sortie de balle très courte.
00:57 Évidemment, au bout d'une heure de jeu, quand vous êtes mené, ça commence à être difficile.
01:04 C'est une leçon qu'il faut retenir.
01:09 C'est une frustration, une déception.
01:12 Si nous avions eu le bonheur d'ouvrir le score, sûrement que le match aurait été différent.
01:17 Mais malheureusement, c'est Munich qui a ouvert le score.
01:20 - Et sur ces deux matchs, le Bayern a profité de ses temps forts.
01:23 Sur ces deux matchs, on peut penser que le Bayern était au-dessus.
01:25 Elle a été où la différence dans le jeu, tactiquement, techniquement ?
01:28 Qu'est-ce qui a fait la différence sur la double confrontation ?
01:31 - La disponibilité de l'effectif.
01:35 On avait beaucoup d'absents.
01:38 Des absents importants sur le premier match.
01:39 Des absents importants sur le deuxième.
01:41 Il a fallu changer deux défenseurs centraux au cours de la première période.
01:46 Un à la pause, évidemment, que ça nous affaiblit énormément.
01:51 Autant sur le premier match, le Bayern était dominateur.
01:56 Autant sur celui-ci, on a montré un tout autre visage.
01:59 Ce n'est pas suffisant.
02:00 Évidemment qu'il y a de la frustration, de la déception dans le vestiaire.
02:04 Mais on ne peut pas refaire la double confrontation.
02:11 Il faut maintenant regarder devant.
02:13 - Regarder devant, mais quand même un premier bilan, c'est l'eau de ces grands clubs.
02:16 Vous le disiez hier en conférence de presse.
02:18 La saison ne se joue pas là, mais c'est l'essentiel.
02:20 C'est en tout cas l'objectif principal du PSG.
02:22 Ça reste quand même une déception de sortir dès les huitièmes de finale, forcément.
02:26 - Oui, forcément.
02:27 Ça reste une grande déception.
02:30 Il faut malheureusement la digérer et l'accepter pour continuer notre parcours en championnat.
02:39 Tout le monde est déçu.
02:40 Je suis le premier déçu.
02:41 Tout le monde est vraiment déçu.
02:42 Même si nous avions eu de grandes difficultés sur le premier match,
02:46 on fondait quand même beaucoup d'espoir sur le match retour.
02:49 Malheureusement, on n'a pas, je le répète encore une fois,
02:51 pas su ouvrir le score quand nous en avions la possibilité.
02:54 - Je suis obligé de vous poser la question parce que c'est ça aussi le lot des grands clubs.
02:58 Est-ce que cette élimination, pour vous, peut avoir un impact ?
03:02 Est-ce que ça vous fait vous poser des questions sur votre avenir au PSG ou c'est trop loin ?
03:08 - Non, c'est vraiment trop tôt, mon avenir.
03:10 Ça dépend évidemment de ma direction sportive, de mon président.
03:16 Évidemment qu'il y a une déception.
03:19 C'est comme ça.
03:20 Le club fondait beaucoup d'espoir sur cette compétition.
03:23 Moi, je maintiens le cap.
03:25 Je reste focus sur la fin de saison.
03:29 Et puis, avec beaucoup d'énergie, beaucoup de détermination,
03:33 il faudra rapidement digérer cette déception.
03:36 - Le champion !
03:38 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:40 Merci à tous !
03:42 [SILENCE]

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