L'invité du jour - Michel Denisot

  • l’année dernière
Célèbre notamment pour sa place de présentateur au Grand Journal, l'ancienne émission quotidienne de Canal +, Michel Denisot est aujourd'hui sur Télématin pour nous présenter son nouveau livre traitant des réseaux sociaux : « On peut rire de tout sauf en mangeant de la semoule » chez Plon. Rendez-vous dès ce jeudi 9 mars en librairie !
Transcript
00:00 Michel Deniso qui nous accompagne ce matin jusqu'à 9h30. Bonjour Michel Deniso.
00:04 - Bonjour Juliette. - Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:06 Vous sortez aujourd'hui même un livre qui s'appelle "On peut rire de tout sauf en mangeant de la semoule"
00:13 et c'est publié chez Plon. Alors ce rire, enfin ce titre nous fait beaucoup rire avec Thomas.
00:18 - Six buts, oui. - Et ça demande quelques explications parce que vous précisez que ça marche aussi avec les petits pois, le riz, enfin bref la bouche pleine.
00:25 - Oui, c'est une expression que j'avais entendue il y a très très longtemps au cours d'un dîner collu chez ses amis et donc c'est une expression qui s'est répondue ensuite
00:33 et dont j'ai fait le titre de ce livre qui est une compilation des meilleurs posts que je reçois sur Instagram et que j'agrémente de commentaires personnels évidemment.
00:42 - Oui parce que vous êtes très actif sur les réseaux sociaux. - Oui, oui, oui, je passe beaucoup de temps sur cet écran-là et je trouve ça assez distrayant.
00:50 C'est pas agressif, c'est assez léger, c'est aussi une façon de voir l'actualité, de lire l'actualité parce que l'humour n'est pas innocent.
00:59 Voilà, donc il y a toujours quelque chose derrière. - Vous êtes un trafiquant de vannes et vous remerciez d'ailleurs vos dealers à la fin,
01:05 merci à mes followers, mes abonnés, Jérôme Kerviel qui offre pour le bien de la société générale, Mammou, Joestar à la hauteur de son nom, Mouloud Achour
01:11 qui m'a montré comment ça marche, etc. Et dans la petite dédicace que vous avez eu la gentillesse de m'écrire, vous avez mis,
01:17 tac, tac, tac, on peut rire de tout, notamment un livre d'époque. En quoi c'est un livre d'époque ?
01:22 - Parce que Instagram est quelque chose de notre époque, de très récent. - Et on va voir si vous mettez la même dédicace à tout le monde, comme ça.
01:27 - Moi j'en ai pas eu Michel, j'ai pas mal à la dédicace, on la fera tout à l'heure. - Bah il te mettra un livre d'époque.
01:32 - En quoi c'est un livre d'époque Michel ? - Je l'ai beaucoup mis, livre d'époque. J'aurais même pu mettre une livre parce qu'il pèse 500 grammes.
01:38 Parce que ça reflète une partie de la communication d'aujourd'hui qui est, comme vous le savez, sur les réseaux sociaux.
01:45 Et donc je suis à la fois sur Twitter et sur Instagram, mais ce livre vient surtout d'Instagram.
01:50 Twitter est un autre mode de communication, comme vous le savez, qui est à la fois informatif et souvent plus agressif, disons,
01:57 qu'Instagram qui est quelque chose de plus élégant, de plus léger et où les gens ont envie de voir la vie du bon côté.
02:03 - Vous voulez en lire une Thomas ? - On va sélectionner quelques-unes. Alors page 12, c'est un escargot qui se trouve face à un rouleau de scotch.
02:08 Wow, je pense que t'es allé un peu trop loin avec la chirurgie plastique.
02:12 - Attendez, il y en a une, attendez. Page 29, Drucker et Jeanne Calment, c'est ça. Rares photos de Jeanne Calment jeune en compagnie.
02:19 - De Michel Drucker. - Oh non, de Michel Drucker. Elle est dingue cette photo. Ça nous fait marrer.
02:24 - C'est authentique. - Mais nous aussi ça nous fait marrer. - C'est pas complètement Jeanne Calment, mais ça on lira.
02:28 - Vous voulez en citer d'autres Thomas ? - Oh bah il y en a plein, on se marre bien en tout cas.
02:31 - C'est le but, c'est de détendre un peu l'univers un peu moraux dans lequel on est actuellement.
02:37 C'est d'avoir des sourires. Quand on tourne la page, on a un autre sourire et on peut le lire en commençant par la fin.
02:44 - Il y en a un qui est très d'actualité, page 82, c'est de Bonne Guerre. Les syndicalistes appellent bien une grève, une journée d'action.
02:49 Et on voit des syndicalistes de la CGT qui sont au café dans un bistro qui s'appelle Au Boulot. C'est des montages ou ça existe vraiment ?
02:56 - Ça existe vraiment, évidemment. Tout est vrai. - Mais il paraît que vous n'aimez pas raconter des blagues.
03:03 - Je ne suis pas une humoriste, ce n'est pas mon métier, mais j'adore l'humour. Mon métier c'est curieux, comme ça je le définis depuis toujours.
03:11 C'est pour ça que j'étais journaliste et je pense que c'est aussi une forme de journaliste que d'observer ce qui se passe aujourd'hui sur ce secteur.
03:18 - Vous n'avez pas besoin de raconter une ? - Non mais comme ça, je ne sais pas le faire.
03:22 - Je me souviens d'une de vous à l'époque de "Nulle part ailleurs", c'était "À la Saint-Valentin, elle m'a pris par la main".
03:28 - C'est vous qui l'avez raconté ? - Non, c'est Louise Bourgoin.
03:32 - Ah, ce n'était pas vous ? - Non, je lui ai raconté à Louise Bourgoin qu'il a raconté dans "La Météo", vivement de la Sainte Marguerite.
03:38 - Ah voilà, c'est tout. - Et il y a d'autres versions.
03:41 - Ah bah voilà ! - Petite blague. Mais dites-moi, Michel Deniseau, vous, les blagues ça ne date pas d'hier, déjà à l'époque des guignols.
03:49 Il vous faisait passer pour un blagueur totalement naze. Est-ce que ça vous a vexé à l'époque ?
03:54 - On est obligé de répondre non. - Mais en vrai, ça vous vexait ou pas ?
03:59 - L'époque des guignols, j'étais comme tout le monde. Je trouvais que c'était toujours drôle ce qu'ils faisaient sur les autres, sauf sur moi.
04:06 - Et puis la récurrence, ça devait être un peu pénible. - Oui, ça va, c'est pas...
04:10 - Michel Deniseau, vous êtes aussi un passionné de football, il y en a d'autres qui font des très mauvaises blagues.
04:14 - Aurélie Saint-Germain, vous avez été président de ce club. Qu'est-ce qui se passe ?
04:17 - J'en sais rien, je ne suis pas dedans. - Mais qu'est-ce qui se passe ?
04:19 - Je ne suis pas dedans. Un club, c'est très compliqué en plus, la dimension qu'a pris le PSG par rapport à la période où j'étais, qui date quand même d'il y a 20 ans.
04:26 Là aussi, le monde a changé et c'est devenu un club gigantesque, une énorme entreprise en tout cas, mais pas encore un grand club,
04:35 parce que pour être un grand club, il faut gagner la Ligue des champions. Mais c'est une énorme entreprise qui a vocation de gagner la Ligue des champions.
04:40 - C'est une vocation qui bute en 8e à chaque fois. - Oui, ça plafonne.
04:43 - Et c'est quoi ? C'est un problème de joueurs, d'entraîneurs, de club ? - J'en sais rien, je ne suis pas dedans. Il faut être dedans pour savoir et je ne suis pas dedans.
04:51 - Mais est-ce que l'entraîneur, ce n'est pas le fusible un peu facile ? Vous avez présidé le PSG, vous êtes aussi président d'Abery-Chaun de Châteauroux.
04:56 - Oui, je ne fais plus rien là-bas, mais bon. - Vous êtes emblématique de l'Abery-Chaun.
05:00 Tapez tout de suite sur l'entraîneur, c'est ce qui va se passer dans les semaines, les mois qui viennent.
05:04 - Oui, c'est le fusible habituel. - Ça ne sert à rien en fait, si ?
05:06 - Ça ne sert à rien, non. - On a eu des entraîneurs super.
05:08 - Les entraîneurs qui quittent le PSG sont très bons avant de venir et très bons après. Donc, ça ne vient pas de l'entraîneur.
05:15 Donc, ça vient d'un système, peut-être, je ne sais pas, je ne suis pas dedans.
05:18 - Ça vous manque un peu le foot ou pas ? - Non, non, non.
05:20 - C'est vrai ? - Non, je suis à un moment de ma vie où je me rends encore plus compte qu'avant qu'on n'est pas éternel.
05:27 Et comme disait l'autre jour, j'ai entendu Miu Miu dire une phrase de François Morel,
05:31 "Si la vie était une semaine, je suis arrivé au week-end, j'espère que lundi ce sera férié".
05:35 - Très belle formule. L'esprit de Michel Delisieux qu'on retrouve dans ce "Michel Delisieux, on peut rire de tout sauf en mangeant de la semoule".

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