Les astuces de Michel Denisot pour ecrire ses promos

  • l’année dernière
A l'époque du Grand Journal, Michel Denisot passait sa vie au cinéma... ou pas.
Transcript
00:00 - Mais alors, vous regardiez vraiment tous les films, vous lisiez tous les livres ?
00:02 - Oui, sauf la dernière année justement, je commençais à fatiguer un peu.
00:06 J'ai vu beaucoup de films, j'en voyais 4-5 par semaine,
00:09 multiplié par 40 semaines, ça fait beaucoup de films.
00:13 Et la dernière année, j'avais une petite feinte,
00:17 c'est-à-dire que je voyais les films en projection privée,
00:20 donc j'étais avec quelqu'un qui travaillait avec moi, on était deux,
00:23 et je m'en allais à la moitié,
00:25 et je commençais l'interview des acteurs et des actrices, les yeux dans les yeux,
00:29 en détaillant extrêmement la moitié du film.
00:32 Et je disais "on raconte la suite ?" et il me disait "non, jamais".
00:35 - Vous avez gagné un temps fou avec ça !
00:37 - Ça marchait tout le temps !
00:38 - Mais alors, quand c'était nul, vous faisiez comment ?
00:40 Parce qu'il n'y a pas que du bon, vous faisiez semblant à chaque fois ?
00:42 - Non, vous savez, on ne peut pas en télé inviter des artistes
00:46 et leur dire que le film est mauvais, sinon il n'y en a plus.
00:49 Donc j'avais un mot passe-partout, toute mon équipe s'en allait,
00:53 "un film réussi".
00:54 (rires)
00:55 - Mais terrible votre mot passe-partout, parce qu'il peut vraiment être en erreur.
00:58 - Bah maintenant c'est mort !
00:59 Et quand je disais "un film réussi", ils disaient "bon bah voilà, on va s'arrêter là".
01:02 (rires)
01:04 - Personne ne s'en est jamais rendu compte !
01:05 - Non, parce qu'ils sont tous convaincus que c'est vrai !
01:07 - Ah bah évidemment !

Recommandée