Christophe Dechavanne : les chroniqueurs balancent !
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00:00 Je suis parti des mecs qui en ont pris vraiment le plus plein la tronche.
00:03 Ah ouais ?
00:03 Bah oui, tous mes petits camarades ont des carrières assez flat.
00:07 Moi, ça a été des succès, des échecs, des succès, des échecs.
00:12 Je me suis pris plein de gamelles.
00:14 Moi, j'ai eu des patrons qui m'ont dit "tu vois bien que les gens veulent plus te voir,
00:17 tu vois bien que le public te veut plus, donc mets toi au vert, c'est bon".
00:20 Faut avoir les épaules quand même, parce que moi, c'est un métier que j'aime en vrai.
00:24 Sinon, je serais pas là.
00:25 Tu peux y aller.
00:26 Alors malheureusement, on n'a pas qu'à se tader, parce que quand tu dévisses, tu dévisses.
00:33 Non, mais c'est vrai.
00:36 Mais oui, il a été tellement au sommet, moi, je le comprends,
00:38 parce qu'il a été tellement au sommet qu'après, les moments où il n'est plus rien,
00:41 c'est invivable.
00:42 Nous qui ne sommes pas, je me compare pas du tout, mais qui ne sommes pas grand chose.
00:46 Toi, toi, toi.
00:47 Mais voilà.
00:47 Mais quand, par exemple, il y a un moment où moi, vous ne m'appeliez plus pour l'émission,
00:52 et encore une fois, c'est totalement légitime.
00:54 Jamais je vous ai demandé pourquoi.
00:56 Quand on est, quand on est à la...
00:58 Moi, ça a duré deux mois et demi.
00:59 C'est vrai qu'à ce moment là, on se dit est ce que je vais revenir?
01:02 Est ce qu'il faut que je me réoriente, etc.
01:03 Donc, ça nous fait poser des questions.
01:05 On est seul chez soi.
01:07 On ne travaille pas.
01:08 Donc, moi, je suis quasiment à plein temps chez vous quand je bosse.
01:11 Donc, ça nous fait réfléchir.
01:12 Lui, c'est exponentiel.
01:14 Donc, je comprends.
01:15 Je comprends que ce soit dur à vivre.
01:16 Voilà.
01:16 - Oui, Delphine, vous voulez dire quelque chose?
01:18 - Non, pas spécialement.
01:20 - Bon, à part mettre des bouteilles dans le cul, vous servez à quoi dans cette émission?
01:22 - Non, mais c'est con ça.
01:23 - Je peux dire un truc, mais il va m'insulter.
01:25 - Dans ces métiers là, quand on bosse, on prend quand même beaucoup, beaucoup d'argent.
01:27 Donc, quand il y a des périodes un peu plus calmes, on peut aussi, on peut aussi voir.
01:30 - Bien sûr.
01:30 - Et c'est très important aussi de comprendre que les gens qui sont des personnes de l'état public
01:33 ne doivent pas flamber en proportion de ce qu'ils gagnent à l'instant T.
01:37 Et c'est important d'avoir les pieds sur terre.
01:39 - Et par exemple, éviter de mettre une bouteille dans le cul.
01:43 Elles ne sont pas trop bien.
01:44 - Voilà, parce que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, effectivement.
01:46 - Je voudrais juste remercier les téléspectateurs, parce que c'est vrai que je voulais vous dire merci,
01:52 parce qu'on se rendait compte de ça avec la chaîne la dernière fois.
01:55 Je crois que, on va pouvoir communiquer là-dessus,
01:58 je crois que je suis l'animateur qui est resté le plus longtemps en direct sur une quotidienne.
02:02 - Ah oui, oui.
02:03 - Aussi longtemps, grâce à vous.
02:04 Donc, merci les chéris, parce que c'est vrai qu'on voit que c'est tellement comme ça, que c'est incroyable.
02:08 Et merci à vous d'être aussi fidèles, parce que ça me touche vraiment.
02:11 Et c'est vrai que 12 ans de quotidienne, je crois que c'est jamais arrivé.
02:15 Donc, sur un tour.
02:17 Non mais c'est vrai, merci à vous.
02:18 - Merci.
02:18 - C'est important.
02:20 - Merci.
02:21 Et je vous dis, merci à la bande aussi.
02:25 Non mais c'est vrai, parce que c'est une bande, TPMP.
02:27 Les gens me disent, les gens me disent souvent, j'aime bien la bande, j'aime bien la famille que vous êtes.
02:31 Non mais c'est vrai, oui.
02:32 - Oui Delphine, tu parles de l'argent, mais dans ce cas-là, il ne parle pas vraiment de l'argent.
02:35 Il parle plus du désir qu'il pouvait procurer chez les directeurs de chaîne.
02:39 Et moi, je trouve que c'est quand même dur, parce qu'effectivement, du jour au lendemain,
02:41 comme tu dépends du désir des autres quand tu es un animateur,
02:45 et bien en fait, on te dit, on ne veut plus ta tronche, en fait.
02:47 - C'est de l'ego, en fait.
02:48 C'est un métier d'ego et c'est pour ça que c'est important de se poser et d'être un peu dans la sagesse.
02:51 - Oui, mais tu vois, dégueu.
02:52 - Parce que tu vas te s'arrêter.
02:53 - C'est encore plus dur.
02:54 - Mais l'ego, ce n'est pas que ça non plus, parce que par exemple, à France 2, quand ils écartent Patrick Sébastien
02:57 parce que c'est un mâle de plus de 50 ans blanc et qu'on n'en veut plus,
03:00 pourtant ça marche, pourtant ça fonctionne, pourtant il fait de l'audience.
03:03 Et on lui dit, mais monsieur, on ne veut plus de vous parce que vous êtes trop vieux,
03:06 parce qu'on veut rajeunir et on veut mettre des femmes à l'antenne.
03:09 Donc, pardon, je trouve que ça peut être très très violent.
03:11 Ce n'est pas que l'histoire d'ego.
03:12 - Je peux qu'on a raté un petit peu le bal des faux culs.
03:15 Patrick Sébastien, il a 60 ans.
03:16 Quand c'est arrivé pour lui tout ça, il en avait à peu près 40.
03:19 Non, 45 si tu veux.
03:22 Je me souviens très bien, il est arrivé à Europe 1.
03:23 Il avait quel âge ?
03:24 - Il avait 50. Il a 63 ans.
03:25 - Bon, il avait 50.
03:26 - Un peu plus de 50.
03:27 - 50 pour un animateur mec, tu es au top du sommet.
03:31 Pardon, on va dire la vérité.
03:32 Karma, en général, les animateurs reviennent.
03:35 Le public l'aime bien.
03:36 Les animateurs qui ne reviennent pas en général à l'antenne
03:38 sont ceux qui, lorsqu'ils étaient au top,
03:40 pardon mais il faut dire la vérité, étaient odieux.
03:43 - Qu'est-ce que tu avais ?
03:44 - Je suis désolé, je n'ai rien contre lui.
03:46 Il a bossé avec Boccolini, ça s'est mal passé.
03:48 Avec Victor Estelle, ça s'est mal passé.
03:49 Avec tout le monde, moi je l'ai connu aussi, ça s'est mal passé.
03:52 Il a bossé avec tout ce...
03:53 Jean-Michel, il l'a connu, ça s'est mal passé.
03:55 - D'où tu l'as connu, toi ?
03:56 - Pardon, il est odieux.
03:57 - J'ai connu pendant sa traversée du désert.
03:59 - Il est odieux.
04:00 - Géraldine, tu as raison, les problèmes d'ego, c'est important.
04:03 Quand tu ne peux pas remplir ton frigo, c'est plus important.
04:05 Et quand il était dans sa traversée du désert,
04:06 j'étais à un grand prix de Formule 1,
04:07 j'étais invité comme journaliste, j'étais au Figaro.
04:09 Il est arrivé en hélico, il m'a pris dans sa voiture,
04:11 il voulait un sponsor pour faire la coupe Porsche.
04:13 Il y a des problèmes plus importants dans la vie
04:15 que de ne pas trouver de sponsor pour ta voiture.
04:17 - Ce que je n'ai pas là, c'est qu'on te tend la main
04:19 quand tu es dans le trou,
04:20 mais que tu t'es bien comporté avec les gens.
04:22 Personne ne t'a tendu la main, aucune chaîne, aucun producteur.
04:25 - Pourquoi ?
04:26 - Parce que ce mec est odieux, vraiment.
04:27 - Après, je le dis, c'est vrai qu'au départ, on ne s'entendait pas de fou.
04:30 Maintenant, on s'entend très bien.
04:31 - Le plus drôle, c'est lui.
04:32 - C'est vrai que moi, je l'aime bien.
04:34 À chaque fois qu'il vient, on se marre bien.
04:36 Voilà, ça se passe bien.
04:37 - Et en tout cas, un gros stupéfié.
04:38 - Je l'ai produit sur C8, ça s'est bien passé.
04:40 - Regarde ce que t'as dit à la Rochehuber.
04:42 Mais qu'un amour, elle le dit gentiment avec ses mots.
04:43 "Le plus compliqué à gérer, c'était de chavade."
04:46 - Elle a dit que parce qu'elle n'avait jamais travaillé avec moi.
04:49 - Voilà, mais regarde-toi la dernière émission qu'il a faite avec Boccolini,
04:53 il ne se parlait même pas, il s'insultait.
04:54 - Après Boccolini, il a un caractère aussi arrêté.
04:55 - Il est dit qu'il a...
04:56 - Laurence Boccolini, c'est pas...
04:57 - T'as bossé avec, c'est vrai.
04:58 - Moi, j'ai présenté avec Christophe les 100 plus grands sur TF1.
04:59 - Ça s'est très bien passé.
05:00 - Non, ça s'est mal passé au début.
05:01 - Voilà.
05:02 - Non, mais en fait...
05:03 - Au début.
05:04 - Non, mais au début, exactement.
05:05 Parce que la première émission, ça ne s'est pas bien passé.
05:08 Donc on s'en est parlé et il a très...
05:11 Enfin, on s'est dit les choses à un moment.
05:13 Et avec Christophe, en fait, il faut dire les choses.
05:14 - Mais c'est de la dame de la zone.
05:15 Le public, il s'en fout de savoir si il est gentil.
05:16 - Quand il est venu ici, sur ce plateau ici,
05:17 il a dit bonjour et au revoir à personne.
05:18 Pardon, c'est juste un signe.
05:19 - Non, non, c'est pas vrai.
05:20 - Il est chez lui, donc elle est en train de le défendre.
05:21 - Si, si, c'est vrai.
05:22 - Mathieu, moi, je voudrais le défendre.
05:23 - Oui.
05:24 - Parce que c'est quelqu'un...
05:25 - Bah non, tu ne le connais pas.
05:26 - C'est le droit de défendre.
05:27 - C'est pas vrai.
05:28 Il est hyper stressé, il est compliqué à vivre.
05:29 - Oui, c'est ça.
05:30 - Mais c'est quelqu'un qui a donné sa chance à plein de jeunes.
05:31 - C'est exactement ça.
05:32 - C'est quelqu'un qui a créé plein d'émissions.
05:33 C'est quelqu'un qui s'est remis en...
05:34 - Et alors ?
05:35 - Non, mais ça, c'est un job.
05:36 - Non, mais laissez-moi finir.
05:37 C'est quelqu'un qui...
05:38 Moi, j'ai toujours eu des relations correctes.
05:39 - Chauffeur routier quand il y a un cagnon.
05:40 - Mais laisse-moi finir, Jean-Mi.
05:41 J'ai toujours parlé avec lui.
05:42 Parfois, ça a été compliqué.
05:43 Mais c'est quelqu'un qui a, oui, un affect.
05:54 Et c'est quelqu'un...
05:55 - Arrêtez de dire la bouche.
05:56 Compliqué, quand la personne a un sale caractère.
05:57 C'est pas facile.
05:58 - Non, mais il a un sale caractère parce que...
05:59 - Eh, s'il vous plaît.
06:00 - Je vais le terminer.
06:01 - Moi, qui le connais bien maintenant...
06:02 - Mais toi, il te craint.
06:03 - Non, non, je vous le dis.
06:04 Franchement, moi, je croyais pas qu'il était aussi stressé.
06:05 C'est-à-dire que c'est un mec qui est vraiment hyper stressé.
06:06 - Non, pas que ça.
06:07 - Il est hyper...
06:08 Non, mais sans rigoler, il est hyper pointilleux.
06:09 Il se prend la tête de fou.
06:10 - Il est très tendu avant les émissions.
06:13 - Moi, je me rappelle, moi, quand je l'ai produit sur "Apprendre OLC",
06:16 moi, je vous dis la vérité, moi, j'arrivais, bon, franchement,
06:19 je n'étais pas stressé outre mesure par l'émission et par les règles.
06:22 Je me suis dit, on verra bien là-bas.
06:24 Un petit peu, voilà, on verra sur place et puis on verra.
06:26 Et c'est vrai que Christophe, lui, il regardait les règles.
06:28 Il m'a dit alors, sachez ça.
06:29 Je fais...
06:30 Il est stressé, c'est...
06:31 Il est...
06:32 Voilà.
06:33 Et les gens prennent parfois son stress pour de l'antipathie.
06:36 - Ça empêche pas de dire bonjour à tout le monde quand tu arrives.
06:39 - C'est vrai que vous allez voir si c'est du stress.
06:40 Je termine, on était sur le circuit de Formule 1 à Manicours.
06:42 On devait faire 3 tours.
06:43 Il pensait que j'allais lui trouver.
06:44 J'étais au patron des services médias, vous m'avez connu à ce moment-là, au Figaro.
06:47 Et il pensait que j'allais lui trouver un sponsor pour la Porsche,
06:50 pour faire la compétition de Porsche.
06:51 Il dit, on part pour 3 tours.
06:52 Ça va, Jean-Michel ? On part.
06:53 On trouve comme ça.
06:54 Et dans le premier tour, il s'aperçoit qu'en fait,
06:56 j'ai pas du tout le bras long pour jamais lui trouver un sponsor.
06:59 On termine le premier tour, il rentre dans les stands, il nous ouvre la porte.
07:02 Il me dit même pas au revoir.
07:03 Il me dit, il m'a entré comme ça, sort de la voiture.
07:05 Il est reparti.
07:06 - Non mais à un moment, on dit les choses.
07:07 - C'est vrai, c'est du stress.
07:08 - Vous aviez certainement dû péter.
07:10 - Non mais ça suffit.
07:12 - Leur prisme, en fait, c'est votre égo qui vous fait parler comme ça.
07:15 - Non, le collier.
07:16 - Mais on s'en fout.
07:17 - Les gens, les gens.
07:18 - Il a pété le moteur à Porsche.
07:19 - Regardez le coup que c'est nous.
07:20 Je voyais une pendule arriver avec une table qui bougeait.
07:23 Un éléphant, un dromadaire du public.
07:26 - Quel rapport ?
07:27 - Il allait skier.
07:28 Il allait skier.
07:29 Il a envoyé Charly Lulus.
07:30 - Quel rapport ?
07:31 On n'a pas dit qu'il n'avait pas de talent.
07:32 - Il faisait gagner des trucs.
07:33 Ça a éclaté les scores.
07:34 - Mais quel rapport ?
07:35 - Mais je vous explique.
07:36 Les gens, les gens, ils aimaient Christophe Dechavache.
07:37 Comment il a dévissé lui ?
07:38 Jamais personne autour de la table va dévisser comme lui.
07:41 Il y a 3 mecs.
07:42 Il y avait 2.
07:43 Il y avait Drucker.
07:44 Après, lui, il est arrivé, il a réinventé une télé en direct.
07:46 Ensuite, derrière, tu as Koei qui a réinventé les mornings
07:48 et qui a réinventé de la télé avec la méthode Koei.
07:51 Et le troisième, c'est lui.
07:52 - Quel rapport ?
07:53 - Le troisième, c'est lui.
07:54 - Mais quel rapport ?
07:55 Pourquoi aucune chaîne ne l'a rappelé ?
07:56 - Parce qu'il est odieux.
07:57 - Mais c'est pas ça.
07:58 On s'en fout.
07:59 C'est ça, le dévisser.
08:00 - On parle de traversée du désert.
08:01 - Pourquoi la traversée du désert qu'il a eue,
08:03 que toi, tu n'auras jamais, que personne n'aura jamais
08:05 parce qu'il est monté tellement haut.
08:07 - Pas du tout.
08:08 - Comme Koei qui est monté tellement haut,
08:10 comme lui qui est tellement haut
08:11 que quand il va s'arrêter,
08:12 tout le monde va dire que c'est un génie.
08:14 Tout le monde va dire que c'est un génie.
08:15 Parce que pourquoi tu le fais ça aujourd'hui, là ?
08:17 Le chroniqueur, le direct.
08:18 Peut-être que tu le fais parce que De Chavannes a ouvert une porte.
08:21 - Quand personne te tend la main quand t'es dans le trou,
08:23 ça veut dire que quand t'étais en haut,
08:25 tu te comprenais pas bien.
08:26 - Moi, je veux dire...
08:27 - Point bas.
08:28 - Je peux dire mon expérience perso ?
08:29 - Moi, je vais dire la vérité.
08:30 Hier soir, j'étais dans le trou,
08:31 personne m'a tendu la main.
08:32 (Rires)
08:33 (Applaudissements)
08:34 - Personne.
08:35 - Personne m'a tendu la main.
08:36 (Rires)
08:37 - Personne.
08:38 - Non, moi, je veux dire juste un premier proverbe.
08:41 - Vas-y.
08:42 - Il ne faut jamais oublier que les gens qu'on croise en montant
08:45 sont les mêmes qu'on recroise en redescendant.
08:48 - Jean-Marie, je te donne un exemple.
08:49 Parce qu'en vrai, Jean-Marie, toi, t'es quand même...
08:51 T'es un des mecs les plus populaires de France.
08:53 - Oh oui.
08:54 - Voilà, tu fais partie peut-être des 3, 4...
08:55 - Stade de France.
08:56 - Non, mais c'est ça.
08:57 T'es un des plus grands humoristes de France.
08:58 T'es dans le top 3.
08:59 - En tant que top 3, bien sûr.
09:00 - Pour toujours.
09:01 - Bien sûr.
09:02 - Et t'as quand même fait beaucoup, beaucoup, beaucoup de plateaux télé.
09:04 T'as travaillé avec beaucoup, beaucoup, beaucoup d'animateurs.
09:06 Dis la vérité, quels sont ceux qui t'ont le plus impressionné,
09:09 qui t'ont le plus fait marrer, qui ont été le plus désagréable ?
09:13 - Tu veux dire, par exemple, les plus fidèles,
09:15 ceux qui reçoivent quand justement t'as un petit creux qui souffle,
09:19 qui se soude dans le dos ?
09:21 Il y a Michel Drucker.
09:22 - C'est vrai.
09:23 - C'est pas énorme.
09:24 En réalisateur, il y a Claude Lelouch.
09:26 Tu vois, imparable, incrovable.
09:29 Et puis sinon, les gens qui tournent le dos,
09:31 ils le font d'une manière tellement subtile
09:34 que, tu vois, ils tournent le dos sans se faire trop voir
09:38 et puis tu te retrouves tout seul comme un con.
09:40 - Après, je vais te dire un truc.
09:41 Il y a aussi des gens qui tournent le dos.
09:43 Moi, je te dis tout, Jean-Marie, comme je t'aime.
09:46 C'est qu'il y a beaucoup de mecs aussi qui ont peur pour leur place
09:48 et qui se disent, moi, je peux pas prendre le risque
09:50 de rappeler Jean-Marie, qui n'ont pas mine de rien.
09:53 Non, mais c'est vrai.
09:54 Et il y a plein de mecs aussi comme ça qui se disent, moi,
09:55 j'ai pas envie de me mettre des difficultés.
09:58 Jean-Marie, parfois, il a pu faire polémique sur 2, 3 pieds de chaussée.
10:01 - C'est ça, c'est de tout un coup.
10:03 Les gens ont plus envie d'être sur la photo avec toi.
10:05 Et ça, c'est terrible. C'est une solitude incroyable.
10:08 - Tu vois la phrase qu'il avait sortie dans une interview aussi ?
10:10 Parce qu'évidemment, c'est jamais de sa faute de Chabane.
10:12 Il avait sorti aujourd'hui, quand tu as 60 ans,
10:14 que t'es blanc et hétérosexuel, tu ne peux plus faire de télévision.
10:17 Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
10:19 Qu'est-ce que ça veut dire, cette phrase ?
10:20 - Jean-Marie, juste...
10:22 - Tu vas pas me dire une méchanceté.
10:24 - Non, pas du tout.
10:25 - Non, parce que je te vois arriver, là, ça me fait peur.
10:28 - Tu as travaillé avec plein de monde.
10:29 Christophe, ça s'est toujours bien passé avec lui.
10:31 Je t'ai vu faire plein de trucs avec lui.
10:32 - Oui, oui, oui, j'ai fait des trucs avec lui.
10:34 Mais c'était très occasionnel.
10:35 Souvent, c'était moi qui avais écrit le truc.
10:38 On fait 2, 3 petits sketchs ensemble.
10:40 Et ça s'est très bien passé.
10:42 Je n'ai pas eu à m'en plaindre.
10:43 Je n'ai pas suffisamment pratiqué, Christophe, pour lui trouver un travers récurrent.
10:48 - C'était le taulier. Moi, j'allais le voir à la fin de samedi.
10:50 - Attendez, attendez, attendez.
10:51 Ouh là !
10:52 Les mecs, changement de programme sur De Chabane.
10:54 "Cyril Hanouna n'a pas l'air de savoir que De Chabane likait les commentaires contre lui il y a quelques mois,
10:58 alors qu'Hanouna est plein d'éloges pour lui."
10:59 Alors, c'est une merde.
11:01 - En plus, là où tu me fais marrer, c'est qu'au début, début, Cyril, vous n'étiez pas potes.
11:10 - Vous voulez que je vous dise la vérité ?
11:11 Moi, j'ai eu une très grosse embrouille avec lui.
11:12 - Merci.
11:13 - Elle était à feu, il pétait la gueule, elle repint.
11:15 - Vous voulez que je vous raconte vraiment l'histoire ?
11:16 - Alors, ça y est, elle a lancé des lits.
11:17 - Un jour, Benaim était dans l'histoire.
11:19 - Moi, il y a eu une histoire de fou avec Christophe De Chabane.
11:21 Un jour, Christophe De Chabane, je suis le matin,
11:24 et je ne sais plus, je vois qu'il m'a encore défoncé dans une interview.
11:27 Donc là, je l'appelle gentiment.
11:29 "Allô ?" Il me dit "C'est qui ?"
11:31 Je lui dis "Cyril Hanouna."
11:32 Je lui dis "T'es où, là ?"
11:33 Il me dit "Je suis dans l'avion."
11:35 Je lui dis "T'es dans l'avion, tu rentres quand ?"
11:37 Il me dit "Je rentre demain."
11:38 Je lui dis "Demain ? T'es à Europe 1, demain ?"
11:40 Il me dit "Ouais, je vais venir à Europe 1, je vais te niquer ta race."
11:44 Donc je lui dis "Le lendemain, je vais à Europe 1."
11:46 Et donc on s'est parlé et tout s'est bien passé.
11:49 - Attends, raconte la vraie histoire !
11:50 - Non, il y a des caméras !
11:51 - C'est marrant, tu résumes la fin !
11:53 - Je lui ai dit "Moi, je ne parle pas au téléphone,
11:55 je ne te parle pas dans les réseaux, je ne parle pas par interview."
11:58 Je lui ai dit "On va se voir tous les deux, on va se parler."
12:00 Et voilà, on s'est parlé, depuis on était hyper bon.
12:02 - Il a dit "Si tu redis un mot sur moi, tu ne te prends que Claire."
12:04 Il a dit "Pas de problème, j'aime taire."
12:05 Depuis, il s'est tu.
12:06 - Non, pas du tout, non.
12:08 - Non, c'était plutôt un bénigne, ça s'est plutôt bien passé.
12:10 - Il a eu 7 jours d'ITT, c'est pas énorme !
12:13 - 7 jours d'ITT !
12:14 - 7 jours d'ITT, c'est pas énorme !
12:16 - Non, non, non, non, c'était cher, tu sais pour toi.
12:18 - Vous vous êtes vu, et disons que vous lui avez dit les choses à ses caches.
12:23 - Voilà, comme vous savez faire.
12:24 - Et depuis, on est hyper potes.
12:26 - Après, c'est une conversation contoise, ces connards !
12:28 - Non, c'est sûr que...
12:29 - Mais comme je le disais tout à l'heure, avec Christophe, en fait,
12:31 il ne faut pas prendre sur soi, il faut lui dire "Là, j'ai été malheureux."
12:35 - C'est ce qu'il a fait. - C'est ce que j'ai fait.
12:36 - Et quand on parle avec Christophe, après, tout va bien.
12:38 - Je lui ai dit "J'ai été malheureux."
12:39 - Non, mais malheureuse, non, mais toi t'as pas été malheureuse.
12:41 - J'ai été malheureux, il a compris.
12:42 - Je suis content que tu commences à dire un peu la vérité.
12:43 - Ah bah, deux jours dans le coffre d'une voiture, on comprend.
12:45 - Ah, d'accord, d'accord.
12:46 - Il est trop loin, là.
12:47 - Ah, d'accord, d'accord.
12:48 - J'ai été malheureux.
12:50 - Ah, je l'adore, maintenant, c'est un super pote, hein.
12:53 - Non, mais il faut arrêter de leur trouver des excuses à ses animateurs en disant "Ils sont stressés, ils sont anxieux, etc."
12:56 - Mais il est super.
12:57 - Non, mais il y a plein de gens, il y a plein d'animateurs qui sont extrêmement sympathiques à l'antenne
13:00 et qui, dès que les caméras sont coupées, sont odieux avec les gens, avec "ceux qu'ils considèrent comme des petits gens", avec les assistants, etc.
13:05 - Les mecs, alors j'ai un grand journaliste qui me dit "De Chavanne est le seul animateur, le seul, qui a insulté et menacé les journalistes, moi le premier."
13:14 - Voilà.
13:15 - Non, mais si tu veux, si tu veux, on peut...
13:16 - Non, mais moi, je l'ai déjà fait aussi.
13:17 - Mais qu'est-ce que...
13:18 - Moi, je dis la vérité, moi je dis toute la vérité.
13:19 - Oui, mais vous, vous le faites en transparence.
13:20 - Oui, je l'ai fait en transparence, je le dis, voilà, je le dis, je l'ai déjà fait, donc arrête.
13:23 - Non, mais vous, vous êtes sympa dans la vie, quand les gens viennent vous voir, vous êtes toujours sympa, vous êtes sympa avec les équipes, c'est vrai, c'est une réalité.
13:27 Il y a des animateurs qui sont détestables, qui sont antipathiques et qui, quand, à leurs yeux, vous n'êtes pas importants, vous traite comme de la merde.
13:33 - Et bien, ceux-là, on leur tend pas la main, c'est ce qui lui est arrivé, donc quand il se plaint, c'est juste que pendant 10 ans, il a été odieux avec tous les patrons de chaîne, avec tout le monde, enfin, avec tout le monde, et bien, du coup...
13:41 - Vous êtes dur, vous êtes dur.
13:42 - Mais quand on le regarde, donc, à l'époque et la prise de l'EHLM est fantastique, par contre, on se dit pas...
13:46 - Non, mais ce qui est vrai, c'est que vous, vous osez retendre la main à des gens qui ont pu bosser depuis longtemps et même le Candiraton vous en foutez et vous remettez en scène beaucoup de personnes.
13:56 - Bah, moi, par exemple.
13:57 - Toi, t'as un ami, avant tout.
13:58 - Oui, mais non, non, mais sans déconner, tu vas me faire reflotter mon bateau, quoi, tout simplement.
14:03 - Est-ce qu'on vous a dit "attention" ?
14:05 - Jamais.
14:06 - Et il faudrait peut-être pas...
14:07 - Mais je vais vous dire, j'ai même...
14:08 - Mais on aurait pu lui dire, Cyril, il aurait dit "je m'en fous", quoi.
14:11 - J'ai même pas demandé.
14:13 Ici, on a une liberté incroyable, et merci, d'ailleurs, aux patrons de la chaîne, vraiment, parce qu'on a une liberté incroyable, et Jean-Marie, j'ai eu un flash un jour, j'ai dit "tiens, j'ai des projets à faire".
14:23 - Il était temps, hein, j'ai failli attendre.
14:25 - C'est vrai, c'est vrai.
14:26 - T'as aussi pris des gens au top, moi, à l'époque, j'étais au top, NRJ12, non, mais on n'a pas pris que des... Voilà.
14:31 - Allez, allez, allez.
14:32 Allez !
14:33 [Musique]