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00:00 - Oui, je me suis même fait peur. Un jour, je me suis assise sur le quai du métro, sur les chaises, parce que j'ai vraiment été très très loin.
00:06 - Ah, vous vouliez sauter ? - Ah oui, non, ça a été très très loin. C'était juste avant d'arriver sur TPMP, en fait.
00:11 - C'était quoi ? C'était un chagrin d'amour ? C'était un raggle global ? - Un chagrin de non-amour, on va dire.
00:15 - C'est ça, voilà. C'est un ensemble, si tu veux. - C'était un ensemble, oui. Mais vraiment, le seul point positif, c'est que j'avais perdu 17 kg,
00:22 puisque je ne mangeais plus. Je les ai repris, malheureusement, parce que j'ai repris mon... - Je préfère comme ça que malheureux. Voilà.
00:27 - Je vois mieux, franchement. - Non, mais c'est une vraie... La dépression, c'est une véritable maladie. - C'est une maladie, oui.
00:32 - Donc c'est vrai que c'est plutôt pas mal d'en parler, je trouve. Moi, j'ai eu un père dépressif pendant des années.
00:37 Et je me suis dit tiens, il veut pas s'en sortir, il a pas la bonne molécule, le truc. Et puis je suis tombée dans la dépression.
00:42 Après, les enfants, en fait, il y a des... - Ah, mais c'est le baby-nose. - Oui, le postpartum, en fait, mais qui a duré... - Le postpartum, hein.
00:47 - Oui, le postpartum qui a duré longtemps, en fait. Alors pas pour les 3, mais j'en ai eu un où... Voilà. Et j'ai compris qu'en fait...
00:54 - Vous avez 3 enfants ? - Oui, vous savez pas que... - Bah non, je croyais que vous aviez un enfant, moi. 3 garçons.
00:59 - Mais non, j'en ai plein. - Vous êtes tellement, tellement jeunes. - J'en ai plein. - En fait, ce qui est compliqué, c'est de savoir la différence
01:03 entre les idées noires et la dépression, parce que des idées noires, je pense qu'environ 30 %... - Oui, la déprime. Mais c'est pas pareil.
01:07 - C'est souvent lié. - La déprime et la dépression. - La dépression, c'est quand même un extrême. Genre on a tous des moments un peu de bad,
01:12 et après la dépression, c'est compliqué. - Roro, vous, qu'est-ce que vous avez vécu ? Est-ce que vous auriez pu légitimement avoir des idées noires,
01:18 vous dire "C'est terminé, j'arrête tout, rideau, je veux..." ? - En fait, ça fait partie du processus d'acceptation, en fait.
01:25 Donc il y a des moments, et effectivement, il y a des moments de dépression. Alors elles sont plus ou moins longues.
01:30 C'est des périodes plus ou moins longues qui arrivent plus ou moins tôt après l'accident. Mais ça fait partie du processus d'acceptation.
01:36 On passe tous par là. Moi, j'ai eu de la chance. J'ai pas connu trop trop ces périodes-là. Elles ont été assez courtes.
01:45 - On dit que c'est comme un deuil du handicap. On fait le deuil de ce qu'on était avant. Donc en fait, il y a des étapes, la colère, la tristesse, etc.
01:52 - Il y a 5 phases. On dit qu'il y a 5 phases d'acceptation. - Et vous, est-ce que la notoriété vous a fait péter les plombs ?
01:58 - Non, ça m'a un peu... - Peut-être un peu, oui. - Oui, il y a un moment. Moi, je m'en rappellerai toute ma vie.
02:06 J'ai des copains qui sont toujours... Ils sont toujours restés... Ils ont toujours resté là. Et ils m'ont mis une petite branlée à un moment en voulure
02:14 en me disant que ça fait quelque temps que c'est pas toi. Et ils m'ont mis une petite rousse. Et ça m'a recadré un petit peu parce que j'étais parti
02:20 un petit peu loin. J'avais un petit peu pris le melon, je pense. Oui, bien sûr. - Alors vous, non, mais en même temps, c'est passé vite quand même dans les films.
02:26 - Non, mais moi, j'ai jamais eu beaucoup de notoriété. Il faut rappeler aux gens qu'on peut avoir une carrière d'acteur où on travaille tout le temps
02:33 sans être forcément ultra connu et être très bien. - C'est bien d'être lucide, déjà. C'est bien d'être lucide.
02:41 - Mais vous, Benjamin, vous avez une grande carrière de télévision, plus de 50 ans de carrière. - Alors non, mais non. J'ai été, mais 30 ans de télé, l'électro-choc.
02:50 - Ah ! - Non, c'était les plombs, non. Mais les idées noires, oui. J'ai eu 3 semaines dans ma vie où c'était très, très compliqué.
02:59 - À cause de la télé ou à cause de la vie privée ? - Alors c'était à cause de l'argent qu'il n'avait plus. C'est-à-dire... - 2, 3 semaines ?
03:05 - C'était là, l'année ? - Non, non. C'était il y a 10 ans. En fait, non. Non, ce qui m'a mis dans la dépression, c'est qu'en fait, quand j'ai raccompagné mes enfants
03:12 qui quittaient la maison qu'on allait me prendre et que je les ai vus coller comme ça à la vitre avec la larme qui coulait, avec la buée...
03:19 - Ah, oui. Raccompagner. - Là, c'était un peu dur. Après... - Mais est-ce que quand vous étiez... - Un bon truc de pied, un bon truc de pied au fond du...
03:24 - On est nus tous. On est partis. - Mais voilà. Ça sert à rien. - Est-ce que quand vous étiez au top, Benji, vraiment, de votre carrière... - Au top. Oui, j'étais au top.
03:28 - Quand vous étiez vraiment au top du top, est-ce que vous avez déjà pété les plombs ? C'est-à-dire genre vous la racontiez. - Non. Pas du tout.
03:33 - Vous étiez insupportable en vue de vous, de personne et tout. - Pas du tout. - Bah si, parce que quand vous aviez fait la coercion, je me rappelle, de Paris Match,
03:38 ou je sais plus ce que c'était, Gala, etc., avec Flavie Flamand, le titre, c'était "Nous sommes la Dream Team". C'est un beau... - C'est un beau truc, bien sûr.
03:46 - Alors là, c'est pas moi qui... - On se surnomme la Dream Team. - C'est pas moi qui me suis surnommé la Dream Team. - Ah bon ? Bah, c'était ce qui était marqué, genre.
03:55 - Nous représentions la Dream Team. - Entre nous, on s'appelle la Dream Team. Il y avait un truc à propos de ça. - Ah, d'accord.
04:00 - Et à l'époque, Flamand et... - Bah oui. - Bah, vous étiez au top. - Le start-up de mes idées, ça faisait entre 7 et 9 millions d'investisseurs. - Non, mais vous étiez au top, tous les deux.
04:07 - Moi, sur Le Loft, j'étais pas en reste. Donc, à nous deux, on était pas mal. - Ah, bien sûr. - Vous nous affirmez que vous aviez le melon et que vous aviez le...
04:13 - Non, j'avais pas le melon ! - Bah si, qu'on rentre en hélico tous les soirs chez soi. - Je vais m'arrêter avec ça ! Mais non ! Mais non, je ne rentrais pas tous les soirs en hélico, sans moi !
04:23 - Mais alors, c'est vrai, ça ou pas ? - C'est toi qui l'as dit ! - Je vais le raconter doucement. Je faisais l'émission Secrets... Le Loft... Secrets Story.
04:31 - Secrets Story. - J'étais en train de me séparer de la Dream Team, justement. Qui était devenue la Loose Team. - Le Nightmare Team. - La Nightmare Team.
04:39 - La Nightmare Team. - Donc, comme j'avais mon fils avec moi pendant les vacances de juillet, que Secrets Story était pendant les mois de juillet...
04:45 - Vous faisiez des allers-retours. - Je faisais des allers-retours pour pouvoir être avec lui un petit peu, une éteinte pour le coucher. - C'est ça, ce qu'il prend.
04:50 - Le bisou du coucher. Et comme ma maison était à 250, 220 km de Paris, pour être là avant qu'il se couche, il fallait aller très vite. - Ah, ben voilà !
04:58 - Vous pouvez nous rappeler la facture de tout ça ? - Alors, attendez, j'y arrive. Donc, j'avais demandé à TF1... J'ai dit "écoute, je veux bien faire l'émission, mais..."
05:04 - En note de frais. - Arrêtez ! Je veux plus finir ! Et on a partagé 50/50 les frais d'hélico. - C'est élégant. - Voilà. Donc, j'en avais 50 % à ma charge, 50 % à la charge de TF1.
05:14 - C'est déjà beaucoup. - Pauvre chéri. - 3 palles pour TF1, 3 palles pour vous. - Alors, en écoute, c'est 3 palles. - C'est élégant.
05:20 - Et donc, je partais après l'émission de 18 heures et quelques, et je mettais 40 minutes pour arriver chez moi. - Et donc, pour combien, tout ça ?
05:28 - Une somme non négligeable. - Un petit billet. - Un investissement. - Un investissement, voilà. - La gaffeuse. - Je sais pas, c'est 3-4 millions.
05:34 - L'enfant était heureux d'avoir son papa le soir. - Voilà. - J'étais pas si mal. - Ah, voilà. - J'étais pas si mal. Mais bon, voilà.
05:38 - J'en suis pas fier, mais comme ça a été balancé à la presse à l'époque, il y avait pas les réseaux. J'en avais pris plein la gueule, parce qu'on m'a dit que j'avais le melon,
05:44 parce que j'avais demandé un hélico, etc. C'est vrai que globalement, quand on demande un hélico, c'est qu'on a un peu pris le boulot en bas de compter.
05:49 - Oui. - Voilà. C'est tout. Mais bon, moi, je l'ai fait naturellement. - Ça me choque pas, moi. - Oui, mais c'est vrai. Il y en a qui prennent un vélo.
05:55 Bon, moi, je prends un hélico. - T'as raison. - T'as de quoi en faire. - Bravo. - T'as raison. - T'as de quoi en faire.
06:00 - Puis, j'ai une jet pour aller au Mexique. L'empreinte carbone, magnifique. - Non, mais tu prenais l'avion de ligne pour aller au Mexique.
06:05 - Et le scooter pour aller à Madrid, l'empreinte carbone. - Vous savez combien ça coûte un transatlantique en jet privé ? - Non. - C'est pas cher.
06:11 - Alors c'est pas... - 4 000 balles ? - Combien ? - Non. - 5 000. - On peut faire aller où ? - 5 000. - Alors Paris-New York... - C'est 5 000 euros ?
06:17 - Non, non, non, non, non, non, non. Paris-New York, aller-retour en jet privé, en Falcon 900, ça vous coûte 300 000 euros. - Ah oui ? - Quand même.
06:24 - Je vous conseille de prendre l'avion de ligne, quand même. Voilà. Donc la notoriété, effectivement, on peut faire péter les plombs, mais vous, vous êtes à l'abri.
06:31 - Oui. - Jamais, jamais. - Moi, vous savez, Benji, que dans les PMU de France, j'ai beaucoup de notoriété. - Très sympa, le PMU. - J'ai 37 ans, je serais qui dit...
06:39 - Mais vous, vous faites péter les plombs. - Alors moi, c'est les douaniers. C'est marrant. À chaque fois que je prends la main, j'ai les douaniers.
06:47 - Non, mais comme j'ai commencé très jeune, j'avais 20 ans quand j'ai commencé sur M6. C'est hyper jeune. Vous imaginez, à 20 ans. Donc j'avais super bien ma vie.
06:56 - Je sais. Je sais qu'à tes fois, ça se passait bien, visiblement. - Mais je venais d'une famille assez modeste et tout, donc j'avais quand même pas mal d'argent.
07:03 Et j'en ai profité. Et j'étais pas le moulou, mais genre vraiment, je faisais la teuf comme on fait à 20 ans, quoi. Et c'était cool.
07:10 - Bah oui, j'imagine. - J'étais un peu... Je me sentais un peu, ouais, invincible, mais... Parce que c'était chouette. C'était chouette.
07:17 - Après, quand ça redescend, bah voilà, ça redescend. - Ouais, mais on l'a vécu. - Ouais, c'est le jeu. - Mais c'est pas trop dur, quand ça redescend.
07:22 - Mais c'est normal. - Ça dépend de combien on tombe, en fait. C'est toujours une question d'échelle. Voilà. - Faut surtout rebondir.
07:30 - C'est compliqué. - Quand on tombe de très haut, généralement, vous voyez, on rebondit pas. - Oui. - Tout de suite. Voilà.
07:36 - On s'écrase. - Et après, on fait des pubs. Vous vous demandez peut-être comment perdre quelques kilos.
07:42 - Oh la vache ! Oh la vache ! Oh la vache ! - Alors, vous voyez... Vous voyez... Vous voyez... - C'est pas là. - C'est petit.
07:52 - Attendez. Quand c'est Georges Clooney ou Brad Pitt, là, qui font... - Elle est pas petite. - Là, tout le monde trouve ça formidable.
07:59 - Là, on fait pas de blague. Quand c'est des stars qui font du Chanel comme ça, du machin, là, tu sais... - T'as raison.
08:06 - Quand c'est un blédard comme moi qui fait un produit populaire, ça devient honteux. Et moi, vous savez quoi ? Je vous emmerde.
08:12 - Bravo ! Bravo ! - Bravo ! - Ça va, ouf ! - C'est vrai ? - Oui, bravo ! - Le racisme social, c'est deux points de mesure.
08:22 - Pour 400 000 €, tu peux bien faire le guignol comme ça. - Non, non, non. Non, mais attendez. Non, mais c'est vrai ou pas ?
08:27 - Mais c'est vrai. Vous avez fait sûr que t'aurais choisi une autre chose. - Là, le Brad Pitt, là, il fait comme ça. Il veut guicher, prendre du blé.
08:34 - Il t'a donné un casserole. - Il dit même pas un mot. Il prend 3 barres. - Il prend du café. - Et tout le monde dit bravo.
08:40 - Non, non, mais c'est vrai. Vous avez raison. - En tout cas, bravo à la comparaison avec Brad Pitt, avec Georges Clooney.
08:44 - Non, mais je ne vous comparez pas. Je comparez globalement. - Tu peux. Tu peux. - Non, non, non, non, non. Moi, c'est Brad Spitz.
08:50 [Musique]

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