Gérard Larcher, le président du Sénat, a défendu la réforme des retraites en cours d’examen au Palais du Luxembourg. Sur Public Sénat, il a rappelé pourquoi il fallait que le Sénat adopte la réforme, repoussant les accusations de “dérive démocratique” formulées par l’opposition de gauche.
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00:00 D'un point de vue politique, Gérard Larcher, on a vu que le gouvernement avait donc voulu conclure un accord avec votre famille politique, les Républicains, pour ce texte sur les retraites.
00:10 Qu'est-ce que cette réforme change pour votre famille politique ? Et est-ce qu'on peut voir là une amorce, peut-être d'une alliance plus large entre le gouvernement et les Républicains ?
00:22 Je vous disais il y a un instant que j'étais pour une ligne indépendante, autonome. Je vous faisais état de points de différence avec le gouvernement.
00:31 Le Sénat, ça a toujours été un contre-pouvoir. Ça n'est pas un anti-pouvoir. Nous nous retrouvons sur le texte retraite, mais je reviens des débats que nous avons eus dans ma famille politique
00:43 à un moment des primaires, nous pensions tous qu'il était nécessaire pour préserver le système par répartition de poser très clairement la nécessité de l'ajuster, de l'adapter, de le moderniser
00:59 et de prendre en compte l'inventation de l'espérance. – Mais la question d'une alliance politique, elle s'est posée. – Elle se pose même.
01:06 Écoutez, quand quelque chose est bon pour le pays, je vois pas pourquoi nous nous interdirions, j'allais dire, de voter une réforme qui nous apparaît bonne pour le pays,
01:17 d'autant qu'elle s'est inspirée des travaux du Sénat.
01:19 [Musique]