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Pas question de se faire arnaquer pour Michel et Michel qui s'attaquent aux erreurs et gaffes du film Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg avec Leonardo DiCaprio !

La fiche du film Arrête-moi si tu peux ➤ https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35973.html

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Transcription
00:00 Bonjour Michel !
00:02 Michel ?
00:02 Quoi ?
00:03 Je ne vous fais pas remarquer que vous êtes en retard.
00:05 D'accord.
00:05 Et vous savez pourquoi ?
00:06 Oui.
00:07 Pourquoi ?
00:07 Parce que je suis pas en retard.
00:09 Exact.
00:09 Bonjour et bienvenue dans Faux Raccord, votre analyse d'après-film en compagnie de Michel, le spécialiste technique de l'émission.
00:14 Bonjour Michel !
00:15 Bonjour Michel ! Une erreur de doublage, des coquilles sur chaque page, rien n'échappe.
00:19 Et aujourd'hui Michel, on parle de Steven Spielberg avec Arrête-moi si tu peux.
00:22 Un film bourré de faux raccords.
00:24 C'est la vérité.
00:26 Ouais.
00:28 Oui bon bah déjà faites un film et puis on verra.
00:30 Je préfère critiquer ceux des autres.
00:31 C'est plus facile.
00:32 Dans cette scène par exemple, en version française, Leonardo DiCaprio se fait passer pour un prof.
00:37 Écoutez bien.
00:38 J'ai le regret de vous informer qu'au cours de la semaine passée, Franck a enseigné l'espagnol aux élèves de Madame Glasser.
00:44 Il se fait passer pour quoi ?
00:46 Bah vous venez de le dire, un prof.
00:47 D'espagnol.
00:48 Et alors du coup ?
00:49 Et alors ? Je vous passe maintenant la scène en version originale.
00:52 Ce petit drapeau français ne vous aura pas échappé.
00:55 Tout comme ce bienvenue au tableau.
00:57 Maintenant, écoutez bien.
00:58 Je vous en remercie de vous informer que pour la semaine passée, Franck a enseigné aux élèves de Madame Glasser l'espagnol.
01:04 Ah ouais, prof de français.
01:06 Ouais bah c'est de l'adaptation ça.
01:07 C'est un film américain.
01:08 Les gens sont quand même pas aussi cons qu'ils diraient.
01:10 Dis Roger, t'as vu qu'il est prof de français alors que tout le monde y parle français ?
01:14 Est-ce que tu comprends de quoi il est question Franck ?
01:17 Bah moi je me comprends.
01:19 Bah c'est bien.
01:20 Mais dans ce cas là, faites des vidéos rien que pour vous Michel.
01:22 Bah ça me dérangerait pas si c'était payé.
01:24 Parce que je me trouve plutôt bon.
01:25 Je passe à cette scène dans laquelle le pilote aide les hôtesses de l'air à sortir du taxi.
01:30 Une.
01:32 Deux.
01:36 Attention.
01:37 Trois.
01:38 Mais comment que ça se fait qu'elles sont déjà trois sur le trottoir ?
01:41 Ah bah ça je sais pas, mais peut-être qu'il y avait une autre hôtesse de l'air qui les attendait sur le trottoir.
01:44 Vous savez très bien que c'est un faux raccord.
01:46 Vous avez dit ?
01:48 Qu'on sait très bien que c'est un faux raccord.
01:49 Michel, je comprends pas pourquoi vous prenez toujours la défense de tout.
01:52 Ah mais non, mais moi j'essaye juste d'être objectif.
01:54 On va voir, je passe à cette scène.
01:56 Vous connaissez Benoit Allemane ?
01:57 Benoit Allemane ? Ah oui, je suis un énorme fan, oui.
02:00 Pour ceux qui connaissent pas, c'est un comédien de doublage.
02:02 Non, non, c'est un immense comédien et il fait entre autres du doublage.
02:05 Lui certainement, mais beaucoup ne sont plus que des comédiens de doublage.
02:08 Parce que c'est mieux payé que le théâtre et la télé.
02:10 Ça les gens le savent pas.
02:11 Non, vous dites n'importe quoi.
02:12 Je connais pas beaucoup de comédiens de théâtre qui gagnent un SMIC en quatre heures.
02:15 Bref, par économie, le directeur artistique lui a fait doubler deux rôles.
02:19 Le premier ici.
02:20 Un pilote doit avoir en permanence deux choses sur lui.
02:22 Le badge de la compagnie pour laquelle il travaille, comme celui-ci, de la Madame.
02:26 Et sa licence de pilote qu'il autorise à voler.
02:28 J'avance un peu.
02:29 Et le second.
02:30 La sélection des couleurs est nickel.
02:32 Ça ne saigne pas.
02:36 Ah oui, effectivement, même voix, mais c'est pas le même personnage.
02:38 N'en parlons plus.
02:39 Ah bah oui, c'est facile.
02:40 Voyons si on arrête de parler de ça aussi.
02:42 L'uniforme de pilote de Leonardo DiCaprio a...
02:45 Viens, je vais...
02:46 Deux barres aux manches.
02:47 Puis...
02:49 Alors je fais mon possible pour ne pas avoir peur.
02:51 Ici ?
02:52 Oui, trois barres, bien vu.
02:53 C'est pas tout.
02:54 Le trottoir est tout sec, là, mais deux secondes avant, il était...
02:57 Complètement trempé.
02:58 C'est pas grave, j'ai connu pire.
02:59 Moi aussi.
03:00 D'ailleurs, le pire commence maintenant.
03:01 Leonardo DiCaprio traverse la rue.
03:03 Quand soudain...
03:04 Là, faut regarder les figurants ?
03:06 Non, il faut regarder ça.
03:07 Quoi, le camion FedEx ?
03:08 Exact.
03:09 FedEx, qui a été fondé en 1971.
03:11 Ok, et ?
03:13 Cette scène se déroule en 64.
03:15 Comme nous l'indique...
03:16 Je t'embrasse fort, ton fils, Franck.
03:18 Le chèque, juste là.
03:20 Je veux que ça finisse.
03:21 Bientôt, mais pas tout de suite.
03:22 Regardez bien cette scène magnifiquement interprétée par Nathalie Baye.
03:25 C'est sarcastique ?
03:26 Pas du tout.
03:27 Aussi, j'ai son album de secondes.
03:29 Vous avez vu ?
03:35 Bah, je...
03:36 Je vous avoue que non, à part que la photo de DiCaprio est dedans,
03:38 ce qui est normal, je vois pas trop.
03:40 Repassons-nous son album de secondes.
03:42 Donc c'était sarcastique.
03:43 Aussi, j'ai son album de secondes.
03:45 Les élèves sont les mêmes sur chaque page.
03:47 Regardez, là on a une Nancy Helter,
03:49 un Tim Anthony,
03:50 ou encore un Carson Bacchus.
03:52 Ils tournent la page et...
03:54 On les retrouve ici.
03:56 Là, ou encore là.
03:57 Et c'est pareil pour tous les noms.
03:58 Et les photos aussi sont en double, voire en triple.
04:00 Oh, ta tête de merde !
04:02 T'as bien raison.
04:03 Et tu vas vouloir le dire encore en regardant ce timbre,
04:05 qui représente...
04:06 Alors ça, c'est George Washington,
04:08 timbre mis en circulation en 1966,
04:10 et on voit que la lettre a été postée en 65.
04:13 Ce timbre n'existait donc pas, il s'agit là d'un anachronisme.
04:15 Mais comment vous savez ça ?
04:16 Bah je suis philatéliste, Michel.
04:18 Je savais pas.
04:19 C'est une belle preuve de confiance de me le dire.
04:21 Bah... non ?
04:22 Enfin, je sais pas, c'est normal.
04:23 Je passe à cette scène dans laquelle...
04:25 Regardez.
04:26 C'est la Guardia, à droite.
04:28 La piste 44.
04:30 La piste 44.
04:31 Alors mon père était pilote d'avion,
04:33 et je peux vous dire qu'une piste ne peut être numérotée que de 1 à 36.
04:36 Exact. En fonction de son orientation par rapport au nord magnétique.
04:39 Oh, ta tête de merde !
04:41 Je l'avais dit. Je termine avec le meilleur.
04:43 Regardez.
04:45 A première vue, on voit rien.
04:47 C'est à peu près ce que j'allais dire, Michel.
04:49 Mais à deuxième vue...
04:50 On peut voir juste ici la tête d'un technicien
04:53 chargé de remettre le décor en place,
04:55 et qui file se cacher hors champ de la caméra.
04:57 Mais c'est énorme, ça. Dans un Spielberg.
04:59 Écoutez, je sais que j'ai commis une erreur, je le reconnais.
05:02 Si c'était qu'une, on ferait pas une émission.
05:04 Eh bien merci Michel, et bravo.
05:05 C'est la fin de cette émission, on se retrouve très bientôt pour un nouveau Fort Accord.
05:08 Et j'aurai du lourd. Du très très lourd.
05:09 Michel ?
05:10 Oui ?
05:11 Je suis Ursus Aga, le matophile.
05:12 Euh... Ouais, d'accord, mais pourquoi vous me dites ça ?
05:15 Parce que vous m'avez dit que vous étiez philatéliste.
05:17 Bah... Ok.
05:18 Mais du coup, c'est quoi votre truc à vous, là, Ursu-machin ?
05:20 Je suis excité, enfin, disons émoustillé,
05:22 par les ours en plus.
05:23 Ou les personnes qui se déguisent en ours,
05:25 mais c'est plus rare.
05:26 Bien qu'à une fête costumée, une fois qu'on...
05:28 Non mais c'est carrément dégueulasse, Michel, ce que vous racontez là.
05:30 Oh bah attendez, boulotter des vieux dans un Ehpad, c'est peut-être mieux ?
05:33 De quoi ? Mais vous êtes taré !
05:35 Mais qu'est-ce qui va pas dans votre tête, Michel ?
05:37 Je suis philatéliste ! Je collectionne les timbres !
05:40 Ah... Bah excusez-moi alors.
05:42 Oublions cette conversation !
05:43 Je sais pas si je vais y arriver, Michel.
05:45 Je vais essayer, mais... Je sais pas si je vais y arriver.

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